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Alexandra Bidet, L'engagement dans le travail. Qu'est-ce que le vrai boulot ? - 0 views

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    L'enjeu épistémologique, c'est de considérer le travail comme « la façon propre à l'homme de problématiser son rapport à son milieu de vie, c'est-à-dire aussi de s'inventer » (p. 165). En faisant appel à l'anthropologie technique (Simondon, Leroi-Gourhan, en filigrane B. Latour) et à la tradition pragmatiste, elle cherche à dépasser la lecture critique du paradigme friedmannien et ses avatars « autonomistes » pour proposer une théorisation de l'individuation à partir des actes techniques constitutifs d'un milieu de vie. C'est l'« agir créatif » qui « ouvre à l'individu la possibilité d'un devenir » (p. 167). Le retour vers l'acte de travail comme opération technique est indissociable de la genèse d'un milieu de vie.
Aurialie Jublin

Caroline Jessen : « Investir dans des formations robustes » - 0 views

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    "Compétences.« De fait, nous investissons beaucoup en termes de formation dans des parcours robustes, ciblés. Parallèlement, nos salariés doivent gagner en autonomie, en capacité d'adaptation et en résilience, nos managers doivent devenir de véritables coachs. Nous avons d'ailleurs mis en place le co-coaching : en binôme, ils travaillent sur des objectifs comportementaux tels que le lâcher prise ou la délégation. »"
Aurialie Jublin

Travail nomade et contrats de projets: vers l'entreprise sans toit ni loi? - 3 views

  • La question de la légitimité du manager et donc du partage du pouvoir et de la démocratie dans l’entreprise sera aussi posée. Rêvons un peu : dans une entreprise construite non plus comme une pyramide hiérarchique mais comme un réseau d’associés, elle pourrait pousser jusqu’à organiser un processus d’élection des managers, voire du patron. A minima, il y aura une évaluation du management par l’ensemble des salariés, comme le suggère déjà la généralisation du 360°. Ce sera le prix à payer pour s’assurer de l’engagement des salariés, leur permettre de travailler ensemble et… les garder !
  • Si elle veut perdurer sous sa forme actuelle et s’assurer de l’engagement de ses salariés, l’entreprise devra repartir de ce qu’ils sont réellement c’est-à-dire des individus à la fois déliés et renouant sans cesse de nouveaux liens autour des projets successifs qu’elle leur proposera. C’est ce que rend possible l’arrivée massive du numérique : travailler à distance dans une sorte de nomadisme coopératif. Évidemment, cela ne concerne ni toutes les structures, ni tous les métiers. Mais c’est une tendance de fond, qui devrait à terme concerner un nombre grandissant de travailleurs, bien au-delà des professionnels et managers globalisés et hautement qualifiés dont c’est le cas aujourd’hui.
  • L’entreprise de demain sera précisément l’inverse : une unité de temps, celui d’un projet, d’un contrat, d’un marché, mais sans unité de lieu puisque les salariés embauchés pourront se trouver à des milliers de kilomètres de distance, dans des bureaux disjoints ou chez eux en télétravail etc. Cette dé-spatialisation du travail est la grande nouveauté. Travailler, ce n’est plus se retrouver avec d’autres dans un lieu construit pour cela, mais se mettre en réseau avec d’autres et organiser une sociabilité commune.
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  • Qu’on le veuille ou non, la société de l’activité, de l’autonomie individuelle ou du travail libéré sera plus que jamais une société de consommation et de travail invisible. On touche ici à l’un des paradoxes les plus secrets du processus d’individualisation : l’autonomie et l’épanouissement de l’individu dans et hors du travail se paient d’une double aliénation. L’une liée au besoin de consommer et l’autre liée à la nécessité de faire appel à un travail invisible, souvent pénible et précaire, nécessaire à cette consommation. Ce paradoxe des sociétés démocratiques ne va pas se défaire demain : le post-matérialisme, qui se lit dans l’autonomie des individus, libère totalement la figure du consommateur alors même que l’individu croit s’en affranchir en se libérant du travail.
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    "L'organisation du travail a connu depuis quarante ans des évolutions majeures, mais nous ne sommes qu'au début du chemin. Si elle veut perdurer sous sa forme actuelle et s'assurer de l'engagement de ses salariés, l'entreprise devra repartir de ce qu'ils sont réellement, c'est-à-dire des individus à la fois déliés et renouant sans cesse de nouveaux liens autour des projets successifs qu'elle leur proposera. C'est ce que rend possible l'arrivée massive du numérique : travailler à distance dans une sorte de nomadisme coopératif. La généralisation du travail en mode projet pourrait avoir pour conséquence l'avènement de « contrats de projet ». Jusqu'à ces dernières décennies, l'entreprise disposait d'une unité de lieu. L'entreprise de demain sera marquée par une unité de temps, celui d'un projet, d'un contrat, d'un marché, mais sans unité de lieu puisque les salariés pourront se trouver à des milliers de kilomètres de distance, dans des bureaux disjoints, ou chez eux en télétravail. Travailler, alors, ce n'est plus se retrouver avec d'autres dans un lieu construit pour cela, mais se mettre en réseau et organiser une sociabilité commune. L'idée même de l'entreprise y survivra-t-elle?"
Aurialie Jublin

Ne rien faire au travail, un passe-temps ordinaire - L'Express - 0 views

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    Les salariés passent en moyenne près de trois heures de leurs journées de travail sans... travailler. Pour d'autres, c'est encore plus. Un chercheur s'est penché sur le phénomène. Paresse ou résistance? 
Aurialie Jublin

En Seine-Saint-Denis, des salariés testent les horaires décalés pour éviter l... - 1 views

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    Des trains et métros bondés aux heures de pointe, d'autres à moitié vides aux heures creuses, le problème des transports en commun en région parisienne est bien connu. Pour y remédier, une expérimentation permettant à des milliers de salariés de travailler en horaires décalés a démarré, lundi 1er décembre, en Seine-Saint-Denis. La réflexion est menée avec les institutionnels et les entreprises implantées sur ce territoire telles que SNCF, SFR, Orange ou Siemens.
Aurialie Jublin

« Le numérique détruit de l'emploi... au sein du numérique » - Rue89 - 2 views

  • Pourquoi un tel jeunisme ? Les compétences évoluent à toute allure, tout le monde est vite dépassé ? En partie. Les employeurs affirment aussi chercher chez les jeunes un état d’esprit, plus de flexibilité, de mobilité. Autre tendance : la constitution d’équipes très homogènes pour éviter les conflits générationnels. Mais la principale raison, c’est les salaires : les jeunes coûtent moins cher.
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    "Il y a deux fois plus d'informaticiens au chômage qu'il y a cinq ans. Vous avez bien lu : des informaticiens. Des gens qui, plus jeunes, ont écouté le conseiller d'orientation, et ont suivi le parcours qui devait les préserver du chômage. Selon les méthodes de comptage, ils sont entre 45 000 et 55 000. Au même moment, des chefs d'entreprise affirment en chercher, des informaticiens, et avoir du mal à en trouver. Alors quoi ? Régis Granarolo, président du Munci, une association d'informaticiens qui dissèque chaque mois les statistiques du secteur, nous aide à y voir plus clair."
Aurialie Jublin

The Future Knowledge Worker - 0 views

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    In this guest blog, Jacob Morgan, author, speaker and futurist, shares his vision for how the Internet of Everything will shape the day-to-day lives of future knowledge workers. As evidenced by the results of Cisco's 2014 Connected World Technology Report, the future of work will be more collaborative than ever before. As a result, the typical day of tomorrow's knowledge worker will be dramatically different than it is today.
Aurialie Jublin

Skynote, le naufrage de la transformation numérique de GDF Suez - 1 views

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    Extrait:  La DSI reconnait désormais qu'il y a une méconnaissance de la virtualisation » explique une source syndicale. « En fait, le POC (ndlr. Proof Of Concept) ne fonctionnait que sur les outils bureautiques ». Bilan, de nombreux progiciels ne tournent pas sur les instances virtualisées. « Ce sont les outils de facturation et de gestion qui posent le plus de problème » détaille un autre syndicaliste. « Dans l'élaboration du projet, et dans la migration, ils n'avaient pas été prévus ». Les outils de trading, ceux de gestion RH, ne supportent pas non plus à l'heure actuelle la virtualisation. Conséquence tout à fait compréhensible de cette situation, le département RH refuse à ce jour la migration. Ce sont donc les directions métiers qui freinent des quatre fers pour entrer dans la danse. La branche « Energie Europe », qui représente la moitié du parc, doit encore être persuadée de passer à la virtualisation.
Aurialie Jublin

ECOLOGIE * Une entreprise sans papier, jusque dans les toilettes | Courrier international - 0 views

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    "Une société informatique aux Pays-Bas a interdit l'utilisation du papier à ses employés. Prônant le tout numérique, elle va même jusqu'à renvoyer tout courrier papier à l'expéditeur. Et ça marche."
Chamila Puylaurent

Travail nomade et contrats de projets: vers l'entreprise sans toit ni loi? - 0 views

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    "L'organisation du travail a connu depuis quarante ans des évolutions majeures, mais nous ne sommes qu'au début du chemin. Si elle veut perdurer sous sa forme actuelle et s'assurer de l'engagement de ses salariés, l'entreprise devra repartir de ce qu'ils sont réellement, c'est-à-dire des individus à la fois déliés et renouant sans cesse de nouveaux liens autour des projets successifs qu'elle leur proposera. "
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    Finalement la vraie question qui va se poser (et qui se pose déjà), c'est quelle sera la place du travail dans la vie des individus ? Comment le travail pourra t-il encore jouer le rôle de lien social ? Comment l'entreprise et les managers pourront s'adapter à ces changements ?
Aurialie Jublin

Comment devenir une « entreprise libérée  ? 4 case studies pour l'illustrer |... - 0 views

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    Les 4 cas : - Sol, entreprise de nettoyage de bureau en Finlande, qui a permis à ses femmes de ménage de travailler le jour, plutôt que le nuit, donnant un sentiment accru de faire partie d'une équipe - Chrono Flex, dont le patron s'est débarassé de tous ses avantages et a réorganisé le fonctionnent de l'entreprise pour donner plus d'autonomie à ses salariés - Poult dont les salariés recrutent leur directeur de site de production - Favi et l'organisation en fédération de mini-usines, chacune dédié à un client et à un type de produit
Aurialie Jublin

LES SUBLIMES : elisabethleroy - 0 views

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    Il y a cent ans, 60 % des ouvriers à Paris étaient "sublimes", d'après le titre d'un ouvrage de Denis POULOT, publié un an avant la commune de Paris. "L'histoire a un peu oublié ces ouvriers frondeurs, facétieux, volontiers célibataires, rebelles à l'autorité patronale mais amoureux du travail bien fait. Notre connaissance du monde ouvrier du 19 ème siècle c'est la caserne où les ouvriers travaillent comme des "forçats" sous le fouet des "gardes chiourme"." Les 3 formes de résistance des "Sublimes" au pouvoir patronal : - la mobilité : ils changent de "boîtes" pour un rien - la liberté de disposer de son temps pour un temps : la semaine commence le mardi, les grèves se font souvent au printemps - ils profitent des "fautes" de son patron : par ex s'il y a du retard dans la livraison, il en profite pour demander une augmentation. Les Sublimes disparaissent à la fin du 19e siècle car "la femme, le jardin, la maison achetée, le patron, tous concourent à les fixer."
Thierry Nabeth

The Rise Of The Uncollared Worker And The Future Of The Middle Class -- Forbes - 0 views

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    Like the cultural and professional shifts that arose from white collar, blue collar, and pink collared workers, we are now in the era of the "uncollared worker." The rise of this new uncollared workforce will fundamentally and permanently change the future of work. While some have argued that this shift amounts to little [...]
abrugiere

Le prolétariat du web accède à la conscience de classe et lance sa première a... - 1 views

  • Parmi les points soulevés par les Turkers, on trouve le fait qu’Amazon ne fixe pas de salaire minimum en ligne, ou qu’il se réserve une commission de 10% sur chaque transaction. Car les Turkers ne travaillent pas forcément pour le libraire en ligne, Amazon jouant aussi l’intermédiaire entre les travailleurs et les besoins d’entreprises tierces, telle une agence d’interim numérique. Les plaintes concernent donc surtout les commanditaires de ce micro-travail, certains refusant de valider le travail effectué parce qu'il ne leur convient pas, sans que les internautes aient de recours ou de possibilité de défendre la qualité de leur travail.
  • Les premiers témoignages des travailleurs sont poignants, et reflètent la diversité des profils et des motivations. On trouve par exemple une veuve retraitée qui explique que le revenu de Mechanical Turk complète sa pension de retraite, et que certaines tâches proposées, ardues, l’aident à conserver une vivacité mentale. 
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    "Les «digital workers» de Mechanical Turk, la plateforme de micro-travail en ligne d'Amazon, ont lancé une campagne d'envoi de lettres de doléances à Jeff Bezos."
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    Les «digital workers» de Mechanical Turk, la plateforme de micro-travail en ligne d'Amazon, ont lancé une campagne d'envoi de lettres de doléances à Jeff Bezos. 500.000 digital workers seraient passés par la plateforme d'Amazon, et pour la première fois, écrit The Guardian, ces «Turkers» ont lancé ce qui ressemble à une revendication collective de travailleurs. Parmi les points soulevés par les Turkers, on trouve le fait qu'Amazon ne fixe pas de salaire minimum en ligne, ou qu'il se réserve une commission de 10% sur chaque transaction. Car les Turkers ne travaillent pas forcément pour le libraire en ligne, Amazon jouant aussi l'intermédiaire entre les travailleurs et les besoins d'entreprises tierces, telle une agence d'interim numérique. Les plaintes concernent donc surtout les commanditaires de ce micro-travail, certains refusant de valider le travail effectué parce qu'il ne leur convient pas, sans que les internautes aient de recours ou de possibilité de défendre la qualité de leur travail. Les premiers témoignages des travailleurs sont poignants, et reflètent la diversité des profils et des motivations. On trouve par exemple une veuve retraitée qui explique que le revenu de Mechanical Turk complète sa pension de retraite, et que certaines tâches proposées, ardues, l'aident à conserver une vivacité mentale. 
Thierry Nabeth

Automation, jobs, and the future of work -- McKinseyQ - 0 views

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    A group of economists, tech entrepreneurs, and academics discuss whether technological advances will automate tasks more quickly than the United States can create jobs. December 2014
Aurialie Jublin

Guide à l'attention du DSI pour affronter le travail de demain - 0 views

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     L'environnement de travail numérique d'aujourd'hui est constamment inondé de nouvelles applications et de nouveaux appareils, tandis que l'investissement technologique se décentralise. Les principaux responsables technologiques cherchent une voie méthodique vers l'amélioration, mais l'avenir reste plus tumultueux que jamais. Heureusement, des perspectives peuvent éclaircir l'horizon.
Aurialie Jublin

Bigre ! Une organisation coopérative de 7000 personnes ! - 3 views

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    C'est une première : quatre SCOP et une SCIC ont décidé de s'unir et construire une entité commune de 7000 personnes, présente partout en France au travers de 25 établissements.
Thierry Nabeth

The future of enterprise - 5 - Welcome to the disorganized organization -- ParisTechReview - 0 views

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    Work organization has undergone major evolution over the past 40 years, but we are only at the beginning of this path. If an enterprise today, with its current organization, wishes to stay in the market and ensure the personnel are committed, it must start by taking into account what these persons really are: individuals with weaker professional and personal binding to the company, though constantly building new links round the successive projects proposed. Digitalization allows for remote work in a sort of cooperative nomadism. The general trend to adopt project-mode organization may lead to the arrival of project contracts. Up to recent decades, the enterprise was characterized by a unity of place. Enterprises tomorrow will be characterized by a unity of time, that needed for a project, for a small and large scale contracts, but with no unity of place, inasmuch as the workers can be thousands of kilometres away, in third party office premises or at home, in a remote tele-work mode. Working no longer consists of collaborating with colleagues in a given place built for this purpose, but rather networking with others and organizing a shared sociability. The question is: will the very concept of enterprise survive?
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    Oops, déjà posté précédemment (pour la version française)! (ceci est la version anglaise)
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