Skip to main content

Home/ Environnement & Ecologie/ Group items tagged Le Point

Rss Feed Group items tagged

Veille & Documentation

IFRI - Le paysage des énergies renouvelables en Europe en 2030 - 0 views

  •  
    Cette étude analyse les règles européennes destinées à promouvoir les énergies renouvelables, en pointant leurs nouveautés et les difficultés qu'elles soulèvent. Elle souligne les conséquences de certaines des mesures envisagées et accorde une attention particulière au marché de l'électricité. La Commission européenne a déposé le 30 novembre 2016 un ensemble de propositions, le « Paquet Energie Propre », touchant un large spectre d'activités. La présente étude analyse les dispositions de ce paquet visant à améliorer l'efficacité énergétique de 30 % et à donner aux énergies renouvelables une part de 27 % de la consommation en 2030. En 2014, les Etats avaient demandé que ces objectifs s'apprécient pour toute l'Union européenne ; néanmoins la Commission souhaite obtenir un mandat pour contrôler que chaque État apporte une contribution honnête à l'effort collectif. L'étude souligne que l'objectif de 30 % retenu pour l'efficacité énergétique affaiblit le rôle dévolu au marché du CO2 ; les simulations révèlent que cette faiblesse bénéficiera au charbon, qui gardera en 2030 une place supérieure à celle qu'il aurait occupée avec un objectif de 27 %, le gaz naturel étant au contraire pénalisé par un faible prix du CO2. Il apparait également qu'en demeurant trop bas, le prix du CO2 dissuadera certains investissements en faveur des énergies renouvelables qui auraient vu le jour naturellement avec à un prix élevé ; il sera donc nécessaire de déployer des politiques publiques coûteuses pour déclencher ces investissements, afin que la part de ces énergies totalise 27 % en 2030. Les simulations montrent aussi que l'objectif relatif aux énergies renouvelables sera atteint en grande partie grâce à une croissance très rapide de l'électricité d'origine éolienne et solaire. Les propositions du 30 novembre 2016 visent donc à favoriser le développement de ces deux filières, en réformant le ma
Veille & Documentation

Réseau Action Climat - Pour donner à chacun le pouvoir de vivre : l'urgence d... - 0 views

  •  
    L'ancien ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot et le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, lancent avec 19 ONG et syndicats un pacte pour faire face à l'urgence sociale et environnementale. Opposer l'urgence sociale à l'urgence climatique relève d'un non sens. C'est ce que défendent 19 organisations, dont La Fondation Nicolas Hulot, la Fondation Abbé Pierre, la CFDT, La Cimade, Réseau Action Climat... Ces acteurs de la société civile ont présenté, mardi 5 mars, 66 propositions réunies dans un pacte social et écologique. Ce dernier explore notamment la question de l'accès universel aux droits, la solidarité et la justice sociale, la transition écologique et l'enjeu démocratique, à destination de l'exécutif, des élus, des décideurs et des citoyens. Véritable « projet de société », ce pacte devrait déboucher sur la création d'un « Observatoire » pour mieux évaluer les politiques publiques grâce à des indicateurs sociaux et environnementaux. Concrètement, pour lier social et écologie, les organisations proposent par exemple d'en finir avec le mal logement et les « passoires énergétiques », en finançant leur rénovation et en interdisant leur mise en location. Les 66 propositions ne sont toutefois pas très détaillées. Cet appel à l'alliance du social et de l'écologie a-t-il des chances d'être entendu ?« L'exécutif n'a pas encore répondu à notre première demande de rendez-vous », note Samuel Léré, porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot. En pleine période de Grand Débat National, ces acteurs porteront leurs propositions lors de tables rondes et de la Marche pour le Climat. « Nous allons nous réunir prochainement pour voir comment nous pouvons faire vivre concrètement ce pacte, notamment dans les territoires ». Reste à savoir s'il pourra constituer un moyen de pression suffisant. « C'est un projet global. Le gouvernement ne pourra pas choisir parmi les propo
Veille & Documentation

Elabe - Infographie - Les Français et le logement - 0 views

  •  
    Une majorité de Français estime vivre dans un logement qui correspond à ses besoins. Ce constat ressort d'une étude réalisée, début 2018, par le cabinet Elabe pour le compte du Crédit Foncier, auprès d'un échantillon représentatif de la population française, de 2 400 personnes âgées de 18 ans et plus. Quatre personnes interrogées sur cinq répondent que le logement qu'elles occupent correspond totalement (9 %) ou en grande partie (70 %) à leurs besoins ; 85 % d'entre elles considèrent leur habitation comme un cocon et un lieu de vie pour recevoir. Seuls 14 % des Français décrivent un logement purement fonctionnel « un lieu de passage, un toit sous lequel dormir ». La plupart des Français partagent également une définition commune des critères « qui comptent » pour choisir ce logement : ils identifient pas moins de huit exigences (importance attribuée supérieure à 7/10 sur une échelle de 0 à 10), aux premiers rangs desquels la charge mensuelle de logement, le type d'habitation (maison ou appartement), l'état général, la surface totale, le nombre de pièces et l'exposition/la luminosité. Concernant la localisation et l'environnement du logement, ils ajoutent la proximité aux lieux fréquentés (travail pour les actifs, établissements scolaires pour les parents) et le calme. Même si l'on doit nuancer ces chiffres selon les régions et la taille de la commune de résidence, ce sont toujours au minimum les trois quarts des personnes interrogées qui déclarent avoir réussi à trouver un logement répondant à leurs besoins : le niveau d'adéquation du logement est d'autant plus élevé que les prix de l'immobilier sont plus bas, c'est-à-dire dans les communes de moins de 20 000 habitants et en province. On peut noter aussi que les propriétaires sont plus satisfaits que les locataires, et les occupants de maisons davantage que ceux d'appartements. Les Français projettent, lors de leur installation,
Veille & Documentation

Ademe - Synthèse - Etude sur la caractérisation des effets rebonds induits pa... - 0 views

  •  
    Présentation du Journal de l'Environnement Dans une nouvelle étude, l'Agence de la transition écologique (Ademe) a caractérisé les « effets rebond » du télétravail, comprenant l'usage de la visioconférence, qui minorent d'un tiers les bénéfices environnementaux induits par cette pratique. Réduire la taille du texteAugmenter la taille du texteImprimer cette pageEnvoyer par e-mail En cette période de crise sanitaire du coronavirus, le Gouvernement recommande de continuer à privilégier le télétravail, lorsque cela est possible. L'Agence de la transition écologique (Ademe) a étudié, en juillet dernier, l'impact du travail en ligne à domicile qui a été plébiscité par les salariés pendant le confinement. Dans une nouvelle étude publiée le 22 septembre, l'Ademe prévient toutefois des « effets rebond » qui pénalisent les bénéfices environnementaux de cette pratique. L'agence a mené une enquête terrain auprès de 26 organisations françaises comptant 350 000 salariés. Ces entreprises ont été interrogées sur leur politique en matière de télétravail actuelle et future, permettant de caractériser les éventuels effets rebond. Ainsi, l'absence de trajets quotidiens pour aller au bureau est le principal avantage des télétravailleurs. Un jour de télétravail permet en effet de réduire de 69 % le volume des déplacements du jour. L'Ademe estime que la réduction des trajets domicile-travail génère un bénéfice environnemental moyen de 271 kilogrammes équivalent carbone (kg eqCO2) annuels, par jour de télétravail hebdomadaire. Pour les entreprises, l'agence ajoute aussi des bénéfices, en intégrant les réductions des surfaces immobilières qu'il induit, quand il est couplé « au flex office ». C'est-à-dire lorsque les collaborateurs d'une entreprise ne disposent plus de poste de travail attitré. La balance environnementale globale du télétravail augmente de 52 % par jour de télétravail hebdomadaire, si le télétravai
Veille & Documentation

Ademe - Rapport final - Etude sur la caractérisation des effets rebonds indui... - 0 views

  •  
    Présentation du Journal de l'Environnement Dans une nouvelle étude, l'Agence de la transition écologique (Ademe) a caractérisé les « effets rebond » du télétravail, comprenant l'usage de la visioconférence, qui minorent d'un tiers les bénéfices environnementaux induits par cette pratique. Réduire la taille du texteAugmenter la taille du texteImprimer cette pageEnvoyer par e-mail En cette période de crise sanitaire du coronavirus, le Gouvernement recommande de continuer à privilégier le télétravail, lorsque cela est possible. L'Agence de la transition écologique (Ademe) a étudié, en juillet dernier, l'impact du travail en ligne à domicile qui a été plébiscité par les salariés pendant le confinement. Dans une nouvelle étude publiée le 22 septembre, l'Ademe prévient toutefois des « effets rebond » qui pénalisent les bénéfices environnementaux de cette pratique. L'agence a mené une enquête terrain auprès de 26 organisations françaises comptant 350 000 salariés. Ces entreprises ont été interrogées sur leur politique en matière de télétravail actuelle et future, permettant de caractériser les éventuels effets rebond. Ainsi, l'absence de trajets quotidiens pour aller au bureau est le principal avantage des télétravailleurs. Un jour de télétravail permet en effet de réduire de 69 % le volume des déplacements du jour. L'Ademe estime que la réduction des trajets domicile-travail génère un bénéfice environnemental moyen de 271 kilogrammes équivalent carbone (kg eqCO2) annuels, par jour de télétravail hebdomadaire. Pour les entreprises, l'agence ajoute aussi des bénéfices, en intégrant les réductions des surfaces immobilières qu'il induit, quand il est couplé « au flex office ». C'est-à-dire lorsque les collaborateurs d'une entreprise ne disposent plus de poste de travail attitré. La balance environnementale globale du télétravail augmente de 52 % par jour de télétravail hebdomadaire, si le télétravai
Veille & Documentation

Elabe - Résultats - Les Français et le logement - 0 views

  •  
    Une majorité de Français estime vivre dans un logement qui correspond à ses besoins. Ce constat ressort d'une étude réalisée, début 2018, par le cabinet Elabe pour le compte du Crédit Foncier, auprès d'un échantillon représentatif de la population française, de 2 400 personnes âgées de 18 ans et plus. Quatre personnes interrogées sur cinq répondent que le logement qu'elles occupent correspond totalement (9 %) ou en grande partie (70 %) à leurs besoins ; 85 % d'entre elles considèrent leur habitation comme un cocon et un lieu de vie pour recevoir. Seuls 14 % des Français décrivent un logement purement fonctionnel « un lieu de passage, un toit sous lequel dormir ». La plupart des Français partagent également une définition commune des critères « qui comptent » pour choisir ce logement : ils identifient pas moins de huit exigences (importance attribuée supérieure à 7/10 sur une échelle de 0 à 10), aux premiers rangs desquels la charge mensuelle de logement, le type d'habitation (maison ou appartement), l'état général, la surface totale, le nombre de pièces et l'exposition/la luminosité. Concernant la localisation et l'environnement du logement, ils ajoutent la proximité aux lieux fréquentés (travail pour les actifs, établissements scolaires pour les parents) et le calme. Même si l'on doit nuancer ces chiffres selon les régions et la taille de la commune de résidence, ce sont toujours au minimum les trois quarts des personnes interrogées qui déclarent avoir réussi à trouver un logement répondant à leurs besoins : le niveau d'adéquation du logement est d'autant plus élevé que les prix de l'immobilier sont plus bas, c'est-à-dire dans les communes de moins de 20 000 habitants et en province. On peut noter aussi que les propriétaires sont plus satisfaits que les locataires, et les occupants de maisons davantage que ceux d'appartements. Les Français projettent, lors de leur installation,
Veille & Documentation

Elabe - Les Français et leur logement - 0 views

  •  
    Une majorité de Français estime vivre dans un logement qui correspond à ses besoins. Ce constat ressort d'une étude réalisée, début 2018, par le cabinet Elabe pour le compte du Crédit Foncier, auprès d'un échantillon de 2 408 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Quatre personnes interrogées sur cinq répondent que le logement qu'elles occupent correspond totalement (9 %) ou en grande partie (70 %) à leurs besoins ; 85 % d'entre elles considèrent leur habitation comme un cocon et un lieu de vie pour recevoir. Seuls 14 % des Français décrivent un logement purement fonctionnel "un lieu de passage, un toit sous lequel dormir". La plupart des Français partagent également une définition commune des critères "qui comptent" pour choisir ce logement : ils identifient pas moins de huit exigences (importance attribuée supérieure à 7/10 sur une échelle de 0 à 10), aux premiers rangs desquels la charge mensuelle de logement, le type d'habitation (maison ou appartement), l'état général, la surface totale, le nombre de pièces et l'exposition/la luminosité. Concernant la localisation et l'environnement du logement, ils ajoutent la proximité aux lieux fréquentés (travail pour les actifs, établissements scolaires pour les parents) et le calme. Même si l'on doit nuancer ces chiffres selon les régions et la taille de la commune de résidence, ce sont toujours au minimum les trois quarts des personnes interrogées qui déclarent avoir réussi à trouver un logement répondant à leurs besoins : le niveau d'adéquation du logement est d'autant plus élevé que les prix de l'immobilier sont bas, c'est-à-dire dans les communes de moins de 20 000 habitants et en province. On peut noter aussi que les propriétaires sont plus satisfaits que les locataires, et les occupants de maisons davantage que ceux d'appartements. Les Français projettent, lors de leur installation, d'y
Veille & Documentation

Vingt ans de lutte contre le changement climatique en France | Actualités | A... - 1 views

  •  
    "Le projet d'avis sera présenté à la fin du premier trimestre 2015 par la section de l'environnement. La XXIème Conférence des parties sur le Climat (COP21) aura lieu à Paris à la fin de l'année 2015. Or, la France et l'Europe se sont historiquement positionnées comme acteurs de la lutte contre le changement climatique. À l'occasion de la COP21, notre pays aura à coeur de présenter les effets de sa politique de réduction des gaz à effet de serre. En effet, depuis vingt ans, la France a engagé une démarche de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Elle s'est dotée d'objectifs : loi POPE du 13 juillet 2005, loi Grenelle 1, Paquet Climat-Énergie Européen… Elle a déployé des moyens : plusieurs Plans Climat (2000, 2004, 2008), des politiques sectorielles, y compris d'investissements publics, des instruments économiques (marché des permis d'émissions, fiscalité carbone), des politiques territoriales de lutte contre le changement climatique à partir du début des années 2000 (plan climat territoriaux, PCET, SRCAE…). Dans ce contexte, il apparaît pertinent pour le CESE de dresser, dans le cadre d'un rapport et d'un avis, le bilan et les perspectives de la mise en oeuvre des politiques de lutte contre le changement climatique en France. Ce travail est complémentaire de l'avis préparé au premier semestre 2014 en section environnement sur l'adaptation au changement climatique. Il est en lien avec la dynamique nationale sur la transition énergétique et s'appuiera donc sur l'avis du CESE sur ce sujet (janvier 2013). Il importe d'abord de dresser le panorama des moyens mobilisés, des outils d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre mis en place et de leur articulation. La dimension territoriale des politiques d'atténuation mérite une attention particulière, tant pour observer les dynamiques locales et l'implication des acteurs, que les éventuelles inégalités territoriales,
Veille & Documentation

Limoges - Lettre pastorale de Mgr Bozo - En chemin vers les ostensions 2020-2023 - 0 views

  •  
    Chaque année, j'ai écrit une « lettre aux diocésains » pour rendre compte de mes découvertes, de mes questions et suggérer des points d'attention. Celle que je vous adresse en cette rentrée pastorale est plus consistante. Elle s'intitule « En chemin vers les ostensions » et veut s'inscrire dans le sillage de la belle lettre pastorale de mon prédécesseur, « Un peuple en marche », datée de la Toussaint 2014. Elle vise à donner quelques perspectives pour qu'ensemble, nous marchions vers l'achèvement du Royaume, puisque c'est pour cela qu'existe l'Église. Nous ne pouvons, en effet, avancer qu'ensemble, l'Église étant « dans le Christ, en quelque sorte le sacrement, c'est-àdire le signe et le moyen de l'union intime à Dieu et de l'unité de tout le genre humain ». Avancer ensemble, c'est un des axes majeurs du pontificat du Pape François, qui invite à une Église « synodale » c'est-à-dire soucieuse d'accueillir les dons et les charismes que l'Esprit Saint répand dans la communauté. Nos paroisses, mouvements et services, notre diocèse, ne manquent pas de lieux d'expression et de mise en œuvre de cette synodalité. Je souhaite que nous continuions de les favoriser. L'équipe d'éveil synodal initiée en septembre dernier vise à chercher des pistes concrètes pour faire vivre partout cette synodalité et rester ainsi à l'écoute du monde et des communautés de notre diocèse. C'est suite au travail de cette première année de l'équipe d'éveil synodal, croisé avec celui du conseil épiscopal, que j'écris ces lignes, à la lumière de nos échanges et de ce que je crois que le Seigneur m'inspire. Le but de cette lettre n'est ni d'indiquer des réformes de structures ni de proposer un modèle paroissial original ou d'instituer de nouveaux ministères. Certains en seront peut-être déçus. Je ne suis pas opposé aux réformes. Mais il me semble que les structures pastorales issu
Veille & Documentation

Banque mondiale - Renforcer la résilience des plus pauvres face aux catastrop... - 0 views

  •  
    En 2013, près d'un million de Philippins ont basculé dans la pauvreté après le passage du typhon Haiyan, qui a amputé l'activité économique de 12,9 milliards de dollars et détruit plus d'un million d'habitations. Au Bangladesh, juste après que le cyclone Aila s'est abattu sur les côtes du pays en 2010, les taux de chômage et de pauvreté ont bondi de respectivement 49 et 22 %. Les difficultés économiques dans lequel s'est retrouvé le Guatemala à la suite de l'ouragan Stan, en 2005, ont contraint 7,3 % des familles sinistrées à envoyer leurs enfants travailler au lieu d'étudier. Où qu'elles frappent, les catastrophes naturelles laissent bien plus qu'un champ de ruines : elles condamnent plus que jamais à la pauvreté les populations concernées. Pourtant, quand un tel événement fait la une de l'actualité de nos jours, c'est son coût financier - les dégâts infligés aux bâtiments, aux infrastructures et à la production agricole - qui est mis en avant. De nouveaux travaux de recherche suggèrent néanmoins que l'on ne peut se contenter de réduire l'impact de ces catastrophes à leurs conséquences financières. Car cela revient à trahir la réalité. En parlant d'argent, on n'évoque en fait que les pertes subies par les personnes qui avaient quelque chose à perdre, donc les plus nanties. C'est ignorer totalement l'impact dévastateur sur les populations pauvres, dont les souffrances sont, en proportion, bien plus cruelles que dans les milieux aisés. C'est en se plaçant de ce point de vue qu'une nouvelle étude publiée par la Banque mondiale et la Facilité mondiale pour la prévention des risques de catastrophes et le relèvement (GFDRR) met en garde contre l'impact, beaucoup plus lourd qu'on ne le pensait jusqu'ici, des catastrophes naturelles sur la lutte contre la pauvreté dans le monde. Lancé cette semaine à l'occasion de la COP22, le rapport Unbreakable: Building the
Veille & Documentation

Ethique et Pandémie - Le Covid-19 et les vulnérabilités révélées - 0 views

  •  
    "Le révélateur de nos vulnérabilités structurelles et de notre déni de la mort Le Covid-19 n'est a priori ni le plus virulent ni le plus mortel des virus. Sa puissance et sa nocivité sont plus subtiles : elles tiennent à son extraordinaire capacité à se propager et à se faufiler dans nos failles pour atteindre le cœur de nos systèmes et les mettre littéralement à l'arrêt, sous réanimation. Nous étions pourtant sûrs de notre invincibilité. Quel autre modèle pouvait-il rivaliser avec le nôtre et toute sa puissance scientifique, industrielle, économique, politique ? Nous avions pourtant déjà été alertés sur la faiblesse structurelle de nos édifices. L'urgence écologique, la crise de 2008, les attentats terroristes, les attaques informatiques, le soulèvement des Gilets jaunes, etc., étaient déjà venus révéler la porosité fondamentale de nos digues et un certain essoufflement du modèle. Alors même que la menace était abondamment documentée et annoncée, nous n'avons rien vu venir, aveuglés par l'assurance que confère l'arrogance. Nous n'imaginions pas avoir encore un talon d'Achille. Or le propre du talon d'Achille est de se faire oublier pour nous rappeler, le moment venu, à notre condition fondamentale : celle de notre vulnérabilité. Voilà ce que le Covid-19 est venu pointer. Ce coronavirus (littéralement « poison couronné »), c'est David qui se rit de Goliath, c'est le manant qui pointe du doigt le roi nu. Il est entré sans frapper, balayant nos forteresses de sable. La posture guerrière, initialement convoquée, gros bras et menton haut, s'est montrée dérisoire. Passé le temps de la bravade, le ton se fit plus humble : on n'écrase pas un moustique avec des moulinets de gourdin. Et on entendit dire qu'on ne savait pas, prélude indispensable à l'art de se poser les bonnes questions. Cette épidémie, c'est notre Azincourt moderne. En quelques jours seulement, nous avons implacable
Veille & Documentation

Crédoc - Baromètre du numérique - édition 2023 - Rapport - 0 views

  •  
    "Les résultats présentés sont des résultats redressés : ils sont donc représentatifs de la population de 12 ans et plus résidant en France métropolitaine et, à ce titre, mis en regard des précédents résultats, issus d'enquêtes menées en face-à-face. Les résultats sont présentés en trois parties : La première partie s'intéresse aux principaux taux d'équipements (en téléphone fixe, téléphone mobile, ordinateur à domicile, mais aussi smartphone, tablette, connexion internet à domicile et télévision) et présente la proportion d'internautes et d'internautes quotidiens dans la population française ainsi que les modes de connexion les plus couramment utilisés à domicile. D'autres équipements plus récents sont également passés en revue : enceinte connectée, objets connectés La seconde fait le point sur les usages, en distinguant les usages sur téléphone mobile (navigation sur internet et messageries instantanées) et, plus largement, en étudiant les usages sur internet (achat, réseaux sociaux, e-administration, recherche d'emploi …). Pour la première fois, des questions s'intéressent à la pratique de jeux en ligne. Un volet de l'enquête est dédié cette année à la satisfaction des usagers quant à la qualité de service sur les réseaux fixes et mobiles. Des questions sur le télétravail ont été reprises, et, pour la première fois on s'intéresse à l'usage radiophonique et télévisuel, en tentant de dresser les pratiques et les préférences des Français en la matière. La dernière partie évoque plus largement le numérique dans la vie quotidienne, que ce soit en termes de temps passé sur les écrans (dont le temps passer à jouer) ou de rapport au numérique et précautions prises, ou pas, dans l'usage d'internet : confiance, place donnée aux plateformes, protection de la vie personnelle, paramétrage des cookies, recours à la reconnaissance digitale ou faciale, recours aux fo
Veille & Documentation

E-RSE - La vie locale : Ré-enraciner la consommation pour des territoires plu... - 0 views

  •  
    C'est le pourcentage de Français qui associent avant tout le local à la ville. Viennent ensuite la région (29%) et le département (24%). Le quartier n'arrive qu'en quatrième position, sauf chez les habitants de la région parisienne qui sont plus nombreux que la moyenne (+ 5 points) à citer cette échelle géographique. Des résultats intéressants pour mieux comprendre à quelle échelle géographique les consommateurs associent plus naturellement le local. Toujours selon cette étude Next Practice sur « La vie locale » » réalisée par le cabinet Utopies, l'observatoire Mes CoursesPourLaPlanete et le groupe So Local, 94 % des répondants jugent que le local ne peut être associé à un territoire qui dépasserait l'échelle régionale. « Ce résultat traduit un hyperlocalisme fort chez les Français, pour qui le local doit être avant tout tangible et rester dans un « bassin de vie ». » commentent les auteurs de l'enquête. Selon eux également, une majorité des consommateurs considère que l'économie locale se matérialise avant tout à travers les professionnels indépendants et de proximité. En effet, à la question « Quelles entités font partie de l'économie locale ? », ils sont 94% à placer en tête les TPE ou PME qui fabriquent localement (artisans, agriculteurs, etc.). A contrario, les « grandes entreprises » sont faiblement considérées comme des entités jouant un rôle important dans l'économie locale - preuve s'il en est que les consommateurs accordent davantage d'importance aux professionnels de petite taille, indépendants et implantés localement.
Veille & Documentation

The Conversation - Le monde d'après Hiroshima : comment le nucléaire est entr... - 0 views

  •  
    "Le 8 août 1945, soit deux jours après qu'un avion B-29 américain Enola Gay ait largué la première bombe atomique sur Hiroshima, Albert Camus écrivait dans l'éditorial du journal Combat : « la civilisation mécanique vient de parvenir à son dernier degré de sauvagerie. Il va falloir choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif ou l'utilisation intelligente des conquêtes scientifiques. » Il n'était pas le seul à être terrifié par le pouvoir d'anéantissement de cette arme nouvelle. Bien d'autres intellectuels français ou étrangers - François Mauriac, Bernard Charbonneau, Lewis Mumford, Gunther Anders ou Michel Serres - ont pensé Hiroshima comme un événement qui marque non seulement la fin de la Seconde Guerre mondiale mais aussi comme un tournant historique tel que le monde d'après ne pourrait plus ressembler au monde d'avant. Et pourtant le nucléaire militaire et civil s'est installé durablement dans nos sociétés, dans les pays vaincus comme chez les vainqueurs. Le Japon qui a éprouvé la violence soudaine de l'explosion atomique et la violence rampante, sourde et insidieuse, des effets des radiations sur des centaines de milliers de victimes, n'a pas hésité à s'équiper de centrales nucléaires dès les années 1950, résolu à jouir du confort moderne en consommant biens et produits. Et le programme nucléaire national a été soutenu par une grande partie de la population japonaise, y compris parmi les victimes d'Hiroshima et Nagasaki. Comment comprendre un tel choix technologique quand on a été témoin et victime du potentiel destructeur de l'atome, quand l'électricité abondante et gratuite n'était qu'une promesse alors que les souffrances des victimes des deux bombes étaient une réalité quotidienne ? En 2011, l'accident de Fukushima venait rappeler la violence des réactions atomiques. Mais cette catastrophe, comme les précédents accidents de
Veille & Documentation

Assemblée nationale / Commission des Affaires étrangères - Audition de Bruno ... - 0 views

  •  
    J'aborde la question en anthropologue de la nature. On m'a demandé un éclairage quelque peu différent en cherchant ce que la crise sanitaire révèle de ce fameux « monde d'après » auquel beaucoup de gens ont pensé pendant le confinement. J'essaye de savoir ce qui a irréversiblement changé. J'ai choisi d'aborder la question par ce que j'appelle le nouveau régime climatique. Je me suis demandé ce que la crise mondiale que nous sommes en train de vivre révèle d'un nouvel état de la géopolitique. Le virus a révélé un nouveau régime de relations entre des entités qui ne sont plus tout à fait pareilles à des États nations. Je pars de l'hypothèse que la crise politique générale est une crise du territoire, une crise géopolitique. Cela concerne les grandes questions que pose votre commission mais aussi l'intimité de chaque citoyen. Paradoxalement, pendant le confinement beaucoup de gens se sont ouverts à d'autres questions sur la marche du monde. C'est une chance qu'il faut saisir. Autrement dit nous étions confinés mais, en même temps, nous étions ouverts à d'autres choses. Je voudrais insister sur le préfixe « géo » dans géopolitique car c'est cela qui est en train de changer. Le socle sur lequel les relations internationales se déroulaient jusqu'ici a tellement changé que ce sont les notions mêmes de pays et de relations internationales qui s'en trouvent changées. Mon argument vous apparaîtra un peu spéculatif mais il a des conséquences très pratiques que j'ai tirées dans un petit livre qui s'appelle Où atterrir ? et que l'on peut résumer en une phrase : « Est-ce que l'on peut atterrir sans se crasher ? ». Officiellement, les affaires étrangères continuent de se dérouler sur un échiquier avec une séparation classique entre frontières. Aujourd'hui, l'échiquier sur lequel on posait les États se met en branle et réagit aux efforts des États pour le contrôler. Tous l
Veille & Documentation

IFOP - Les Français et la place de la biodiversité dans la campagne président... - 0 views

  •  
    Quatre Français sur cinq (81%) souhaiteraient que la question de la protection de la nature soit abordée pendant la campagne présidentielle d'après un sondage Ifop pour la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux). Ils sont même 29% « tout à fait favorables » à sa présence dans les débats entre les candidats. Les jeunes se révèlent les plus demandeurs de débats sur la biodiversité : 35% des jeunes âgés de moins de 35 ans se déclarent ainsi tout à fait favorables à ce que les candidats abordent ces questions (soit +6 points de différence par rapport à l'ensemble de la population). Par ailleurs, 42% des travailleurs indépendants souhaiteraient « tout à fait » que la protection de la faune et de la flore soit présente lors de la campagne. Cette catégorie, composée notamment des agriculteurs, est particulièrement intéressée par les propositions des candidats sur ces questions (+13 points par rapport à l'ensemble). La ruralité est elle aussi directement concernée par la protection de la nature. Un tiers des habitants de communes rurales (34%) se dit ainsi tout à fait favorable à ce que les débats abordent les questions de biodiversité, contre 27 dans les communes urbaines de province et 31% en région parisienne. Enfin, au regard de la proximité politique des interviewés, les Français se déclarant proches d'Europe Ecologie les Verts sont ceux qui se sentent les plus concernés par la protection de l'environnement : 66% d'entre eux attendent de la campagne qu'elle se focalise sur ces questions. A droite, seulement 22% des sympathisants du Front National ou de Les Républicains y sont tout à fait favorables (-7 points par rapport à l'ensemble).
Veille & Documentation

Réseau Action climat - Élections 2017 : les programmes pour la présidentielle... - 0 views

  •  
    "En 2016, le Réseau Action Climat France a élaboré, en vue des élections présidentielles et législatives, un document de propositions axé sur six grands chantiers prioritaires du prochain quinquennat pour que la France enclenche concrètement sa transition énergétique et climatique et respecte les objectifs de lutte contre les changements climatiques fixés dans l'accord de Paris : développement des énergies renouvelables, fiscalité écologique, rénovation des bâtiments, systèmes agricole et alimentaire plus écologiques, accès à une mobilité propre pour tous ou soutien financier et technique aux pays les plus touchés par les dérèglements climatiques. Depuis, le Réseau Action Climat a rencontré à plusieurs reprises un certain nombre de candidats et d'équipes de campagne pour échanger sur ces six propositions, à l'exception du FN dont le programme est jugé incompatible avec les pré-requis, en premier lieu la solidarité, d'une action efficace de lutte contre les changements climatiques. Il livre ici une analyse des programmes des principaux candidats à l'élection présidentielle au prisme de ces six chantiers prioritaires. - Relancer rapidement le développement des énergies renouvelables et leur fixer un cap à 100 % d'ici à 2050 - Une fiscalité adaptée à une transition écologique juste - Enclencher une transition agricole et alimentaire écologique - Accélérer la disparition des passoires énergétiques - Donner accès à une mobilité propre à toutes et tous - Concrétiser et amplifier les engagements financiers de la France pour une justice climatique au sud Cette analyse n'est : - ni exhaustive puisque seules les réponses apportées aux six chantiers prioritaires identifiés par le Réseau Action Climat sont analysées - ni figée, puisqu'un suivi des propositions ultérieures des candidats sur ces points sera menée jusqu'aux élections Le Réseau Action Climat rappelle son caractère non partisan.
Veille & Documentation

Laudato Si' oui… mais pas trop quand même | © Ichtus - 0 views

  •  
    "« Toute volonté de protéger et d'améliorer le monde suppose de profonds changements dans les styles de vie, les modèles de production et de consommation, les structures de pouvoir établies qui régissent aujourd'hui les sociétés ». Voici ce qu'écrit le Pape François au point 5 de l'encyclique Laudato Si', citant Jean-Paul II au point 58 de Centesimus Annus. L'appel répété au « changement » délivré par l'Eglise ne concerne donc pas uniquement les comportements personnels, mais encore les structures elles-mêmes. Or, si Laudato Si' reçoit un accueil favorable, cet aspect structurel de la question est souvent sous-estimé dans les commentaires : c'est un peu « Laudato si' oui… mais pas trop quand même ». Dans Centesimus Annus, Jean-Paul II parle, toujours au point 58, du « courage d'affronter le risque et le changement ». Nous voici confrontés à une réalité éternelle : le changement implique un risque quand la stabilité des systèmes rassure."
Veille & Documentation

GoodPlanet - Point de vue : l'agriculture locale et bio est-elle vraiment meilleure pou... - 0 views

  •  
    "Nous republions ici le point de vue de Serge-Étienne Parent, Ingénieur écologue, professeur en génie agroenvironnemental, Université Laval, sur les modèles agricoles du monde de demain. Ce dernier remet en cause la pertinence du retour vers une agriculture locale bio en estimant que ce modèle ne répond pas aux enjeux écologiques globaux ou alors à la marge. La parution de ce texte ayant suscité des critiques de nos lecteurs, nous avons publié une mise au point et rajouté ce petit paragraphe introductif afin de contextualiser le texte présenté ci-dessous tout an ajoutant dans le titre de l'article qu'il s'agit . L'agriculture a la lourde responsabilité d'alimenter des milliards d'humains dans des conditions difficiles : la démographie est croissante, le climat est de moins en moins favorable, les ressources en eau se tarissent et les sols se dégradent. Malgré des progrès immenses, elle laisse trop de ventres creux et mal nourris tout en affectant la nature à l'excès. Pour réformer cette situation intenable, plusieurs encouragent un virage vers une agriculture paysanne, locale et biologique. De même, depuis le début de la pandémie, des politiques sont déployées un peu partout pour accroître l'autonomie alimentaire. On pourrait difficilement être plus à côté de la plaque. Entendons-nous. Je ne rechigne pas devant un casseau de fraises bio achetées dans un sympathique marché local. Je suis émerveillé par l'ingéniosité des agriculteurs de par le monde pour améliorer leurs impacts écologiques, et ce, en régie conventionnelle comme biologique. Toutefois, en insistant sur les aspects esthétiques de l'agroalimentation (écoblanchiment, romances paysannes et chauvinismes gastronomiques) et sur les jeux de pouvoir qui s'y trament, on en vient à défendre des politiques malavisées, qui ne s'appuient pas sur les données scientifiques. Je suis ingénieur écologue et professeur en agroenvironnement. Mes
Veille & Documentation

Terra Nova - Des marchandises dans la ville : un enjeu social, environnement... - 0 views

  •  
    Le transport des marchandises en ville (la logistique urbaine) est un enjeu central pour nos sociétés urbaines. L'explosion des livraisons directes aux particuliers avec le développement du e-commerce et la multiplication des centres logistiques dans les périphéries de nos agglomérations transforment le paysage urbain et nos modes de vie. Les impacts en emplois sont considérables. Pourtant, malgré cette visibilité et cette actualité, la logistique reste le parent pauvre des débats et des politiques publiques dans les métropoles. Terra Nova propose, grâce à ce tour d'horizon inédit du secteur, des solutions pour répondre aux nombreux défis de la logistique urbaine. Défis sociaux tout d'abord, pour améliorer les conditions de travail et la protection sociale des coursiers en ville. Défis environnementaux ensuite, pour endiguer la congestion urbaine, le transport de marchandises étant responsable à lui seul de la moitié des particules liées à la circulation urbaine sur le seul territoire d'Ile-de-France. Enfin, l'aménagement du territoire doit être totalement repensé dans un monde où les marchandises vont désormais vers les consommateurs, où la question des distances a changé de visage : la livraison dans les centres doit être le point d'appui de nouvelles innovations.
1 - 20 of 325 Next › Last »
Showing 20 items per page