"En marge de la 56e session du Conseil des Droits de l'Homme des Nations unies, la mission permanente du Saint-Siège à Genève a organisé une conférence en faveur de l'abolition de la gestation pour autrui ce mardi 18 juin. «La dignité humaine, avant et après la naissance, est et doit rester un obstacle universel à toute forme d'exploitation des personnes» a souligné Gabriella Gambino, sous-secrétaire du dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie"
"Alors que des chrétiens appellent à faire barrage au Rassemblement national lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains, au nom de leur foi, des fidèles catholiques s'apprêtent, eux, à voter pour l'extrême droite. La défense des valeurs traditionnelles et de l'identité chrétienne ainsi que le rejet de l'immigration sont les moteurs de leur choix."
"Si « l'aide à mourir » était adoptée, elle serait applicable bien avant que les soins palliatifs ne soient effectivement disponibles partout, alertent Caroline Brandicourt* et Isabelle Mordant**. En l'absence de réelle alternative, les malades qui souffrent risqueraient d'être condamnés, s'inquiètent-elles."
"Mgr Percerou demande aux prêtres du diocèse de célébrer cette messe vendredi 7 juin, à quelques jours du vote à l'Assemblée. Dans les paroisses de Loire-Atlantique, la mobilisation est au rendez-vous."
"Serait-ce un détour dont la Providence a le secret ? Dans la période d'incertitudes qui s'ouvre avec l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, une bonne nouvelle cependant : le projet de loi sur la fin de vie est suspendu de facto, comme tous les textes en cours d'examen, dans l'attente d'un nouveau gouvernement qui devra, s'il le souhaite, reprendre le processus législatif à son début. C'est-à-dire, très concrètement, un projet qui avait suscité plus de 3 300 amendements !"
"Vendredi 7 juin 2024, en la Solennité du Sacré-Cœur, l'évêque de Nantes demande que dans toutes les paroisses du diocèse et dans toutes les communautés religieuses, une messe soit célébrée pour le respect de la vie humaine jusqu'à son terme naturel.
Ce jour-là, Mgr Percerou célébrera une messe, à 19h, à la Basilique Saint-Nicolas de Nantes. La célébration sera retransmise en direct sur Radio Fidélité"
"En plein débat sur le projet de loi fin de vie, Mgr Laurent Percerou, évêque de Nantes, a demandé que dans toutes les paroisses de son diocèse soit célébrée une messe, vendredi 7 juin, pour le « respect de la vie humaine jusqu'à son terme naturel »."
"Rendre légale une autorisation limitée de tuer sous couvert de promesse républicaine, c'est perdre toute limite et tout cap, avertit le président de la Fondation Jérôme-Lejeune."
"Depuis son accession à la tête du RN, Marine Le Pen n'a cessé de faire baisser l'influence historique des catholiques au sein de son parti. Si quelques-uns y subsistent discrètement, un certain nombre a finalement rejoint le parti conservateur d'Éric Zemmour, avant d'en claquer la porte cette semaine."
"Alors que le projet de loi sur la fin de vie est discuté à l'Assemblée nationale jusqu'au 7 juin, le philosophe Fabrice Gzil souligne combien, selon lui, le texte n'est contraire ni à l'éthique, ni à l'esprit de la législation actuelle."
"TÉMOIGNAGE. Claire Dierckx est atteinte de la maladie qui a poussé son père à demander l'euthanasie en Belgique. Elle y voit une mauvaise solution et explique pourquoi."
"L'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale par le président de la République a marqué un coup d'arrêt à tous les travaux en cours. Ainsi en est-il du projet de loi relatif à la fin de vie. Vendredi, les députés ont voté l'article 6 du projet de loi fixant les conditions du recours possible à l'« aide à mourir ». Les discussions de l'article 7 du texte qui en compte 21 ont seulement débuté."
"L'Assemblée nationale a voté, jeudi, en faveur de l'article 5 au cœur du projet de loi sur la fin de vie. Les députés ont exclu la possibilité pour une « personne volontaire » de pratiquer le geste létal sur une personne ayant obtenu l'accès à une « aide à mourir »."
"L'« exception d'euthanasie » sera réservée aux seuls soignants, les proches ayant été écartés : c'est ce qu'a voté l'Assemblée nationale ce jeudi 6 juin au matin, à une seule voix près, concluant un débat tendu commencé la veille au soir."
"Après trois jours de débat, les députés ont adopté, jeudi 6 juin, l'article 5 qui définit et autorise le dispositif inédit d'aide à mourir à certains malades. Seule modification notable au texte gouvernemental : un proche ne pourra pas administrer la substance létale."
"Parmi les conséquences de l'annonce surprise de la dissolution de l'Assemblée nationale : un coup d'arrêt soudain à l'examen de textes cruciaux comme celui sur la fin de vie, produisant un sentiment de "sidération" pour les uns, d'"immense gâchis" pour les autres."
"En dissolvant l'Assemblée nationale, Emmanuel Macron met un coup d'arrêt à tous les travaux parlementaires, notamment le projet de loi sur la fin de vie"
"L'examen du projet de loi qui instaure l'aide à mourir, en cours d'examen, a été stoppé net par la dissolution de l'Assemblée nationale. Son avenir est désormais suspendu aux élections législatives."