C'est tout le propos du livre de Maggie Koerth-Baker de BoingBoing qui explique qu'il faut dissocier la problématique du changement climatique de celle du passage aux énergies propres, car les débats du premier empêche d'avancer.
Dans le cadre du challenge administration 2020 lancé par la DGME, 4 projets ont été primés : l'Institut des données publiques pour favoriser les agents de la fonction publique à l'open data ; le bison futé de l'administration pour estimer le temps d'attente dans les services administratifs ; Ma Candidature, un guichet unique pour s'inscrire aux concours de la fonction publique et une plateforme interactive pour les étudiants français partis étudier à l'étranger.
MacGeneration revient en détail sur la présentation d'Eric Schmidt, PDG de Google, lors de sa keynote au Mobile World Congress. Une intervention intéressante pour ce qu'elle révèle de la vision du futur de l'ogre de Mountain View et notamment, l'absence des régulateurs et des régulations.
Passionnant extrait du livre à paraître de Charles Duhigg intitulé La puissance des habitudes, qui montre comment le marketing cherche à tracer nos habitudes de consommation pour repérer les moments où nous sommes le plus près à changer de comportement de consommation.
Il n'y a pas de censure en ligne sans intrusion au coeur de nos libertés personnelles, explique Cory Doctorow. Le problème, c'est que dans le domaine de la vie privée, comme dans la santé, nous ne voyons pas toujours les relations entre les causes et les effets. A quand des programmes d'éducation (et de régulation) à la vie privée, comme on en trouve dans la santé ?
Le projet BIG d'Audi - http://www.big.dk/projects/audi/ - est une réflexion prospective sur l'ajout d'informations lumineuses et mobiles sur la voirie (alimentées à l'énergie solaire bien sûr). Comment les axes piétons et automobiles peuvent-ils se reconfigurer à la volée ? Comment la ville pourrait-elle nous adresser de nouveaux messages ? Si le concept est séduisant, on peut tout de même rester sceptique sur la surcharge cognitive d'un tel environnement.
"La notion de classe créative a servi à formuler des politiques publiques misant le développement urbain sur les infrastructures susceptibles d'attirer les « concepteurs » de nos sociétés. Mais comme le montrent les résultats d'une enquête européenne, l'hypothèse ne tient pas : développer l'éducation et les infrastructures susceptibles de servir l'ensemble de la population serait une politique bien plus féconde."
Pour effacer vos données de navigation avant qu'elles ne soient pris en compte par Google, rendez-vous dans les paramètres de votre compte (Account Settings) puis dans la section services et dans votre historique web et valider son effacement.
Plusieurs études expérimentales révèlent que plus vous appartenez à une classe sociale élevée moins vous avez tendance à des comportements éthiques. Plus vous êtes riches et plus vous êtes cupides !
Une nouvelle législation vise à diminuer le taux de polluants émis par nos pots d'échappements dans les agglomérations les plus exposées pour les ramener en-dessous du seuil de 10μg/m3, comme recommandé par l'OMS. Ces particules fines, résidus de combustions, sont responsable de cancer, de décès et d'allergies, ne sont pourtant pas toutes d'origines routières. L'essentiel provient des installations de chauffage au bois de nos habitations, de l'agriculture ou de l'industrie manufacturière. Et pourraient pour beaucoup être diminuées par l'utilisation de filtres, coûteux et nécessitant un entretien régulier.
Connaissez-vous les MOOC (Massive open online course) ? http://en.wikipedia.org/wiki/Massive_open_online_course ? Ce sont des cours en ligne massivement multi-apprenants que les internautes peuvent suivre à leur gré, très simplement.
Uwe Hook s'énerve, légitimement, contre la manière qu'ont, bien des services du web 2.0, de nous voler nos données. Le crash des années 2000 n'avait rien à voir avec la technologie, rappelle-t-il, mais avec le modèle d'affaire utilisé pour payer la technologie. Ne sommes-nous pas à nouveau dans une bulle spéculative autour de la valorisation des données personnelles de l'utilisateur ? Beaucoup d'entreprises ne savent pas quoi faire de ces données, autre que d'imaginer des annonces personnalisées. Mais cette personnalisation n'est-elle pas un modèle simpliste qui risque de ne pas rapporter autant qu'on en attend ? Les hommes d'affaires ne croient-ils pas un peu naïvement en notre rationnalité en pensant que nos décisions sont fondées uniquement sur des données ? Nos dépenses de 2010 ont-elles quelque à voir avec nos dépenses de 2011 ? Sommes-nous seulement des êtres rationnels dénués d'émotion dans nos choix de consommation ? Contrairement à ce qu'avance le New York Times dans "Comment les sociétés apprennent de nos secrets ?" - http://www.nytimes.com/2012/02/19/magazine/shopping-habits.html?_r=1&pagewanted=all - il n'est pas sûr que les données seront la poule aux oeufs d'or que beaucoup espèrent, comme le dit Dave Winer en dénonçant la bulle des données : http://scripting.com/stories/2012/02/15/iphonesAndUnprotectedSex.html
Peut-être qu'après l'explosion de cette bulle pourrons-nous à nouveau discuter sereinement et construire des modèles d'affaires réalistes qui donneront peut-être enfin le contrôle de leurs données aux utilisateurs.
Pour faire face à la transition qui vient, il nous faut relever le défi de la capacitation des individus, dans tous les domaines : éducation, industrie, culture, énergie, santé, travail, logement... estime le philosophe Bernard Stiegler.
Jonathan Gosier, le fondateur de metaLayer.com, dit dans cet entretien que la big data est un problème de tout le monde, pour une raison essentielle : on est tous confrontés à un déluge de données que la plupart de nous ne savons pas filtrer et utiliser. Il s'agit là d'une nouvelle facette de la fracture numérique qui appelle des solutions.
Le Consortium pour un écosystème des données personnelles entend catalyser un écosystème dans lequel les individus contrôlent leurs données, grâce à tout un ensemble d'organisations et de services autour des entrepôts de données. il s'est constitué en deux groupements : un "startup circle", agissant dans l'esprit du VRM, et un ensemble d'entreprises qui cherchent à saisir les opportunités, lancer des projets pilotes, éventuellement offrir des services dans ce nouvel écosystème... Le PIDM conseille par ailleurs le World Economic Forum pour ses travaux autour des données personnelles.
La Commission Européenne a proposé à la fin du mois de janvier une réforme des règles de protections des données personnelles, pour améliorer le contrôle des individus sur leurs données (et réduire les coûts) ; A noter, parmi les mesures proposées, un droit à la portabilité des données, un droit à l'oubli renforcé, etc.
Au Royaume-Uni, le département de la santé est sur le point de demander aux médecins du pays d'encourager leurs patients à se servir d'applications mobiles pour suivre leur santé et d'éventuels symptômes. 15 000 patients en utiliseraient déjà... si la position du gouvernement est en partie motivée par des économies budgétaires, on peut penser que ces applications et services ouvrent la porte à de nouveaux usages ; notamment récupérer des données personnelles, pour en faire ce que l'on souhaite....
En passant d'une société familiale à une société de gens vivant seuls (mais pas isolés), nous sommes passés d'une société qui protège les gens de leurs faiblesses à une société qui permet aux gens de maximiser leurs talents, estime David Brooks pour le New York Times, faisant une lecture personnelle du livre d'Eric Klinenberg, Going Solo. Les vieilles structures sociales ont longtemps étouffé la créativité, la nouvelle permet de les maximiser. Mais Brooks émet une nuance d'importance. Dans cette société, la vie est plus difficile pour ceux qui ont le moins de capital social.