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hubert guillaud

The Disconnectionists - The New Inquiry - 0 views

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    Pour le sociologue Nathan Jurgenson, la déconnexion de l'internet que prônent certains ne cherche pas tant à restaurer l'autonomie individuelle que d'étouffer le désir d'autonomie que la technologie inspire. L'authenticité personnelle n'a pas connue d'âge d'or : nous n'étions pas plus fidèles à nous-mêmes avant les médias sociaux ! La "detox numérique", visant à se reconnecter au réel, au vrai soi, génère son propre discours... Mais qui fera le tri entre fantasme et réalité, dans ce type de propos ? Pourquoi la préoccupation morale de déconnexion est-elle devenus si populaire ? Pourquoi notre connectivité est-elle devenue moralement toxique, malsaine comme un plaisir qu'il faudrait faire taire ? Les déconnexionnistes, comme les appelle Nathan Jurgenson s'opposent à la simulation. Mais peut-on réduire la complexité de l'authenticité de quelqu'un à son degré de connexion ? Certes, les médias sociaux transforment nos performances identitaires. Il rend le fait de devoir vivre sur scène, devant les autres, plus explicite. En fait, plus ces gens pensent que la connexion menace l'autonomie, et plus ils prônent la déconnexion. "L'obssession de l'authenticité prend racine dans une volonté de délimiter le "normal" et de lui appliquer une prétendue vérité". Le numérique est devenu une maladie. Pour les deconnexionnistes, la déconnexion est le traitement à un problème de santé, un remède à notre techno-anxiété ! Mais la déconnexion n'est-elle pas plutôt et avant tout morale ? N'est-elle une manière d'organiser le contrôle et la gestion de nos nouveaux désirs et plaisirs ? "Le désir d'être entendu, vu, informé via une connexion numérique agréable et pénible, dangereuse et excitante, nécessitant alors une police interne et externe". Derrière la fausse dichotomie réel/virtuel, se cache une dichotomie du sain/toxique et un discours d'austérité visant à réguler nos nouveaux plaisirs. Nos machines de stimulation produi
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La morale, prochaine frontière de la conception homme-machine - Technology Re... - 0 views

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    John Pavlus pour la Technology Review revient sur l'édito de Gary Marcus sur les dilemmes éthiques soulevés par l'arrivée prochaine de la voiture sans conducteurs : http://www.newyorker.com/online/blogs/newsdesk/2012/11/google-driverless-car-morality.html Il ne croit pas que les machines morales verront le jour et pense que, plus prosaïquement, les voitures ne seront jamais totalement strictement autonomes... Les questions éthiques ne seront pas des abstractions, mais des problèmes pratiques, que les concepteurs devront résoudre.
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L'Internet et la panique morale - Voir.ca - 0 views

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    Fabien Loszach revient sur la peur de l'internet, cette panique morale, qui n'est ni de droite ni de gauche, et que tous les médias entretiennent... Pour le philosophe Ruwen Ogien, les paniques morales émergent à chaque fois qu'une invention perturbe l'ordre sociale, suscite de l'insécurité et rend les gens anxieux. Le réseau remet en cause la hiérarchie traditionnelle. La peur d'internet traduit l'inconfort des élites face à la liberté d'expression donnée aux gens... Quand est-ce que le chroniquariat changera de perspective ?
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Rouge Mécanique | Contre la morale anti-technologique - 0 views

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    Ce site dédié à "Jacques Mucchielli", l'auteur des principaux textes qu'il rassemble, est une critique, de gauche, contre la morale et l'idéologie anti-technologique... Une sorte d'anti pièces et main d'oeuvre, qui critique la vieille morale à l'oeuvre dans l'antitechnologisme primaire.
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Les différences neuronales entre groupes culturelles - MedicalXpress.com - 0 views

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    Des soldats viennent d'envahir votre village pour tuer tous les habitants. Avec vos voisins et votre bébé vous vous cachez dans un sous-sol. Vous entendez les soldats chercher des survivants quand votre bébé commence à pleurer. Etouffez-vous votre bébé pour vous sauver vous et vos voisins ? Lorsqu'on présente des situations comme celles-ci à des Américains et à des Coréens, les gens arrivent souvent à la même conclusion. Oui, étouffer son bébé peut-être une solution. Mais les deux groupes culturels ne le font pas de la même façon, estime une étude publiée par la revue "Behavioural Brain Research" qui a regardé l'activité cérébrale de 8 Coréens et 8 Américains à quelques 60 problèmes moraux de ce type. Les Coréens ont montré une plus grande activité dans les régions du cerveau associées à l'intuition et au rapprochement des émotions. Les Coréens contrôleraient mieux leurs réactions émotionnelles initiales pour parvenir à une décision qui protège le plus grand nombre de personne. Face à de tels dilemmes, les Américains ont mis plus de temps à réfléchir, en activant des régions du cortex plutôt associé à la gestion des conflits et à la nouveauté. Les résultats pourraient s'expliquer du fait que les Américains sont plus souvent à des conflits socio-personnels, alors que les Coréens (qui recoivent des cours d'éducation morale leur inculquant la tolérance, la coopération...) montrent une meilleure maîtrise des valeurs sociales sur l'expression des désirs individuels lié à leur exposition plus fréquente à des problèmes sociaux. Les groupes culturels auraient donc des approches différentes du raisonnement moral.
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2 milliards d'internautes, 1 milliard de dollars, 100 millions de blogs - Affordance.info - 0 views

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    "Quand Apple décide de retirer un BD de son catalogue c'est 400 millions de comptes bancaires actifs qui sont immédiatement concernés. Quand Facebook décide de supprimer l'origine du monde de Courbet pour pornographie ou encore d'interdire des campagnes de lutte contre le cancer du sein au motif que l'on y voit un téton, c'est un milliard d'individus qui subissent immédiatement ce nouveau code moral sans aucune possibilité de recours. Tel est le risque des jardins fermés du web, des enclosures non plus seulement informationnelles mais "morales". "
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Jeux vidéo : dans la peau d'un contrôleur à l'immigration | Le blog de Romain... - 0 views

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    Le jeu vidéo Please Papers - http://dukope.com - vous invite à incarner un contrôleur au frontière pour vous pousser dans l'engrenage des décisions et de votre rapport à la fois à la morale et à votre employeur....  
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L'échec des intuitions sociales et morales - Edge.org - 0 views

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    Nous sommes dotés d'un point de vue intentionnel, explique le professeur David Pizarro pour The Edge, et c'est notre point de vue par défaut. Ce qui fait que nous prêtons des intentions à des choses qui n'en ont pas du tout, comme quand nous nous énervons après une machine qui ne nous délivre pas le café qu'on lui a demandé. Quand on voit une publicité personnalisée, les gens ont l'impression que quelqu'un les as surveillé, alors que ce n'est que le travail d'une machine, d'un algorithme. C'est ce qui explique que la voiture autonome nous inquiète : nous ne sommes pas en contrôle, nous ne savons pas qui l'est et nous n'aimons pas cela. C'est ce qui explique que l'habitacle silencieux de la BMW nous angoisse, car nous n'entendons plus le moteur, qui était un moyen de rétroaction pour la plupart des conducteurs. Observer comment les gens prennent de mauvaises décisions permet de mettre en place des solutions pour les aider à en prendre de meilleures. Mais cela implique d'avoir une bonne compréhension de ce qu'est une bonne décision. Et le risque est de développer des jugements très normatifs... Entre nos deux cerveaux, estime Kahneman, nous avons des intuitions qui ne sont pas nécessairement compatibles. Pour Pizarro, l'incohérence est une façon de déterminer si notre jugement moral est dans l'erreur.
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Les machines morales : The New Yorker - 0 views

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    D'ici peu de temps la différence entre la conduite automatisée et la conduite humaine sera si grande, que vous ne serez plus autorisé à conduire votre propre voiture, estime le professeur de psychologie Gary Marcus. Ce moment sera important car il marquera une époque où les machines devront disposer de systèmes éthiques. Mais comment enseigner l'éthique aux machines ? Notre seule piste repose sur les 3 lois de la robotique d'Asimov, mais pour l'instant, nous n'avons pas su programmer des machines les respectant. Et l'éthique humaine également est encore bien peu développée et codifiée... La programmation éthique peut sembler de la science-fiction, mais ne disions-nous pas la même chose il y a peu des voitures autonomes ?
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Pouvoir et internet - Schneier - 0 views

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    Le spécialiste de la sécurité informatique vient de livrer un texte très pertinent sur comment l'internet transforme les rapports de pouvoir. Il y explique que la technologie amplifie la puissance non seulement des internautes mais aussi - et de plus en plus - des pouvoirs en place. Les intérêts des puissants en reprennent les rennes, et la réalité s'avère bien plus compliquée que ne le chantait les louanges de la déclaration d'indépendance du cyberspace de John Perry Barlow. Nous avons cru que la génération internet, celle qui embrasse le changement social apporté par ces nouvelles technologies pouvait subvertir les institutions de l'ère précédente. Les débats sur l'avenir de l'internet sont moralement et politiquement complexes. Comment concilier respect de la vie privée et renforcement de la loi pour prévenir les violations au droit d'auteur ? Ou la pornographie infantile ? Est-il acceptable d'être jugés par des algorithmes invisibles quand nous sommes servis par leurs résultats ? Avons-nous le droit de corriger les données nous concernant ? De les effacer ? Voulons-nous de systèmes informatiques qui oublient des informations après quelques années ? Ces enjeux sont compliqués et nécessitent un débat constructif, une coopération internationale et des solutions itératives. Mais sommes nous à la hauteur de ce débat ? Non. Et c'est ce qui inquiète Schneier. Parce que si nous n'essayons pas de comprendre comment façonner l'Internet de sorte que ses effets positifs l'emportent sur les effets négatifs, de puissants intérêts le façonneront. La conception d'internet n'est pas fixée pour toujours. Son histoire est un accident fortuit résultant d'un désintérêt commercial initial, d'une négligence gouvernementale et militaire et de l'inclinaison des ingénieurs à construire des systèmes ouverts simples et faciles. Mais ce mélange de force qui a permi de construire l'internet d'hier ne se fera pas confiance pour créer celui
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La cyberutopie est-elle vraiment une mauvaise chose ?- Slate Magazine - 0 views

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    Pour Ethan Zuckerman, extrait de son livre "Rewire", la cyberutopie est intrinsèque au développement de nouvelles technologies. L'arrive d'une nouvelle technologie apporte toujours avec elle une vague d'enthousiasme visionnaire qui anticipe l'avènement d'un ordre social utopique. Mais, reconnaît Howard Rheingold, il nous faut des utopies pour faire changer les choses. Taxer de cyberutopisme le fait de croire que l'internet conduit inexorablement à une meilleure compréhension globale entre les gens et entre les peuples n'est-il pas un objectif défendable ? L'enthousiasme certes ne suffit pas, mais il nous oblige à prendre nos responsabilités pour arriver à ces objectifs. "L'homme n'est pas la créature des circonstances, les circonstances sont les créatures des hommes" disait Benjamin Disraeli. Croire que les gens peuvent utiliser la technologie pour construire un monde qui soit plus juste, équitable et inclusif n'est pas seulement défendable. C'est pratiquement un impératif moral, estime Zuckerman.
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Non, les Français ne sont pas en dépression ! - Le Monde.fr - 0 views

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    Revenant sur le contestable et contesté sondage Ipsos-Cevipof sur les nouvelles fractures de la société française - http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/01/24/les-crispations-alarmantes-de-la-societe-francaise_1821655_823448.html -, Guénaëlle Gault, directrice de TNS Sofres et Philippe Moreau-Chevrolet, président de MCBG Conseil, estiment que si la défiance s'exacerbe en France, le phénomène n'est pas nouveau. Si elle entraîne un repli sur soi, il faut aussi rappeler que les Français sont les plus satisfaits de la vie qu'ils mènent en Europe. Ils ont confiance dans le local et la proximité. Ils s'en remettent de plus en plus à eux-mêmes. Si le protectionnisme leur semble d'un autre temps, les Français s'en remettent au développement de la collaboration, de la vie associative... "Le nouvel individualisme qui émerge actuellement est une force de changement. Les Français reconstruisent, retissent, réinventent du lien social depuis la base. Si les liens traditionnels institutionnels s'affaiblissent, ils recréent un univers de confiance à partir et autour d'eux. En réseau. Avec la solidarité comme valeur cardinale. Leur attitude n'est pas idéologique ni guidée par la morale, mais essentiellement pragmatique. C'est en écoutant les citoyens, en les encourageant, en les impliquant au niveau personnel qu'on transforme toutes ces énergies individuelles en force collective." Belle tribune, mais qui ne semble pas reposer sur une étude a priori. Alors, réponse d'institut de sondage à un autre ? Ou plongée dans une autre France que celle d'Ipsos et du Cevipof ?
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Wiki prof de raison - Owni.fr - 0 views

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    Utiliser Wikipédia comme outil d'enseignement, ne devrait pas générer une panique morale, mais nous aider à nous départir d'une attitude passive face à l'information, estime le sociologue Antonio Casilli. Plus qu'une encyclopédie, Wikipedia est d'abord un réseau social dont le défaut est certainement de reproduire l'opposition auteur/lecteur plutôt que stimuler une polyphonie des contributions. Le réseau questionne la manière dont l'information est validée, plus que de savoir qui la valide. Sauf que la confiance et la sociabilité bâtie par les contributeurs influencent profondément la perception de la qualité des articles. Sur Wikipédia, comme ailleurs, la confiance est affaire de contexte, plus de capital social que de compétences.
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Megaupload : "Nous ne sommes pas un site pirate, seulement un prestataire de services" ... - 0 views

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    "Regarder les données privées des utilisateurs, ça c'est du piratage ! Notre service n'a nullement la possibilité technique d'exercer un contrôle a priori sur le contenu de nos utilisateurs", rappelle Emmanuel Gadaix, directeur technique et porte-parole de Megaupload. "La vaste majorité des utilisateurs de Megaupload se servent du service à des fins absolument légales. Les contenus illégaux, auxquels nous livrons une chasse sans merci, ne représentent qu'une infime partie de notre trafic. A titre indicatif, deux-tiers des plus grandes sociétés françaises disposent d'un compte chez nous." Quand aux usages illégaux, les grands détenteurs de contenus ont tous un accès direct à notre système où leurs requêtes pour retirer des contenus sont traités en moins de 24h. "La seule façon morale et efficace de lutter contre le piratage, est de changer de modèle économique et de proposer la Culture a un prix raisonnable."
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Ne vous en prenez pas aux médias sociaux si votre ado est asocial. C'est votr... - 1 views

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    Clive Thompson revient sur le livre de danah boyd "C'est compliqué : la vie sociale des adolescents en réseau". Si les adolescents passent trop de temps sur l'internet, c'est parce que la société des adultes ne les laisse pas se socialiser en face à face avec leurs amis. "Les adolescents ne sont pas accros aux médias sociaux, ils sont dépendants les uns des autres". Du fait de la panique morale qui s'est emparée de nos sociétés, ils ne sont plus autorisés à sortir de la façon dont leurs parents l'ont fait. C'est ce qui explique qu'ils aient déménagés en ligne. Les enfants aiment les matchs de foot ? C'est parce qu'ils peuvent s'y rencontrer en contexte non structuré... En fait, c'est nous parents, avec nos peurs de l'étranger et du danger qui avons façonné Facebook... vous savez, ce site imaginé par un garçon timide pour draguer des filles qu'il n'osait pas aborder...
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Une petite chose qui pourrait déstabiliser les géants de l'internet | A nos v... - 0 views

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    "Je suis le plus grand fan de Google, Yahoo, Uber ou Amazon quand ils réinventent le monde, proposent des services à forte valeur ajoutée qui changent la vie et déploient un sens du client sans précédent dans l'histoire. Je déteste Google quand, comme le dénonce Geneviève Petit, il flirte avec l'abus de position dominante. Je déteste Yahoo quand il m'annonce unilatéralement qu'il déménage en Irlande, mais que je reste libre de fermer mon compte que j'ai depuis 16 ans. Je déteste Uber quand je lis le compte rendu de BFM-TV selon lequel les commissions payées par les chauffeurs transiteraient par les Bahamas pour échapper aux impôts. Je déteste Amazon quand il ferme les yeux sur l'ambiguité d'une market place qui se moque le plus souvent des droits de douane et de la TVA, et que les ombres grandissent sur les conditions de travail dans ses entrepôts." "Uber est légitime quand il remet en cause un système qui a fait son temps et gagne nos faveurs par la qualité de son service. Il ne l'est plus quand il ne paie pas d'impôts là où ce service est fourni, selon les règles sinon légales, en tous cas morales, en vigueur pour ses concurrents." "Avec les révélations qui se multiplient sur les pratiques des nouveaux entants, nous allons fatalement ne plus systématiquement arbitrer pour le meilleur service quand nous sommes conscients que son coût collectif est exorbitant. Chers amis multinationales du numérique, voici une dimension des clients que nous sommes qu'il faudrait peut-être envisager : notre définition du cool numérique va au delà du simple plaisir de profiter d'un service de qualité." Jean Pascal Mathieu.
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Répandre l'alphabétisation par la diffusion d'internet - The Atlantic - 1 views

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    Comme le souligne Phil Nichols l'alphabétisation a toujours été plus que juste la capacité à lire. Et pourtant, que penser de l'initiative lancée par Facebook et d'autres acteurs des nouvelles technologies autour de Internet.org, une organisation visant à accroître considérablement l'accès à Internet pour "les deux tiers du monde qui ne sont pas encore connectés". Si on comprend bien l'intérêt économique des majors du net à développer leur marché, reste que depuis les révélations de Snowden, l'objectif semble avoir aussi une toute autre connotation, qui n'a plus grand chose d'un idéal. La déclaration suggère un lien intrinsèque entre connectivité et progrès, tout en évitant d'expliciter de quel progrès il est question. Phil Nichols décortique l'argumentation du site avec le discours pronant l'alphabétisation du début du 20e siècle. Comme l'internet, l'alphabétisation a été alors réifiée comme quelque chose ayant une valeur intrinsèque, quelque chose capable de stabiliser et démocratiser la société par elle-même. Les théories de l'alphabétisation ont suggéré que partout où elle a été introduite elle a eut pour conséquence d'introduire des changements cognitifs, sociaux, économiques et scientifiques. Alors que certains savants comme Claude Lévi-Strauss ou Jack Goody ont essayé d'éviter de faire des jugements de valeur dans leurs comparaisons, nous avons longtemps différencier les sociétés sans écritures des sociétés avec. Au fil du temps l'idée que les cultures lettrées étaient moralement et intellectuellement supérieurs est devenu une banalité, inexacte, mais largement partagée. Il a fallut attendre les années 1980 pour que la force bienveillante de l'alphabétisation commence à être attaquée par des chercheurs comme Sylvia Scribner, Michael Cole, Shirley Brice Heath montrant que l'alphabétisation, en soi, ne garantit aucune augmentation des aptitudes intellectuelles ou de la mobilité sociale. En
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Emplois Foireux - La Grotte Du Barbu - 0 views

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    Le barbu traduit un article très amusant et stimulant de l'anthropologue David Graeber publié par BoingBoing sur la montée de l'emploi "inutile". Loin de l'anthropologue de dire ce qu'est un emploi inutile autrement que d'être un emploi sans intérêt pour celui qui l'occupe, mais plutôt de tenter d'expliquer pourquoi nous n'avons pas eu la réduction du temps de travail promise par Keynes. Pourtant, l'économie capitaliste aurait du nous préserver de ce type d'emploi. Pour David Graeber, c'est la preuve que cette réponse n'est pas seulement économique, mais également morale et politique. "Les emplois réels, productifs, sont sans arrêt écrasés et exploités"... Et les autres.
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En tant qu'ingénieurs, nous devons considérer les implications éthiques de no... - 1 views

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    Pour l'ingénieur Abbas El-Zein, les technologies de surveillances de la NSA ont été mises au point par des hommes. Savaient-ils à quoi serviraient leurs algorithmes ? Ont-ils tenu compte du potentiel d'abus dans leur conception ? Doivent-ils être tenus comme responsables ou ont-ils simplement fait leur travail ? La question est la même quand les ingénieurs développent du matériel pour la défense (même si en fait, il sert surtout a son contraire). Pourtant, quand les médecins utilisent leur savoir pour faire le mal, nous les condamnons sans ambages... Pourquoi la société n'applique-t-elle pas les mêmes normes pour les ingénieurs ? L'ingénieur est devenu le modèle du salarié d'industrie, et l'inconvénient est la perte de leur autonomie. Leur éthique est devenue technique, explique Abbas El-Zein : ils conçoivent pour que les systèmes fassent ce qu'ils sont censés faire, pas pour la façon dont ils doivent être utilisés. Les ingénieurs conduisent des projets complexes techniquement, mais n'ont pas une grande connaissance de la complexité sociale de la technologie. Il est tant que la profession commence à s'engager sur des questions éthiques, politiques et sur les ramifications sociales de leurs inventions...
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Qu'est-ce que le mal pour Google ? - The Atlantic - 0 views

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    Pour le game designer, Ian Bogost, qui s'interroge sur la contribution de Google à la philosophie morale, "l'industrie de l'internet n'est engagée que par elle-même, que par la conviction que ses principes doivent s'appliquer à tout le monde. "Ne pas faire le mal" est juste un autre moyen de le dire."
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