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[pop-up] urbain

Internet, les trains, les gens qui dorment, etc. - Le nouvel Observateur - 0 views

  • A 8h15, il commençait à se faire tard, j’ai donc opté pour autre chose : sonder les imaginaires profonds. Vous savez, aller observer le Web en tant qu’il est l’écumoire recueillant les dépôts de nos inconscients. Un des moyens d’en saisir quelque chose est d’aller voir Tumblr, la bien connue plateforme d’hébergement de blogs, et souvent des blogs d’images. On y trouve des choses merveilleuses : Trains Around The World, avec des photos des trains du monde entier et de toutes les époques ; Painted trains, répertoire de photos de trains tagués en Belgique (c’est ce qu’on appelle des goûts de niche).
  • Un blog intitulé Dogs on Trains recense des photos de chiens prises dans des trains. D’autres blogs s’intéressent aux voyageurs humains : Hot Guys on the Train (beaux mecs dans le train) donne à voir des photos de jolis garçon dans le métro
  • Certains sont plus cruels, en particulier ceux qui rassemblent des photos de gens qui dorment dans le train. Tout le monde sait à quel point on est ridicule quand on dort dans le train, tête relevée et bouche ouverte. Quand on ajoute à cela un peu d’alcool et de tristesse, on trouve des positions très étranges.
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  • Comme quoi, la technologie n’abolit pas les identités culturelles. Mais le plus beau Tumblr – et d’ailleurs il a connu un petit succès – est une vengeance féministe. Il s’intitule Men Taking Up Too Much Space on the Train (hommes prenant trop de place dans le train) et montre des photos d’hommes assis dans le train et dans le métro, les jambes écartées, occupant seuls plusieurs places ou repoussant leurs voisins, souvent des femmes, dans les recoins de la banquette.
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    "Là, je me suis dit : je vais faire un truc sur la manière dont les gens répondent à leur téléphone portable dans le train, dont ils s'extraient le plus rapidement possible, dont ils passent un quart d'heure collés à la vitre qui sépare compartiment et plateforme dans un espace-temps étrange qui les empêche de comprendre que quand ils se grattent le nez, tout le monde les voit. Mais bon…. On ne va pas très loin avec ça. Huit heures à peu près, là, je me dit que je vais m'en remettre à Proust, un petit parallèle entre le train et Internet autour de la vitesse, et c'est joué."
[pop-up] urbain

Motherfuckin' Pharos - It's been a bit since I've updated this, been... - 0 views

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    "I built my bed frame and put my bed in the van"
[pop-up] urbain

Quand le train de tous les jours se transforme en dortoir ambulant | L'interc... - 0 views

  • On connaît les recommandations solennelles des autorités au sujet du risque de somnolence au volant. On étudie moins ces moments volés, sur une banquette de métro, un siège de TGV ou le pont d’un bateau. Répondant à un appel à témoignages diffusé sur le site lemonde.fr, de nombreux lecteurs nous ont raconté les relations apaisantes, troublées, voire gênantes, entre sommeil et transports.
  • Cheval de fer. Se déplacer, c’est accepter que son corps soit remué par plus fort que soi. Ludovic, habitué du TER entre Laval et Rennes, raconte le train qui "se met en marche avec son oscillation lente et caractéristique, tel un berceau d'acier agité par la main d'un géant". Les effets sont immédiats : "La chaleur envahit petit à petit mon corps en suivant le rail de ma colonne vertébrale. Le paysage défile, les vaches s'estompent et se fondent dans le vert de leurs prés. La force de l'habitude". Stéphane, en Ile-de-France, apprécie, "chose étrange", dit-il, "les MS61 plus que quadragénaires de la RATP", ces vieux RER commandés en 1963. "Malgré le bruit omniprésent et assourdissant, je me sens bercé par le tressaillement du cheval de fer".  Pour "EM", 25 ans, qui vit dans les Hauts-de-Seine, il importe que "le ronronnement soit continu. Combien de fois ne me suis-je pas endormie, blottie contre la vitre d'un train, d'un TGV au RER, emmitouflée dans un manteau ?" Le sommeil est parfois court : "les sessions de 2 à 3 minutes de sommeil léger dans le métro m'apportent une véritable sensation d'apaisement et d'évasion", indique Cédric, 30 ans,
  • à Paris. Mieux vaut alors choisir sa place : contre la vitre, dans le sens de la marche, chacun choisira, mais en évitant "la proximité des sièges pour 4 personnes où se retrouvent souvent des salariés de la SNCF, très bien réveillés et assez bavards...", remarque Julien 41 ans, avocat à Paris.
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    "Le sommeil nous joue des tours. Il ne vient pas quand on le convoque, mais s'impose parfois sans prévenir. Sans crier gare, pourrait-on dire. Justement, le train, mais aussi le bus, le bateau ou la voiture sont des lieux propices à l'endormissement. Ce 28 mars est, comme chaque année depuis 2001, la "journée du sommeil", l'une de ces dates commémoratives qui, coincée entre celle du cerveau ou celle de la gentillesse, amènent les spécialistes et les médias (c'est fait) à évoquer avec entrain, et avec l'aide de quelques sponsors bienveillants, un sujet grave. Cette année, l'Institut national du sommeil et de la vigilance, une association réunissant médecins, chercheurs et divers spécialistes, a choisi ce thème : "sommeil et transport"."
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« Allo, je suis dans le train ! » | L'interconnexion n'est plus assurée - 0 views

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    ""Vous êtes invités à passer vos appels depuis les plateformes". Depuis quoi ? Depuis quand ? Le jargon de la SNCF recèle quelques bijoux.  Peu importe, dira-t-on, tout le monde a compris. Même si aucun passager ne sait exactement à quoi ressemble une "plateforme". En langage courant, on dirait plutôt "entre les wagons". Pour résumer, un peu de discrétion est bienvenue. La consigne n'est pas facile à respecter. On ne compte plus les voyages perturbés par une conversation intempestive ou des hurlements téléphoniques. On aimerait se concentrer, lire, travailler, et à l'occasion faire la sieste. Indiciblement, sans trop savoir pourquoi, on sent son espace vital menacé."
[pop-up] urbain

Finir sa nuit dans le métro sans louper sa station - SoonSoonSoon - 0 views

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    "Le principe de MetroNap, conçue par un développeur new-yorkais amoureux de la sieste, est très simple : il vous suffit de saisir vos stations de départ et d'arrivée pour que l'appli vous réveille pile au bon moment, pour que vous puissiez sauter sur le quai avant de vous retrouver au terminus. L'appli détecte en effet les mouvements de la rame dans laquelle vous vous trouvez, identifie les arrêts du métro et en déduit le moment propice pour vous tirer des bras de Morphée, à grands renforts de vibrations stimulantes."
[pop-up] urbain

Mobilité urbaine & déplacements en mobylette à Hanoi | Demain la Ville - 0 views

  • Comme la majorité des Hanoïens, Vinh se déplace en mobylette, ou plutôt vit en mobylette. Les urbanistes évoquent même une « population de centaures » pour parler des habitants de la capitale ! Ici, mis à part les vendeurs ambulants, rares sont ceux qui font plus de quelques mètres à pied. Dans certains marchés, on fait ses courses en scooter, parfois on fait la sieste allongé entre le guidon et le siège – preuve d’un sens de l’équilibre très abouti. Sur le bord du Lac de l’Ouest, très prisé des jeunes couples, on s’installe sur la selle pour conter fleurette, faute de bancs publics en nombre suffisant. Certains même y font leur séance d’abdominaux.
  • Ce choix de véhicule affecte le mode vestimentaire des hanoïens. Les hanoïennes conductrices en particulier sont très équipées sur leur moto: un casque la plupart du temps…ce qui n’est pas une évidence en Asie du Sud-Est ; une veste intégrale (couvre-mains, capuche) dans un matériau similaire à celui d’une couverture de survie pour ne pas avoir chaud et, surtout, ne pas bronzer ; un masque pour se protéger de la pollution directement émise par les pots d’échappement qui les entourent dans la circulation. Régulièrement assortis, ces accessoires témoignent d’une coquetterie scrupuleuse. En passagères, elles s’assoient souvent en amazone avec un équilibre déconcertant malgré les zigzags de la mobylette.
  • L’interdiction des camions au sein de l’aire urbaine d’Hanoï entre 9 et 21h facilite cela. Un autre élément très clair participe de ce phénomène, très peu de conducteurs se laissent aller à de fortes accélérations ou à des freinages brutaux. La vitesse reste assez limitée et ce quelque soit l’heure, même quand les rues sont désertes au milieu de la nuit. La moyenne se situe aux alentours de 35 km. Difficile d’être plus précis puisque la majeure partie des compteurs de vitesse gardent désespérément l’aiguille alignée sur le zéro.
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  • e klaxon
  • Les règles de circulation sont plutôt souples, donnant le sentiment d’un chaos organisé. Les feux, équipés d’un minuteur, sont plus indicatifs qu’autre chose. L’attention et la capacité d’adaptation que cela demande à chaque motard sont dès lors plus importante qu’en France. Personne n’a tort, personne n’a raison, et quand on voit sur le côté de la route un scooter remonter sur plusieurs mètres l’axe à contre-sens, on l’évite simplement, en ponctuant d’un léger coup de klaxon sans agressivité pour lui signaler notre présence. Il semblerait que de manière plutôt saine les hanoïens ne mettent pas de fierté particulière dans le fait de conduire. Ici, on ne critique jamais la conduite d’un autre motard, on s’adapte en souplesse. Le sentiment de toute-puissance qu’offre la voiture n’existe pas sur une mobylette.
  • De même, le nombre de passagers peut souvent être rocambolesque comparé aux standards occidentaux. Il n’est pas rare que la mobylette transporte toute la famille : le père conduit, avec un enfant devant lui, debout ou assis sur une chaise adaptée, la mère est assise derrière avec le petit dernier dans les bras.
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    "La première surprise que réserve Hanoï, capitale du Vietnam, concerne le mode de transport. Ici la mobylette est partout, ce qui ne veut pas dire pour autant qu'elle règne en maîtresse incontestée et tyrannique ! Les tenants et aboutissants de ce choix de mode de transport sont nombreux et souvent inattendus. Quoiqu'il en soit, ils témoignent d'une capacité d'adaptation forte dans un environnement contraint."
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