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hubert guillaud

Politique du chiffre | Techn0polis - 0 views

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    Depuis les révélations de Snowden, beaucoup de techniciens, à l'image de Bruce Schneier, se posent la question de comment déjouer, par des moyens techniques et le plus rapidement possible, la surveillance de masse qui s'est mise en place, explique Amaelle Guiton. À propos Hackers, le livre 11 novembre 2013 Politique du chiffre Que faire lorsqu'une agence de renseignement américaine, manifestement bien aidée par ses petites camarades européennes, a - dixit Bruce Schneier, s'exprimant mercredi dernier lors de l'assemblée plénière de l'Internet Engineering Task Force, l'organisation qui rassemble les ingénieurs du réseau - « transformé l'Internet en une gigantesque plate-forme de surveillance » ? Le problème, a-t-il ajouté, est « robuste politiquement, légalement et techniquement ». Il l'est d'autant plus que, la question étant fondamentalement politique - quelle « sécurité nationale », pour qui, comment, avec quel contrôle -, toute réponse technique est en dernière analyse une réponse politique, pas seulement dans ses attendus, mais aussi dans ses conséquences. Depuis quelques mois, il y a réaffirmation par beaucoup de « techniciens » - du moins beaucoup de ceux qui s'expriment publiquement - d'une volonté de déjouer, par des moyens techniques et le plus rapidement possible, la surveillance de masse. La qualification « de masse » est tout sauf accessoire : on n'entend pas grand-monde dire qu'il faut empêcher toute surveillance en enlevant tout moyen aux autorités d'intercepter des communications. Certains le pensent sans doute (j'y reviendrai), mais la surveillance ciblée me semble être considérée comme un coût socialement acceptable, ou à tout le moins une fonction classique du pouvoir, ce qui n'est pas le cas de la surveillance indiscriminée et généralisée. "Les moyens techniques envisagés, depuis les tuyaux jusqu'à l'utilisateur final, se rangent, pour simp
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Les critiques de produits d'Amazon comme lieu de protestation politique- Inequality by ... - 0 views

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    Tristan Bridges s'intéresse aux lieux de contestations politiques originaux, comme les commentaires de produits sur Amazon. Pour la sociologue Nina Eliasoph, auteur d'Eviter la politique, l'évitement politique (c'est-à-dire le fait de faire de la politique dans les commentaires de produits d'Amazon par exemple, plutôt que de descendre dans la rue) est une stratégie politique à prendre au sérieux. Les mèmes internet que les jeunes générations échangent peuvent avoir plus d'impact que nous voulons le croire, même si cette frivolité tactique a une efficacité difficile à mesurer. Reste que ces nouvelles formes de protestation politiques montrent que les nouveaux médias ont élargi l'espace et la portée de la contestation politique.
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Morozov et la rhétorique web - Repubblica.it - 0 views

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    Dans l'édition anglaise de la Repubblica, Evgeny Morozov analyse la montée du mouvement de Beppe Grillo. La politique a toujours besoin de leaders et de messages universels. Internet n'est-il pas une astuce pour légitimer un mouvement d'amateurs ? L'arrivée de Grillo et de son mouvement ne tient pas à l'ère de l'internet, mais bien plus aux problèmes structurels de la politique et de l'économie italienne. Le mouvement 5 étoiles n'est pas sans chefs, ni hiérarchie, contrairement à ce qu'il voudrait parfois faire croire, rappelle Morozov. Si l'internet réduit les coût de communication, il ne réduit pas le besoin de charisme et de hiérarchies. Les tentatives d'échapper à tous les attributs de la politique (l'idéologie, la négociation, la prévarication, l'hypocrisie...) vise souvent à remplacer la politique par un managérialisme ou un totalitarisme populiste. Mais la transparence et l'horizontalité que prônent les plateformes, comme celle de décision du mouvement, ne le sont pas tant que cela. Sur Twitter, M. Michu n'a pas la même influence que Barack Obama. L'illusion politique de participer au processus politique sans jamais obtenir l'assurance que nos actions comptent et sont pris en compte, n'est pas un bon modèle pour refaire la politique.
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De quoi le pouvoir d'agir est-il le nom ? - Millenaire3 - 0 views

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    Depuis quelques années, les initiatives sociales se réclamant du "pouvoir d'agir" ou empowerment se multiplient estime Manu Bodinier, président de l'Alliance citoyenne de Grenoble - http://www.alliancecitoyenne-ag.org - et d'Azquitaz - http://www.aequitaz.org - une association qui initie des mouvements et des formations pour que les citoyens s'emparent de la justice sociale. Le récent rapport de Marie-Hélène Bacqué (citoyenneté et pouvoir d'agir dans les quartiers populaires : http://www.territoires.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport-participation-habitants_ok.pdf) et leur constitution en collectif national - http://pouvoirdagir.fr - montre que les initiatives s'organisent. Mais peut-on pour autant regrouper sous une même dénomination des collectifs aux motivations très différentes, certaines prônant l'autoorganisation, d'autres la concertation, certaines la prise de parole, d'autre la prise de pouvoir... Reste des aspirations partagées, souvent des méthodologies voire des stratégies communes. Toutes valorisent l'action collective et soutiennent que les problèmes sociaux peuvent être résolus par les collectifs. Comment accompagner ceux qui ne parlent pas toujours à prendre la parole ? L'appropriation du pouvoir d'agir est une notion mobilisée depuis 40 ans, mais qui se développe en France seulement récemment du fait de la récente mise en circulation des apports théoriques et méthodologiques, des difficultés économiques et sociales que rencontrent aujourd'hui une jeunesse formée et cultivée, du fait de l'échec des dispositifs de participation et même des formes traditionnelles de la représentation qui n'ont pas permis de contrer la désaffection des classes précaires, enfin du fait aussi de l'impact des technologies numériques sur la pensée, encourageant le do it yourself et de la publication en ligne. L'une des questions que posent ces expériences est leur articulation avec les politiques publiques. Contribuent-elles à renforcer les dynam
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« La défiance à l'égard de la vie politique atteint des sommets inégalés » - ... - 0 views

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    Deuxième vague de l'enquête annuelle d'Ipsos "Fractures françaises" qui souligne que une "demande d'ordre et d'autorité, toujours très élevée. Sur la défiance également, à l'égard d'autrui et du monde extérieur mais aussi du système politique et médiatique. Ou enfin, sur l'hostilité à l'égard des étrangers et de l'islam, toujours très forte." Au niveau des évolutions par rapport à la première édition du sondage : "la défiance à l'égard de la vie politique s'amplifie et atteint des sommets inégalés. Le sentiment que la démocratie fonctionne mal, que les hommes politiques sont corrompus, que les médias ne retranscrivent pas la réalité sont à des niveaux qui traduisent une fracture de plus en plus importante entre le monde politique et la société en général et qui s'amplifie."
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Politique des algorithmes : parfois, c'est le politique qui gagne - Affordance - 1 views

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    Google contraint à modifier l'ordonnancement des résultats de recherche pour laisser une place aux services concurrents, aux "liens rivaux". C'est la première décision politique obligeant un moteur à caler ses exigences et routines algorithmiques sur un cadre économie (libre concurrence) édicté et décidé par le politique, estime le chercheur Olivier Ertzscheid. Preuve que la politique a un rôle à jouer, même sur la 2nde plus grosse capitalisation boursière de la planète. Le politique est sans cesse contraint de naviguer entre réflexion législative et usages. Et de rappeler que les règlements ne peuvent se substituer à la loi, mais que le point de bascule n'est pas toujours évident à trouver.
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The Internet Ideology: Why We Are Allowed to Hate Silicon Valley - Debatten - FAZ - 0 views

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    Pourquoi comprenons-nous tous très bien que les intérêts des industries pharmaceutiques, alimentaires, pétrolières... divergent de nos propres intérêts, alors que nous abordons rarement la Silicon Valley avec ce même soupçon nécessaire ?, interroge Evgeny Morozov. Pour le philosophe iconoclaste, la raison est simple : on parle du numérique plutôt que de parler politique ou économie. Trop souvent, dans le domaine technique, des arguments spécieux de défense de la technologie nous poussent hors du champ politique. Pour Morozov, nous avons besoin de détester la Silicon Valley... Parce qu'elles construisent "un fil de fer barbelé invisible" autour de nos vies, elles nous émancipent comme un criminel qui porte un bracelet électronique. Et ce bracelet est la publicité... "L'année dernière , Facebook a conclu un accord avec une société appelée Datalogix , ce qui lui permettrait de lier ce que vous achetez dans votre supermarché local aux annonces que Facebook vous montre. Google dispose déjà d'une application - Google Field - qui scanne en permanence les dernières offres des magasins et restaurants dans votre région". Cet exemple n'est pas une question de technologie, mais bien une question d'économie politique ! "Le modèle centré sur les données de la Silicon Valley cherche à convertir tous les aspects de notre vie quotidienne en un actif productif". La Silicon Valley a détruit notre capacité à imaginer d'autres modèles d'organisation, comme celle reposant sur l'initiative publique, et a rendu la confidentialité plus chère que la transparence. Maintenant que nos réseaux de communication sont entre les mains du secteur privé, nous ne devons pas faire la même erreur avec notre vie privée. Or pour garder sa vie privée, il va nous en coûter, en terme d'argent, d'effort, d'attention... Enfin, l'épistémologie simpliste de la Silicon Valley, cette vision du monde déformée par son modèle d'affaire, est devenue un modèle que d
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    Nous devons réinjecter le politique et l'économique dans le débat technologique ! par @evgenymorozov : http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/debatten/the-internet-ideology-why-we-are-allowed-to-hate-silicon-valley-12658406.html
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L'obsolescence contrariée de notre système politique - Le Monolecte - 0 views

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    Pour Agnès Maillard, la figure paternaliste de l'homme providentiel, du chef est totalement dépassée dans une société où le niveau général d'éducation n'a jamais été aussi élevé... Alors pourquoi la professionnalisation de la politique est-elle indépassable ? Pourquoi la confiscation démocratique perdure-t-elle ? Pourquoi les municipales focalisent-elles sur la figure du maire quand le gouvernement d'une commune est devenu un tel travail d'équipe ? Le responsable politique n'est plus celui qui prend en charge la coordination des intérêts communs, mais celui qui sait, qui fait, en dehors de tout contrôle réel et concret de ses actes. A quand la fin du conservatisme endogamique des appareils politiques ? Pourquoi le choix se porte d'abord sur ceux qui sont en place, ceux qui vont faire perdurer les manières opaques de conduire les affaires ? Et Agnès Maillard de dénoncer les rigidités intrinsèque du système démocratique qui reproduit les formes hiérarchiques rigides et étanches à la société civile. "Quand les urnes ne sont plus que les réceptacles de nos frustrations et que la vie politique est à ce point éloignée des citoyens, il serait logique de remettre en question le fonctionnement même de nos institutions"... Oui, mais comment, puisque ceux à même de le transformer n'en veulent pas ?
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Yes, we can't - Vacarme - 0 views

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    Pourquoi sommes-nous impuissants ? "les politiques se légitiment d'une impuissance économique que les économistes ne peuvent assumer qu'en tant qu'impuissance politique. Cercle vicieux de l'expertise : demander des raisons d'agir à ceux qui s'en sont dépourvus a priori. Cela ne signifie évidemment pas que la contrainte économique n'existe pas - la science économique est précisément la science de cette contrainte - mais que l'enjeu politique repose uniquement - et essentiellement - sur le choix des sujets, lesquels sont les premiers à affronter cette contrainte. Ne prenons qu'un exemple : quand les mouvements altermondialistes réclament une lutte efficace contre les paradis fiscaux, on leur répond que c'est très difficile, que ce sera très long, qu'il faut tenir compte de la concurrence internationale, mais quand Cameron a besoin de recettes fiscales supplémentaires, il lui faut quelques jours pour imposer aux îles Caïmans (et autres paradis sous souveraineté britannique) de transmettre toutes les informations sur les comptes détenus par les citoyens de huit pays de l'Union européenne. Quoi qu'on en dise, on a les impuissances qu'on se choisit." Est-ce à dire que l'impuissance est une stratégie politique ? Comment sommes-nous pieds et points liés par la fatalité ? Faut-il que la vie soit devenue à ce point indigne pour qu'on n'ait plus peur de la perdre ?
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Au-delà de la crise de l'éducation civique - Ethan Zuckerman - 0 views

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    Ethan Zuckerman revient sur une conférence qu'il a donné sur le thème de comment les médias numériques changent la façon dont nous participons à la vie civique. Selon une étude américaine, les connaissances civiques des étudiants américains n'ont pas vraiment progressé depuis 1998. Pire selon certains auteurs, elle n'aurait pas changé depuis la Seconde Guerre mondiale. Nous sommes donc face à une crise longue, pas soudaine. Mais le taux de participation aux élections des plus jeunes a plutôt augmenté. Peut-être que cela signifie que la pratique de l'éducation civique doit changer de forme ? interroge Ethan Zuckerman. Longtemps, l'éducation civique a consisté à comprendre le fonctionnement des lois, mais les lois ne sont pas le seul processus civique (d'autant que visiblement, c'est un processus en désuétude, puisque très peu de lois sont finalement adoptées par le Congrès américain : 61 sur 3914 lois proposées pour le 112e Congrès !). "Nous avons tendance à enseigner le civisme d'une manière désuète", estime Zuckerman. La régionalisation (qui date du début du XXe siècle) et l'homogénisation de la politique ont eut de nombreux impacts sur la politique. Les médias, les lobbys, les innovations techniques, le ciblage... et aujourd'hui, les médias sociaux ont profondément transformé l'organisation politique. Ces transformations expliquent l'insatisfaction généralisées envers les institutions gouvernementales américaines. Et Zuckerman de proposer de nouvelles matrices pour comprendre l'évolution des formes d'engagements, distinguant un engagement qui nécessite peu d'attention par rapport à des formes qui en exigent beaucoup et entre un engagement symbolique et un engagement qui ait un impact. L'engagement fort et percutant est souvent ancré dans les communautés, mais aussi dans certaines techniques qu'on dit authentiques (marches, sit-in...) par rapport à des techniques reposant sur les médias sociaux dont il est diffic
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Créer et maintenir les lois comme les logiciels libres sur GitHub ou Wikipédi... - 0 views

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    Peut-on améliorer la politique avec les outils du logiciel libre se demande Mathew Ingram ? C'est ce que proposait Clay Shirky dans une récente conférence pour TED - http://www.ted.com/talks/clay_shirky_how_the_internet_will_one_day_transform_government.html - en imaginant demain une législation produite de manière collaborative... Mais une simple plateforme logicielle dédiée à la collaboration pourrait-elle changer la façon dont on développe et met en oeuvre les lois ? Une transposition technique peut-elle changer un processus culturel et politique ? Face à l'opacité des processus politiques, tout peut-être tenté, répond d'une pirouette Ingram... C'est peut-être encore un peu court !
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La blogosphère politique en 3 cartes | PoliticoSphere - 0 views

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    Linkfluence fournit une analyse de la blogosphère politique à l'aube de la prochaine élection présidentielle. Celle-ci est en forme et se rapproche de la taille qu'elle avait en 2007. La gauche a renforcé sa position dominante et l'extrême droite est devenue la deuxième force politique de la blogosphère. Une carte distingue les sites de sympathisants et de militants, les premiers étant plus ouverts, quelque soit leur couleur politique au débat et à la confrontation.
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Pourquoi les manifestations échouent - The Atlantic Cities - 0 views

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    Pour Moisés Naím, la plupart des manifestations ne contribuent que rarement à un changement. Au mieux reçoivent-elles un signe d'apaisement réthorique, au pire une répression, mais elles n'ont le plus souvent que peu d'effet sur les réformes politiques. Pourquoi tant de gens si motivés obtiennent-ils si peu ? Les protestations souvent s'épuisent et les organisations sont rarement organisées pour assurer le travail complexe de relance, d'occupation (du terrain médiatique, politique...). Pour Zeynep Tüfekçi de Princeton, les mouvements en ligne sont désormais faciles à organiser, mais ils oublient désormais de construire l'infrastructure qui va leur permettre de perdurer ou d'avoir un impact au-delà de leur seule démonstration de force. Passer cette étape se fait souvent à leur détriment. Le Clicktivism et le slacktivism créent une illusion qui bien souvent porte atteinte à l'activisme lui-même et à ses effets. Il faut relier le moteur aux roues, rappelle Moises Naim, afin que le mouvement se déplace. Et l'éditorialiste d'en appeler à de nouveaux partis, capable de dynamiser les idéalistes que nous sommes pour convertir leur énergie politique en action. Les médias sociaux peuvent certes faciliter la formation de forces politiques, mais également les saper. Ils sont utiles pour identifier, recruter, mobiliser, coordonner, supporter et recueillir des fonds, mais pas à l'action et à son relai, pas pour garder les gens engagés et intégrés.
hubert guillaud

"Séminaire numérique intergouvernemental": le e-gouvernement, ça va ramer enc... - 1 views

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    Le séminaire numérique intergouvernemental prévu pour le 28 février vise-t-il à donner une ligne politique unifiée ? Andréa Fradin fait le tour des politiques numériques des ministères. Mais force est de constater que le numérique n'intéresse pas la politique : le numérique n'est pas au centre des préoccupations des Français, et s'il traverse tous les dossiers, il ne se fixe sur aucun.
hubert guillaud

L'âge de l'infopolitique - NYTimes.com - 1 views

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    Pour le philosophe Colin Koopman, la confusion dans laquelle nous plonge la surveillance informationnelle est le signe que nous avons besoin d'une nouvelle façon de penser notre rapport au milieu informationnel. Nous avons besoin d'un nouveau concept pour comprendre le lien toujours plus dense entre politique et information. Et le philosophe de proposer le concept d'infopolitique pour englober à la fois la surveillance, l'analyse des données, les mouvements pour les droits numériques, les litiges autour de la propriété numérique... Ces litiges sont tous reliés à nos "personnes informationnelles". Politiquement et culturellement, nous sommes de plus en plus définis par un ensemble d'environnement de données, une architecture d'information qui nous définissent... Nous sommes devenus des "personnes numériques", comme le dit Daniel Solove. Nous sommes désormais soumis à l'informatique de domination de Donna Haraway, le datapolitik du théoricien politique David Panagia ou le data power du philosophe Grégoire Chamayou. Nos personnes informationnelles sont nées avec l'anthropométrie du XIXe siècle et n'ont cessé de se développer par devers nous. Pourtant, nous nous pensons toujours différemment de ces informations. Nous, nous sommes réels. Mais que serait notre réalité si nous enlevions tout ces numéros, comptes, profils, dossiers et prothèses qui nous caractérisent ? A force de ne pas vouloir voir que nous sommes aussi des bits et des octets, nous laissons d'autres le faire pour nous, les laissant produire sans cesse de nouvelles images, de nouvelles représentations de nous. Nous avons besoin du concept d'infopolitique parce que nous sommes devenus des personnes informationnelles. Et c'est seulement en reconnaissant ce nouveau visages à nos individualités que nous comprendront l'importance des réformes de la surveillance ou des transgressions des hacktivistes, dont l'éthique rappelle l'importance de l'anonymat et de la non-traçabilité.
hubert guillaud

La gauche n'aide plus les défavorisés, la droite est incapable d'offrir un ca... - 0 views

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    Pour Eric Le Boucher, "le plus grand déficit dont souffre la France n'est pas économique, il est intellectuel". Tous les partis politiques ne cherchent que la victoire politique, aucun ne pense la société... Et les solutions magiques et radicales, si elles étaient mis en oeuvre, décevraient encore plus ceux qui y croient. La gauche ne parvient pas à sortir les catégories défavorisées de la pauvreté et la droit est incapable d'offrir un capitalisme populaire. L'étatisme de gauche et le libéralisme de droite ont échoué tous les deux. Pour Eric Le Boucher, comme pour d'autres, la politique doit s'appliquer à rendre le pouvoir aux gens.
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La Cour des comptes, décideur politique ? - LeMonde.fr - 0 views

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    Attac attaque la Cour des comptes. Derrière les exigences de ses rapports, derrière ses prescriptions de politiques publiques, la Cour des comptes est-elle dans son rôle ? Ses recommandations sont a son image, plutôt ultralibérale, dénonçant : le niveau des prélèvements obligatoires, la réduction des dépenses publiques et des prestations sociales... Cette politique récessive que la Cour des comptes préconise ne risque-t-elle pas plutôt d'accentuer la crise ? Quid des conséquences sociales ? Aurions-nous demain besoin d'un organisme chargé d'évaluer les recommandations et les intentions de l'évaluateur des politiques publiques ?
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Pour enrayer la violence, faut-il plus ou moins d'armes ? | Science étonnante - 0 views

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    Faut-il restreindre la vente libre d'armes à feu pour faire diminuer le nombre d'attaques mortelles ou au contraire, comme le prétend le lobby américain des armes à feux, favoriser leur disponibilité pour que les gens puissent être mieux à même de se défendre ? Pas si simple estime Science Etonnante, surtout en se référant à une nouvelle étude qui traite le problème sous un angle épidémiologique et qui montre que le bannissement total ou la libre circulation totale sont des politiques optimales qui sont toujours meilleures que les politiques intermédiaires. La politique de bannissement n'est efficace que si le pourcentage d'agresseurs possédant une arme est très faible et celle de libre circulation ne l'est que si un fort pourcentage de citoyens exercent effectivement leur droit à posséder une arme. Est-ce à dire que les politiques ne sont optimales que si elles sont extrêmes ? ;-)
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Les fossoyeurs de l'innovation - L'Âge de la multitude - 2 views

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    L'innovation c'est le changement du modèle d'affaires et non pas la mise en place de barrières réglementaires. "Dans un cadre juridique hostile à l'innovation, on voit bien qu'une politique publique de soutien financier à l'innovation est vaine. On peut allouer tout l'argent qu'on veut à OSEO, à BPI France, à la sanctuarisation du CIR et du statut de jeune entreprise innovante, les entreprises ainsi financées ne parviennent pas à lever du capital puisque les gestionnaires de fonds identifient parfaitement les barrières juridiques à l'entrée sur les différents marchés et en déduisent qu'un investissement dans les entreprises concernées ne pourra jamais être rentable. En présence de verrous juridiques protégeant la rente des entreprises en place, l'argent public dépensé pour soutenir l'innovation est comme de l'eau froide qu'on verserait sur une plaque chauffée à blanc : elle s'évapore instantanément." "Il ne peut exister qu'une seule politique publique de l'innovation. Son motif est que l'innovation est le principal facteur de la croissance et moteur du développement économique. Sa règle cardinale est que toutes les décisions de politique publique, sans exception, doivent être prises dans un sens favorable à l'innovation : en matière de financement de l'économie ; en matière de réglementation sectorielle ; en matière de fiscalité et de protection sociale. Aucune autre politique publique que celle-là ne peut être favorable à l'innovation." C'est là où il y a le moins d'innovation que l'inégalité est la plus forte affirmait Edmund S. Phelps : http://opinionator.blogs.nytimes.com/2013/02/24/less-innovation-more-inequality/?_r=1
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Chômage : des modèles américains transposables en France - LeMonde.fr - 0 views

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    Pour l'économiste et démographie Laurent Gobillon revient sur la politique de la ville pour l'emploi. La politique des zones franches urbaines pour attirer des entreprises a été utile pour relancer l'emploi local, mais a eut peu d'effets sur le retour à l'emploi des chômeurs des zones ciblées du fait du manque de qualification des populations. Peut-être faut-il aussi mieux aider les autorités locales ? Si des politiques pour favoriser la mobilité des populations pauvres ont été mises en place, mais peut-être faudrait-il imaginer des allocations complémentaires pour habiter des quartiers plus proches des centres d'emploi ? Quant aux politiques de transports publics, elle restent insuffisantes. Peut-être que pour compenser, il faut développer les subventions aux transports personnels, voir des abonnements ?
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