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Jean-Marie Cognet

Les pionniers de la transformation numérique affichent des taux supérieurs de... - 2 views

  • Les pionniers de la transformation numérique enregistrent de solides résultats L’étude montre que les entreprises qui ont mis en œuvre ce nouveau modèle d’organisation et de production informatique affichent des performances largement supérieures aux autres : pour elles, le numérique s’est révélé essentiel à leur compétitivité (63% considèrent que le numérique les aide à traiter rapidement des opportunités, 57% à conquérir de nouveaux marchés et 52% à créer de nouveaux business models, contre respectivement 17%, 19% et 15% des entreprises qui n’ont pas initié cette transformation).
  • Les entreprises françaises sont conscientes de cette nécessité d’innover en continu : 80% pensent que les technologies de l’information seront essentielles pour assurer leur réussite future, 76% considèrent devoir libérer du temps de leurs équipes informatiques pour investir dans le digital et 71% croient nécessaire de privilégier l’innovation continue.
  •  DevOps est clairement un moyen de parvenir à ces objectifs, comme le prouvent les résultats obtenus par les entreprises qui l’ont adopté de manière anticipée. La réussite des projets DevOps implique un changement de culture de l’entreprise et un nouvel équilibre entre les équipes informatiques.
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  • DevOps est une méthodologie en 9 points, dont il faut patiemment assembler les pièces – de la définition de la stratégie jusqu’à la sécurité et à la conformité – pour mettre en œuvre le nouveau modèle de production informatique rendu nécessaire par l’évolution du marché vers le numérique ».
Jean-Marie Cognet

Analyse : le rapport de la Cour des comptes sur le service public numérique é... - 1 views

  • La Cour des comptes a mesuré les avancées du service public numérique pour l’éducation depuis 2013 et dresse un bilan très mitigé. Malgré des investissements importants, le ministère n’a pas suffisamment joué son rôle et laissé les collectivités et les enseignants sans directives claires quant à la mise en place du plan numérique
  • Il s agit aussi d utiliser  numérique comme un puissant levier de transformation pédagogique, permettant de faire évoluer les méthodes d’enseignement, d’améliorer les apprentissages et de permettre l’évaluation en continu des résultats avec un objectif unique : la réussite de tous les élèves. 
  • Le manque cruel de formation des enseignants au numérique n’a pas permis de faire évoluer leurs pratiques autant que nécessaire
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  • La cour déplore que le plan d’investissement d’avenir (PIA2) ait donné, contre sa vocation initiale d’innovation pédagogique, la priorité au financement d’équipements individuels au détriment du déploiement de la connectivité des établissements.Cette politique coûteuse, peu efficace (les équipements deviennent rapidement obsolètes) et peu cohérente si elle n’est pas couplée à une transformation des méthodes d’enseignement est d’autant plus critiquable que le taux d’équipement actuel des jeunes atteint des sommets.
  • Le ministère doit reprendre ses responsabilités et assumer pleinement son rôle dans la formation des enseignants qui n’intègre pas les compétences numériques nécessaires. En effet, la validation de ces compétences lors de la formation initiale a été retirée et la formation continue est sous-calibrée.
  • il faut veiller à respecter la doctrine d’emploi des PIA (programme d’investissements d’avenir) en ne finançant que les investissements liés à l’innovation pédagogique ; là où le PIA2 a failli en devenant un plan d’équipement.
Hélène Baudet

Quelques news sur la E-Formation: Le numérique tisse sa toile dans l'universi... - 1 views

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    "Finie l'ère des cours en amphis surpeuplés ? Ces dernières années, les universités ont redoublé d'efforts pour se mettre à l'heure du numérique. Une impulsion qu'a accentué Valérie Pécresse en lançant à l'été 2009 son plan numérique dans le sillage du rapport Isaac qui avait soulevé en 2008 les nombreux obstacles persistants à l'avènement d'une "société de la connaissance en réseau". Grâce au plan de relance, 16 millions d'euros ont alors été débloqués pour permettre aux 83 universités françaises de faire "un bond en avant" et devenir des "lieux high tech" en complétant leur couverture Wi-Fi et en développant la diffusion des cours en podcast."
Jean-Marie Cognet

Les MOOC au coeur de la transformation des enseignements de l'Institut Mines ... - 2 views

  • Fin avril l’Institut Mines Télécom publiait son premier rapport d’activité sur le développement des Massive Open Online Courses (MOOC) depuis son démarrage en 2013 jusqu’à fin 2016. Un rapport très complet, téléchargeable depuis ce lien
  • Vous avez produit 26 MOOC dont 10 sur les 12 derniers mois. Comment gérez vous l’industrialisation de cette production ? Je vais peut-être vous étonner, mais on pourrait dire qu’en pratique, chacun de nos MOOC est un prototype, une nouvelle aventure pédagogique. Nous avons assez peu d’industrialisation mais plutôt du partage d’expérience.
  • Il n’y a pas de processus organisé sur la production des vidéos comme peut le faire le  CNAM. La plupart des écoles ont un studio, et il en existe un au niveau de la direction générale de L’Institut.
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  • Cette industrialisation a-t-elle permis de réduire fortement les coûts de production ? Non, car chaque MOOC est différent. Les MOOC  construits avec des activités relativement standards sont globalement moins coûteux à produire que la moyenne
  • Je constate des différences d’appétences personnelles des enseignants vis à vis du format MOOC. Je distinguerais trois grandes catégories de motivation, un enseignant pouvant avoir les trois.   Il y a d’abord l’enseignant sur le campus qui pense à ses élèves et veut introduire le numérique dans sa pédagogie. Il raisonne au fond sur un cours numérique, mais pas vraiment sur un cours ouvert à tous et massif. Une deuxième catégorie conçoit les MOOC comme un outil de promotion pour leur matière et éventuellement pour eux-mêmes. Enfin, une troisième aborde ce format comme  une nouvelle pédagogie et s’interroge sur comment s’adresser à une communauté qui n’est pas celle des étudiants habituels des écoles, et de ce fait sur la façon de transmettre.
  • Et concernant les activités proposées ? Quelle est la bonne activité pour faire acquérir la connaissance ou la compétence ?  Les concepteurs de MOOC ont un tropisme vers la vidéo, mais nous avons constaté, parfois de manière très factuelle, que pour certains grains de connaissance elle n’est pas le médium le plus adapté.  Il faudrait se poser la question de comment utiliser au mieux la vidéo ?  Ainsi, pour le MOOC “S’initier à la fabrication numérique”, des vidéos de reportage dans des fab lab montrent des exercices pratiques, c’est très démonstratif. Le MOOC “Introduction à la mécanique des fluides” inclut des vidéos de terrain.
  • Certains enseignants ont-ils du mal à passer de l’autre côté de la caméra ?   Oui évidemment cela arrive, mais je trouve aussi très intéressant qu’un enseignant chercheur ne souhaite pas passer devant la caméra. Si vous prenez l’exemple du cinéma, on peut avoir envie d’aller voir un film réalisé par Steven Spielberg sans forcément s’attendre à le voir à l’écran. Pour moi, la valeur ajoutée unique de l’enseignant chercheur, c’est le contenu et la façon de le transmettre, c’est à dire la pédagogie. C’est le coeur de son métier.
  • Le portrait type d’un incrit à vos MOOC est un homme (75%) entre 25 et 44 ans (58 %) avec un niveau d’étude au moins égal à Bac +5 (53 %). Allez vous élargir cette cible ?
  • Exploitez vous cette base d’inscrits ? La base d’inscrits ne nous est en pratique pas facilement accessible. Avec edX, nous y avons en principe accès, mais nous n’avons pas encore d’interlocuteur en matière de données à qui edX transmettrait les fichiers
  • En 2015-2016, sur les 10 000 étudiants de nos campus, le nombre d’inscriptions d’étudiants à un MOOC a été de 5 000, dont un peu moins de 2 000 sur des MOOC externes. Les trois écoles qui les utilisent le plus dans leur pédagogie sont : IMT Atlantique (école résultant de la fusion de Télécom Bretagne et Mines Nancy), Télécom SudParis et IMT Lille-Douai
  • Par ailleurs, pour l’appel à projet “Nouveaux cursus à l’université”, l’Institut  a proposé un projet de collection de formations en ligne incluant un parcours diplômant. Nous étudions la possibilité d’en développer d’autres ciblant plus spécifiquement l’Afrique francophon
  • Fondamentalement cela nous a beaucoup apporté. Nous constatons une grande similitude de valeur et de fonctionnement entre Fun et Edx ce qui est logique car toutes deux ont été créées par des acteurs académiques. Même si Coursera a été fondée par d’anciens enseignants de Stanford, en pratique la plateforme est financée par des fonds d’investissement de la Silicon Valley. Coursera est donc plus une start-up du numérique. Si un but de Coursera est l’accès à l’enseignement pour le plus grand nombre, nous constatons aussi que  l’entreprise est très active dans la  recherche d’un modèle économique
  • Quel bilan faites vous de l’utilisation des MOOC en formation continue ? On est encore au début de l’histoire. Notre MOOC “Innover et entreprendre dans un monde numérique” a déjà  été utilisé par un acteur du secteur de l’énergie pour former  2 500 salariés.
Jean-Marie Cognet

EdTech, quand le numérique accompagne l'innovation pédagogique - L'Atelier BN... - 1 views

  • « Le numérique pour le numérique ne sert à rien quand il ne fait que reproduire de façon digitale ce qui fonctionne mal, tranche Svenia Busson, fondatrice de l’accélérateur LearnSpace. L’Education nationale doit tenir des progrès accomplis dans les neurosciences et les sciences cognitives.
  • l’observatoire des EdTech que tient Deloitte Digital depuis cette année, elles seraient près de 300 en France. Un chiffre en progression de 47 % en l’espace de trois ans.
  • Un marché des EdTech éclaté, en attente de consolidation
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  • « Les expérimentations et les POC se multiplient dans les académies, les universités et dans les grands groupes mais après il y a un problème d’embrayage, poursuit Julien Llanas, consultant senior chez Deloitte Digital. Passé cette phase de tests, les acteurs ont du mal à décrocher des contrats significatifs. Ces start-up sont confrontées à la complexité des circuits d’achats dans le secteur public mais aussi aux cycles de décision des grands comptes. 
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    Tiens tiens Deloitte Digital :)
Jean-Marie Cognet

Tour d'horizon des EdTech en France avec 180 startups - 0 views

  • Quoi qu’il en soit il semblerait que les entrepreneurs EdTechs Français préfèrent se lancer sur le web, quitte à développer une version mobile plus tard — l’inverse étant moins évident.
  • Dans la Higher Education, les établissements commencent seulement à envoyer des signaux positifs en terme d’innovation en déployant des stratégies de transformation numérique. Leurs cycles de décision historiquement très longs ainsi que leur difficulté à débloquer des budgets spécifiques (auparavant non-existant pour le digital) se résorbent. Il y a fort à parier que la courbe de création de startups B2B devrait repartir à la hausse sous l’impulsion de ce secteur
  • Observation n°1 : 40% des startups du Corporate ont plus de 20 salariés, contre 16% seulement en Higher EducationObservation n°2 : Les startups Higher Education peinent à grandirQuelques pistes pour expliquer ces observations :Un établissement du Supérieur est-il plus compliqué à contractualiser qu’un Corporate ?Un Corporate alloue-t-il plus de budget au digital et la formation qu’un établissement du Supérieur ?La qualité des startups dans le Supérieur est-elle plus faible que dans le Corporate ?Trouver son market-fit est-il plus facile dans le secteur Corporate ? Les salariés expriment-ils remontent-ils plus leurs besoins que les étudiants
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  • Un marché EdTech Français sous-capitalisé
  • de plus en plus d’établissements du Supérieur se dotent d’équipes Digital et de CDO (l’ESC Rennes avec Pierre-Paul Cavalié, Grenoble EM, ESC La Rochelle, ou le groupement Paris Science Lettre). On mentionnera aussi des premières success stories Françaises comme CrossKnowledge (exit $175M en 2014), le récent investissement de BNP Paribas dans Evancia ($32M), ou les belles croissances d’acteurs comme DigiSchool ou 360Learning. Preuve supplémentaire s’il en faut, la France tenait même un panel lors de EdTech Global en Juin !
  • La principale recommandation du rapport du CNNum sur l’ESR remis en Mai porte sur la création d’une stratégie de transformation numérique pour les établissements. Ces derniers doivent se doter non seulement de budgets dédiés, mais aussi de porteurs de projets en interne pour soutenir ces changement. Ce sera notamment par la création d’interlocuteurs dédiées (CDO, VP Innovation, Direction Numérique) que les établissements seront en mesure d‘innover efficacement. Chez AppScho, nous avons développé une technologie mobile qui peut être déployée de façon quasi-autonome en 5 semaines seulement, mais nous travaillons souvent avec des Directions Informatique ou Pédagogique qui n’ont pas les moyens de soutenir seules la transformation digitale de leur(s) établissement(s), malgré leur volonté d’innover en matière de numérique.
Jean-Marie Cognet

François Hollande lance un vaste plan numérique français - 0 views

  • Éducation informatique, emplois technologiques, soutien aux PME et entreprises innovantes, nouvelle fiscalité du numérique… sont autant de priorités.
Jean-Marie Cognet

Jusqu'où pourra-t-on mutualiser la formation au numérique ?, Profils - Les Ec... - 1 views

  • Lors d’une conférence organisée par le Medef, le fondateur d’une plate-forme de Mooc pour entreprises a évoqué l’idée de créer du contenu de formation au numérique pour l’ensemble d’une branche d’activité. Bonne nouvelle pour les patrons, le prix des courtes vidéos de formation ( blended learning ), serious game et autres MOOC consacré à la formation numérique pourrait bientôt chuter. « L’écriture des cours coûte cher, on pourrait penser à des formation par branches»
  • « 80 % des entreprises considèrent avec sérieux la digitalisation de leur offre de formation ».
  • En effet, dans la conception de ces contenus pédagogiques, le plus onéreux est la partie réalisation des vidéos. Ce coût est fixe. Les entreprises ont tout intérêt à le partagé à l’échelle d’une branche, de centaine d’employeurs et de millier de salariés.
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  • Benjamin Chouraqui, la trentaine, est cofondateur de Pitchy, une startup qui propose aux entreprises un service clefs en main pour créer leurs propres vidéos de formation. Pour lui, comme dit le dicton, «une image vaut mille mots», mais la vidéo peut aussi être un premier moyen d’accrocher l’intérêt du salarié, avant de lui «proposer quelque chose en présentiel».
  • Pour Arnaud Blachon, PDG d’UpGraduate, plateforme d’ e-learning , c’est même la clef de toute formation continue des salariés à l’heure du digital. Sa solution, à lui, c’est de «cibler les publics»: rien ne sert d’imposer une formation aux salariés peu réceptif, il faut choisir ceux qui en expriment la demande, ou du moins ce que l’on estime susceptibles d’êtres intéressés.
Jean-Marie Cognet

Jean-Michel Blanquer : "Je veux être en première ligne dans le déploiement de... - 3 views

  • Jean-Michel Blanquer : "Je veux être en première ligne dans le déploiement des EdTech françaises"
  • Le numérique est au cœur de la question qui est posée à l'être humain au XXIe siècle : comment un monde de plus en plus technologique peut être un monde de plus en plus humain ? Et la réponse à cette question ne peut venir que de l'éducation. Je veux être en première ligne sur le déploiement d'un avant-gardisme français dans les EdTech. Nous prendrons des initiatives à l'échelle nationale et académique pour impliquer les professeurs, leur offrir les avantages qu'ils peuvent tirer de ces nouvelles technologies sur le plan pédagogique
  • Je suis le premier à penser qu'il faut du discernement dans l'usage du numérique. La solution n'est pas dans le tout-numérique ou l'approche par les questions matérielles. En cette matière comme dans les autres, c'est la pédagogie avant tout qui compte.
Jean-Marie Cognet

Enseignement supérieur : faut-il parler d'une révolution numérique ? - 1 views

  • Trois phénomènes sont sans doute en train de se combiner au niveau de l’enseignement supérieur. Le premier, sans doute le plus important, est la massification. Le marché mondial est évalué à 4,3 trillions de dollars en 2015. En une douzaine d’années (2000-2012), les effectifs d’étudiants ont quasiment doublé, passant de 100 à 196 millions.
  • L’Inde connaît par exemple une croissance exponentielle en ce domaine. Le deuxième est la certification. Des organismes se sont mis en place pour certifier et accréditer les institutions d’enseignement. Enfin, les technologies numériques semblent appelées à occuper une place croissante même si elle est aujourd’hui très limitée (2 % du marché mondial).
  • Les chiffrages montrent que la mise au point d’un MOOC varie entre 30 000 et 100 000 euros selon la discipline.
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  • L’enseignement numérique pose trois types de problème de légitimité. Le premier touche à la relation entre l’institution d’enseignement et l’enseignant. À qui appartient un MOOC ? Au professeur qui l’a conçu ou à la direction des systèmes informatiques de l’institution qui l’a réalisé ? Si l’enseignant change d’institution, peut-il partir avec son MOOC ou doit-il le laisser dans l’institution où il l’a réalisé ?
  • Pour l’enseignant, la digitalisation de ses cours apparaît comme une contrainte supplémentaire imposée par l’institution en plus d’une multiplication des tâches déjà lourde et une dévalorisation de son statut, les ingénieurs en informatique et en pédagogie devenant de plus en plus centraux.
  • On pourrait penser que les étudiants, vivant dans un monde digitalisé depuis leur enfance maintenant, sont en attente de son développement dans l’enseignement. Il est vrai que l’interactivité les attire. Néanmoins, ils restent en réalité très attachés (au moins pour l’instant) au contact direct avec le professeur et ne sont pas prêts à accepter la disparition de ce lien. De même, les échanges sur les forums ne remplacent pas les échanges directs, avant et après les cours.
  • Plutôt qu’une révolution, ce que l’on voit se dessiner pour l’instant relève plutôt d’une transformation lente de l’ensemble du système d’enseignement (mais qui pourrait s’accélérer brusquement), la digitalisation n’étant qu’une des composantes de cet ensemble, aux effets difficiles à évaluer pour l’instant.
Jean-Marie Cognet

Classes inversées et MOOC, quand la révolution numérique s'invite dans le cha... - 1 views

  • En revanche, la "flipped class" semble avoir davantage le caractère d'une révolution copernicienne. Tous ceux qui la mettent en œuvre se plaisent à souligner son aspect "disruptif". Elle introduit en effet un changement majeur dans l'organisation du double travail d'enseignement et d'apprentissage. Au niveau de chaque processus s'opère un dédoublement.Le travail de l'enseignant se dédouble en travail a priori d'élaboration d'un contenu qui, sous la forme de "capsules vidéo", de documents numérisés, de textes illustrés, de PowerPoint, sera mis à la disposition des apprenants, lesquels en prendront connaissance sur leur ordinateur, tablette ou smartphone. Et travail a posteriori d'accompagnement des élèves se livrant en classe à des activités encadrées : révisions, exercices, discussions, travaux en équipe.
  • La classe inversée peut être la porte d'entrée dans une "SmartEcole", utilisant de façon intelligente les outils apportés par la révolution numérique. Mais sans doute reste-t-il une dernière étape à franchir pour que s'accomplisse une véritable révolution pédagogique, que la révolution numérique pourra au mieux faciliter, mais qu'elle ne déterminera jamais à elle seule, et que la classe inversée, en l'état, ne réalise pas. Car elle reste à l'intérieur d'une dichotomie qu'il nous paraît nécessaire de remettre en question.En effet, l'inversion concerne ce qui se fait traditionnellement à l'école (confrontation au contenu d'un cours), et ce qui se fait traditionnellement à la maison (exercices pratiques d'application et de consolidation). Le temps scolaire, et le temps familial. Mais pourquoi accepter cette dichotomie classe/maison ? On réintroduit l'activité personnelle en classe, ce qui est une excellente chose ; mais pour laisser l'élève seul, et livré aux seules ressources de son environnement social, au moment décisif de l'appropriation d'un contenu
  • Que dirait-on d'une entreprise qui contraindrait ses employés à emporter tous les soirs à la maison le plus dur du travail à faire ?Pour une "révolution" permettant à l'école de jouer pleinement son rôleTout doit se faire à l'école, pour une raison simple. On ne peut pas abandonner ceux qui ont la difficile tâche d'apprendre aux seules conditions et forces de leur milieu d'origine, en ce moment décisif que constitue l'assimilation d'un contenu et la construction d'un savoir. Pour une "révolution" permettant à l'école de jouer pleinement son rôle Tout doit se faire à l'école, pour une raison simple. On ne peut pas abandonner ceux qui ont la difficile tâche d'apprendre aux seules conditions et forces de leur milieu d'origine, en ce moment décisif que constitue l'assimilation d'un contenu et la construction d'un savoir.
Jean-Marie Cognet

Politique, numérique et éducation : qui décide pour les autres ? | Formation ... - 0 views

  • l'émergence de l'école "inversée". Les élèves regardent et écoutent le contenu d'eux-mêmes hors classe sur leur tablette et font plutôt des travaux en classe. Sûr, l'idée est séduisante : les profs préparent leurs cours comme autant de clips vidéos qu'ils enregistrent à l'avance. Et qu'ils "remettent" aux élèves afin que ceux-ci les visionnent  à la maison. En classe, les élèves travaillent plutôt en mode projet et en groupe, l'enseignant se déplaçant d'un groupe à l'autre, inspirant et motivant les élèves à la façon d'un efficace mentor ou d'un gestionnaire d'entreprise visionnaire. 
Jean-Marie Cognet

La qualité de l'image, aussi importante sur mobile que sur plus grand écran |... - 0 views

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    Utilisée principalement dans la photographie numérique, l'imagerie à grande gamme dynamique (ou HDR) va être adaptée aux mobiles et tablettes pour une meilleure expérience de visionnage vidéo.
Jean-Marie Cognet

Open Data Enseignement supérieur, Recherche et Innovation - Données ouvertes - 3 views

  • Ce référentiel de transformation numérique de l’Enseignement supérieur et de la recherche (ESR) propose de mettre en cohérence différentes actions pour que le numérique soit le levier d’une transformation globale à l’échelle d’un établissement ou d’un site. Il permet une double lecture : à la fois opérationnelle (par polarité d’action) et stratégique (par valeur sur laquelle un établissement ou un site souhaite positionner sa stratégie).
Jean-Marie Cognet

Qui est donc le "salarié self RH" ? - Carrière RH - Focus RH - 0 views

  • Elle met en évidence la montée en puissance d’un "salarié self RH" qui, grâce au  numérique, met en œuvre ses propres pratiques RH de développement et de revente de ses compétences. Une évolution que l'on doit aux NTIC, qui ont massivement transformé nos façons de travailler : 88% des salariés interrogés confirment que le numérique a modifié leur métier.
  • "Le salarié self RH est celui qui met en place ses propres pratiques RH pour développer ses compétences (notion d’apprentissage numérique informel, comme perfectionner son anglais dans le train avec une appli mobile), les faire connaître (travailler sa visibilité sur Internet, mettre à jour son réseau social, poster ou partager des news, développer son propre blog) et les revendre (en changeant d’entreprise ou en proposant ses compétences en tant que freelance)" explique Emmanuel Baudoin, responsable du HRM Digital Lab et professeur associé à Télécom Ecole de Management. (link is external)
  • 52% des salariés déclarent avoir recours à l’apprentissage numérique informel, que ce soit sur une base quotidienne ou plus sporadiquemen
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  • La formation en entreprise est également présente présente mais loin derrière. Voici donc les méthodes d’apprentissage les plus utilisées : 93% : S’autoformer grâce à internet (via des articles, forums..) 84% : Demander à des connaissances personnelles (amis, famille) 84% : Demander à un(e) collègue 56% : Suivre une formation proposée par son entreprise 43% : Suivre une formation en dehors du cadre du travail.
Jean-Marie Cognet

Le Digital Learning Manager connecte la formation - 0 views

  • D’après E-learning! Magazine, plus de 40 % des entreprises du fortune 500 utilisent déjà des outils numériques pour assurer la formation de leurs équipes. Une tendance de fond puisque le marché du e-learning est en croissance de 23 % par an.
  • la part du numérique dans la formation n’est que de 1 % en France, l’e-learning n’a pas eu bonne presse pendant longtemps.Trop cher et inefficace, il n’a pas convaincu et la bulle Internet l’a presque achevé. Mais un souffle nouveau voir le jour, poussé par un important travail d’évangélisation.
  • le Digital Learning Manager dispose de nombreux nouveaux outils qui modifient le rapport à la formation. Les MOOCs (Massive Open Online Course), la vidéo, le reverse mentoring, le blended learning, les barcamps ou les hackatons ont changé le paysage de l’apprentissage et offrent de nouveaux territoires au Digital learning manager pour repenser la stratégie de formation.
Florent Thiery

L'école de demain vue par Marcel Lebrun - 0 views

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    "L'entrée de l'école dans l'ère du numérique soulève de nombreuses interrogations sur l'évolution des pratiques éducatives. De nouvelles formes de pédagogies actives s'appuient ainsi sur les MOOC et les dispositifs de classe inversée... Que faut-il réellement en attendre ?", interroge Marcel Lebrun dans le numéro 156 de Economie & management.
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