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"Alors que le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye a indiqué ce dimanche 7 mai qu'environ 500 cas d'atteintes à la laïcité avaient été recensés en mars dans les écoles, collèges et lycées, Ifop-Fiducial pour Sud Radio a interrogé les Français sur leur regard concernant la laïcité."

La loi du 15 mars 2004 interdit « dans les écoles, collèges et lycées publics le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse ». Son application a permis de préserver la plupart des établissements des querelles et des tensions que génère l'affichage de préférences religieuses dans l'univers scolaire. Dans les universités et établissements d'enseignement supérieur français, le principe de laïcité s'applique aux personnels mais pas aux usagers. L'article L. 811‑1 du Code de l'éducation prévoit que « les usagers du service public de l'enseignement supérieur disposent de la liberté d'information et d'expression à l'égard des problèmes politiques, économiques, sociaux et culturels ». Si cette liberté d'expression doit être protégée et garantie, elle doit s'exercer « dans des conditions qui ne portent pas atteinte aux activités d'enseignement et de recherche et qui ne troublent pas l'ordre public ». Or les universités sont très fréquemment perturbées par des manifestations de groupes politiques ou religieux. Ces manifestations peuvent revêtir diverses formes : affichage vestimentaire ostensible des convictions religieuses, occupation quasi permanente de l'espace universitaire par des groupes, associations ou partis politiques, interruption des cours par des groupes politiques.

"Deux enseignants en banlieue parisienne signent, chacun de leur côté, un ouvrage pointant la montée d'une certaine vision de l'islam."

"L'oncle d'une élève du lycée Scheurer-Kestner de cette commune du Haut-Rhin a été mis en examen pour « menaces de mort » après avoir pris à partie le professeur."

"Dans un courrier adressé à la première ministre, Élisabeth Borne, le maire de Nice Christian Estrosi indique que l'inspecteur académique lui a fait remonter «plusieurs faits extrêmement graves» notamment dans des classes de CM1 et CM2. Un collège et un lycée seraient aussi concernés."

"Quel bilan peut-on faire vingt ans après la promulgation de la loi du 15 mars 2004 « encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics » ?"

"Au Luxembourg, les cours de religion au primaire et au secondaire doivent disparaître pour être remplacés par des « cours de valeur ». Le président du groupe de travail sur l'éducation nationale, André Bauler, du parti démocrate, l'a annoncé en fin de semaine, sans préciser à quelle échéance la coalition au pouvoir mettrait en oeuvre cette réforme - même si cela devrait se faire sous le prochain gouvernement. Cette mesure n'est qu'une partie du plan de refonte du secondaire, qui doit notamment voir le secteur de la formation professionnelle être transformé. "

"« Droit au blasphème », laïcité, liberté d'enseignement... Une enquête Le DDV / Ifop / Licra auprès des lycéens sur la laïcité et la place des religions à l'École et dans la société"

"Enquête Cinq mois après une rencontre houleuse entre la secrétaire d'État Sarah El Haïry et des jeunes de la Fédération des centres sociaux, un rapport pointe les manquements de cet acteur de l'éducation populaire"

"Dans cet entretien diffusé sur RCF Lorraine Nancy le samedi 6 mars 2021, Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, aborde le sujet de la laïcité - par le biais d'une enquête de l'Ifop qui permet de mieux comprendre le regard que porte les jeunes d'aujourd'hui sur la place des religions à l'école. Il revient également sur le bilan d'étape de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église, à la suite de la conférence tenue par son président Jean-Marc Sauvé."

"Le ministre de l'Education entend consacrer ses derniers mois rue de Grenelle à la « réinitialisation du logiciel républicain chez les jeunes générations ». Entre un ministre « islamo-inquiet » et des élèves - mais aussi des enseignants - de plus en plus sensibles au relativisme culturel, le dialogue risque, toutefois, d'être compliqué."

"Depuis la publication d'une vidéo dans laquelle elle critiquait violemment l'islam, la lycéenne, menacée, vit sous protection policière et a dû quitter son établissement scolaire. Sur les réseaux sociaux, les intimidations du même genre prolifèrent."

Au cours de l'année scolaire 2018-2019, les chefs d'établissement du second degré public et privé sous contrat ont déclaré en moyenne 12,2 incidents graves pour 1 000 élèves. Un établissement sur trois ne déclare aucun incident, un sur cinq en déclare 10 ou plus. Le degré d'exposition à la violence diffère suivant les établissements, leur type ou leur profil social. Mesurées pour la première fois à partir de cette enquête, les atteintes à la laïcité représentent 1 % de l'ensemble des faits graves déclarés par les chefs d'établissement. Environ 9 incidents graves sur 10 sont commis par des élèves, très majoritairement des garçons. Entre élèves, les victimes sont souvent du même sexe que les auteurs (plus de 7 fois sur 10). Les violences physiques sont surreprésentées pour les faits graves impliquant uniquement des garçons. Par ailleurs, près d'un incident grave sur 2 commis par un garçon envers une fille est motivé par des raisons sexistes ; les violences entre filles s'exercent plus souvent dans le cadre d'un harcèlement. Enfin, les violences entre collégiens ou lycéens impliquent des élèves d'âge différent dans 1 cas sur 3.

"Selon une étude de l'Ifop pour la Licra, 47 % des lycéens déclarent avoir assisté à des revendications religieuses au sein de leur établissement. Ceux qui sont scolarisés dans les zones d'éducation prioritaires y sont particulièrement confrontés. Parmi les apprentissages les plus contestés : l'éducation sexuelle et les questions d'égalité hommes-femmes, et les cours de natation."

"Depuis deux semaines, plusieurs médias rapportent une augmentation de ports de signes religieux ostentatoires à l'école. Pour l'heure, selon le ministre de l'Éducation Pap Ndiaye, le gouvernement «évalue» le phénomène à l'échelle nationale."