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Aurialie Jublin

Worker Surveillance and Class Power - « Law and Political Economy - 0 views

  • As a first example, consider how workplace monitoring generates data that companies can use to automate the very tasks workers are being paid to perform. When Uber drivers carry passengers from one location to another, or simply cruise around town waiting for fares, Uber gathers extensive data on routes, driving speed, and driver behavior. That data may prove useful in developing the many algorithms required for autonomous vehicles—for example by illuminating how a reasonable driver would respond to particular traffic or road conditions.
  • with GPS data from millions of trips across town, Uber may be able to predict the best path from point A to point B fairly well, accounting not just for map distance, but also for current traffic, weather, the time of day, etc. In other words, its algorithms can replicate drivers’ subtle, local knowledge. If that knowledge was once relatively rare, then Uber’s algorithms may enable it to push down wages and erode working conditions.
  • By managing drivers’ expectations, the company may be able to maintain a high supply of drivers on the road waiting for fares. The net effect may be to lower wages, since the company only pays drivers when they are ferrying passengers.
  • ...2 more annotations...
  • Finally, new monitoring technologies can help firms to shunt workers outside of their legal boundaries through independent contracting, subcontracting, and franchising. Various economic theories suggest that firms tend to bring workers in-house as employees rather than contracting for their services—and therefore tend to accept the legal obligations and financial costs that go along with using employees rather than contractors—when they lack reliable information about workers’ proclivities, or where their work performance is difficult to monitor.
  • This suggests, in my mind, a strategy of worker empowerment and deliberative governance rather than command-and-control regulation. At the firm or workplace level, new forms of unionization and collective bargaining could address the everyday invasions of privacy or erosions of autonomy that arise through technological monitoring. Workers might block new monitoring tools that they feel are unduly intrusive. Or they might accept more extensive monitoring in exchange for greater pay or more reasonable hours.
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    "Companies around the world are dreaming up a new generation of technologies designed to monitor their workers-from Amazon's new employee wristbands, to Uber's recording whether its drivers are holding their phones rather than mounting them, to "Worksmart," a new productivity tool that takes photos of workers every ten minutes via their webcams. Technologies like these can erode workplace privacy and encourage discrimination. Without disregarding the importance of those effects, I want to focus in this post on how employers can use new monitoring technologies to drive down wages or otherwise disempower workers as a class. I'll use examples from Uber, not because Uber is exceptional in this regard - it most certainly is not - but rather because it is exemplary."
Aurialie Jublin

affordance.info: Du droit à l'oubli au capitalisme de la surveillance. - 0 views

  • Nous avons donc, d'un côté, les actuels GAFAM qui, pour mieux asseoir leur contrôle sur notre activité de consommation, opèrent une redistribution des règles de la privacy à leur seule convenance, avec le risque déjà palpable de la mise en oeuvre d'une société du contrôle Orwellienne, et fondent ce nouveau capitalisme de la surveillance. D'un autre côté, le High-Frequency Trading est le modèle déjà constitué et opératoire de régulation des marchés grâce à une analyse temps-réel dont sont seuls capables les algorithmes dédiés et la puissance de calcul associée, risquant à tout moment de nous plonger dans une nouvelle crise spéculative. En parallèle, est en train d'émerger, dans le sillage d'Airbn'B et d'Uber notamment, un nouveau modèle de salariat algorithmique, dont l'enjeu est de proposer un nouveau cadre de régulation de ce qui restera du travail ou des activités humaines non-automatisables, modèle qui en externalisant presque totalement les charges incombant jusqu'ici à l'employeur et en précarisant les travailleurs, renforce le risque d'une fin du modèle social compensatoire que nous connaissions jusqu'ici (et dans lequel les employeurs payaient des charges qui elles-mêmes permettaient de financer des politiques publiques, dans lequel un modèle de protection sociale était fondé sur l'impôt, etc ...).
  • Ceux qui supportent ces changements, c'est à dire ... nous, ont vaguement fait le deuil du rêve d'intelligence collective (trop rarement réactivé par exemple lors des négociations collectives autour de la privacy) qui avait présidé à l'émergence d'internet et se sont constitués en une nouvelle classe, un "cognitariat" jusqu'ici presque uniforme mais qui commence, du fait de la pression du salariat algorithmique et de la portion congrue des activités échappant encore au seul traitement calculatoire, un cognitariat disais-je, qui commence à voir émerger un sous-cognitariat. C'est ce cognitariat qui supporte des bouleversements dont l'enjeu d'est rien d'autre que la régulation des comportements sociaux (la régulation des comportements socio-culturels étant déjà opératoire au travers de la théorie de la bulle de filtre d'Eli Pariser notamment), régulation qui se fait notamment au travers de l'analyse prédictive permise par le traitement des "Big Data", et qui comporte également de nombreux risques liés à une essentialisation de l'humain ainsi qu'à une "biologisation" déjà à l'oeuvre au travers de l'essor de la génomique personnelle et de l'internet du génome.
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    "Fin du travail, plein d'amis mais sans famille, apatrides du numérique. Le "Digital Labor" sera à n'en pas douter la problématique politique et économique des 50 prochaines années. Il amènera des changements et des disruptions profondes dont nous peinons encore aujourd'hui à mesurer l'ampleur. Ces bouleversements se structureront autour de 3 grands axes en revanche déjà identifiables : celui de ce capitalisme de la surveillance et du rôle des GAFAM celui du salariat algorithmique cette fois préempté par le modèle d'une partie des NATU (AirB'B et Uber donc) et celui, enfin, d'une nouvelle classe 'trans-' ou 'hyper-'sociale, le cognitariat, et sa version sombre, le lumpen-cognitariat dont je vous parlais dans mon billet sur "les coolies de la pop économie"."
anonymous

le travail quantifié par des capteurs - 0 views

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    un bon article du WSJ sur une forme d'instrumentation du big data dans les lieux de travail... avec une forme euphémisée de surveillance des salariés
hubert guillaud

La vie privée est morte ! Longue vie à la transparence ! - Mother Jones - 0 views

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    Kevin Drum pour Mother Jones estime que nous devons accepter la surveillance, qu'elle est inévitable... Notre seul recours est d'exiger la transparence en regard. C'est notre seul recours pour garder les gouvernements honnêtes.
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