De l'entreprise Cybernétique au Cyberspace - LeCreis - 0 views
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Dans un colloque de 1998, Guy Lacroix mettait en perspective comment l'innovation permanente nous plonge dans un présent sans épaisseur où le changement, sans finalité, se nourrit de lui-même. L'informatisation est une réussite technique, mais s'est avérée un cuisant échec social, explique le chercheur en revenant sur les travaux des premiers cybernéticiens, qui annonçaient déjà l'automation dès les années 50. Mais "l'asservissement aux machines escamote l'asservissement des hommes à d'autres hommes ; elle ramène la question de l'exploitation de l'homme par l'homme à une simple question de maturité technologique." La révolution de l'internet, qui nous promet des machines capables de raisonner et d'apprendre pourrait bien s'avérer aussi problématique que l'automation...
Click, Print, Gun - Motherboard - 0 views
L'avenir de l'éducation - Chronicle of Higher Education - 0 views
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Pour Nigel Thrift, l'éducation supérieure est en passe de passer d'un modèle artisanal à un modèle industriel de production de masse. Une perspective qui n'a pas beaucoup d'attrait pour Nigel Thrift, mais qui nécessite, pour ceux qui ne sont pas convaincu par ce nouveau modèle qui émerge, de proposer des alternatives !
Encore quelques mots sur les accords BnF - Notes d'un économiste - 0 views
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Intéressante mise en perspective par l'économiste Mathieu Perona autour des accords entre la BNF et des partenaires privés pour la numérisation de ses fonds. Selon lui, l'origine du problème est à trouver dans le fait que "l'État français refuse assez obstinément de se doter des instruments d'évaluation des politiques publiques." En gérant les institutions de manière indépendante, il abdique son rôle de coordinateur de l'action publique. "Les accords de la BnF sont un cas d'espèce : ils reposent sur la monétisation auprès d'un client public (les établissements d'enseignement et de recherche) d'un contenu détenu par une institution publique, monétisation qui sert à rembourser une avance réalisée par un prestataire privé." Il y a là une profonde erreur de gestion publique, puisqu'il ne s'agit pas d'une valorisation des collections de la BnF, mais d'un simple transfert de ressources d'une partie de l'administration publique à une autre. "Cet échec de coordination des actions publiques procède assez mécaniquement d'un problème d'incitations : les administrateurs des différentes institutions n'ont aucun intérêt à penser aux intérêts des autres institutions : ce qui est dépense pour une université est recette pour la BnF."
I Have A Dream : une loi pour le domaine public en France ! - :: S.I.Lex :: - 0 views
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Lionel Maurel, dans la perspective de la loi sur le Patrimoine 2013 dont doit discuter le ministère de la Culture, publie une liste de 26 propositions argumentées et mesurées pour introduire le domaine public dans la loi. "J'ai un rêve ! Que la France, pays de Beaumarchais et du droit d'auteur, devienne aussi le premier à adopter une loi pour le domaine public !" - Le billet à lire !
Le graphe de connaissance de Google changera-t-il le visage de la recherche - Mashable - 0 views
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Google a une confession à nous faire : il ne nous comprend pas. Si vous lui demandez quels sont les "19 lacs les plus profonds des Etats-Unis", il va vous donner un bon résultat basé sur les mots clefs de la requête et les sites qui ont une autorité significative sur ces mots et groupes de mots, mais, explique Amit Singhal, responsable de la recherche chez Google, le moteur ne comprend pas la question. Pour répondre, "nous croisons les doigts et espérons que quelqu'un a écrit quelque chose sur ce sujet". L'avenir de la recherche à Google pourrait être une histoire très différente, estime Lance Ulanoff pour Mashable>. C'est ce que lui a expliqué Amit Singhal, qui développe une nouvelle vision de la requête chez Google, qui sache aller au-delà des mots au profit des "entités" de mots, des attributs et des relations entre ces entités. En d'autres termes, l'avenir du moteur de recherche ne va pas être seulement de comprendre votre question sur les lacs, mais comprendre qu'un lac est un espace d'eau enclavé par des terres et vous renseigner sur leurs profondeurs et surfaces relatives. Google a été le premier à utiliser les liens comme "substituts de recommandation", explique Amit Singhal. Google a d'abord fondé ses résultats sur le contenu des liens et l'autorité de ceux-ci. Au fil du temps, Google a ajouté une foule de signaux sur le contenu, comme les mots clefs, permettant de bâtir de meilleurs résultats de requête. "Nous avons réalisé que les mots "New" et "York" quand ils apparaissaient ensemble changeaient la signification de ces deux mots." Google a alors développé des statistiques heuristiques permettant de reconnaitre, quand les deux mots apparaissaient ensemble, formaient un nouveau type de mot. Toutefois, le moteur ne comprend toujours pas que New York est une ville, avec une population ou une localisation particulière... Google veut désormais transformer les mots qui apparaissent sur une page de requête en entité
Quelles technologies créé le financement participatif ? - Technology Review - 0 views
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Le financement participatif soutient-il des inventions dont les perspectives économiques seraient limitées ? Ou est-il une opportunité pour développé de nouvelles société qui n'auraient pas nécessairement fait leurs preuves sur un marché de la création d'entreprises plus traditionnel ? Le financement participatif fonctionne mieux lorsque les modèles de financement actuels sont défaillants, précise la Technology Review, comme c'est le cas dans le secteur ultraconcentré du jeu vidéo. L'avenir du financement participatif aux Etats-Unis est au beau fixe, avec la promulgation prochaine d'une loi qui permettra de vendre des actions au public sur l'internet, jusqu'à un million de dollars par an et permettant aux gens d'investir jusqu'à 5 % de leurs revenus. A l'avenir le financement participatif pourrait se transformer sous l'effet de cette loi, estime Nicholas Tommarello, PDG de WeFunder, en s'intéressant à des commerces encore plus populaires : comme les commerces de proximité (boulangeries, restaurants...). Le financement participatif permet de mesurer son marché et de se connecter à des utilisateurs avancés qui seront les premiers clients.
Envisioning emerging technology - Michell Zappa - 0 views
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Michell Zappa de Envisioning Tech est à l'origine d'un travail remarquable de mise en perspective de données scientifiques et quantitatives concernant le futur des technologies. A travers une infographie dynamique, de 2012 jusqu'à 2040 et concernant une dizaine de domaines d'activités, il a recensé plus d'une centaine de technologies du futur. Il s'agit de tendances émergentes tout comme des tendances qui se confirment, avec une précision quant à son degré d'impact sur le consommateur final et son importance relative sur le marché. Une vraie mise en valeur de la veille technologique et de la prospective à travers la visualisation.
Prix de l'essence record : le pouvoir en place n'anticipe rien, c'est consternant - le ... - 0 views
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Denis Baupin, adjoint au maire EELV de Paris tire la sonnette d'alarme alors que le prix de l'essence atteint des chiffres records. Nous n'avons pas anticiper les conséquences économiques et sociales de nos économies petro-dépendantes. Nous avons besoin de donner un coup d'accélérateur majeur au développement des transports collectifs, d'engager la mutation du secteur automobile, de favoriser les modes de déplacement alternatifs et de transporter plus sobrement et efficacement les marchandises. Mais, comme le disent nombre de commentateurs, si ces perspectives s'adaptent à la ville, que faisons-nous en dehors de celles-ci ?
Salariat ou revenu d'existence ? - La Vie des idées - 0 views
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La vie des idées publie une longue et passionnante lecture critique d'André Gorz par le sociologue Robert Castel, qui dissèque la relation de l'emploi au travail et rappelle que ce couple a (au moins jusque dans les années 70) donner aux salariés des droits et des protections qui a formé une "citoyenneté sociale". Pour Castel, Gorz a sous-estimé la reconnaissance de l'utilité sociale du travailleur, celle qui commande son accès à l'espace public, qui le fait reconnaître comme sujet de droit. Le travail-emploi dignifie le travailleur en même temps qu'il l'aliène rappelle Castel, et n'est pas un travail marchandise sans rôle social. De cette critique, Castel en fonde une autre sur le revenu d'existence. Pour Castel, le revenu d'existence est une perspective inenvisageable politiquement et socialement. "On peine aujourd'hui à dégager 2 milliards d'euros pour financer le revenu de solidarité active (RSA) qui procure un médiocre revenu de subsistance (moins d'un demi SMIC) aux plus malheureux de nos concitoyens, que l'on stigmatise de surcroît en les accusant de devenir ainsi des parasites assistés. On ne voit pas quel régime politique, fût-il de gauche ou même d'extrême gauche (en France, en Europe, ou dans le monde ?), pourrait assurer les quelques dizaines ou centaines de milliards d'euros nécessaires pour garantir à tous un revenu « suffisant », que l'on travaille ou que l'on ne travaille pas. Si quelque chose comme un revenu de ce type se met en place, ce qui n'est pas exclu, ce sera nécessairement un revenu « insuffisant », assurant à peine des conditions minimales de survie - ce dont conviennent d'ailleurs la plupart des partisans de ces mesures dont les chiffrages sont beaucoup plus réalistes que ceux d'André Gorz. L'idée d'un revenu d'existence ou de citoyenneté « suffisant » me parait représenter le type même de la mauvaise utopie." Pour Castel, ce type de mesure entérinerait la rupture c
Plus de regards, des drones aux Google Glass - Cyborgology - 0 views
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Robin James pour Cyborglogy a récemment développé le concept de droning pour évoquer la nouvelle forme de panoptisme que prend la surveillance dont nous sommes l'objet. C'est plus une forme de visualisation qu'un regard que les drones, les caméras de surveillance, les Google Glass ou la surveillance de masse opèrent sur nous. Cette nouvelles forme de surveillance ne s'insère pas vraiment dans nos vies, tant que les analyses ne nous identifient pas précisément. Nous ne savons quelles images, quelles données vont être utiles ou utilisées pour nous identifier. La surveillance n'est pas dirigée contre nous précisément, elle est sans perspective, mais elle est en même temps plus précise que jamais. Quand on regarde les commentaires sur Trip Advisor, nous n'avons confiance dans aucun commentaire, nous sommes à la recherche de modèles uniformes dans les commentaires, pour voir si tout le monde pointe le même types de problèmes sur un restaurant ou un hôtel, accréditant alors le problème. Nous sommes nous aussi à la recherche de motifs, de tendances. Le droning, ce "bourdonnement", nous avons besoin nous aussi d'une grande diversité de regards. Le bourdonnement n'est pas intéressé par l'information, par la prolifération... Il a besoin de la multiplication des yeux, des enregistrements omniprésents. Il est un processus autonome, il fonctionne en essaim, en troupeau... Le bourdonnement est le fait de, par et pour le peuple.
L'Internet et la panique morale - Voir.ca - 0 views
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Fabien Loszach revient sur la peur de l'internet, cette panique morale, qui n'est ni de droite ni de gauche, et que tous les médias entretiennent... Pour le philosophe Ruwen Ogien, les paniques morales émergent à chaque fois qu'une invention perturbe l'ordre sociale, suscite de l'insécurité et rend les gens anxieux. Le réseau remet en cause la hiérarchie traditionnelle. La peur d'internet traduit l'inconfort des élites face à la liberté d'expression donnée aux gens... Quand est-ce que le chroniquariat changera de perspective ?
Algorithmique ... ta mère - affordance.info - 0 views
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Olivier Ertzscheid revient sur 3 exemples classiques des formes de détournement algorithmique : le Google Bombing, GWEI (le programme qui rachète Google par des clics publicitaires) et Random Shooper (la programmation aléatoire d'achat sur Amazon), 3 exemples qui s'appuient sur les règles de base de l'algorithme pour en faire le coeur du détournement. En ré-instrumentant ses routines dans une perspective artistique ou hacktiviste, il se pourrait pourtant que de tels projets renforcent les capacités prédictives des algorithmes, explique Olivier Ertzscheid en citant Bernard Chazelle, car la plupart des découvertes récentes en complexité algorithmique ont été le fait de l'aléa. La dichotomie des Big Data est entièrement articulée autour d'une propriété fondamentale : "il faut aux programmes informatiques une immense quantité de données pour asseoir et bâtir leur capacité prédictive (et prescriptrice) de comportements, mais il ne faut aux algorithmes que la lecture d'un état et d'un petit nombre de caractères (= de données) pour l'exercer, pour la rendre opératoire. C'est ce qui fait qu'ils sont si délicats à leurrer."
Pensez-vous ce que je pense ? - Research - 0 views
Des scientifiques ont découvert que la mort se répandait de manière progressi... - 1 views
La prochaine révolution sans fil : l'électricité ! - NYTimes.com - 0 views
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Pour Tina Rosenberg, les innovateurs du secteur des technologies ne voient pas les pauvres vivant en milieu rural comme une perspective de marché, notamment parce qu'ils n'ont pas d'infrastructure à disposition. Un quart des habitants de la planète n'accède pas à l'électricité et la moitié n'a pas l'eau courante. Pourtant, 75 à 80 % des Africains ont un portable ! Le succès est venu de la mobilité. L'avenir électrique pour les plus pauvres repose sur les alternatives à l'électricité (éolien, petit hydraulique, biomasse, solaire. On compte 4 millions de lampes solaires en usage en Afrique, et les ventes doubles chaque année. Mais pour croître comme la téléphonie mobile, l'électricité hors réseau doit savoir répondre à deux problèmes de financement différents : il doit savoir attirer des investissements dans ce secteur et de l'autre côté, trouver les moyens et modèles économiques pour aider les pauvres à s'équiper.
Renault Introduces DRM For Cars | Techdirt - 0 views
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Malgré les problèmes bien connus des DRM, les entreprises continuent de les apprécier car elles leur donne l'impression de contrôler la façon dont leurs produits sont utilisés... Demain, vont-ils contaminer les produits physiques traditionnels ? Ce pourrait être le cas avec la Zoe, la voiture électrique de Renault. Lorsque vous achetez la voiture, la batterie n'est pas incluse et il faut souscrire un contrat de location pour celle-ci, donnant à Renault le droit d'empêcher la batterie de se recharger à la fin de la période de location. Selon Der Spiegel, l'entreprise pourrait aussi le faire si vous êtes en retard de paiement ! Non seulement Renault contrôlerait à distance la charge de la batterie, mais elle récolterait aussi beaucoup de données à votre insu (déplacement, vitesse, où vous chargez votre batterie...)... Une perspective qui ne ravit pas vraiment le journaliste du Spiegel. Nous faudra-t-il ne conduire que des voitures électriques construites avec du logiciel libre ? Déjà qu'il est difficile de trouver un smartphone de ce type, alors une voiture !
Déclaration de dépendance du cyberspace - Politique du Netz - 1 views
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"Le monde physique est réel aussi. Prétendre qu'il y a là deux facettes indépendantes de la réalité même si nous circulons sans cesse de l'une à l'autre en ne faisant rien de plus que vivre est au mieux étrange et au pire schizophrénique. Quand dans Internet il n'y avait que des groupes de discussions, des canaux IRC et des sites webs avec des gifs animés qui disaient « Envoyez moi un mail », les deux mondes semblaient distincts et indépendants. Mais à présent, regardez autour de vous. La moitié des appareils de la pièce où je suis sont connectés à Internet d'une manière ou l'autre. Bientôt vos plantes auront des comptes Twitter qui vous diront quand les arroser. Nous empilons les couches de données sur le monde physique. Ces données nous connectent et nous repèrent sur cette boule de poussière qui roule dans l'espace. Votre téléphone ne se contente pas de vous dire comment se déroule les manifestations en Turquie et au Brésil mais sait aussi parfaitement où vous êtes et vous permet d'éviter de manger dans ce joli petit resto pour préserver votre estomac. Internet n'est pas fait d'idées ou d'éther. Il est fait de câbles de métal et de fibres de verre ou plastique. De même que nous sommes coincés dans nos corps de chair, Internet est essentiellement coincé dans des datacenters, des usines à données. C'est une perspective différente sur la réalité, qui ouvre d'autres manières de communiquer. Certaines sont formidables et d'autres sont horribles (les forums je pense à vous). Elle augmente exponentiellement nos capacités humaines en nous permettant de voir un nombre quasi infini de vidéos de chatons. Le cyberespace dépend du monde physique de même que le monde physique, nos infrastructures et industries, ont désormais besoin d'Internet pour fonctionner. Le cyberespace et le monde physique sont entretissés et il est temps d'arrêter de les regarder comme des ennemis."