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hubert guillaud

The Talent Society - NYTimes.com - 0 views

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    En passant d'une société familiale à une société de gens vivant seuls (mais pas isolés), nous sommes passés d'une société qui protège les gens de leurs faiblesses à une société qui permet aux gens de maximiser leurs talents, estime David Brooks pour le New York Times, faisant une lecture personnelle du livre d'Eric Klinenberg, Going Solo. Les vieilles structures sociales ont longtemps étouffé la créativité, la nouvelle permet de les maximiser. Mais Brooks émet une nuance d'importance. Dans cette société, la vie est plus difficile pour ceux qui ont le moins de capital social.
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Rencontre avec les pirates qui veulent jailbreaker l'internet - Wired - 0 views

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    Klint Finley est allé à la rencontre de l'Indie Web movement (le mouvement pour un web indépendant) qui tenait récemment une rencontre, autour de Ward Cunningham, l'inventeur du wiki, de Kevin Marks, le responsable des web services de British Telecom ou Brad Fitzpatrick, le créateur de Live Journal... Des hackers qui développent des alternatives open source au web des grandes sociétés, comme Camlistore, une alternative open source à Google Drive. L'idée est de créer un web qui se comporte comme une seule entité. Bien qu'animé par des gens qui travaillent chez Google, Facebook ou Twitter, le web indépendant travaille à s'en défaire. Parmi les outils qui sont en train d'être mis au point, on trouve des alternatives à Twitter ou Facebook comme StatusNet ou Diso (le réseau social distribué)... ou encore Diaspora devenu Mark.io depuis le décès de son fondateur. Plutôt que de remplacer les silos des acteurs majeurs de l'internet, le mouvement se défini par sa volonté à construire des outils qui vous permettent d'héberger vos données et machines, mais également de les partager via le net. Ce qu'on appelle le POSSE (Publish on your Own Site, syndicate elsewhere). Au début, ils ressemblent à n'importe quel autre tripotée de geeks technologie. Mais alors vous avez un préavis d'un d'entre eux est Ward Cunningham, l'homme qui a inventé le wiki, la technologie a fait Wikipedia sous-tend. Et il ya Kevin Marks, l'ancien vice-président des services Web à British Telecom. Oh, et ne manquez pas Brad Fitzpatrick, créateur du site de blogs LiveJournal séminal et, plus récemment, un codeur qui travaille dans la salle des machines de l'empire en ligne de Google. Emballé dans une petite salle de conférence, cette bande hétéroclite de développeurs de logiciels doit pedigree numérique hors normes, et theyhave une mission à l'avenant. Ils espèrent jailbreaker l'internet. Ils appellent cela le mouvement de la bande indie, en vue de créer un
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#1 Paul Ariès : la sportivation de la vie - Dailymotion - 0 views

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    "Tant que nous aurons la tête formatée par l'économisme, c'est à dire par l'idée que le plus serait forcément égal à mieux, nous irons chercher la solution à l'ensemble de nos problèmes dans le toujours plus", explique Paul Ariès. Notre société a sombré dans la démesure. On en connait les conséquences. L'individu comme la société va chercher les mesures dans le réel, jusqu'à l'excès. Le défi du XXIe consiste à retrouver nos limites "ce qui suppose d'en finir avec la sportivation de la vie, l'idéologie sportive". La sportivation de la vie c'est le sport comme modèle, c'est la compétition, la mesure appliqué à tout. "Le productivisme a pénétré en nous, au sein de notre corps, de nos têtes, de nos sentiments". Dans notre société hypercapiliste, on danse seul. "Le corps capitaliste est sur le plan physique, un corps dompté", un "corps-machine" qui nous adapte dès l'enfance à une société boulimique, hyperconsumériste. La sportivation de la vie nous insensibilise en introduisant la mesure, la compétition, la hiérarchisation en chacun de nous.   
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Acxiom, le calme géant des bases de données de consommateurs - NYTimes.com - 0 views

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    Cartographier et partager le génome du consommateur, tel est le travail d'Axciom - http://www.acxiom.com, la société qui scrute plus profondément dans la vie américaine que le FBI, explique Natasha Singer pour le NYTimes. Si vous êtes un américain adultes, il y a de fortes chances pour que la société connaisse votre âge, votre race, votre sexe, votre taille, votre état matrimonial, votre niveau d'éducation, votre orientation politique, vos habitudes d'achats, vos rêves de vacances... Avec ses 23 000 serveurs, Axciom est l'un des leaders "tranquille" du marketing de données. La firme a cumulé 77 millions de dollars de résultat l'année dernière pour 1,13 milliards de dollars de CA. Reste que les sociétés comme Axciom commencent à attirer l'attention des juges de la Fédération du commerce américaine. Axciom développe de nouvelles techniques pour dresser le profil des consommateurs, baptisée "vue à 360°", visant à créer des portraits complets, intégrant tant les données mobiles qu'en ligne et hors ligne, ou son système de classification PersonicX, qui classifie les consommateurs selon 70 profils types. Le Big Brother de l'Arkansas n'a pas que des amis. Beaucoup dénonce ses méthodes intrusives et manipulatrices. Pour Pam Dixon, directeur du World Privacy Forum, les algorithmes d'Acxiom sont autant dangereux pour ceux dont les critères sont retenus par le système que pour ceux qui en sont exclus. Pour l'instant, la loi n'oblige pas des sociétés comme Acxiom à montrer aux utilisateurs les données qu'ils possèdent sur eux. Mais la FTC a publié un récent rapport - http://www.nytimes.com/2012/03/27/business/ftc-seeks-privacy-legislation.html?pagewanted=all - appelant à davantage de transparence pour les courtiers en données. Leur catalogue de produits montre qu'ils proposent parfois des données sensibles à leurs clients (sur la confession, le poids, les jeux d'argents, les fumeurs, les demandeurs d'argents...). Reste que la comm
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Répandre l'alphabétisation par la diffusion d'internet - The Atlantic - 1 views

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    Comme le souligne Phil Nichols l'alphabétisation a toujours été plus que juste la capacité à lire. Et pourtant, que penser de l'initiative lancée par Facebook et d'autres acteurs des nouvelles technologies autour de Internet.org, une organisation visant à accroître considérablement l'accès à Internet pour "les deux tiers du monde qui ne sont pas encore connectés". Si on comprend bien l'intérêt économique des majors du net à développer leur marché, reste que depuis les révélations de Snowden, l'objectif semble avoir aussi une toute autre connotation, qui n'a plus grand chose d'un idéal. La déclaration suggère un lien intrinsèque entre connectivité et progrès, tout en évitant d'expliciter de quel progrès il est question. Phil Nichols décortique l'argumentation du site avec le discours pronant l'alphabétisation du début du 20e siècle. Comme l'internet, l'alphabétisation a été alors réifiée comme quelque chose ayant une valeur intrinsèque, quelque chose capable de stabiliser et démocratiser la société par elle-même. Les théories de l'alphabétisation ont suggéré que partout où elle a été introduite elle a eut pour conséquence d'introduire des changements cognitifs, sociaux, économiques et scientifiques. Alors que certains savants comme Claude Lévi-Strauss ou Jack Goody ont essayé d'éviter de faire des jugements de valeur dans leurs comparaisons, nous avons longtemps différencier les sociétés sans écritures des sociétés avec. Au fil du temps l'idée que les cultures lettrées étaient moralement et intellectuellement supérieurs est devenu une banalité, inexacte, mais largement partagée. Il a fallut attendre les années 1980 pour que la force bienveillante de l'alphabétisation commence à être attaquée par des chercheurs comme Sylvia Scribner, Michael Cole, Shirley Brice Heath montrant que l'alphabétisation, en soi, ne garantit aucune augmentation des aptitudes intellectuelles ou de la mobilité sociale. En
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De la crise économique au monde post social - Nonfiction.fr le portail des li... - 1 views

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    Retour de NonFiction sur le dernier livre d'Alain Touraine, "La Fin des Sociétés" : la thèse de Touraine est la suivante : la globalisation de l'économie a engendré une dissociation complète entre la société, les moyens l'État (le contrôle institutionnel et politique) et le fonctionnement de la sphère de l'économie financière. Cette rupture engendre un processus de destruction des institutions sociales (l'école, la famille, la ville, la démocratie, la politique…) : un phénomène historique d'une importance exceptionnelle, car il manifeste ni plus ni moins que la "fin du social", au sens de la fin d'une certaine conception moderne de la société : là est la racine de la crise."
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L'organisation d'un débat public sur des questions scientifiques ou technique... - 0 views

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    Michel Laberganti donne la parole à Pièce et Main d'oeuvre (PMO), ce groupe d'activistes qui refusent le débat public sur les questions scientifiques, n'hésitant pas à venir faire raffut et tapage lorsqu'ils sont organisés. Un quarteron de ministres en retraite s'est insurgé. Pour PMO, la formule du débat public, comme ceux mis en place par la Commission nationale du débat public sert à masquer ce qui n'est qu'une opération de communication pour obtenir l'adhésion à une nouvelle technologie. Opposés aux sociologues spécialistes des controverses, ils dénoncent des formes de débat qui visent à la prévention et à l'apprivoisement des contestations. Car participer, c'est accepter. Les débats substituent des leurres à la confrontation politique de fond, occultant la dissymétrie entre ceux qui ont le pouvoir d'agir et sont qui n'ont que leur expression. Dans la vie réelle, la décision ne tient qu'au rapport de force. PMO récuse expertise et contre-expertise. Les citoyens sont tous compétents pour les affaires de la Cité, qu'elles portent sur le nucléaire, les OGM, les nanotechnologies ou le numérique. Pour PMO, les experts devraient mêmes être exclus des débats, étant juges et partis. Ce n'est que si les citoyens décident de construire des sous-marins ou des centrales nucléaires que les experts devraient être invités à dire comment y parvenir. Scientifiques et technocrates ont tout intérêt à l'organisation scientifique de la société, puisque c'est pour eux le moyen d'assumer leur pouvoir. "L'expertise dépouille la population de sa compétence politique en dépolitisant les prises de décision". Si la technologie est le progrès, pourquoi notre société hypertechnologie n'est-elle pas le paradis ? "Le progrès technologique n'est synonyme ni de progrès humain, ni de progrès pour la société". Les opposants à la technologie sont toujours parodiés comme ceux qui promeuvent le retour à la bougie. Choisir la sobriété énerg
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Après le capitalisme, le bien vivre - Nonfiction.fr - 1 views

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    Irène Pereira revient sur le livre de l'historien Jérôme Bachet, spécialiste du mouvement du Chiapas, "Adieux au capitalisme", une critique radicale du capitalisme. Avec le capitalisme, "la société fait de l'intérêt personnel sa valeur cardinale" et sa phase néolibérale nous fait passer d'une société disciplinaire structurée par les Etats nations à un capitalisme sécuritaire mondialisé dont l'Etat managérial est l'auxiliaire. Pour Bachet, l'insurrection zapatiste a ébréché le néolibéralisme qui en explique les institutions en faveur de l'autonomie et de la concertation. Et l'auteur de s'en inspirer pour penser une société postcapitaliste.
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Villes intelligentes, gens intelligents - Pieria.co.uk - 0 views

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    Frances Coppola nous fait part de ses réflexions suite à l'écoute d'une conférence de Richard Sennett sur la ville intelligente. Si la technologie peut faire de belles choses, elle peut aussi commettre de terribles erreurs. A mesure que nos villes deviennent plus technologiques, nous perdons le contrôle sur elles. A mesure que nous vivons dans un monde technologisé, nous devenons dépendant de sa conception. Est-ce que demain nous saurons crowdsourcer le développement d'algorithmes ou ceux-ci resteront-ils le lot de spécialistes ? Dans les villes intelligentes, le défi est de parvenir à prendre le contrôle des technologies, ce qui nécessite de les comprendre. Enfin, pour Sennett, le rêve de la technologie est de créer une société sans frottement, où tout fonctionne sans intervention humaine. Et le danger est que cette société sans frottement s'étende aussi aux interactions humaines. Alors que la friction est ce qui créé l'énergie et le dynamisme de nos sociétés, ce qui les fait évoluer, changer.
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Les promesses et les périls d'une société conduite par les données - NYTimes.com - 0 views

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    Une société gouvernée par les algorithmes et les données ? Tel était le sujet d'une conférence du MIT dont rend compte Steve Lohr pour le New York Times. Alex Pentland, qui publiait sur The Edge, "Réinventer la société à l'heure des Big Data" - http://www.edge.org/conversation/reinventing-society-in-the-wake-of-big-data -, estime que nous entrons dans une nouvelle ère de la physique sociale. Est-ce que ce monde conduit par les données va donner lieu à une redéfinition de l'équité, permettant d'améliorer les programmes de prestations sociales par exemple pour qu'ils s'adaptent mieux à chacun ? Quels impactent les données vont-elles avoir sur l'élaboration des politiques publiques ?
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Statistique et Société - 0 views

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    Nouvelle revue scientifique pour analyser les rapports de la statistique et de la société, produite par la Société française de statistique.
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La connaissance, "nouveau produit innovant" ? - LeMonde.fr - 0 views

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    Pour Marco Zito, physicien des particules, les coupures de budget de l'Europe à la recherche sont certes dommageables, mais la volonté des chercheurs de transformer la connaissance en services n'est pas plus stimulante. La compétitivité accrue de la recherche fait des ravages dans les laboratoires. "Toutes les inventions de la science ne sont rien si elles ne profitent pas à toute la société : un quart de la population renonce aux soins faute de moyens. La destruction programmée des services publics, notamment de la santé, risque de réduire à néant les effets du progrès scientifique. Européen convaincu, je crois que la politique actuelle de l'UE nous mène à l'abîme. Malheureusement, (croire en une) conception d'une science isolée de la société ne me semblent pas à la hauteur de la situation."
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La ville face à un avenir sans famille - Macleans.ca - 0 views

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    Une étude du théoricien urbain Joel Kotkin souligne le déclin de la famille dans les sociétés les plus développées. Le vieillissement de la population et le déclin de la fécondité viennent du déclin du mariage et de la famille. Nous vivons dans un monde post-familial explique-t-il dans "The Rise of Post-Familialism: Humanity's Future ?" La raison, le développement du travail des femmes et de notre société de consommation qui nous fait préféré une vie solitaire et sans attaches. D'ici 2030, 1/3 des hommes japonais agés de moins de 50 ans ne sera pas marié. 70 % des femmes qui vivent à Washington vivent sans enfants. L'aspiration à la famille n'est pas morte, mais les conditions de vie moderne la rende plus difficile. Le développement de la vie en appartement fait que beaucoup de couples renoncent à avoir des enfants. Il est peut-être temps de retrouver de l'entrain pour le si déprimant et insoutenable étalement urbain !
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Les lunettes Google Glass ou la fin définitive de notre vie privée ? - Framablog - 0 views

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    Anton Wahlman prévient : d'ici la fin de l'année, notre société va subir un changement très particulier. La cause : les lunettes Google : http://fr.wikipedia.org/wiki/Project_Glass Celles-ci vont avoir des impacts sur les comportements sociaux, car dès que nous les verrons, nous saurons que nous sommes filmés, et les gens n'aiment pas. Que sera une société où toutes les informations disponibles sur les gens s'afficheront en permanence sur notre regard ? Et que se passera-t-il quand les prochaines versions des lunettes Google seront identiques aux lunettes traditionnelles ? Aujourd'hui, on vous demande souvent d'éteindre votre caméra quand vous la pointez vers les gens. Vont-elles rendre les interactions publiques et sociales plus délicates ? Sont-elles le bras armé de Google dans la guerre des données personnelles ?
hubert guillaud

Comment échoue la logique du rien à cacher - Zephoria - 0 views

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    Chaque mois d'avril, danah boyd, comme bien de ses concitoyens, doit remplir sa déclaration d'impôt. Comme chacun d'entre nous elle le fait au mieux, tente de ne rien oublier... Et pourtant, si l'organisme des impôts américain décidait de faire un contrôle, ils trouveraient certainement quelque chose : oubli, erreur de calcul, etc. "La possibilité d'un contrôle est donc intimidant et effrayant, non pas parce que j'ai quelque chose à cacher, mais parce que prouver qu'on est innocent prend du temps, de l'argent, des efforts et de l'émotion." Et c'est justement ce qui lui arrive en ce moment, suite à un déménagement. Et il est difficile de rassembler des documents qui le prouve. Si le gouvernement utilisaient les données de son opérateur téléphonique, il pourrait le voir pourtant. Mais le gouvernement via Prism utilise les données pour créer de la suspicion, pas pour confirmer l'innocence des gens. Le cadre de la présomption d'innocence est important pour les libertés civiles, même si cela signifie que certains criminels échapperont à la justice. Ces cadres demandes aux gouvernements de prouver que quelqu'un a fait quelque chose de mal. Parce qu'il est facile de susciter des soupçons. Malgré cette protection, chaque année, des innocents sont condamnés à la prison et parfois même condamnés à la peine de mort. Si quelqu'un à intérêt à vous déclarer coupable, alors il peut d'autant plus facilement peindre ce portrait de vous s'il a suffisamment de données. Les gens se sentent souvent à l'abri de la surveillance de l'Etat parce qu'ils n'ont rien fait de mal. Et pourtant, si vous rencontré les auteurs de l'attentat de Boston, peut-être serez vous soupçonnés, poursuivis par les médias, comme on l'a vu durant cette affaire. La société génère des soupçons sur ceux qui ne lui ressemble pas : pauvres, étrangers, ou ceux qui ont une fois différente... Ceux qui ne sont pas comme nous sont suspects et cela renforce le désir de les
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Ne pas lâcher le PRISM pour l'ombre - Affordance.info - 0 views

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    Olivier Ertzscheid revient sur Prism et les révélations d'Edward Snowden sur les écoutes dont nous sommes les victimes. Une affaire qui pointe l'impasse dans laquelle nous conduit l'idéologie de la transparence. Pour Olivier Ertzscheid, le contrôle des Etats a toujours existé. Son renforcement et son omniprésence est à la fois conjoncturelle (nous avons accès à des tonnes de données plus facilement) et structurelle (il est le pendant de la perte de contrôle sur la société). A la question politique du contrôle s'ajoute celle, plus éthique, de la bienveillance. Dans une société au sein de laquelle l'essentiel des écosystèmes informationnels sont consubstantiellement des dispositifs de sur-veillance qui instrumentalisent à leur seul profit des logiques de sous-veillance, la question de la bienveillance dans le pilotage desdits systèmes doit être posée avec force et détermination. Il n'est plus temps de se perdre en conjectures sur la capacité desdits acteurs ou systèmes à réguler eux-mêmes l'empathie ou le respect de la vie "privée" dont ils pourraient nous donner gage.
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La confiance dans l'économie du partage en question - Ouishare.net - 0 views

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    "Voulons-nous d'une société contrôlant notre identité en ligne comme Facebook devienne le seul gardien de notre réputation en ligne ?", interroge Francesca Pick pour OuiShare. C'est pourtant bien ce qui pourrait advenir. Facebook dispose à la fois des données et de la taille critique pour devenir le standard de l'identité et de la réputation en ligne. Demain, il sera capable d'intégrer une place de marché locale ou un Airbnb directement depuis Facebook. Alors que la plupart des sites construisent leurs propres systèmes de réputation... mais sans parvenir à atteindre une masse critique suffisante pour s'imposer. Or, via les réseaux sociaux mondiaux, les relations entre nos existences en ligne et hors lignes sont de plus en plus transparentes. "Je ne veux pas que Facebook et ses sociétés partenaires deviennent demain les seuls gardiens de ma vie numérique"
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Le salariat a vécu - La Tribune - 0 views

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    "Principal régulateur des relations sociales et de la solidarité, le salariat, né de la société industrielle, est sur le déclin. Jean-Pierre Gaudard, dans « La fin du salariat », livre une analyse fine et précise de l'extinction prévisible de ce modèle, résultat plus d'une évolution de la société que des seules contraintes économiques."
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Laurent Chemla : je vous ai menti - Reflets - 1 views

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    Pour Laurent Chemla voilà des années qu'il défend un internet neutre, qui implique que les usages n'aient pas à être régulés. Mais cet argumentaire est basé sur un faux argumentaire. Oui, l'internet est un simple tuyau, à peu près neutre par définition, mais l'internet n'a jamais été socialement neutre. Quand on parle d'internet, on doit parler à la fois du réseau technique et de son usage social. Or l'internet n'est pas neutre sociologiquement et il a modifié en profondeur nos sociétés. Les défenseurs de la neutralité veulent garantir sa pérennité et laisser s'y produire ses effets sociaux, sans contrôle. Pour Chemla, la transparence, qu est la vraie couleur du net, ne saurait à elle seule rétablir un équilibre que la société ne garantirait pas par ailleurs. Elle ne sert qu'à mettre en lumière les dérives, jamais à les corriger. Notre conception de l'intimité a été transformée par notre usage du réseau et va continuer à évoluer dans le même sens, sans grande résistance de notre part. Nous voici à l'ère du village global, celui où nous savons tout de nos voisins. Mais également, les abus sont eux aussi plus transparents que jamais. La transparence est la réponse à une surveillance généralisée. " Si nous devons échanger notre vie privée contre la transparence totale de ceux qui nous surveillent et de ceux qui nous gouvernent, alors peut-être n'est-ce pas nous qui aurons le plus à y perdre. Il est temps, je crois, de renvoyer enfin le vieil argument « si vous n'avez rien à cacher, alors vous n'avez rien à craindre » à l'envoyeur : « quand vous n'aurez plus rien à cacher au peuple, alors vous n'aurez plus rien à craindre du peuple »."
hubert guillaud

Tous pirates - error 404 - 0 views

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    "Jamais au grand jamais je n'aurais pu penser que le but ultime du capitalisme était la poursuite du rêve communiste", explique Julien Breitfeld en revenant du LeWeb à Londres qui portait sur l'économie collaborative. Pas un des économistes et sociologues de gauche (même un Polanyi) n'avait prédit le recyclage de l'idée du partage, de la collectivisation des moyens de production chère à Marx, par le capitalisme. "Le code libre, c'est une richesse commune, exploitée par tous, mais dans une asymétrie d'échanges. S'il fait le bonheur de communautés (celles d'Ostrom), il fait aussi le bonheur de la sphère privée. Ainsi, les flux économiques apparaissent comme une captation de valeur sur des territoires et des individus hors marchés (de l'Europe vers les US, du libriste vers Microsoft) à coût nul, pour être ensuite revendus aux producteurs initiaux. Le libre, c'est un peu l'Afrique qui importe son chocolat après avoir vendu à prix dérisoire ses fèves de cacao." "Le succès de Kickstarter (et d'Ulule, de KissKissBankBank, et de tant d'autres) procède de la faillite de l'économie réelle : tous ces entrepreneurs en devenir ne trouvent plus d'argent via les acteurs traditionnels. Et, si le financement collaboratif n'est pas une invention (les startupeurs connaissent bien le "friend and family funding") le web a permis, une fois de plus, d'industrialiser des pratiques à la marge." "Le crowdfunding, ce devrait être une bourse pour petits "petits porteurs". Or, ces derniers sont des investisseurs sans droit ni titre... Par contre, l'entreprise créée est bien soumise aux lois du marché, et certaines peuvent devenir de vrais succès. Même si le projet est intéressant, voire quasi d'utilité publique, ce qui est choquant c'est de voir que le marché profite in fine d'un risque qui n'est pas assumé par lui, mais par des tiers, lesquels s'appauvrissent car ils mobilisent leur épargne." Pour Julien Breitfeld il faut distinguer le marché de l'
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