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Aurialie Jublin

LES SUBLIMES : elisabethleroy - 0 views

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    Il y a cent ans, 60 % des ouvriers à Paris étaient "sublimes", d'après le titre d'un ouvrage de Denis POULOT, publié un an avant la commune de Paris. "L'histoire a un peu oublié ces ouvriers frondeurs, facétieux, volontiers célibataires, rebelles à l'autorité patronale mais amoureux du travail bien fait. Notre connaissance du monde ouvrier du 19 ème siècle c'est la caserne où les ouvriers travaillent comme des "forçats" sous le fouet des "gardes chiourme"." Les 3 formes de résistance des "Sublimes" au pouvoir patronal : - la mobilité : ils changent de "boîtes" pour un rien - la liberté de disposer de son temps pour un temps : la semaine commence le mardi, les grèves se font souvent au printemps - ils profitent des "fautes" de son patron : par ex s'il y a du retard dans la livraison, il en profite pour demander une augmentation. Les Sublimes disparaissent à la fin du 19e siècle car "la femme, le jardin, la maison achetée, le patron, tous concourent à les fixer."
Aurialie Jublin

Un exosquelette pour des ouvriers "augmentés" - Les clés de demain - 1 views

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    "Alors que les recherches sur les exosquelettes au service de l'autonomie des personnes handicapées se multiplient, Daewoo planche, pour sa part, sur un exosquelette dédié à un tout autre usage. Le groupe sud-coréen teste, en effet, un prototype spécialement conçu pour les ouvriers de ses chantiers navals. Il doit leur permettre de soulever des charges pesant jusqu'à 30 kilos sans se fatiguer. Le dispositif fait lui même 28 kilos et fonctionne grâce à un système hydraulique et électrique. Le prototype actuel dispose d'une autonomie de trois heures. Grâce aux différentes améliorations qui doivent être apportées, l'exosquelette pourrait permettre à un ouvrier de soulever une charge de 100 kilos. C'est en tout cas l'objectif que s'est fixé Daewoo. "
Aurialie Jublin

WorkersControl.net : quand les ouvriers prennent le contrôle de leurs entrepr... - 0 views

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    "Reprise d'entreprises en coopératives, usines autogérées, ateliers occupés par un conseil ouvrier : de l'Argentine à la France, en passant par l'Egypte, ces expérimentations menées par les travailleurs eux-mêmes incarnent-elles « une alternative dans l'organisation des sociétés » ? C'est ce dont sont convaincus les fondateurs du site workerscontrol.net, une bibliothèque de ressources sur le « contrôle ouvrier ». « En assumant le contrôle autonome de leur travail et en refusant le pouvoir de la propriété privée, les travailleurs remettent en question la structure capitaliste des relations de production. »"
Aurialie Jublin

Imprimantes 3D : illusoire émancipation par la technologie, par Johan Söderbe... - 1 views

  • Les divagations qui entourent la promotion commerciale de l’imprimante 3D MakerBot, selon lesquelles cette « révolution » permettra aux ouvriers américains licenciés de retrouver un emploi créatif et innovant en se reconvertissant en makers indépendants, n’ont de sens que si l’on occulte l’histoire industrielle de ces outils. La fabrication individuelle permettra peut-être aux ouvriers de renouer avec le savoir-faire et l’inventivité, mais c’est oublier que les emplois d’usine n’ont pas toujours été aussi abrutissants. Et que c’est cette même technologie — qui contribuerait, nous dit-on, à réintroduire des métiers à compétence dans l’économie — qui a rendu le travail en usine si démoralisant.
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    "Les makers ne sont donc pas les héritiers du mouvement ouvrier - ils sont plutôt le résultat historique de la négation de ce mouvement. Ainsi, nombre des figures connues du mouvement maker viennent du MIT, l'institut qui a joué un rôle déterminant dans la création de machines à commande numérique. "
abrugiere

Insee - Travail-Emploi - Une photographie du marché du travail en 2011 - 0 views

  • n 2011, 25,8 millions de personnes ont un travail et 2,6 millions sont au chômage au sens du BIT. Sur dix personnes qui travaillent, on compte un non-salarié, cinq ouvriers ou employés et quatre cadres ou professions intermédiaires. 5,1 % des personnes ayant un emploi sont en situation de sous-emploi. Cette situation est plus courante parmi les jeunes, les employés et les femmes.
  • La proportion de personnes employées à temps partiel continue d’augmenter légèrement, passant de 16,8 % en 2008 à 17,9 % en 2011. En 2011, parmi ces temps partiels, près de trois sur dix (28,0 %) souhaiteraient travailler plus, dont les deux tiers dans le cadre de leur emploi actuel.
  • En 2011, en ajoutant au « halo » les 2,5 millions de chômeurs en recherche effective d’emploi, un peu plus de 3,3 millions de personnes sont sans emploi et souhaitent travailler
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    En 2011, 25,8 millions de personnes ont un travail et 2,6 millions sont au chômage au sens du BIT. Sur dix personnes qui travaillent, on compte un non-salarié, cinq ouvriers ou employés et quatre cadres ou professions intermédiaires. 5,1 % des personnes ayant un emploi sont en situation de sous-emploi. Cette situation est plus courante parmi les jeunes, les employés et les femmes.
abrugiere

Christophe Dejours - Qu'est-ce que le travail vivant ? - YouTube - 0 views

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    Le titre de la vidéo n'est pas le bon... mais l'interview est intéressante, dimension historique... Mai 1968 : un événement clé dans le rapport au travail. La plus grande des grèves.  Quelles questions soulevées ? La question de l'aliénation par les nouvelles formes de travail (taylorisme, contraintes de temps) Le monde ouvrier était le plus touché par la perte du sens du travail.  Avant 1968 : le travail pouvait être vu comme difficile, mais il y avait des effets positifs sur le niveau de confort (consommation, etc.).  Après 1968 : la conviction que l'augmentation de la production, du confort était ce que les gens attendaient, est remise en cause. Constat d'une destruction des humains au travail.  A partir de là réflexion autour de formes alternatives :enrichissement des tâches, groupes semi-autonomes, expérimentations, etc.  "Rapport Sudreau"  Rapport entre le travail et la construction de soi, de l'identité : importance du travail dans la vie psychique. Le genre est complètement structuré par le rapport au travail.  Recherches lancées sur l'amélioration des conditions de travail. 
Aurialie Jublin

Votre travail est-il « scalable » ? - Christian Fauré - 0 views

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    "Scalable" est un terme décidément étrange et plus que jamais d'actualité à l'heure du numérique en réseau. « Scalable » signifie "qui peut passer à de très grandes échelles" mais aussi "qui peut bénéficier d'un effet de levier important". L'eldorado : un effort minimal pour un bénéfice maximal, et pas de limites structurelles sur de très grandes échelles. Plus on gagne : plus on gagne encore plus. Ex : romancier, métier du design et de la conception, cinéma, ... Travail non "scalable" : docteur, ouvrier, enseignant, boulanger, ... métiers ont besoin de la présence de la personne.
Aurialie Jublin

Favi, l'usine qui tourne sans chefs - Capital.fr - 2 views

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    Depuis près de trente ans, ce sous- traitant picard pour l'industrie automobile pousse ses 400 ouvriers à élire leurs responsables et à travailler sans hiérarchie. Et le succès de son modèle fait réfléchir.
Aurialie Jublin

Les agencs d'emploi : 16 millions de missions d'intérim ... en autres - 1 views

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    "En 2012, après deux années de redressement, l'emploi intérimaire a chuté de 11,6%. Mais le travail temporaire demeure un vecteur d'accès à l'emploi, souligne le Prisme (Professionnels de l'intérim, services et métiers de l'emploi) dans son bilan annuel. Surtout, les agences d'emploi s'affirment comme un acteur de référence de la sécurisation des parcours professionnels et de la réactivité RH."
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    Extrait : Levier d'insertion ou de réinsertion sur le marché du travail, l'intérim se veut aussi vecteur de professionnalisation : au-delà de l'expérience opérationnelle, 14% des intérimaires français ont ainsi bénéficié d'une formation en 2012. En France, 38% des missions d'intérim requièrent un haut niveau de compétences - un record. Le Prisme souligne la poursuite, en 2012, de « l'élévation du niveau de qualification des intérimaires » : symbole de cette tendance à la spécialisation, depuis 1999, la part des ouvriers non qualifiés parmi les intérimaires a chuté de plus de 12 points, au profit des ouvriers qualifiés (+9), mais aussi des cadres et professions intermédiaires (+5). Au total, l'intérim cadres a progressé de 120% en 13 ans, et, loin des clichés, près d'un quart des intérimaires sont aujourd'hui des « cols blancs », tant cadres techniques qu'administratifs et commerciaux.
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    Extrait : Un rapport de l'Institut Montaigne, prônant un engagement accru de l'entreprise dans la société et une gestion renouvelée des ressources humaines, soulignait que l'« agence d'emploi est un employeur responsable avec lequel les intérimaires peuvent négocier sur le long terme ».« La profession a fait le choix d'une flexibilité responsable« , commente le Prisme : pour développer l'employabilité des intérimaires (formation, validation des acquis professionnels, gestion de carrière, suivi personnalisé), en partenariat avec les premiers concernés, les agences d'emploi sont aussi un « laboratoire social ».
Aurialie Jublin

Mal-être au travail: "Les cadres doivent se réapproprier leurs entreprises"- ... - 0 views

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    Interview du sociologue Jean-Philippe Bouilloud suite à la parution de son ouvrage "Entre l'enclume et le marteau. Les cadres pris au piège". Les sujets abordés : - les injonctions paradoxales (demander à une personne de satisfaire à deux ordres opposés. Par exemple, lorsque l'on exige d'un cadre qu'il se montre extrêmement autonome… Mais aussi pleinement obéissant); - le fonctionnement en mode projet (qui contribue à désorganiser les entreprises en profondeur, selon l'auteur);  - l'insécurité subie par les cadres au même titre que les ouvriers ou les employés
Aurialie Jublin

Les chinois coupent les nouilles en quatre : « la fin du travail » et… des hu... - 0 views

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    L'auteur de l'article traite plus de la place grandissante des robots dans notre société que de la fin du travail, mais à ce jour notre veille est plutôt orientée métier du tertiaire (ultra)connecté. Notre "individu autonome"peut-il être un ouvrier qui a perdu son travail à cause d'un robot ?
Aurialie Jublin

Travail immatériel et subjectivité par Maurizio Lazzarato et Toni Negri - Mul... - 2 views

  • Cette transformation du travail ouvrier en travail de contrôle, de gestion de l’information de capacité de décision qui requièrent l’investissement de la subjectivité, touche les ouvriers de manière différente selon leurs fonctions dans la hiérarchie dans l’usine, mais elle se présente désormais comme un processus irréversible.
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    Texte de 1991
Aurialie Jublin

Note de lecture de "Travail au singulier" de Patricia Vandramin- Cairn.info - 2 views

  • En sorte que le nomadisme coopératif ainsi enrichi va désigner « cette volonté et ce besoin constants de s’associer aux autres, à la fois pour réaliser l’activité professionnelle, mais aussi pour porter un projet personnel » (p. 11). Pour montrer qu’une telle façon d’envisager son rapport aux autres et au travail devient un trait majeur des sociétés occidentales contemporaines, l’auteur va chercher à identifier les formes de solidarité dominantes dans le secteur des TIC, secteur qu’elle considère comme précurseur des entreprises de demain.
  • Enfin, l’auteur précise que toute cette réflexion autour d’un nouveau type de lien social au travail (et plus généralement dans la société) se veut une aide au service des organisations syndicales, apparemment incapables de prendre l’exacte mesure des transformations à l’œuvre chez les salariés et notamment, les appartenances multiples, vécues comme librement consenties et permettant de préserver son quant-à-soi. En ce sens, le nomadisme coopératif, en rappelant que les individus ont dorénavant un sens du collectif et de l’engagement différent, constitue une aide précieuse pour réorienter l’activité syndicale : les « nouveaux salariés » aspirent autant qu’autrefois à la solidarité, mais ils l’envisagent sur le modèle du projet (partager des objectifs limités à court terme), dans lequel ils sont prêts à s’engager en sujets – sans délégation –, avec des groupes provisoires composés de salariés appartenant à des métiers et des entreprises divers (réseaux).
  • De façon complémentaire, on pourrait chercher à apprécier les proximités avec l’émergence du compagnonnage, au début du XIXe siècle en France.
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  • Comme le rappellent G. Noiriel et A. Dewerpe[3] [3] NOIRIEL, 1986 ; DEWERPE, 1989. ...suite, le compagnonnage s’est développé surtout dans les métiers artisanaux urbains ; ses membres doivent faire le tour de France pour parfaire leur formation ; ils ont à lutter contre les tendances délétères de l’individualisme, valeur prônée par la société postrévolutionnaire ; les associations qui se créent sur cette base sont ouvertes aux ouvriers de différentes professions. Ajoutons que le compagnonnage a donné naissance à des sociétés de secours mutuel cherchant, notamment, à donner des ressources aux ouvriers pour résister aux baisses de salaire.
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    Développe le concept du "nomade coopératif"/"nomadisme coopératif"
Aurialie Jublin

Être intérimaire en CDI, c'est possible! - nordeclair.fr - 0 views

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    Il est entré en vigueur au mois de mars. Dans la région, les premiers contrats viennent d'être signés. De quoi s'agit-il exactement ? L'employeur garantit, entre deux missions, une rémunération au minimum égale au Smic pour les employés et ouvriers, au Smic +15 % pour les techniciens et au Smic +25 % pour les cadres. Y compris durant le délai de carence qui doit séparer deux missions sur le même poste. Concrètement, pendant les périodes où le CDI intérimaire ne travaille pas, l'agence d'intérim le paie quand même. En contrepartie, excepté durant les cinq semaines de congés payés, les intérimaires devront rester disponibles pour une mission ou une formation. Ils ne pourront refuser que si celle-ci ne répond pas aux critères de mobilité, de compétences et de rémunération définis dans son contrat.
Aurialie Jublin

Travail - Comment Michelin «libère» ses cols bleus - Liaisons Sociales Magazi... - 1 views

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    "Polyvalence, responsabilisation, délégations… Les ouvriers de l'usine Michelin du Puy-en-Velay gèrent eux-mêmes des missions hier dévolues aux managers. Une démarche innovante et source de compétitivité, mais faiblement reconnue."
Aurialie Jublin

L'entreprise libérée, réalité ou imposture ? - 1 views

  • Première critique : l’entreprise libérée propose d’abattre un système qui n’existe presque plus ! Frederick Taylor est mort il y a un siècle (en 1915). Son modèle d’organisation scientifique du travail, fondé sur la division à l’extrême des tâches, le chronométrage, le salaire à la pièce, a fait l’objet de fortes critiques (dont par exemple, Le Travail en miettes de Georges Friedman, 1956). Dans le même temps, les relations humaines, les motivations et l’autonomie des employés commençaient à être prises en compte tant dans la théorie, comme le modèle Y de Douglas McGregor que dans la pratique.
  • Une nouvelle bureaucratie est apparue au cours des deux dernières décennies, liée à l’essor des modes de contrôle de gestion, des normes de qualité, des outils informatiques (5), mais ces nouvelles normes et directives sont imposées en large partie par des contraintes institutionnelles, comme les normes de qualité et les normes comptables. Leur suppression ne dépend pas de la seule bonne volonté de « leaders libérateurs ».
  • L’autre critique vient de François Geuze, directeur du master management des RH de Lille. Pour lui, l’entreprise libérée se situe à mi-chemin entre la « stratégie de communication et l’imposture (6) ». Il récuse l’idée que l’on puisse se débarrasser aussi aisément des « fonctions supports » comme les RH, envisagées par les hérauts de l’entreprise libérée comme de purs parasites. (« Les RH sont des parasites à l’état pur (…), ils font partie de ces sorciers devins qui sont autogénérés », affirme Jean-François Zobrist, ex-dirigeant de FAVI (7)). Mais si on supprime les DRH, jugés inutiles, qui va s’occuper de la gestion des carrières, de la formation, des conditions de travail ? Les chefs d’équipe sont-ils à même de traiter eux-mêmes les questions de formation ou d’évolution de carrière ? Pour F. Geuze, la vision caricaturale d’un encadrement qui ne sert « qu’à la prescription et au contrôle » est une façon de renforcer le pouvoir du leader « petit père des peuples ».
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  • Car la suppression du contrôleur ne veut pas dire suppression du contrôle. « La logique pernicieuse de l’entreprise libérée est qu’elle prône l’autocontrôle (…). Mais celle-ci peut bien vite glisser vers le contrôle de tout le monde par tout le monde, chacun des membres d’une équipe étant en permanence sous le contrôle de l’ensemble de ses membres. »
  • L’autre visage de FAVI Mais il existe aussi une autre version de l’histoire. Certes, les ouvriers ne pointent plus ; ils règlent eux-mêmes leur machine. Mais est-ce vraiment aussi révolutionnaire ? J.F. Zobrist n’a fait qu’introduire un type de management à la japonaise des années 1970, très largement importé dans de nombreux secteurs, avec les équipes semi-autonomes. Mais la loyauté des salariés repose aussi sur l’existence d’une norme de groupe très forte, fondée sur l’autocontrôle des salariés entre eux. Tout dissident est mis au ban, et l’omniprésence du « leader libérateur » fait songer au gourou d’une secte…
  • Quand l’automobile a connu la crise de 2008, l’entreprise s’est réorganisée et est passée de 600 salariés à moins de 400 aujourd’hui. J.F. Zobrist a donc dû se séparer de 200 personnes. Dans le même temps, la productivité a progressé au rythme de 3 % l’an, ce qui impose un rythme de travail soutenu. Les ouvriers de chez Favi doivent façonner 1 800 pièces dans la journée, ce qui est un objectif très élevé dans le secteur. La peur du chômage aurait-elle remplacé la pointeuse ? Les récits stéréotypés du leader Favi ne le disent pas.
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    "Devant tant d'enthousiasme, il n'apparaît pas inutile d'écouter quelques voix discordantes. Dans Faut-il libérer l'entreprise ? (2016), Gilles Verrier et Nicolas Bourgeois, tout en partageant les buts et méthodes (on n'interroge que les dirigeants !), prennent un peu de distance et tentent une approche un peu plus mesurée de l'entreprise libérée. D'autres sont franchement plus critiques (4). On peut résumer les critiques à trois grandes catégories."
Aurialie Jublin

Numérique et emplois, synthèse de la Fabrique de l'industrie - 0 views

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    Intéressant exemple des Cuisines Schmitt : des effectifs multipliés par trois grâce à la robotisation et à la numérisation Schmidt groupe est allé très loin dans la robotisation et la numérisation de son activité avec son projet lancé il y a dix ans : une cuisine fabriquée en un jour, livrée au bout de dix jours avec une qualité 100 %. Le vendeur crée virtuellement une cuisine avec les clients, la commande est traitée par échange de données informatiques et la fabrication est robotisée. Une commande standard peut être réalisée presque sans intervention de l'homme et les délais de fabrication sont passés de sept jours à une journée. Concrètement, l'automatisation a permis de maîtriser la qualité des produits mais aussi de réduire la pénibilité du travail et, surtout, d'éviter la délocalisation. Il est vrai que l'automatisation peut conduire à supprimer certains postes dans un premier temps. Mais Schmidt a conquis de nouveaux clients en France et en Europe, ce qui a créé des emplois malgré un recours de plus en plus important aux robots. En 60 ans, le groupe a construit quatre sites de production, le cinquième ouvrira en 2019. Il y a trois fois plus de salariés qu'avant dans l'entreprise (+ 1 500). Les anciens ouvriers ont été formés, ils se sont convertis en opérateurs et en pilotes d'installations complexes. Schmidt recrute aujourd'hui une centaine de profils qualifiés par an.
Aurialie Jublin

Fiche de lecture d'Eloge du carburateur. Essai sur le sens et la valeur du tr... - 0 views

  • idées qu'il défend - caractère central de l'expérience, importance de la confrontation avec le réel, primauté du rapport physique avec les choses
  • le malaise actuel de la société tient en partie au malaise dans le travail, au malaise du travail. Le sens du travail s'est perdu, le travail ouvrier et le travail de bureau ont subi une dégradation certaine, les travailleurs ne comprennent plus ce qu'ils font
  • Les travailleurs ne sont plus en confrontation directe avec le réel
  • ...18 more annotations...
  • L'utilité du produit final et sa qualité sont perdus de vue, les travailleurs ne savent plus pour qui ni pourquoi ils travaillent, dés lors, le travail n'a plus de direction, plus de sens.
  • Crawford impute dans un premier moment la responsabilité essentielle de cette perte de sens au management et à la place exorbitante que les instruments déployés par celui-ci ont prise
  • L'activité de travail qui, comme une grande partie des activités humaines tire sa plénitude et sa perfection de son exercice même, a été en quelque sorte pourrie dans son cœur même dés lors qu'il a été décidé qu'on pourrait la séparer en une « conception » susceptible d'être déléguée à des bureaux des méthodes par exemple, et une « exécution » dont la performance serait mesurée
  • La société du savoir apparaît brutalement dans sa vérité, comme requérant des « arts serviles », cependant que la réparation de moto, symbole des arts mécaniques auparavant assimilés aux arts serviles apparaît comme source de liberté
  • D'un côté, donc, le travail moderne, voué définitivement à l'hétéronomie et à la séparation d'avec soi-même. La raison principale, Crawford s'en explique bien au chapitre 6, c'est la logique capitaliste qui s'est imposée au cœur du travail et a radicalement subverti le sens de celui-ci : « la présence de cette tierce partie qui cherche à maximiser une plus value sur mon dos en restant complètement insensible aux limitations de rythme dues à la nature même de la tâche effectuée tend par définition à, pousser le processus de travail au de là de ces limites.
  •  l'aliénation engendrée par un environnement de travail qui subordonne impitoyablement le bien intrinsèque d'une activité aux exigences extrinsèques du profit 
  • De l'autre, l'idéal de l'action réussie qui aujourd'hui s'est réfugié dans le loisir (seules les activités réalisées dans le temps libre manifesteraient notre vraie personnalité) mais qui pourraient, selon Crawford, exister à nouveau aujourd'hui dans le travail.
  • Crawford propose d'« essayer de trouver un travail dans les interstices de l'économie, un emploi dont le débouché marchand soit entièrement compatible avec l'échelle humaine des interactions face à face
  • Alors que le travail « moderne » repose en fin de compte sur des faux semblants et de la servilité, le travail tel que proposé par Crawford prend appui sur l'objectif de bien-être de la communauté, se développe à son service et est évalué par elle : c'est la communauté son origine et son point d'arrivée et le travail apparaît comme cette action pleine de sens qui permet non seulement à l'individu d'être en coïncidence avec lui-même, d'éprouver sa liberté, et en même temps d'être, sans servilité, au service d'une communauté d'usagers
  • nous sommes nombreux à être d'accord avec Crawford sur le fait que la logique capitaliste, la profondeur de la division du travail et le caractère subordonné du travail constituent des obstacles radicaux à la possibilité d'un travail « libre » et qu'une véritable révolution serait donc nécessaire si nous voulions que le travail actuel soit libéré et devienne conforme aux attentes immenses qui pèsent sur lui
  • Considérer le travail, ou du moins certains types de travaux ou de métiers, telle que la réparation ou les travaux manuels comme relevant de la praxis, terme généralement appliqué par Aristote aux activités morales et politiques comporte évidemment un très fort potentiel révolutionnaire...Mais de façon étonnante, Crawford ne justifie pas ce bouleversement qui pourrait constituer le fondement théorique d'une nouvelle pensée du travail.
  • nos économies devraient fonctionner à une autre échelle. Nous devrions prévenir la concentration du pouvoir économique qui porte atteinte aux conditions de possibilité d'un épanouissement humain authentique et Crawford appelle de ses vœux une position « républicaine » sur le travail. En effet, nombre de ses propos rappellent les arguments des républicains américains et notamment leur souci de développer des conditions économiques susceptibles de garantir avant toute chose l'indépendance des travailleurs.
  • Comment revenir à des échelles plus humaines, et remettre le souci de l'humain, de la vie bonne, de l'épanouissement au centre des sociétés et de leurs politiques ? « Je laisse à d'autres, mieux versés que moi dans les rouages des politiques publiques et mieux prévenus de leurs possibles conséquences involontaires, l'initiative de proposer des mécanismes qui permettraient de préserver un espace pour ce type d'activité entrepreneuriale
  • l'objectif de bien-être de la communauté
  • travail « moderne » repose en fin de compte sur des faux semblants et de la servilité
  • travail « moderne » repose en fin de compte sur des faux semblants et de la servilité, le travail tel que proposé par Crawford prend appui sur l'objectif de bien-être de la communauté
  • travail « moderne » repose en fin de compte sur des faux semblants et de la servilité
  • devrions prévenir la concentration du pouvoir économique qui porte atteinte aux conditions de possibilité d'un épanouissement humain authentique
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    Fiche de lecture faite par Dominique Méda : "L'Eloge du carburateur est un plaidoyer en faveur du travail manuel, qui déroule une critique implacable des politiques systématiques d'allongement de la scolarité et des visions optimistes qui conçoivent l'avenir du travail sous la forme radieuse de la "société de la connaissance", et de son armée de "manipulateurs de symboles" et de travailleurs intellectuels."
julien camacho

Mutinerie s'intéresse aux coopératives ouvrières. - 2 views

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    Voici la suite, et la fin de ma série sur les lieux de travail qui ont changé l'histoire. Ces derniers mois ont été particulièrement chargés à Mutinerie et, à ma grande frustration, je n'ai pas pu trouver le temps de continuer à écrire. Faisons donc un petit bilan. Nous nous étions penchés sur des lieux, des époques et des initiatives complètement différentes, en commençant par les monastères à l'époque médiévale, les Kibboutz puis les ateliers d'artistes au XIXème siècle. Cette fois-ci encore, on change d'ambiance pour étudier les coopératives ouvrières et leurs influences sur les façons de travailler depuis l'époque où elles sont nées jusqu'à nos jours.
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