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"Scientisme, eugénisme, matérialisme, individualisme, féminisme radical, idéologie du genre et transhumanisme : telles sont les idéologies qui coupent l'homme du réel. Tout le contraire de l'écologie humaine promue par Tugdual Derville dans son dernier livre."

"Mais, il apparaît clairement qu'un fossé s'est creusé entre cette quête de sens et le niveau général de réflexion du débat limité à la technique, à l'utilité pour une autonomie affirmée. Mais nos lois évoluant, la question est : quel sera « le coup d'après » ? Pierre Le Coz dans son excellent article « Bioéthique et individualisme » publié dans le numéro d'Etudes de ce mois de mai, nous décrit bien toute cette montée en puissance inexorable de l'autonomie."

"Les chiffres sont sans appel. Alors que vont s'ouvrir, le 18 janvier, les États généraux de la bioéthique, l'opinion publique française a pris le grand tournant du libéralisme, au sens politique du terme. Après la révolution de la contraception, les générations issues du baby-boom entendent décider elles-mêmes ce qu'elles veulent faire de leur corps et de leur vie."

"Le mot de notre évêque, Monseigneur Jean-Louis Papin Le projet de loi relatif à la bioéthique sera débattu en seconde lecture au Sénat au début de l'année 2021. Encouragés par les évêques de France, les membres du Groupe bioéthique de la Conférence des évêques de France proposent quatre journées de prière et de jeûne, afin que les yeux de tous - les nôtres et ceux d'autrui - s'ouvrent et sachent discerner la dignité inouïe de toute créature humaine. Que les yeux de tous s'ouvrent La bioéthique exige un regard sur l'être humain et sur sa vocation à la fraternité. Ce regard peut être obstrué par l'individualisme qui imprègne nos mentalités et qui nous rend myopes sur la grande beauté de l'être humain. Cet individualisme suscite des comportements contraires à la fraternité ; il conduit au repli sur soi ; il se manifeste à chaque fois que les désirs individuels se transforment en droits revendiqués. La science suscite des techniques qui nous rendent de précieux services. Mais nous sommes tentés par leur prodigieux pouvoir. Il fascine et nous aveugle sur la responsabilité morale qui, à l'heure de l'écologie, nous oblige à mettre en œuvre une écologie humaine. Ainsi j'encourage cette proposition pour notre diocèse. Que l'Esprit Saint soit le Maître et le Conseiller qui nous guide pour l'évangélisation dans notre société contemporaine."

"Alors que le projet de loi de bioéthique revient à l'Assemblée nationale le 1er juin, l'archevêque de Lyon appelle les chrétiens à ne pas baisser les bras et à prier. Ce texte « ne doit pas nous décourager et encore moins nous démobiliser », exhorte-t-il."

Présentation des documents du groupe de travail Bioéthique et invitation et présentation de la proposition de jeûne et de prière

"Le projet de loi bioéthique, adopté par l'Assemblée en deuxième lecture, consacre de fait un «droit à l'enfant» en supprimant les garde-fous qui subsistaient, argumente Blanche Streb de l'association Alliance VITA."

"La pandémie a mis en évidence combien nous sommes tous vulnérables et interconnectés. Si nous ne prenons pas soin les uns des autres, à partir des derniers, de ceux qui sont le plus frappés, y compris la création, nous ne pouvons pas guérir le monde."

"La gauche politique française est massivement pour ouvrir un droit à l'euthanasie. Curieusement, c'est une question pour laquelle elle s'affranchit totalement de l'examen des conditions sociales et économiques de la mort, dans une vision au fond plus libertaire que sociale."

"Prendre soin de celui qui souffre ne se fera pas en ramenant autrui au statut d'individu, mais en lui rendant sa dignité de personne. La grandeur d'une nation, rappelle le père Benoist de Sinety, curé de la paroisse Saint-Eubert de Lille, tient d'abord dans la manière dont elle prend soin des plus faibles et de la manière dont ils sont reliés aux autres."