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Aurialie Jublin

Travail nomade et contrats de projets: vers l'entreprise sans toit ni loi? - 3 views

  • La question de la légitimité du manager et donc du partage du pouvoir et de la démocratie dans l’entreprise sera aussi posée. Rêvons un peu : dans une entreprise construite non plus comme une pyramide hiérarchique mais comme un réseau d’associés, elle pourrait pousser jusqu’à organiser un processus d’élection des managers, voire du patron. A minima, il y aura une évaluation du management par l’ensemble des salariés, comme le suggère déjà la généralisation du 360°. Ce sera le prix à payer pour s’assurer de l’engagement des salariés, leur permettre de travailler ensemble et… les garder !
  • Si elle veut perdurer sous sa forme actuelle et s’assurer de l’engagement de ses salariés, l’entreprise devra repartir de ce qu’ils sont réellement c’est-à-dire des individus à la fois déliés et renouant sans cesse de nouveaux liens autour des projets successifs qu’elle leur proposera. C’est ce que rend possible l’arrivée massive du numérique : travailler à distance dans une sorte de nomadisme coopératif. Évidemment, cela ne concerne ni toutes les structures, ni tous les métiers. Mais c’est une tendance de fond, qui devrait à terme concerner un nombre grandissant de travailleurs, bien au-delà des professionnels et managers globalisés et hautement qualifiés dont c’est le cas aujourd’hui.
  • L’entreprise de demain sera précisément l’inverse : une unité de temps, celui d’un projet, d’un contrat, d’un marché, mais sans unité de lieu puisque les salariés embauchés pourront se trouver à des milliers de kilomètres de distance, dans des bureaux disjoints ou chez eux en télétravail etc. Cette dé-spatialisation du travail est la grande nouveauté. Travailler, ce n’est plus se retrouver avec d’autres dans un lieu construit pour cela, mais se mettre en réseau avec d’autres et organiser une sociabilité commune.
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  • Qu’on le veuille ou non, la société de l’activité, de l’autonomie individuelle ou du travail libéré sera plus que jamais une société de consommation et de travail invisible. On touche ici à l’un des paradoxes les plus secrets du processus d’individualisation : l’autonomie et l’épanouissement de l’individu dans et hors du travail se paient d’une double aliénation. L’une liée au besoin de consommer et l’autre liée à la nécessité de faire appel à un travail invisible, souvent pénible et précaire, nécessaire à cette consommation. Ce paradoxe des sociétés démocratiques ne va pas se défaire demain : le post-matérialisme, qui se lit dans l’autonomie des individus, libère totalement la figure du consommateur alors même que l’individu croit s’en affranchir en se libérant du travail.
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    "L'organisation du travail a connu depuis quarante ans des évolutions majeures, mais nous ne sommes qu'au début du chemin. Si elle veut perdurer sous sa forme actuelle et s'assurer de l'engagement de ses salariés, l'entreprise devra repartir de ce qu'ils sont réellement, c'est-à-dire des individus à la fois déliés et renouant sans cesse de nouveaux liens autour des projets successifs qu'elle leur proposera. C'est ce que rend possible l'arrivée massive du numérique : travailler à distance dans une sorte de nomadisme coopératif. La généralisation du travail en mode projet pourrait avoir pour conséquence l'avènement de « contrats de projet ». Jusqu'à ces dernières décennies, l'entreprise disposait d'une unité de lieu. L'entreprise de demain sera marquée par une unité de temps, celui d'un projet, d'un contrat, d'un marché, mais sans unité de lieu puisque les salariés pourront se trouver à des milliers de kilomètres de distance, dans des bureaux disjoints, ou chez eux en télétravail. Travailler, alors, ce n'est plus se retrouver avec d'autres dans un lieu construit pour cela, mais se mettre en réseau et organiser une sociabilité commune. L'idée même de l'entreprise y survivra-t-elle?"
abrugiere

Livres : quand le patronat parle du travail - France Conditions de travail, a... - 1 views

  • En premier lieu, ils accordent tous une place prééminente aux technologies de l'information et à l'internet dans le façonnage du futur monde du travail : « ...le travail " réagit " au choc d'internet -comme l'on parlerait d'une réaction chimique » constatent Enlart et Charbonnier (A quoi ressemblera le travail demain ? p.35). Ce point est connu et amplement commenté, nous ne nous y attarderons pas. En revanche, la prise à bras le corps par tous ces auteurs des effets du processus d'individualisation sur les relations de travail nous paraît plus féconde pour la réflexion. C'est notre deuxième point.
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    Retour sur 8 livres qui ont parlé du travail en 2013 "Une impression frappe d'emblée le lecteur habitué aux publications des années précédentes : l'inversion de la tonalité. Si les années 2009-2012 avaient été riches d'ouvrages cherchant à donner du sens à l'irruption des risques psychosociaux et à la souffrance au travail**, la production 2013 en revient à de meilleurs sentiments. Le travail a fait son retour comme objet de réflexion mais il est acquis que celui-ci a largement muté. Il ne s'agit donc plus de s'étonner ou de déplorer. La tâche est plutôt de comprendre en quoi le salariat est encore une forme adaptée au travail d'aujourd'hui et si ce dernier garde toute sa place dans le projet d'émancipation des individus tel que nous l'évoquions plus haut. La tonalité est donc celle d'une projection dans l'avenir autant que d'une introspection sur le sens même du travail."
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    la différence qu'il existe entre l'individualisme, qui serait une posture psychologique permanente relativement banale, et l'individualisation. Celle-ci relève plus d'un choix et, partant, d'une tendance « au sein de laquelle chaque individu souhaite affirmer son autonomie, sa capacité d'orienter son action sans être contraint et contrôlé » sauvegarder la possibilité de construire encore des collectifs de travail. S'il s'agit bien de « travailler pour soi » -que l'on peut entendre aussi « travailler sur soi » ou « travailler à l'épanouissement de soi »- à aucun moment, en revanche, ces auteurs n'imaginent que l'on puissent travailler seuls. Ces collectifs sont toutefois d'un genre nouveau : épanouissants certes mais transitoires, mouvants, sans cesse recomposés et surtout limités dans le temps. Evidemment, cela heurte notre contrat de travail à durée indéterminée : « Et si la généralisation du CDI n'était qu'une exception, voire une anomalie de l'histoire économique et sociale ? L'apanage d'une société industrielle (...) dans un monde peu concurrentiel ? » interroge Denis Pennel
abrugiere

Sommes-nous tous des subalternes au travail ? - HBR - 2 views

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    "fracture irrémédiable entre la conception et l'exécution du travail que ni l'éducation au management, ni l'idéologie post-bureaucratique n'auront permis d'infléchir."
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    3 perspectives dans la vision contemporaine du travail - Working mentality : Le travail a répandu son influence dans tous les domaines de l'existence individuelle et collective. Il s'est immiscé dans la vie privée, dans les institutions publiques, dans l'idée même que l'on se fait de la réussite et du bonheur. My life is my work est le nouveau credo des entreprises considérées comme socialement innovantes - Just be your self : Le travail est un espace où l'accomplissement passe par la capacité à faire la différence en étant soi-même, c'est-à-dire en étant différent des autres.Cette injonction produit un individualisme qui est pourtant en tension avec les nécessités contemporaines de la collaboration et la multiplication des réseaux internes et externes de travail et de projet, qui passent plutôt par la création de collectifs et d'interactions nouveaux - Lifestyle organization : l'entreprise se transformerait en un lieu de vie plus que de labeur afin de permettre à toutes les énergies d'être focalisées sur la contribution productive. La frontière entre travail et non travail disparaîtrait. Le temps social ne serait plus rythmé par l'opposition entre loisir et travail, entre sphère du travail et sphère du hors travail mais par la confusion entre les deux. Le « weasure » (contraction de work et leasure)
Aurialie Jublin

Le DRH, stratège des temps | Le Cercle Les Echos - 0 views

  • Depuis les lois Aubry sur les 35 heures, la valeur temps prend davantage de relief et davantage encore à l’heure de la société de l’information. En filigrane de l’entreprise, de l’organisation, le temps se tord, se tend, se distend, au rythme des missions à accomplir, des clients et actionnaires à satisfaire et le travail passe d’une composante physique à une composante cognitive. La société de l’information succède à la société postindustrielle.
  • Nous sommes passés d’un droit étatique à un droit du temps de travail devenu dès le début des années 80, le champ d’application des accords dérogatoires. Aujourd’hui, place à l’accord d’entreprise ou à défaut l’accord de branche. Constituant le premier thème de la réglementation sociale, il incarne aujourd'hui la figure de la déréglementation.
  • Le forfait jour, compromis de la nomadisation illustre cette porosité des temps. Récemment, par l’arrêt du 24 avril, la jurisprudence a rappelé que la prudence devait rester de mise : à l’employeur de contrôler la charge et l’amplitude de travail de ses salariés. Des pratiques susceptibles d’entrainer la faute inexcusable. Le juge veille sur les conditions dans lesquelles ces conventions sont établies. L’accord collectif devant assurer le "respect des durées maximales de travail ainsi que des repos, journaliers et hebdomadaires" et, plus largement, "le respect du droit à la santé et au repos"… L’arrêt du 31 janvier 2012, l’arrêt du 26 septembre 2012 et plus récemment l’arrêt du 24 avril 2013 concernant la convention Syntec en attestent.
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  • Plus près de nous, par l’arrêt du 25 septembre 2013, la Cour de cassation considère que "l’instauration d’une modulation du temps de travail constitue une modification du contrat de travail qui requiert l’accord exprès du salarié".
  • Comment pour le DRH, manager ces temps du travail ? Les compensations financières comme le compte épargne temps, des compensations sur la réduction des trajets, des aménagements comme les crèches d'entreprise sont des solutions fonctionnant comme des amortisseurs.
  • L’autonomie de la charge de travail permet certes de s’abstraire de cette seule approche comptable du temps, mais elle nécessite de confronter le travail prescrit, le travail réel, et le travail subjectif. Construire une représentation partagée en mobilisant tous les acteurs de l’entreprise, pratiquer un management du travail, lui permettent en cela de travailler sur l’enjeu de la performance, mais aussi de la santé au travail et plus particulièrement de la charge mentale chez les cadres
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    "La société de l'information transforme profondément le rapport au temps et au lieu de travail. Une nomadisation plaçant le DRH au centre de nouveaux enjeux."
Aurialie Jublin

Homeshoring : nouvelle liberté ou poursuite de l'asservissement des salariés ... - 0 views

  • Le homeshoring est un centre d’appel à domicile. Cette organisation permet ainsi à des salariés de travailler de manière durable ou temporaire depuis chez eux ou en un lieu dédié. Ce mode de travail très en vogue aux États-Unis est apparu en France en 2005. On dénombre aujourd’hui quelques centaines d’agents employés comme télétravailleurs depuis leur domicile. Les téléopérateurs sont recrutés n’importe où en France sous réserve qu’ils possèdent une bonne connexion ADSL.
  • Pour les sociétés spécialisées, ce mode de travail présente de nombreux avantages : une économie sur les mètres carrés de bureaux à louer et une plus grande flexibilité sur les horaires de travail des employés. Le téléopérateur peut par exemple travailler 2 heures le matin et 2 heures l’après-midi. Cette planification serait difficile à mettre en place dans un call-center classique car cela obligerait le salarié à effectuer plusieurs allers et retours dans la journée.
  • Les inconvénients du homeshoring résident surtout au niveau du contrôle de la qualité et de la surveillance des employés. Bien que la communication se fasse en temps réel, il est toujours important de pouvoir constater de visu le travail de chaque téléopérateur afin de définir avec lui les points à améliorer. Un centre d’appel à domicile ne peut avoir la même performance qu’un call-center qu’à condition de trouver un moyen d’améliorer la relation avec les freelances. Pour y parvenir, nous pouvons citer JobPhoning qui enregistre chaque appel émis par les téléopérateurs et proposent un paiement au résultat, un service sur mesure et adapté aux tendances du marché.
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  • au niveau des conditions de travail. Cette méthode de travail offre plusieurs avantages pour les employés qui profitent d’un cadre de travail plus accueillant que les traditionnels plateaux des centres d’appels. Elle procure également un gain de temps et d’argent en termes de transport. On estime que le pouvoir d’achat est amélioré de 10 à 15 % rien qu’avec les économies de transport.
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    "L'émergence du homeshoring est parfaite pour illustrer une tendance de fond : la disparition des salariés au profit des freelances. Le homeshoring est le fait d'être télé-opérateur à domicile. Le homeshoring est-il l'avenir du call center ? Est-ce le dernier avatar de la transformation du salariat, si redouté par certains ? Le dernier exemple de l'avènement des freelances ? Les travailleurs indépendants représentent 34 % de la force de travail des Etats-Unis, et la tendance est à la hausse. Qu'est-ce que cela va changer d'ici 2040 ? « Le travail traditionnel est en train de mourir », et d'ici 2040, l'économie américaine sera « à peine reconnaissable », affirme la journaliste Vivian Giang qui se base sur l'étude A vision for the economy of 2040, de l'Institut Roosevelt et de la Fondation Kauffman. "
Aurialie Jublin

Les neufs paradoxes de Charles Handy // Coachs et Vous - 0 views

  • Le paradoxe du travail. Quand le travail n'est pas monétisé, tout le monde semble occupé. Par contre, au fur et à mesure que l'on donne une valeur monétaire plus importante au travail, moins de travail est réalisé à cause de son coût élevé. Ce paradoxe laisse le choix entre fixer le prix du travail à zéro ou au maximum au lieu de le fixer au milieu sous prétexte d'efficacité.
  • Le paradoxe du temps. Alors qu'en s'attendait à avoir plus de temps libre grâce à l'utilisation de nouveaux moyens de production plus efficaces, le temps libre se fait de plus en plus rare. Le paradoxe est que de plus en plus de gens ont plus d'un emploi afin d'augmenter leurs revenus, mais en même temps utilisent cette augmentation de revenu pour acheter du temps libre.
  • Le paradoxe des organisations. Les organisations sont en train de devenir des organisations organisantes au lieu d'organisations pour fins d'emploi. Le travail à temps plein se fait rare et l'organisation au sens traditionnel devient de plus en plus invisible.
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    "Nos sociétés occidentales créent un ensemble de situations paradoxales qui perturbent notre champ rationnel et éthique. Charles Handy a identifié neuf paradoxes principaux qui sont en train de marquer notre époque. Ces paradoxes, il faut les comprendre, savoir vivre avec, et les manipuler. La mise en évidence de ces paradoxes est le premier moyen de les résoudre." Parmi ces paradoxes, celui du travail :  Quand le travail n'est pas monétisé, tout le monde semble occupé. Par contre, au fur et à mesure que l'on donne une valeur monétaire plus importante au travail, moins de travail est réalisé à cause de son coût élevé. Ce paradoxe laisse le choix entre fixer le prix du travail à zéro ou au maximum au lieu de le fixer au milieu sous prétexte d'efficacité. 
Christophe Gauthier

Peut-on encore ne pas travailler ? | Anthony Masure - 0 views

  • Le consommateur de la société hyperindustrielle est un consommateur qui se déqualifie à toute vitesse — et qui du même coup se désindividue, comme l’avait montré [Gilbert] Simondon pour le producteur. Il ne sait plus « faire à manger », il ne sait plus compter. Bientôt il ne saura plus conduire, sa voiture conduira toute seule. Les consommateurs sont préformatés dans leurs comportements de consommation, téléguidés, conditionnés, et, comme dit [Gilles] Deleuze, « contrôlés »
  • Ainsi, quand je like, que je commente ou que je publie un message publié sur média social, je renforce sa valeur financière en générant du temps d’activité (qui apparaîtra dans son bilan d’activité), en créant du contenu (qui pourra générer d’autres interactions), et en lui fournissant des informations personnelles (métadonnées : heure et lieu de connexion, etc.).
  • Selon Hannah Arendt, le « domaine public » se caractérise par le fait que chacun peut voir et entendre la place de l’autre, différente de la sienne
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  • Sans cette distinction, il ne saurait exister de lieu de rencontre, et donc de débat politique. Aussi, ces activités quotidiennes économisées en jeu (« gamifiées ») pour ne pas paraître laborieuses posent directement un problème politique, tant que les revenus dégagés (soustraits en grande partie à l’impôt) et que les modes de gouvernance (qui prennent la forme de « conditions d’utilisation » formulées pour ne pas être lues) échappent à la délibération collective — et se placent dès lors hors du domaine public qui caractérisait encore les « marchés d’échange » du capitalisme naissant. Evgeny Morozov parle ainsi de « réglementation algorithmique
  • » pour pointer le fait que chacune de nos actions est susceptible d’être enregistrée, quantifiée et corrigée, y compris par des États.
  • Aussi, plutôt que de chercher à sauver l’emploi, qui comme nous l’avons vu, a largement perdu de sa consistance, il faut plutôt œuvrer à redonner du sens au travail — compris non pas comme une souffrance (labeur) ou comme une activité récurrente s’épuisant dans la consommation, mais plutôt, au sens moderne du terme, comme l’idée d’« effectuer un exercice », de « fonctionner » (en parlant d’une machine) ou encore de « pouvoir être façonné » (« se travailler »)
  • Un tel design, inemployable, c’est-à-dire qui ne participe pas d’une instrumentalisation des relations humaines, n’est pourtant pas sans valeur. Les projets réalisés par l’architecte et designer Ettore Sottsass dans les années 1970 sont à ce titre révélateurs d’une démarche interrogeant les fondements de la culture industrielle, et plus globalement « des lois, des habitudes et du vocabulaire de la culture rationaliste
  • mince est la limite entre des emplois salariés, pour lesquels il faut en faire toujours plus, et une myriade de micro-tâches non rémunérées, qui donnent l’impression de travailler jour et nuit
  • peut-on encore ne pas travailler ? Pour répondre à cette question, il faut tout d’abord examiner la mutation de la notion de métier en profession à l’époque des Lumières, puis le développement du capitalisme
  • Cette première séparation conceptuelle entre les capacités techniques d’un individu et leur asservissement (voire leur aliénation) au sein de tâches d’exécution recouvre déjà des problématiques contemporaines :
  • est-il certain que toutes les compétences qu’un individu est en capacité d’exercer et de développer s’épuisent dans leurs applications économiques ?
  • C’est précisément cet écart qui sépare le travail de l’emploi
  • Alimentant et tirant profit de la disparition des métiers, voire des professions, des sociétés « de service » fournissent clé en main nourriture, amour, vacances, connaissances, langues, éducation, loisirs
  • Au capitalisme industriel (concentration des moyens de production) se sont ainsi ajoutés le capitalisme financier (ère de la spéculation et domination des institutions financières) puis le capitalisme cognitif
  • le design peut permettre de répondre à la question de départ, à savoir qu’il s’agit moins de chercher à ne pas travailler
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    "Tandis que le travail, en crise, est de plus en plus recherché, mince est la limite entre des emplois salariés, pour lesquels il faut en faire toujours plus, et une myriade de micro-tâches non rémunérées, qui donnent l'impression de travailler jour et nuit. Autrement dit : peut-on encore ne pas travailler ? Afin de traiter ce paradoxe, nous examinerons tout d'abord le passage du métier à des professions employées à faire croître le capital. Ensuite, après avoir vu en quoi l'époque contemporaine pourrait signer une possible « mort de l'emploi », nous analyserons en quoi le développement du « labeur numérique » (digital labor) et des objets supposément « intelligents » (smart) brouille la distinction entre le temps libre et le temps travaillé. Afin de sortir de ces impasses, nous nous demanderons si le design, en tant que travail de « qualités » inutiles, pourrait permettre d'envisager de nouveaux rapports au temps."
Aurialie Jublin

Favoriser le développement professionnel des travailleurs des plateformes num... - 0 views

  • pour beaucoup de travailleurs des plateformes, l’accompagnement dans les démarches administratives pour démarrer une activité ou  pour acquérir une « capacité » professionnelle, est un besoin plus prégnant que le contenu même de la formation nécessaire pour exercer l’activité.
  • L’univers des plateformes est par ailleurs évolutif et mouvant. Apprendre à y évoluer et à se transformer, nécessite, au-delà des formations classiques, des formes d’apprentissage entre pairs et une socialité professionnelle. Cela implique aussi des formats d’apprentissage adaptés à des travailleurs très isolés et à l’activité souvent fractionnée dans le temps, ce qui renforce le besoin d’une médiation collective.
  • L’enjeu est aussi d’amener la plupart des plateformesà investir davantage dans la formation des travailleurs qu’elles intermédient. #Leplusimportant suggère d’y remédier en rapprochant les droits de ces indépendants de ceux des salariés, via une contribution « unique » applicable à toutes les plateformes (par exemple de 1% des prestations versées). Des risques de distorsions existent cependant : entre travailleurs d’une part,  dont les niveaux de tarification et de revenus varient fortement selon le type d’activité ; entre plateformes d’autre part,  certaines faisant déjà  un effort notable de formation.
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  • La possibilité que l’État abonde par ailleurs spécifiquement les CPF des travailleurs des plateformes, pour faciliter leurs évolutions professionnelles vers d’autres formes d’emploi est une piste à expertiser. La question du financement de la formation professionnelle est à inscrire dans une réflexion plus globale sur la participation des plateformes à l’effort collectif (notamment en matière de fiscalité) et à la fixation des rémunérations (prix minima par exemple).
  • #Leplusimportant propose aussi de renforcer la capacité des travailleurs des plateformes à «disposer de leur capital réputation » immatériel, au travers d’une portabilité des données numériques personnelles et réputationnelles. Une distinction doit être opérée entre (1) les données personnelles fournies par la personne à la plateforme relevant du RGPD, (2) les données d’expérience/métier, renvoyant à la question de la qualification professionnelle et pour lesquelles il serait possible de s’appuyer sur des référentiels de compétences européens, (3) et les données de notation et de réputation, sujettes à de nombreux biais. Si un effort « pédagogique » auprès des clients, en vue de les sensibiliser à l’impact de leur évaluation sur les travailleurs, est nécessaire, davantage de transparence de la part des plateformes sur les données personnelles et les critères de notation est essentiel.
  • #Leplusimportant propose de faciliter l’orientation, par les services publics de l’emploi (SPE), des demandeurs d’emplois vers des plateformes labellisées « socialement responsables », reconnues ainsi comme acteurs d’insertion ou retour à l’emploi.  Les plateformes ouvrent en effet des opportunités inédites d'activité et l’articulation avec le SPE  est à consolider.
  • #Leplusimportant propose aussi de favoriser l’expérimentation de plateformes collaboratives d’insertion. Les débats ont souligné qu’il y a là une opportunité nouvelle, illustrée par une plateforme comme Lulu dans ma rue. Les encourager peut passer par la reconnaissance du statut d’entreprise d’insertion économique au-delà des relations salariées ou par l’utilisation de clauses sociales d’insertion dans les marchés publics.
  • Autorégulation, réglementation et dialogue social constituent sans doute les différentes pièces d’un même puzzle à assembler, celui d’une économie de plateforme à la fois « financièrement soutenable, techniquement innovante et socialement responsable ».
  • Par les exercices successifs de discussion qu’ils organisent  et qui ont vocation à se poursuivre, Sharers & Workers et France Stratégie visent à poser les bases d’un « observatoire partagé » des réalités de travail sur les plateformes, lieu d’expérimentation et d’échange sur les pratiques à l’œuvre dans les plateformes numériques, mais aussi de dialogue social et professionnel entre  des acteurs peu enclins à s’appuyer sur les instances traditionnelles (branches, syndicats, et organisation patronales).
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    "Quels sont les besoins des travailleurs des plateformes en matière de formation professionnelle ? Comment faire en sorte qu'ils aient un meilleur accès à des formations financées ? Qu'ils puissent faire valoir sur l'ensemble du marché du travail les compétences qu'ils ont acquises via leurs activités sur des plateformes ? Comment faire des plateformes des acteurs de l'insertion professionnelle et de l'inclusion sociale ? Autant de questions qui ont été discutées le 13 avril 2018 lors d'ateliers réunissant, à France Stratégie, les membres du réseau Sharers & Workers dans un format visant à susciter un dialogue concret mais informel entre des plateformes numériques, des représentants de travailleurs indépendants, des représentants syndicaux, des experts et des acteurs publics. Fidèle à la démarche expérimentée par le passé (voir ici), nous avons mis en débat des propositions, émises par le think et action tank #Leplusimportant qui a ainsi pu prolonger les échanges menés avec les acteurs dans le cadre de la préparation de son rapport « Favoriser le développement professionnel des travailleurs des plateformes numériques», paru en février 2018."
Aurialie Jublin

Compte-rendu de la journée "Demain de travail mobile", organisé par Chronos l... - 0 views

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    Table-ronde "entreprise : délocalisation et désynchronisation du travail" : Entre le démembrement du temps de travail et la délocalisation de facto d'activités liées au travail, quelles transformations déjà à l'oeuvre retentissent sur l'écosystème de l'entreprise ? Table-ronde "quand le territoire se repense face au travail" : Le modèle "bureau-lieu de travail" perd chaque jour un peu plus de sa pertinence, de son efficience et de sa productivité au profit d'un travail "en archipel". Quelles logiques territoriales s'activent ? Table-ronde "Les mobilités au service du travail" : Si le travail façonne en grande partie l'architecture des transports, cette dernière lui doit de multiples services en retour. Une mobilité servicielle et numérique et des "tiers-lieux" égrènent déjà la ville et émergent comme solutions.
Aurialie Jublin

How Sensors and Social Data Can Improve the Office | MIT Technology Review - 2 views

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    Résumé IA : Ben Waber, auteur de "People Analytics: How Social Sensing Technology Will Transform Business", revient pour la Technology Review sur comment augmenter la réalité sociale sur nos lieux de travail. Que se passe-t-il quand l'espace de travail, les murs qui séparent les gens, voir même la machine à café sont déterminés par les données ? Il revient sur un vieux projet du MIT, Augmented Cubicle - http://fab.cba.mit.edu/classes/MIT/863.09/people/ben/project4.html - qui avait pour objet d'influencer la dynamique sociale dans le lieu de travail via une installation favorisant les échanges distants. A l'heure où les interactions sociales deviennent plus faciles à mesurer, le prochain défi est de trouver comment utiliser ce que nous apprenons des données comportementales pour influence ou améliorer les échanges entre collègues au travail. Ben Waber, à la tête de Sociometrics Solutions - http://www.sociometricsolutions.com - une spinoff du Medialab du MIT dont nous avons souvent parlé, utilise des badges pour monitorer les employés de sociétés clientes. Ces données ont ainsi montré que ceux qui mangent dans des groupes plus nombreux, ont tendance à être plus productifs. Le ton de la voix, la fluctuation de son volume, sa rapidité peut prédire combien une personne sera persuasive dans ce qu'elle dit. Sachant cela, le travail de Sociometric solutions est désormais de regarder comment peut-on indiquer à quelqu'un de moduler sa voix pour être plus persuasif ? Comment peut-on organiser des réunions afin quelles permettent de mieux mêler les gens ? Faudra-t-il imaginer demain des machine à café robot itinérantes pour permettre aux groupes de mieux se rencontrer ? Faudra-t-il imaginer demain des robots lents comme SlothBots - http://www.arch-os.com/projects/slothbots/ - qui viendront subtilement refermer une conversation d'un groupe des autres travailleurs ? Est-il éthique d'utiliser des technologies d
Aurialie Jublin

Le problème avec la mobilité, c'est qu'elle vous suit partout (2) - Etherciel - 0 views

  • Les systèmes de messagerie permettent en effet de laisser un message en cas d'absence, qui sera systématiquement adressé en réponse à tous les courriels. Depuis le "Absent jusqu'au xx, messages non lus" jusqu'au "je consulte mes messages et ferai en sorte de vous répondre aussi vite que possible", en passant par tous les stades de "messages lus épisodiquement" ou "m'appeler en cas d'urgence", la pratique a déjà inventé différents paliers de disponibilité. Ces paliers mériteraient d'être formalisés, prévus et organisés au niveau collectif, plutôt que laissés à la fantaisie des salariés ou à l'arbitraire des patrons. Ce que les salariés "absents" définissent ainsi sont des niveaux de service, des paliers de pression, des temps de réponse aux sollicitations électroniques. Cette création de la pratique, improvisée par les individus concernés, pourrait passer en force de loi.
  • Les inventeurs du "droit à la déconnexion" ont oublié une étape intermédiaire importante, qui va consister à analyser l'obligation de connexion qui s'impose actuellement à des millions de salariés. Cette obligation ne saurait être combattue, elle fait partie des conditions imposées par la nature du terrain, l'Etherciel. Mais elle peut être maîtrisée, mesurée. Il faut la négocier. Et il faut souhaiter que, dans une certaine mesure, cette obligation s'efface, pour certaines plages horaires, dans le cadre d'un droit à la déconnexion qui a toute sa raison d'être.
  • Dans un souci de cohérence, un "droit à la mobilité" pourrait être reconnu : droit de travailler depuis n'importe quel point sur la surface du globe. Un droit à la mobilité géographique assorti d'engagements de service apparaît comme l'autre face de l'obligation de connexion, qui tend à s'imposer, en pratique. La présence au bureau ne doit plus être le point de référence qu'elle est aujourd'hui. Puisque les outils permettent de travailler "à distance" de la même façon que au bureau,
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    Demain, comment seront fixées les conditions de travail du salarié téléchargé ? Pour tenir compte du bouleversement en cours lié à l'adoption des outils numériques mobiles, nous allons devoir redéfinir les paramètres sur lesquels se fonde la relation employeur/employé :   - droit à la mobilité géographique, concrètement je peux travailler de n'importe où, cela revient au même, alors je ne vois pas pourquoi je serais obligé de venir tous les jours au bureau pour y passer un quota d'heures   - obligation de connexion, par contre, quel que soit le lieu où je trouve, je me dois de rester en ligne, pour faire mon travail, effectuer la prestation attendue,   - niveaux de service ...et je me dois de respecter des pourcentages de disponibilité, des taux de réponse fixés à l'avance. Ces niveaux de service varient au fil de la journée. 
Aurialie Jublin

Digital platform labor : transformations du travail et nouvelles inégalités p... - 0 views

  • Ainsi, la SNCF ambitionne à monétiser les données de ses utilisateurs pour optimiser son réseau et pour faire évoluer son modèle d’affaires. Cet effort se manifeste par exemple par la création de TGVpop[5], un mix d’Uber, de Facebook et de la SNCF : certains trains ne circulent que s’ils affichent suffisamment de « likes ». Comme Laurent Gille l’évoque dans l’ouvrage Aux sources de la valeur –Des biens et des liens[6], ce sont ainsi les relations qui deviennent sources de valeur, et non plus des biens.
  • Dans ce contexte, les plateformes opèrent encore un autre changement, plus important pour notre propos : celui du ratio entre emploi formel – rémunéré par un salaire établi par contrat de travail – et travail implicite. Ce dernier apparaît lorsque les utilisateurs transmettent leurs données personnelles ou laissent connaître des comportements monétisables. La plateformisation transforme les entreprises en mécanismes de coordination d’acteurs sociaux qui opèrent une marginalisation – ou crowding out, c’est-à-dire éviction – de la force de travail. Un nombre de plus en plus réduit de personnes travaillent au sein de entreprises-plateformes (salariés formels) tandis que l’essentiel de l’activité est réalisé à ses alentours via des mécanismes d’externalisation (sous-traitance, offshoring, essaimage, etc.), où travaillent les communautés d’usagers.
  • Le service TxtEagle permet ainsi à des personnes vivant dans des zones rurales d’Afrique de réaliser des micro-tâches pour des micro-paies.
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  • Aujourd’hui, les plus grands réalisateurs de micro-taches se trouvent aux Philippines, au Pakistan, en Inde, au Népal, à Hong-Kong, en Ukraine et en Russie, et les plus grands acheteurs de leurs clics se situent aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et au Royaume-Uni. Les inégalités classiques Nord/Sud se reproduisent à une échelle considérable. D’autant qu’il ne s’agit pas d’un travail résiduel mais d’un véritable marché du travail : UpWork compte 10 millions d’utilisateurs, Freelancers.com, 18 millions, etc.
  • Or, ce digital labor reste invisible et échappe aux statistiques et à l’encadrement classique du travail salarié. Cela pose des problèmes, d’une part, de protection des travailleurs et, d’autre part, de dissimulation du micro-travail dans n’importe quel usage numérique. Crowdsource, lancé récemment par Google, permet d’aider l’entreprise à améliorer ses services en traduisant des textes, en tagguant des images, en retranscrivant des phrases. C’est une version mobile d’Amazon Mechanical Turk. Mais depuis longtemps, chaque fois que Google Translate est utilisé l’amélioration du moteur de traduction est proposée à l’utilisateur. Il en va de même des re-captcha
  • Ainsi la plateforme américaine TSU[14] a développé un modèle d’affaires de rémunération de l’utilisateur : ce dernier crée un profil que TSU monétise en vendant les données à des régies publicitaires. L’entreprise captait donc 10 % sur chaque dollar perçu, l’usager 45 %, la personne qui a invité cet usager à créer un profil reçoit 30 %, et ainsi de suite. L’arrivée de chaque nouvel utilisateur donnerait lieu à une rémunération en cascade pour tous les membres du réseau. Même si personnellement je ne suis pas du tout d’accord avec ces idées de rémunération « à la tâche » ou « à la donnée », ces nouveaux modèles peuvent être perçu comme une manière d’organiser une redistribution de la valeur et de reconnaître le fait que chaque clic constitue un travail dont bénéficient ces plateformes.
Aurialie Jublin

Mutations des formes d'emploi dans une Europe en crise : de nouvelles sécurit... - 0 views

  • Au Royaume-Uni, pays connu pour sa tendance à adopter des mesures libérales, l'année 2013 a vu l'émergence d'une forme particulière de contrats de travail, les contrats « zéro-heure », qui suscitent une certaine inquiétude. Ces contrats ne garantissent aucun salaire ni aucune durée de travail minimale, les travailleurs restant chez eux jusqu'à ce que leur employeur les appellent en cas de besoin.
  • Par ailleurs, ce même pays a adopté récemment une loi très controversée introduisant un nouveau type de contrat . Ce contrat prévoit en effet que les travailleurs recevront des parts dans leur entreprise pour peu qu'ils acceptent de renoncer à certains de leurs droits, tels que ceux liés aux licenciements abusifs, aux licenciements économiques, à la possibilité de demander un aménagement flexible du temps de travail ou un congé pour formation.
  • Plus à l'Est, la Pologne voit prospérer depuis plusieurs années des contrats dits « de service ».Ce type particulier de contrats n'est pas couvert par le droit du travail mais est régi par le droit civil. De ce fait, la plupart de ces contrats ne sont pas soumis non plus à contributions sociales.
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  • Au Sud, la Grèce fait face à une situation particulièrement délicate, avec un taux de chômage parmi les plus élevés d'Europe, touchant fortement les moins de 25 ans. Depuis juillet 2010, la loi a permis la conclusion de « contrats jeunes », l'idée étant d'embaucher de jeunes travailleurs jusqu'à 25 ans avec un salaire inférieur de 32% au salaire précédent prévu pour le premier emploi, une période d'essai de deux ans et sans droit aux allocations chômage à la fin du contrat. De plus, pour ce type de contrat, les employeurs ne sont soumis à aucune contribution sociale.
  • Les différences habituellement retenues entre ces catégories traditionnelles s'amenuisent à mesure que des catégories de travailleurs se précarisent. Les frontières entre travailleurs salariés et travailleurs autonomes s'estompent et certains travailleurs se retrouvent dans une « zone grise », caractérisée par un manque évident de protection.
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    "La crise économique qui sévit en Europe depuis 2008 a donné lieu à de nombreuses évolutions en ce qui concerne les législations du travail et l'emploi en général. Ces évolutions se sont notamment traduites par la mise en place de nouvelles formes d'emploi : certains Etats membres ont ainsi créé des contrats de travail inédits. Ce faisant, ces mutations des formes d'emploi contribuent à modifier profondément et durablement la composition du marché du travail et se traduisent souvent par une précarisation accrue. Peut-on dès lors imaginer de nouvelles sécurités ou à tout le moins un cadre protecteur plus approprié à ces travailleurs d'un nouveau genre ?"
Aurialie Jublin

Avec le «co-living», vous pourrez bientôt vivre sur votre lieu de travail (ou... - 0 views

  • Ce promoteur immobilier d’un nouveau genre proposera dans ces résidences un mode de vie hybride, réalisant la jonction parfaite entre travail, loisirs et vie privée. Il s’agit d’immeubles réhabilités et dont l’intérieur est réagencé pour permettre aux travailleurs indépendants de disposer d’un micro-appartement et d’espaces de travail et de vie commune. Le ménage, l’entretien et même les courses sont réalisés par le personnel, de sorte que les co-livants peuvent se concentrer exclusivement sur leur travail.
  • WeWork s’adresse aux travailleurs indépendants des secteurs créatifs et numériques ainsi qu’aux professions libérales (avocats, comptables, consultants), la «WeGeneration», qui adhèrent sans réserve au mythe high-tech californien: s’enrichir en poursuivant sa passion et en se réalisant totalement dans son travail, perçu comme une «mission» pour «changer le monde» ou à tout le moins l’améliorer.
  • Alors que la force de travail intellectuelle aux États-Unis a grossi les bataillons des travailleurs freelance, WeWork proposait non seulement le «gîte» à ces travailleurs atomisés, mais également de l’accompagnement et un sens de la communauté pour lutter contre la solitude. Les tarifs démarrent démarrent à 45 dollars par mois pour l'accès «flexible» aux espaces de travail communs, et à 450 dollars pour une utilisation à plein temps.
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  • Son modèle de location (WeWork n’achète jamais ses immeubles) le rapproche de leaders de l’économie de plateforme et de mise en relation comme les célèbres Uber et Airbnb, ayant en commun de ne pas investir en priorité dans le capital matériel.
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    "Le mode de vie des habitants des résidences WeLive réalisera la jonction parfaite entre travail, loisirs et vie privée. Il fallait bien que ça arrive un jour. Le dernier avatar de l'idéologie californienne, selon laquelle chacun doit se réaliser par son engagement monacal dans le travail, tout en évoluant dans des environnements sociaux à cheval entre le camp de vacances scout et l'open space, se nomme le co-living, et il est malheureusement déjà plus qu'une tendance abstraite ou qu'un hashtag creux."
Aurialie Jublin

Avec Uber et Airbnb, les travailleurs indépendants sont heureux, mais… | Fren... - 0 views

  • Les 4 profils d’indépendants Les «free agents», qui ont volontairement choisi de se mettre à leur compte et pour qui le travail indépendant est la première source de revenu, qui représentent 30% des cas.  Les «casual earners», qui ont recours au travail indépendant pour compléter leurs revenus, qui pèsent pour 40% du total. C'est le profil le plus répandu.  Les «reluctants», qui tirent la plus grosse part de leurs revenus du travail indépendant mais qui préfèreraient avoir un poste salarié, 14% des cas.  Et enfin les «financially strapped», contraints d'avoir recours à du travail indépendant en plus d'un autre emploi pour faire face à leurs charges, qui représentent 16% des cas. 
  • le digital et plus particulièrement l'avènement des plateformes ont profondément modifié la façon dont les travailleurs indépendants s'organisent. Accès à une base de clients potentiels bien plus importante, information accessible en temps réel, mises en relation plus pertinentes: les avantages de ces plateformes ont déjà convaincu près de 15% des indépendants, et ce n'est que le début si l'on en croit McKinsey. 
  • En terme de satisfaction au travail, sans surprise les indépendants ayant choisi leur statut volontairement (la majorité des cas donc) sont bien plus satisfaits de leurs conditions de travail que les autres. Parmi les éléments qui poussent les «casual earners» à avoir recours à du travail indépendant en parallèle de leur emploi, on trouve l'autonomie, l'atmosphère de travail, le fait d'être son propre patron, les horaires de travail adaptables et la possibilité de travailler où on le souhaite. 
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  • A l'inverse, les travailleurs indépendants qui n'ont pas choisi leur statut déplorent le manque de sécurité des revenus, et un niveau de rémunération qu'ils considèrent comme faible. Ils apprécient en revanche le contenu de leurs missions, leur autonomie, l'atmosphère de travail, ainsi que la flexibilité qui caractérise le travail indépendant (horaires et lieu de travail). 
  •  
    "Près de 162 millions de travailleurs aux Etats-Unis et en Europe ont aujourd'hui un statut d'indépendant, soit 20 à 30% de la population active dans ces deux zones gégographiques, selon l'étude «Independant work: Choice, necessity, and the gig economy» réalisée par McKinsey. "
anonymous

"J'appelle un ami..." La mobilisation du réseau chez les entrepreneurs | Muti... - 0 views

  • marche la plus difficile est celle qui nous fait passer de 0 à 1 »
  • Aujourd’hui, l’explosion des plateformes de mises en  relation (professionnelles -Linkedin- ou non -Facebook-) a changé la donne pour ce qui est de faire appel à son réseau afin d’obtenir une ressource, et ce quelle que soit sa nature;
  • si la mobilisation du réseau a évolué dans sa forme, qu’en est-il du choix même de la mobilisation du réseau?
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  • A quel moment et pourquoi
  • dans la visée d’obtenir une ressource qui, dans l’immédiat, lui fait défaut?
  • phénomène de mobilisation des réseaux et des energies
  • l’entreprise est une réponse à des besoins économiques mais est également « construite par des individus dont l’action est à la fois facilitée et limitée par la structure et les ressources disponibles des réseaux sociaux où ils s’inscrivent ». Le cadre social de l’entreprise facilite l’accès aux ressources car il réunit un ensemble de connaissances et de compétences complémentaires. Mais il peut s’avérer limitant si la rigidité des structures et le manque de communication avec l’exterieur freinent l’entreprise dans son accès aux ressources manquantes.
  • lorsqu’on se lance dans la création d’entreprise, tout est à construire ou à trouver : on ne dispose pas encore de toutes les ressources nécessaires à la réalisation du projet
  • son joker : son réseau et ses amis.
  • ’importance de la mobilisation des relations sociales dans le processus de création d’entreprise
  • pour accéder à des ressources par rapport à l’usage d’autres voies d’accès à ces ressources que sont les dispositifs de médiation comme par exemple l’appel contractuel à un bureau d’architectes pour le design du lieu de travail.
  • Le mode d’accès par les dispositifs de médiation s’oppose à la mobilisation du réseau social dans le sens où il s’agit d’accéder à des ressources sans disposer de relation préalable
  • possible de faire directement appel à un professionnel dont le métier est précisément de jouer les intermédiaires
  • recrutement, la cooptation est pratiquée très largement
  • « au fil du processus de création, les médias et les organismes privés interviennent de plus en plus, alors que la présence des organismes publics et des médiateurs humains diminue avec la période initiale ».
  • place prépondérante des relations sociales pour des entreprises ayant moins de trois ans d’existence
  • Il existe également des moyens « matériels » qui permettent aux entrepreneurs d’accéder à un certain nombre de ressources. On pense notamment aux médias (presse, web),
  • moins que le réseau social privé, c’est le réseau professionnel qui joue à plus de 80%, amis de travail ou  connaissances ponctuelles
  • éseau professionnel n’est pas uniquement issu du milieu du travail, mais s’est également formé durant les études ou par le jeu de la sociabilité
  • l n’existe pas de corrélation entre l’efficacité et la pérennité du réseau mobilisé : autrement dit, les « liens forts » (amis, anciens collègues) n’apparaissent pas plus efficaces que les « liens faibles » (recommandations).
  • en relation les types de ressources et leur accès
  • «si tous les types de ressources sont susceptibles de mettre en jeu des relations sociales, celles-ci sont particulièrement sollicitées pour le montage de partenariats, le recrutement des employés ou le choix des fournisseurs, et relativement peu pour les informations ou idées permettant de monter le projet, et le financement ».
  • la mobilisation du réseau social reste prépondérante dans le processus de création d’entreprise, celle-ci est toujours en interaction (que ce soit par complémentarité ou concurrence) avec les autres formes d’accès aux ressources
  • question qui se pose pour l’entrepreneur est alors de savoir où placer le curseur; autrement dit quand s’avère-t-il plus sage, ou plus optimal, de faire appel à un dispositif de médiation?
  • C’est généralement la répartition de ressources et la confiance dans les autres acteurs qui dictera sa conduite.
  • « réseau social» auquel fait appel un entrepreneur
  • elativiser au cas par cas
  • De manière un peu caricaturale, on pourrait retenir un code de conduite : si c’est une histoire de qualité : conseils, partenaires, employés, faites confiance à vos amis, si c’est une histoire de quantité (fonds, locaux…) demandez à ceux qui en ont !
  • quelle place reste-il aux réseaux sociaux générateurs de liens “faibles” , dont l’éloignement peut faire douter de la capacité de mobilisation réelle du réseau.
  • les liens forts sont les seuls à permettre d’engager concrètement des collaborations et une aide importante nécessitant un niveau de confiance élevé
  • limite d’Internet, les liens faibles qu’il génère favorisent l’accès à l’information mais la collaboration réelle nécessite toujours une confiance et un sentiment d’engagement mutuel
  • l’accès aux connaissances et aux compétences utiles, ce n’est pas seulement savoir à qui s’adresser, c’est c’est aussi savoir s’insérer dans un environnement riche en sérendipité … 
  •  
    "Aujourd'hui, l'explosion des plateformes de mises en  relation (professionnelles -Linkedin- ou non -Facebook-) a changé la donne pour ce qui est de faire appel à son réseau afin d'obtenir une ressource, et ce quelle que soit sa nature; conseils techniques, juridiques, fonds, locaux… Ce phénomène a clairement bouleversé les manières d'envisager l'entrepreneuriat : en plus de faciliter les démarches, il ouvre un champ des possibles infiniment plus large qu'il y a trente ans pour une même action entrepreneuriale." "De manière un peu caricaturale, on pourrait retenir un code de conduite : si c'est une histoire de qualité : conseils, partenaires, employés, faites confiance à vos amis, si c'est une histoire de quantité (fonds, locaux…) demandez à ceux qui en ont !"
Aurialie Jublin

Trop de bureau tue le boulot ? - Le Point - 1 views

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    "Il est temps de déconnecter la valeur du travail du temps passé sur son lieu de travail. Dans un certain nombre de domaines, la présence physique n'est absolument plus un élément déterminant. Pendant longtemps, le besoin de cette présence physique a pénalisé les femmes qui avaient des enfants jeunes, leur disponibilité au travail - en particulier pour les cadres- était moindre que celle des hommes du même âge. Désormais, avec Internet, la possibilité de travailler à la maison peut être valorisée, à condition d'identifier les tâches et leurs coûts. Signe qui ne trompe pas, ce sont de jeunes femmes médecins, avec des enfants en bas âge, qui, en travaillant de chez elles, sont à l'origine du plus grand succès de l'édition médicale de ces dernières années : le dictionnaire "UpToDate". Régulièrement actualisé, précisément tous les six mois en contactant les meilleurs experts mondiaux, il est devenu la référence mondiale dans le domaine. Le triomphe du travail à distance !"
Aurialie Jublin

Pourquoi le travail est-il devenu absurde ? | InternetActu.net - 0 views

  • Dan Lyons ne mâche pas ses mots. « Pourquoi le lieu de travail est-il devenu un mixte de jardin d’enfants et de centre de tests de personnalité pour scientologue ? » Nos bureaux sont devenus un cabinet de psychologie dirigé par une « bande de charlatans », dont nous sommes les nouveaux cobayes. Et la Silicon Valley est largement responsable de nos malheurs. D’abord parce que « c’est là que sont développées ces méthodes et technologies, c’est là que sont testées bon nombre de ces idées épouvantables qui visent à changer radicalement l’entreprise ».
  • « Le travail ressemble de plus en plus à une boîte de Skinner », en faisant référence aux chambres de conditionnement visant à altérer le comportement des rats à coups de récompenses et de décharges électriques, disait déjà en 2008 le neuropsychologue Gregory Berns dans le New York Times. Partout, l’implication et la satisfaction sont en bernes. Stress, dépression, burn-out, brown-out, suicides… s’étendent et s’intensifient. L’intimidation, les violences verbales, les menaces, les humiliations, le harcèlement… semblent devenus courants. Le monde du travail est malade. Mais pour Lyons, l’épidémie a un patient zéro : la Silicon Valley !
  • Tous ont des caractéristiques communes : outre leur richesse, ils adhèrent massivement à une vision du monde hostile aux travailleurs. Bezos a bâti sa fortune sans grande considération pour ses magasiniers, payés à des salaires si faibles qu’ils sont nombreux à bénéficier de l’aide sociale, contraints de vivre nomades, comme le montrait la journaliste Jessica Bruder dans le poignant Nomadland. Les usines de Musk ne sont guère plus reluisantes : les accidents y sont deux fois plus fréquents que dans les usines du secteur de l’automobile. Dans le capitalisme sans capital, « l’exploitation des travailleurs est fructueuse ».
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  • Reid Hoffman (@reidhoffman), ancien de PayPal, fondateur de Linkedin et désormais capital-risqueur, souvent pompeusement présenté comme le « philosophe des entrepreneurs », auteur de Blitzscaling, est également l’architecte du nouveau pacte entre les entreprises et les salariés (The Alliance, Harvard Business Review, 2014, non traduit). Cette « alliance » considère le travail comme une simple transaction. Les entreprises ne doivent aucune loyauté envers leurs employés et encouragent les travailleurs à se considérer comme des indépendants, à être La startup de soi-même !
  • Pourtant, selon des psychologues des organisations, l’insécurité de l’emploi est corrélée à la diminution de la créativité, à la baisse du rendement et de la productivité… et au harcèlement. Pour Lyons, la vision du monde des entrepreneurs d’aujourd’hui relève du pur cynisme, n’assumant aucune de leurs responsabilités autres que leur enrichissement personnel. Quel contraste avec le discours d’Henry Ford – « Mon ambition est d’employer de plus en plus d’hommes afin qu’ils puissent bénéficier de la révolution industrielle. Nous voulons aider les gens à se construire une vie » ! Et Ford dirigeait des entreprises bien plus grandes et importantes que Netflix ou Linkedin !
  • « Les licornes ne possèdent aucun secret de management éclairé. La plupart des startups sont des entreprises très mal gérées, à moitié bancales, dirigées par des bouffons, des abrutis et des copains de confréries étudiantes, et financées par des investisseurs sans aucune morale qui espèrent seulement que leur entreprise sera introduite en Bourse pour gagner de l’argent rapidement. Ils n’ont aucune expertise opérationnelle ni aucun talent spécial pour le comportement organisationnel ». Leur modèle d’affaires n’est pas très novateur. Il consiste à vendre moins cher que les autres en payant moins cher.
  • Depuis, la méthode agile est devenue une religion, « un élixir miracle ayant le pouvoir de tout faire », même transformer des organisations. Mais pour Lyons, la méthode n’a que pour fonction d’en imposer une nouvelle, diminuer les salaires et virer les seniors ! Taylor avec son chronomètre poussait les gens à l’épuisement physique, la méthode agile, elle, épuise psychologiquement. Lyons estime que la plupart des implémentations de ces méthodes ne marchent pas, en tout cas les évaluations sur son efficacité semblent inexistantes (hormis pour ceux qui la promeuvent).
  • Pour Matthew Stewart, l’auteur du Mythe du management : « cette idée moderne du management nous a projeté dans une quête erronée pour trouver des réponses scientifiques à des questions non scientifiques. C’est proposer de prétendues solutions technologiques à ce qui n’est, au fond, qu’un problème éthique et politique ».
  • Pour accroître la productivité, il faut mettre les gens en confiance, éliminer la crainte de se faire licencier à tout moment, les former, les rémunérer correctement, leur offrir une bonne couverture sociale… Or, on ne trouve rien là dessus dans la méthode agile comme dans le lean !
  • Sur le même ton, Lyons règle son sort à l’holacratie (« L’holacratie c’est comme si toutes ces choses avaient été mises dans un mixeur avec du LSD, et emballées par le psychopathe Charles Manson »). Zappos a fait fuir 30 % de ses employés en adoptant cette méthode et a disparu de la liste Best Places to Work où elle figurait en haut du classement depuis des années. Derrière son discours dégoulinant de bonnes intentions sur l’autonomisation et la liberté, l’holacratie est doctrinaire et autoritaire. « Les humains ne sont pas conçus pour fonctionner comme des logiciels », rappelle Aimee Groth de Quartz.
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    Very Intresting and informative. i like that
Aurialie Jublin

Economie du partage : les limites d'une utopie // Les Echos - 5 views

  • Le discours promettant de se libérer de l'engagement lié au salariat en travaillant comme cuisinier pendant deux ou trois heures, puis comme chauffeur, apparaît comme une utopie. » Au départ mis en avant comme le moyen d'obtenir un revenu de complément utile en temps de crise, l'échange (rémunéré) de services entre particuliers pose particulièrement problème quand il devient le seul moyen de subsistance. « Dès qu'un individu cherche à en faire son activité principale, il risque de tomber dans la précarité »
  • Au lieu d'un monde où chacun se retrouve sur un pied d'égalité, à la fois producteur et consommateur, la montée en puissance des plates-formes peut aboutir au résultat inverse. S'ils ne sont certes plus sous les ordres d'un employeur, comme dans le modèle classique, les travailleurs risquent de se retrouver dépendants des plates-formes, de leurs règles et de leurs systèmes de notation - la notation par les clients et le référencement venant remplacer la hiérarchie. Dans ce scénario, les travailleurs risquent de devenir paradoxalement plus isolés : « Enlever les intermédiaires, c'est aussi enlever des institutions collectives », estime Damien Demailly, pour qui « le discours qui se construit autour de l'économie du partage peut être aussi bien libertaire qu'ultralibéral ».
  •  
    "Précarisation du travail Les premières attaques sont venues d'acteurs directement menacés : chauffeurs de taxi contre UberPop à Paris ou Bruxelles, ou hôteliers contre Airbnb à New York. Au-delà de ces conflits très médiatisés, des questions commencent à émerger sur la condition des travailleurs du partage. Le lancement début avril à New York d'UberRush, un service de coursiers à pied ou à vélo, a été vu par l'influente revue américaine « The Atlantic » comme « le triomphe de l'économie de la récession »  : un monde où le partage vient toucher même des activités jugées précaires et mal payées. Dans le dernier numéro du mensuel « Fast Company », la journaliste Sarah Kessler raconte un mois passé à tenter de survivre uniquement avec des petits boulots trouvés sur TaskRabbit, une plate-forme d'enchères présentée comme l'« eBay du travail » : « Au lieu de la révolution du travail promise, je n'ai trouvé que des tâches pénibles, un faible salaire et un système défavorable pour les salariés. »"
Aurialie Jublin

A quoi ressemblera le travail demain? Sandra Enlart et Olivier Charbonnier - 0 views

  • La sixième idée est une forme de constat des nouvelles compétences à développer.  Les auteurs en listent 10 : - sensemaking - intelligence sociale et relationnelle - capacité d'innover et de s'adapter - compétences interculturelles - compétences à traiter des masses élevées d'informations - capacité à communiquer via les nouveaux médias - transdiciplinarité - capacité de conception - capacité de gérer sa charge mentale - collaboration virtuelle
  • La conclusion propose 5 enjeux pour les nouveaux systèpes d'organisation de demain : - s'adapter et faire face - impulser, soutenir, favoriser - réguler, ouvrir, aider - discuter dialoguer confronter - intégrer articulerrelier
  • les entreprises anticipent maladroitement le phénomène internet  tant dans le changement des relations individuelles que des relations collectives.
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  • La deuxième idée réside dans la porosité désormais consacrée entre la société et l'entreprise. Avec les portables il n'y a plus de barrière si étanche. L'information envahit tous les domaines.
  • La troisième idée est celle d'un monde en mutation comprenant des modèles organisationnels éclatés.
  • La quatrième idée défend la thèse que l'entreprise s'intègre dans un écosystème. Il s'agit moins d'une transformation en profondeur et plus d'une évolution vers des systèmes plus ouverts avec une richesses d'acteurs et de formes de production, des mobilisations d'équipes autour d'idéaux types, de nouvelles manières de coopérer dépassant la seule relation contractuelle.
  • La cinquième idée rassemble les mutations du travail qui répondent aux générations actuelles. Le contrat social se modifie, le travail est une ressource pas une contrainte. C'est un lieu de socialisation, de confort, de collaboration, d'apprentissage, de découvertes. Le travail se met en scène.
  •  
    "Après leur dernier ouvrage "Faut-il encore apprendre?" , les fondateurs du laboratoire d'innovation et de prospective DSide récidivent. Sandra Enlart et Olivier Charbonnier traitent dans leur nouvel opus du travail demain. Si dans faut-il encore apprendre les auteurs constataient déjà un trouble dans les formes classiques de l'apprentissge à cause de l'iruption numérique, ils tirent cette fois les constats des transformations à l'oeuvre au coeur du travail. Après quelques pages de job-fiction pour nous mettre en bouche, ils montrent comment internet transforme le travail."
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