Bioéthique

"La question de la fin de vie est réapparue dans l'actualité avec l'annonce d'un projet de loi scindée en deux entre soins palliatifs et aide active à mourir. La présidente de la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs publie un livre utile à la réflexion actuelle. Interview."

"Lors de son passage sur LCI, lundi 27 janvier, le premier ministre a cité la lettre reçue d'une femme inquiète pour l'avenir de sa fille atteinte de trisomie 21, si la loi sur la fin de vie était adoptée. Elle s'est confiée à « La Croix »."

"Yaël Braun-Pivet (Renaissance) s'est déclarée « opposée », mardi 21 janvier, à la « scission » du projet de loi sur la fin de vie. La présidente de l'Assemblée nationale s'oppose au souhait de François Bayrou et demande au premier ministre de « réinscrire » le texte « dans son ensemble » et dès « aujourd'hui »."

"En souhaitant couper le projet de loi en deux textes, l'un sur les soins palliatifs, l'autre sur la mort provoquée, le premier ministre a choisi de respecter la pluralité des convictions et des opinions sur ce sujet intime et crucial, soulignent Laurent Frémont et Emmanuel Hirsch, cofondateurs du collectif Démocratie, éthique et solidarités."

"L'homme, figure du sport et des médias, est atteint de la maladie incurable. Il interpelle l'exécutif et appelle à voter «à l'unanimité» une loi sur la fin de vie."

"Le député Olivier Falorni a martelé, mardi 28 janvier 2025, sa volonté d'inscrire sans tarder sa proposition de loi sur la fin de vie à l'ordre du jour. Le premier ministre, lui, n'en démord pas : le sujet doit selon lui être scindé en deux textes, l'un sur les soins palliatifs, l'autre sur l'aide à mourir."

"OPINION. En consacrant un texte aux soins palliatifs distinct de celui sur l'aide à mourir, le Premier ministre répond à une revendication des soignants, analyse Erwan Le Morhedec, avocat à la Cour et bénévole en soins palliatifs."

"Dans un courrier envoyé à la mi-journée à Matignon, près de 200 élus du camp présidentiel et du PS appellent le Premier ministre à ne pas « dissocier les soins palliatifs de l'aide active à mourir ». Tous craignent que François Bayrou renonce à une réforme sociétale d'ampleur."

"Le député Olivier Falorni a martelé, mardi 28 janvier 2025, sa volonté d'inscrire sans tarder sa proposition de loi sur la fin de vie à l'ordre du jour. Le premier ministre, lui, n'en démord pas : le sujet doit selon lui être scindé en deux textes, l'un sur les soins palliatifs, l'autre sur l'aide à mourir."

"Il ne peut y avoir de « droit » à supprimer une vie humaine"

"Dans un long entretien télévisé sur la chaîne LCI lundi 27 janvier 2025 soir, le premier ministre François Bayrou a évoqué de nombreux sujets de l'actualité : budget, éducation, fin de vie, immigration, ou pouvoir d'achat."

"La Fédération protestante de France publie une enquête de grande envergure. Elle met au jour une stabilité du taux de protestants (2%), toutes sensibilités confondues, en France. Ils ont en commun d'être favorables à la légalisation d'une aide active à mourir et à la constitutionnalisation de l'IVG."

"C'est une nouvelle péripétie dans le long débat sur la légalisation de l'aide à mourir. François Bayrou veut scinder le projet de loi discuté au printemps 2024 : d'un côté les soins palliatifs, de l'autre l'aide à mourir. Avec la possibilité que le deuxième volet ne se concrétise pas."

"Les médecins qui veulent dissocier soins palliatifs et aide à mourir saluent le projet de deux textes distincts sur la fin de vie."

"Le premier ministre François Bayrou souhaite scinder le projet de loi sur la fin de vie en deux textes, l'un portant sur les soins palliatifs et l'autre sur l'aide à mourir, a-t-il fait savoir mardi 21 janvier. Ces deux textes seraient examinés « dans une même temporalité parlementaire », a-t-on précisé de même source."

"À Paris, où il était venu commémorer le centenaire des accords diplomatiques normalisant les relations de l'Église et de l'État, le cardinal Parolin a salué un « dialogue constructif » tout en signalant des points de vigilance. Des inquiétudes aussi formulées par des chercheurs et des responsables."

"Quelque milliers d'anti-IVG membres du mouvement « pro-vie » ont défilé dimanche dans le quartier du Trocadéro, alors que l'on célèbre les 50 ans de la loi Veil. Un groupe de militantes féministes a réussi un coup d'éclat avant le départ du cortège. Quelques contre-manifestants pour le libre choix à mourir ont également tenté un dialogue, impossible."

"Comme chaque année depuis 2005, les participants à la "Marche pour la vie" manifesteront ce dimanche 19 janvier à Paris contre l'IVG et l'euthanasie. Cette édition 2025 coïncide également avec le cinquantième anniversaire de la Loi Veil, légalisant l'accès à l'avortement. Marie-Lys Pellissier, professeure de philosophie de 23 ans et porte-parole du collectif, fait le point sur les évolutions du mouvement."

"L'ancien magistrat à la Cour des comptes ferraille sans relâche contre l'interruption volontaire de grossesse. Cinquante ans après la loi Veil, cet activiste proche d'élus de droite et d'extrême droite ne désespère pas de parvenir un jour à remettre en question le droit à l'avortement, pourtant inscrit dans la Constitution."

"A la veille de l'édition 2025 de la Marche pour la Vie, dimanche 19 janvier, et alors que l'on commémore les 50 ans de la loi Veil, le président de la Fondation Jérôme Lejeune dénonce les conséquences mortifères de l'avortement pour la France et les générations futures."