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Aurialie Jublin

Les données sont-elles du capital ou du travail ? - 0 views

  • Naturellement, la majorité du peuple de la Silicon Valley ne voit rien de mal à ce contrat numérique implicite. Hal Varian, chef économiste chez Google, affirme que les consommateurs reçoivent en retour des services très populaires et très pratiques, et ce gratuitement. Les annonceurs bénéficient d’un moyen bon marché et efficace pour mieux cibler leur audience. Si les utilisateurs n’aiment pas l’offre de Google, ils peuvent facilement le quitter pour d’autres services. Les concurrents peuvent générer ou acheter leurs propres données, libres de droits. La concurrence est à portée de clic.
  • Mais une équipe de chercheurs universitaires et technologues, sous la direction de M. Lanier, a récemment publié une étude qui remet en cause ce point de vue. Ils affirment que les données devraient être vues comme le produit du travail, et non le sous-produit des loisirs.
  • L'économie des données s’est développée par accident, plus que volontairement. Elle est inefficace, injuste et contre-productive, et devrait être totalement repensée, soutiennent-ils. Ils font la différence entre d’un côté, le modèle existant de Data as Capital, ou “données comme capital” (DaC en anglais), qui traite les données comme les produits de combustion de notre mode de consommation, la matière première d’un capitalisme de surveillance ; et de l’autre, un modèle théorique de Data as Labour, (DaL) ou “données comme travail”, qui traite les données comme une propriété générée par les utilisateurs et qui devrait profiter en priorité à ces derniers. Ils lancent un appel aux économistes du travail et aux entrepreneurs pour créer un véritable marché des données des utilisateurs. Un tel marché rémunérerait les données, créant ainsi de nouveaux emplois, tout en nourrissant une culture de “dignité numérique” et en donnant un coup de pouce à la productivité de l’économie. Cette idée est développée dans ‘Radical Markets’ (Les marchés radicaux), un livre d’Eric Posner et Glen Weyl, à paraître prochainement, et qui présente à la fois une critique féroce du “techno-féodalisme” et un appel idéaliste au partage plus équitable des fruits de notre intelligence collective. Pour M. Weyl, “le modèle actuel de propriété des données n’est pas économiquement viable”.
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  • Pour aiguiller l'économie des données dans la bonne direction, ils proposent de renforcer trois contre-pouvoirs. Premièrement, plus de concurrence et d’innovation sont essentielles pour stimuler le marché des données. Les grands acteurs technologiques ne devraient pas pouvoir mettre des bâtons dans les roues des nouveaux arrivants. Et de fait, peut-être faudra-t-il qu’un des grands groupes technologiques sorte des rangs pour promouvoir une nouvelle économie des données, étant donné l’ampleur vertigineuse et décourageante des économies d’échelle à réaliser.
  • Deuxièmement, les gouvernements devraient mettre à jour et appliquer une politique de la concurrence, en encourageant la portabilité des données et la croissance de l’économie du DaL. Un régime de régulation plus strict, comme le Règlement général de la protection des données (RGPD) de l’Union européenne, qui entrera en vigueur en mai, serait d’une grande aide. Enfin, nous consommateurs devrons devenir plus matures quant à notre rôle de travailleurs numériques et – en terminologie marxiste – développer une conscience de classe. Des syndicats des données numériques devront naître afin de se battre pour nos droits collectifs. Historiquement, l’approche du travail pour faire plier le capital a été la grève. On saura que le mouvement DaL est pris au sérieux lorsque nous commencerons à planter des piquets de grève numériques sur les réseaux sociaux avec le slogan : “pas de posts sans salaire !”
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    "Si Platon était encore de ce monde, il verrait la majorité de nos activités professionnelles comme des loisirs, et une grande partie des loisirs dont nous profitons comme du travail. Ces patrons aux salaires extravagants que l'on croise à Davos et qui voyagent dans le monde entier en jet privé pour débattre des grands sujets du moment ne feraient en fait à ses yeux que se livrer à un tourbillon sans fin de conférences. Mais Platon regarderait probablement de travers ceux qui prennent plaisir à pêcher, à jardiner ou à cuisiner - des activités laborieuses. C'est la thèse développée récemment lors d'une conférence du Financial Times par le philosophe tchèque Tomas Sedlacek. Son argument était surtout (je crois) une provocation intellectuelle, destinée à révéler comment nos définitions du travail et des loisirs dépendent du contexte culturel bien plus que de lois sociales immuables. "
Aurialie Jublin

Le multitasking décriypé par le CSA - 0 views

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    Extraits : "Derrière cet anglicisme, francisable en « multitâches », se camoufle la réalité, technologiquement augmentée, de pouvoir mener de front plusieurs actions en simultané" "superposition" et "complémentarité" de taches Limites biologiques au multitasking / déconnexion / "Quand on pense faire plusieurs choses appelant de la concentration en simultané,on tend un peu vers la simulation car la conjonction est illusion. Mais si l'on prend l'habitude de réaliser ces mêmes choses successivement, on pourra rencontrer le succès. Ainsi, pour le réussir, ce que nous nommons multitasking doit être entendu comme une sorte de monotasking séquencé  ou successif. Il ne faut pas tenter de faire plusieurs choses en même temps… mais plutôt passer de l'une à l'autre !"
anonymous

le travail quantifié par des capteurs - 0 views

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    un bon article du WSJ sur une forme d'instrumentation du big data dans les lieux de travail... avec une forme euphémisée de surveillance des salariés
Aurialie Jublin

Huge survey reveals seven social classes in UK - BBC News - 0 views

  • The new classes are defined as:

    • Elite - the most privileged group in the UK, distinct from the other six classes through its wealth. This group has the highest levels of all three capitals
    • Established middle class - the second wealthiest, scoring highly on all three capitals. The largest and most gregarious group, scoring second highest for cultural capital
    • Technical middle class - a small, distinctive new class group which is prosperous but scores low for social and cultural capital. Distinguished by its social isolation and cultural apathy
    • New affluent workers - a young class group which is socially and culturally active, with middling levels of economic capital
    • Traditional working class - scores low on all forms of capital, but is not completely deprived. Its members have reasonably high house values, explained by this group having the oldest average age at 66
    • Emergent service workers - a new, young, urban group which is relatively poor but has high social and cultural capital
    • Precariat, or precarious proletariat - the poorest, most deprived class, scoring low for social and cultural capital
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    Elite Establisshed middle class Technical middle class New affluent workers Traditional working class Emergent service workers Precariat
Aurialie Jublin

How Sensors and Social Data Can Improve the Office | MIT Technology Review - 2 views

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    Résumé IA : Ben Waber, auteur de "People Analytics: How Social Sensing Technology Will Transform Business", revient pour la Technology Review sur comment augmenter la réalité sociale sur nos lieux de travail. Que se passe-t-il quand l'espace de travail, les murs qui séparent les gens, voir même la machine à café sont déterminés par les données ? Il revient sur un vieux projet du MIT, Augmented Cubicle - http://fab.cba.mit.edu/classes/MIT/863.09/people/ben/project4.html - qui avait pour objet d'influencer la dynamique sociale dans le lieu de travail via une installation favorisant les échanges distants. A l'heure où les interactions sociales deviennent plus faciles à mesurer, le prochain défi est de trouver comment utiliser ce que nous apprenons des données comportementales pour influence ou améliorer les échanges entre collègues au travail. Ben Waber, à la tête de Sociometrics Solutions - http://www.sociometricsolutions.com - une spinoff du Medialab du MIT dont nous avons souvent parlé, utilise des badges pour monitorer les employés de sociétés clientes. Ces données ont ainsi montré que ceux qui mangent dans des groupes plus nombreux, ont tendance à être plus productifs. Le ton de la voix, la fluctuation de son volume, sa rapidité peut prédire combien une personne sera persuasive dans ce qu'elle dit. Sachant cela, le travail de Sociometric solutions est désormais de regarder comment peut-on indiquer à quelqu'un de moduler sa voix pour être plus persuasif ? Comment peut-on organiser des réunions afin quelles permettent de mieux mêler les gens ? Faudra-t-il imaginer demain des machine à café robot itinérantes pour permettre aux groupes de mieux se rencontrer ? Faudra-t-il imaginer demain des robots lents comme SlothBots - http://www.arch-os.com/projects/slothbots/ - qui viendront subtilement refermer une conversation d'un groupe des autres travailleurs ? Est-il éthique d'utiliser des technologies d
Aurialie Jublin

L'adoption des RSE et plateformes collaboratives progresse lentement - Entreprise20.fr - 1 views

    • Aurialie Jublin
       
      Résultat de l'étude "évolution de la networked enterprise" : Si l'adoption de certaines technologies et fonctionnalités liées à la networked enterprise sont en hausse régulière, la tendance générale est plutôt à la stagnation ;  - Les bénéfices ressentis au sujet de ces nouveaux outils ou nouvelles pratiques sont plutôt mitigés (surtout liés à la réduction des coûts de communication ou de voyage) ; - Des préoccupations qui se déportent vers des sujets très techniques (accès mobile, sécurisation des données dans les nuages, big data…).
  • Même son de cloche avec l’étude 2013 sur la Social Collaboration en Allemagne, en France et au Royaume-Uni de PA Consultants. On y apprend que les entreprises allemandes et anglaises ont une approche pragmatique centrée sur l’efficacité ou la recherche de rapidité, alors que les entreprises françaises cherchent à améliorer la motivation, l’implication… mais comme ces derniers bénéficient d’un faible niveau d’autonomie, les résultats ne sont pas forcément au rendez-vous
  • Le principal enseignement de cette étude est que des solutions sont déployées, probablement dû à un bon travail d’évangélisation des éditeurs, mais que l’intégration aux outils du quotidien reste à faire. En d’autres termes : on colle des rustines pour faire bonne figure, mais les habitudes ne changent pas forcément à cause d’un déficit de volonté de changement.
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  • Comme pour les études précédentes, si les entreprises se targuent d’un déploiement de solutions modernes (RSE, accès mobile…), elles sont beaucoup moins volontaires pour initier une mutation en profondeur des habitudes de travail. Ce qui manque le plus, comme le démontre ces études, est la mise en place d’une réelle dynamique de changement où la direction et le middle management expliquent, stimulent et participent de façon active à la transformation des outils et processus métiers.
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    Un article de synthèse de quatre études sur l'adoption des RSE et plateformes collaboratives parues récemment.
julien camacho

Votre réputation (numérique) sera votre monnaie, et la base de votre implicat... - 3 views

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    Un billet qui reprend les scénarios de ruptures de la FING sur l'expédition Digiwork quant à la valorisation des données et les perspectives d'un nouveau modèle économique contributif, et qui expose la possibilité de développer une "monnaie sociale" sur la base des contributions individuelles à ce modèle.
Thierry Nabeth

Report IPTS: Assessing the Benefits of Social Networks for Organizations: Report on the... - 0 views

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    The first phase of the SEA-SoNS ("Assessing the Benefits of Social Networks on Organizations") project aimed to analyse the current market situation for a limited number of social media stakeholders, to identify and analyse best practices for these selected stakeholders, and to define and prioritise relevant policy options. While social media technologies present several potential benefits to organisations, there are considerable challenges and bottlenecks affecting their adoption that may warrant policy intervention. To accomplish the objective of developing suitable policy options, the project undertook a range of research and data collection activities, including a review of the literature, a scoping workshop, semi-structured interviews, an on-line 'animation' of stakeholders, and a brainstorming workshop. The main results were presented at the Digital Agenda Assembly (DAA) 2012.
Aurialie Jublin

Management RH de Google : Top 10 des pratiques innovantes - JDN Management - 4 views

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    Sociétés citées : a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z Qui sommes nous ? Contact Publicité Recrutement Données personnelles Mentions légales Plan Corrections © 2012 CCM Benchmark
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    "Chez Google, les décisions RH se basent entièrement sur les données récoltées par le  service  « People Analytics » (Analyses du Personnel). Ce service effectue tout type de recherches  à l'aide d'enquêtes effectuées auprès du personnel. Il met en place des tableaux de bords, identifie des corrélations et émet des préconisations d'actions.  Le but est de justifier chaque décision RH avec une série de données à l'appui. "
Aurialie Jublin

Le numérique n'est pas - que - nuisible à l'emploi - 2 views

  • Pour certains, le fait que le numérique soit faiblement créateur d’emplois serait pourtant l’une de ses forces, car " il ne produirait que bien peu de valeur s’il devait générer autant de postes que les activités auxquelles il se substitue ", écrit Thibaut De Jaegher, directeur de la rédaction de L’Usine Nouvelle.
  • Mais le numérique, c’est de l’informatique en réseau. Et c’est à partir de sa capacité à connecter qu’il tire sa valeur et qu’il crée de nouvelles activités, de nouveaux potentiels, de nouveaux métiers, et finalement serait bon pour l’emploi.
  • Le numérique changerait aussi les critères de recrutement, et la manière de trouver la bonne personne pour un poste. Ce qui est important aujourd’hui, ce sont les compétences que les gens ont acquises et peuvent faire valoir, plus que leur diplôme. C’est ce qu’essaye de démontrer un site d’emploi comme Qapa
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  • Mais surtout, sans numérique point de séquençage ADN, de bio-informatique, d’impression 3D, de nanosciences, d’optimisation énergétique, de télésanté… Autant de nouveaux secteurs d’activité créateurs de valeur et d’emploi.
  • Certes, le numérique en lui-même n’a pour l’instant créé que quelques emplois très qualifiés (comme ces fameux data scientist, jobs de rêve, que l’on s’arracherait) et des emplois faiblement qualifiés de forçats du service client et de la logistique, voire demain d’ouvrier-développeur (les Américains formeraient des développeurs Rubi en 11 semaines pour produire du code à la chaîne !). "L’évaluation  du volume d’emplois créés par le numérique, sûrement négatif, est difficile", a déclaré Michel Sapin, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social. Reconnaissant, de plus, que les seules enquêtes disponibles avaient été commandées par des acteurs de la filière.
  • Des jeunes qui rejetteraient la société proposée, pour tenter de créer la leur. "La cyberculture est aussi la fille de la contreculture", a tenu à rappeler Michel Sapin. "Pour le numérique comme pour le reste, la question n’est pas de chercher un emploi, mais de créer un emploi. Le numérique est un formidable gisement de création d'emploi.
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    "Le numérique détruit plus d'emplois qu'il n'en crée. Sûrement. Il n'est pas pour autant nuisible à l'emploi en général. Explications."
Aurialie Jublin

Google et Facebook "sont des engins dont le carburant sont les données person... - 0 views

  • Ces activités produisent une ressource qui est par la suite commercialisée. C’est de l’exploitation au sens économique classique comme production de valeur, mais nous sommes aussi face à de l’exploitation au sens marxiste du terme, parce qu’on est dans de la création de plus-value appropriée par les propriétaires des plateformes et réinvestie dans un cycle productif. On ne peut toutefois pleinement comparer Google aux usines du 19ème siècle, parce qu’on est dans ce qu’on appelle un marché biface. Un marché biface, c’est aussi par exemple la télé : un marché où on a l’annonceur d’un côté et les utilisateurs de l’autre. Le public est à la fois client et travailleur. Plus il est nombreux, plus il crée de la valeur, du côté de l’annonceur.
  • La première logique de résistance, c’est introduire du conflit, casser la logique irénique de l’amitié à tout prix sur le Web social. Il faut reconnaître les éléments conflictuels, ne pas les gommer au prétexte de garantir une soit-disante civilisation de l’Internet.
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    "Entretien avec Antonio Casilli sur le Digital Labor, travail invisible que l'on produit à notre insu pour les géants du Web comme Google et Facebook. Une interview qui vient en complément des pages Travail publiées ce lundi dans l'Humanité."
hubert guillaud

Le gouvernement a un modèle pour les données : ce que j'ai appris de l'Estoni... - 0 views

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    Pete Herlihy, du Cabinet numérique du Cabinet Office britannique, revient d'Estonie. Et il est emballé par le modèle de développement numérique de ce petit pays qui permet d'enregistrer une société en ligne en quelques minutes, d'avoir accès à tout service d'état ou municipal en ligne... Qui permet à chaque citoyen d'accéder à ses enregistrements éducatifs, médicaux, d'emploi... et de les corriger. Pour cela, l'Estonie repose sur un registre national (la base de donnée de la population) qui fournit un identifiant unique à chacun et les cartes d'identités de chacun servent d'identifiant pour la plupart des transactions. Mais toutes les informations de chacun ne sont pas conservé à un endroit unique, bien au contraire. Un x-Road, un réseau de partage de données sécurisé, permet aux organismes d'Etat d'échanger leurs données voir à des services privés de les utiliser. Les citoyens peuvent avoir accès facilement à leurs données et peuvent s'en servir pour des actes publics. Certaines banques de données sont librement accessibles comme celle des propriétaires fonciers. Le système fonctionne enfin sur un registre ouvert qui montre qui a accès à quoi et permet à chacun de savoir qui a eut accès à ses données d'une manière très claire. En tout cas, visiblement le cas a été suffisamment inspirant pour que l'un des responsables du numérique britannique se projette dans l'adaptation du mode de fonctionnement estonien au contexte britannique. Voir également l'article de RSLN Mag : http://www.rslnmag.fr/post/2013/11/04/LEstonie-modele-du-171;-gouvernement-de-donnees-187;.aspx
Thierry Nabeth

Workplace 2020 Keynote at Leadership Summit 2013 -- by Dion Hinchcliffe - 1 views

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    My keynote deck on what organizations will have to design for in the next 7 years as they update their structure and processes to deal with high-velocity technological change in a deeply digital, social, mobile, data-centric, cloud-based world. The key: To design our organizations for a more network-centric and participatory model employing the latest digital tools, in an environment designed around constant change and learning. Presented at the Jive, IDC, PwC Leadership Summit at #JiveWorld on October 23rd, 2013 in Las Vegas, Nevada.
Aurialie Jublin

affordance.info: Du droit à l'oubli au capitalisme de la surveillance. - 0 views

  • Nous avons donc, d'un côté, les actuels GAFAM qui, pour mieux asseoir leur contrôle sur notre activité de consommation, opèrent une redistribution des règles de la privacy à leur seule convenance, avec le risque déjà palpable de la mise en oeuvre d'une société du contrôle Orwellienne, et fondent ce nouveau capitalisme de la surveillance. D'un autre côté, le High-Frequency Trading est le modèle déjà constitué et opératoire de régulation des marchés grâce à une analyse temps-réel dont sont seuls capables les algorithmes dédiés et la puissance de calcul associée, risquant à tout moment de nous plonger dans une nouvelle crise spéculative. En parallèle, est en train d'émerger, dans le sillage d'Airbn'B et d'Uber notamment, un nouveau modèle de salariat algorithmique, dont l'enjeu est de proposer un nouveau cadre de régulation de ce qui restera du travail ou des activités humaines non-automatisables, modèle qui en externalisant presque totalement les charges incombant jusqu'ici à l'employeur et en précarisant les travailleurs, renforce le risque d'une fin du modèle social compensatoire que nous connaissions jusqu'ici (et dans lequel les employeurs payaient des charges qui elles-mêmes permettaient de financer des politiques publiques, dans lequel un modèle de protection sociale était fondé sur l'impôt, etc ...).
  • Ceux qui supportent ces changements, c'est à dire ... nous, ont vaguement fait le deuil du rêve d'intelligence collective (trop rarement réactivé par exemple lors des négociations collectives autour de la privacy) qui avait présidé à l'émergence d'internet et se sont constitués en une nouvelle classe, un "cognitariat" jusqu'ici presque uniforme mais qui commence, du fait de la pression du salariat algorithmique et de la portion congrue des activités échappant encore au seul traitement calculatoire, un cognitariat disais-je, qui commence à voir émerger un sous-cognitariat. C'est ce cognitariat qui supporte des bouleversements dont l'enjeu d'est rien d'autre que la régulation des comportements sociaux (la régulation des comportements socio-culturels étant déjà opératoire au travers de la théorie de la bulle de filtre d'Eli Pariser notamment), régulation qui se fait notamment au travers de l'analyse prédictive permise par le traitement des "Big Data", et qui comporte également de nombreux risques liés à une essentialisation de l'humain ainsi qu'à une "biologisation" déjà à l'oeuvre au travers de l'essor de la génomique personnelle et de l'internet du génome.
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    "Fin du travail, plein d'amis mais sans famille, apatrides du numérique. Le "Digital Labor" sera à n'en pas douter la problématique politique et économique des 50 prochaines années. Il amènera des changements et des disruptions profondes dont nous peinons encore aujourd'hui à mesurer l'ampleur. Ces bouleversements se structureront autour de 3 grands axes en revanche déjà identifiables : celui de ce capitalisme de la surveillance et du rôle des GAFAM celui du salariat algorithmique cette fois préempté par le modèle d'une partie des NATU (AirB'B et Uber donc) et celui, enfin, d'une nouvelle classe 'trans-' ou 'hyper-'sociale, le cognitariat, et sa version sombre, le lumpen-cognitariat dont je vous parlais dans mon billet sur "les coolies de la pop économie"."
abrugiere

Satya Nadella impose la "culture des données" chez Microsoft - 0 views

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    Le nouveau patron de Microsoft a annoncé une série de nouveaux services destinés à inculquer la "culture des données", non seulement chez la firme de Redmond, mais aussi chez ses clients.
abrugiere

RSLN | Data-diététicien, voisinetteur... et 18 autres métiers pour demain - 0 views

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    les consultants de l'agence américaine Sparks & Honey expliquent que désormais, notre vie professionnelle sera constituée d'un portfolio de micro-carrières. Parmi les métiers de demain : VoisiNeteur : un travailleur social utilisant le Net pour créer des liens entre voisins Le curateur numérique personnel : un diététicien de l'info pour vous sauver de l'infobésité Le ludosseur : un professeur utilisant des dispositifs ludiques pour l'acquisition des savoirs Le Skype coach, pour augmenter vos capacités en toute discrétion Légisboteur (spécialiste du droit des robots) au Funébriste (réalisateur d'enterrements virtuels) en passant par le Nomophobcteur (praticien spécialisé dans le traitement de la nomophobie, la peur d'être séparé de son téléphone mobile),
Thierry Nabeth

What Cloud Computing Means to Your Job -- NYT - 1 views

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    Technology has been accused of making many a job disappear, like the production line or the accounting office. And it is not done yet. A company often resembles its communication and technology system. In the era of cloud computing that the tech industry is moving into, that seems to suggest that companies will have smaller departments, quickly analyzing data and endlessly experimenting.
Aurialie Jublin

How Zappos determines salaries in Holacracy - Business Insider - 0 views

  • There are also badges that are not tied to roles that result in a raise, such as the Teal 101 badge, which employees can earn after reading management guru Frederic Laloux's book, "Reinventing Organizations," and writing one to three paragraphs demonstrating their understanding, the Las Vegas Sun reports.
  • Badges also exist for non-monetary roles like proficiency in talking about Teal companies (what Zappos aspires to be) and teaching yoga. Jewett says these reinforce Hsieh's Core Value No. 3 to "create fun and a little weirdness," and self-expression has always been at the heart of Zappos.
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    ""At this time, compensation is tied to roles, and the badges encompass the work or skills being done in those roles," says Lisa Jewett, who has the role of "@Badge_Librarian" and is leading how compensation works in the Zappos Holacracy. "However, we are currently in the process of building a more robust badging system that will allow people to build their salary based on the avenues they would like to pursue." Essentially, that means that the pursuit of badges may eventually resemble a "leveling up" process from video games, where the acquiring of a new badge automatically equals a bigger paycheck. As of now, employees looking for a raise submit an application to Zappos' Compensation Circle, a group of employees responsible for approving salaries. "
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