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INJEP - Apprendre en début de vie active - 0 views

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    Comment les jeunes apprennent-ils en début de vie active ? Quel que soit l'âge, l'acquisition des savoirs et des savoir-faire résulte de la combinaison de formations organisées et d'apprentissages informels. Si, dans leur ensemble, les jeunes apprennent plus que leurs aînés, tous ne sont pas logés à la même enseigne. Selon l'activité de travail qu'ils exercent et le contexte organisationnel dans lequel ils évoluent (dont la conjugaison compose la « dynamique de travail »), les jeunes acquièrent plus ou moins aisément de nouvelles compétences, particulièrement par le biais des apprentissages dans le travail. Le changement professionnel - nouvel emploi ou mobilité interne - influence également les apprentissages, informels ou organisés. La nouveauté impose une adaptation à un contexte différent et à un travail exigeant de nouvelles pratiques. Dans une moindre mesure, la formation organisée stimule également le développement des compétences, en respectant l'ordre généralement observé : les jeunes les plus diplômés, les plus qualifiés, salariés des grandes entreprises, y accèdent plus que les autres. « On apprend aussi longtemps qu'on vit » dit un proverbe allemand. Certes, mais d'autant plus et mieux que sont mis en place les moyens d'acquérir de nouvelles compétences pour accéder à l'emploi, y progresser ou en changer, selon les aspirations. Aspirations multiples, très contrastées, dont rend compte une typologie réalisée sur la population des salariés de moins de 30 ans. L'étude repose principalement sur l'exploitation du dispositif DEFIS (dispositif d'enquêtes sur les formations et les itinéraires des salariés) qui présente l'originalité de saisir les apprentissages dans le travail en plus de repérer les formations organisées et dont une exploitation spécifique aux jeunes a été financée par l'INJEP. Une série d'entretiens conduits auprès de jeunes salariés complèt
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INJEP - Evaluation de la phase de préfiguration du Service national universel... - 0 views

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    Le Service National universel (SNU) était une promesse de campagne du Président de la République. L'Institut national de la Jeunesse et de l'Éducation populaire a publié une évaluation de la phase de préfiguration du SNU lancée en 2019 avec 1 978 jeunes, sur 14 sites. Focus sur les trois objectifs principaux * Objectif de mixité : priorité a été donnée à la mixité territoriale, la mixité sociale n'a que partiellement été atteinte. * Objectif de cohésion : les rituels solennels issus de la culture militaire et adaptés au SNU et le port de l'uniforme ont été largement plébiscités. Les temps de « démocratie interne », issus de l'éducation populaire, doivent être restructurés. * Objectif d'éducation à l'engagement (missions d'intérêt général) : la majorité des jeunes souhaitent s'engager (particulièrement dans les secteurs de la défense, de la sécurité et du sport, toutefois davantage dans un champ professionnel que bénévole ou associatif). Le dispositif a été différemment mis en place selon les territoires, majoritairement dans des lycées et des centres de vacances. Les équipes, issues de l'armée, de l'Éducation nationale et de l'éducation populaire se sont fortement engagées mais la collaboration entre local et national n'a pas toujours été facile. Le recrutement des équipes a été « tardif, mais globalement réussi du point de vue des encadrants ». Dans cette organisation pyramidale et hiérarchisée, ont été repérées des fonctions manquantes, particulièrement pour les problèmes sanitaires et sociaux. Dans la mesure où cette première cohorte était basée sur le volontariat, on note une surreprésentation d'enfants de militaires, de familles plutôt aisées, de parents plus engagés que la moyenne des Français, de jeunes venant de filières générales et technologiques et de meilleurs élèves que la moyenne. Les modules « activités sportives et de cohés
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ViaVoice - Les jeunes et l'entreprise - 0 views

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    En termes de parcours de vie, ce moment-là est décisif. Entre le temps des études et la projection dans son propre avenir, souvent entre la fin des formations et la recherche d'un premier emploi, c'est au sens propre un moment de conversion à accomplir ; décisif pour chacun, et bien évidemment essentiel pour les entreprises qui vont accueillir ces nouvelles générations. Comment ce moment là est-il vécu par les premiers intéressés, par les 16-20 ans, quel que soit leur statut d'activité ? Une jeunesse soucieuse, un sentiment de distance Les 16-20 ans sont soucieux en premier lieu parce qu'ils considèrent « le monde de l'entreprise » avec circonspection, l'identifiant prioritairement au « stress » (36 %) et à la « compétition » (35 %). 64% d'entre eux s'estiment souvent assez éloignés du monde de l'entreprise 72% pensent qu'il est difficile de créer sa propre entreprise en France. 90% des 16-20 ans souhaitent que l'école ou l'université préparent davantage les étudiants au monde de l'entreprise. Une pluralité d'atouts et d'opportunités vers le monde de l'entreprise Pour leur avenir, et de manière forte, les jeunes interrogés citent leur volonté d'être « salariés dans une entreprise » (41 %) mais également, sur un score pratiquement comparable (35 %) la volonté de « créer leur propre entreprise » ; les premiers privilégiant la « sécurité » (56 %), les seconds « l'indépendance » (46 %). L'étude révèle la diversité des tremplins d'accès au monde de l'entreprise. Le diplôme n'est plus reconnu comme le sésame unique et universel, puisqu'il est cité en troisième position. Bien plus largement, le portefeuille des atouts compte les « stages en entreprise » (89 %), le « réseau » (79 %), les « parents » et la « famille » (74 %), « l'enseignement supérieur » (72 %). Face à l'entreprise de demain, et en regard des mutations actuelles considérables qui s'a
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Evaluation qualitative du Revenu Contractualisé d Autonomie (RCA) - 0 views

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    "De nombreux jeunes inscrits dans les missions locales (ML) éprouvent des difficultés d'insertion durable en dépit de l'offre de services dont ils peuvent disposer. C'est en particulier le cas des jeunes inscrits en contrat d'insertion dans la vie sociale (CIVIS), qui, pour certains d'entre eux, interrompent leur contrat. Parmi les raisons avancées pour expliquer ces difficultés d'insertion des jeunes, deux reviennent fréquemment : la première est l'existence de contraintes financières pour les jeunes ; la seconde est le manque d'adhésion au parcours d'insertion proposé par les missions locales. Le dispositif expérimental de Revenu Contractualisé d'Autonomie (RCA) avait pour projet d'agir simultanément sur ces deux aspects en atténuant les contraintes financières subies par le jeune, et en incitant les jeunes à s'engager durablement, par le biais d'un contrat qui prévoit la conditionnalité des versements à l'engagement dans une action d'insertion. Les questions qui se posent sur ce programme sont les suivantes : le programme permet-il un accès et un maintien en emploi durable ? La participation au programme permet-elle au jeune de s'inscrire durablement dans un parcours d'insertion ? Le desserrement de la contrainte financière conduit-il à des dépenses différentes du jeune ? Une dernière question est relative à l'effet d'appel d'air du dispositif. Le fait de donner une prime mensuelle de 250 € à des jeunes s'ils entrent en RCA a de grandes chances d'attirer, en cas de généralisation, une population différente de celle qui s'inscrivait en CIVIS. Le protocole évaluatif a consisté en trois enquêtes quantitatives auprès des jeunes et deux vagues d'enquête qualitative auprès des jeunes et des professionnels des missions locales, (à l'entrée dans le dispositif, un an après l'entrée dans le dispositif, deux ans et demi après l'entrée dans le dispositif). Cette évaluation est menée en collaboration avec l'Ecole dâ€
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Ifop - Les jeunes et la prévention contre le VIH / SIDA - 0 views

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    "Le niveau d'information des jeunes de 15 à 24 ans sur la contamination par le VIH se maintient à un niveau élevé, 94% d'entre eux étant désormais au courant de l'existence de traitements permettant de vivre après avoir contracté le virus (+4 points par rapport à 2013). Pour autant, le sida continue de faire peur à plus de quatre jeunes de 15 à 24 ans sur cinq (83%). Qui plus est, bien que minoritaires, les jeunes estimant que le nombre de contaminations baisse en France sont de plus en plus nombreux depuis 2009 (38%, +13 points), tout comme ceux qui considèrent qu'ils ont « moins de risque que les autres » d'être contaminés (33%, +11 points) ou encore qu'il existe des médicaments pour « guérir » du sida (23%, +10 points, mais en baisse de 5 points, toutefois, par rapport à 2014). Enfin, un jeune sur dix suppose que l'on peut détecter la contamination d'une personne par le virus du sida en l'observant attentivement. Ces derniers résultats montrent qu'il apparaît nécessaire de maintenir l'information des jeunes sur l'épidémie du sida, les traitements et les risques. Concernant précisément la transmission du VIH, les 15-24 ans interrogés déclarent connaître à la quasi-unanimité les principales pratiques à risque. Le rapport sexuel sans préservatif est ainsi perçu comme la pratique la plus dangereuse, 98% d'entre eux le jugeant comme tel (dont 91% de réponses fermes). En outre, pour 98% d'entre eux, le virus peut être transmis en se faisant piquer avec une seringue usagée, et pour 96%, en entrant en contact avec le sang d'une autre personne. En outre, plus des trois quarts d'entre eux sont conscients de possibles risques de transmission en se faisant piercer ou tatouer (76%). A l'inverse, seule une minorité d'entre eux considère que l'on peut contracter le VIH en embrassant une autre personne (15%), en s'asseyant sur un siège de toilettes publiques (13%), en buvant dans le verre d'un
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Centre d'études de l'emploi - La Garantie jeunes en action. Usages du disposi... - 0 views

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    "Ce rapport est le résultat d'une évaluation menée entre avril 2015 et mai 2016 auprès de personnes ayant intégré la Garantie jeunes. Il analyse les effets de ce dispositif sur les parcours d'insertion sociale et professionnelle de ces jeunes. Le protocole d'enquête s'appuie sur une démarche sociologique : une centaine d'entretiens a été menée auprès des jeunes et des professionnels ainsi qu'une vingtaine d'observations au sein des missions locales (partie 1). En recueillant des éléments sur les parcours biographiques des jeunes (partie 2), en observant le fonctionnement du dispositif au sein des missions locales, et notamment la rencontre entre la proposition institutionnelle de la Garantie jeunes et sa réception par les jeunes (partie 3), et en mesurant les résultats de cet accompagnement sur leur parcours (partie 4), le rapport propose un cadre d'analyse permettant de mieux comprendre comment fonctionne ce dispositif original et ce qu'il produit sur le public étudié. Trois principaux résultats structurent le rapport. Le premier montre que les jeunes enquêté(e)s correspondent à la cible visée. Ce sont des NEETs (Not in Education, Employment and Training) « vulnérables », qui cumulent des difficultés sociales, familiales, économiques et scolaires. Le deuxième résultat montre que le dispositif fonctionne comme une rencontre entre une proposition institutionnelle et des jeunes qui donne lieu à quatre catégories d'interaction : « mobilisation », « occupation », « intermédiation », « démobilisation ». Le dernier résultat permet de présenter trois types de parcours vis-à-vis de l'emploi : un groupe rassemble des parcours qui se caractérisent par des formes d'insertion dans l'emploi (précaire) ; un autre groupe réunit des jeunes qui se préparent à l'emploi, tandis que les parcours des autres sont dits « empêchés ». Pour ce dernier groupe, la logique du workfirst échoue, car les jeunes son
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Le mariage, un signe efficace de l'amour de Dieu selon le pape François | La-... - 1 views

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    "Au cours de l'audience du 29 avril 2015, le pape François, poursuivant sa réflexion sur le dessein originel de Dieu pour le couple homme-femme, a voulu axer sa catéchèse sur le mariage et sur Jésus. Pour lui, la présence même de Jésus aux noces de Cana est le signe que « le chef-d'œuvre de la société, c'est la famille ». Or, a-t-il constaté, très peu de personnes se marient aujourd'hui. « Pourquoi les jeunes ne se marient-ils pas ? Pourquoi préfèrent-ils souvent une vie en concubinage, et si souvent 'à responsabilité limitée'  ? » s'est-il interrogé. Tentant de répondre à ces questions, le pape a souligné que parmi les raisons évoquées se trouve l'émancipation de la femme - un argument qui, selon lui, n'est pas valable mais relève « une forme de machisme qui vise toujours à dominer la femme ». « Nous devons défendre les femmes » a-t-il ajouté. Il a invité à chercher une réponse plutôt dans la peur de l'échec. Pourtant, a-t-il insisté, « le mariage consacré par Dieu protège ce lien entre l'homme et la femme, que Dieu a béni depuis la création du monde ». L'égalité fondamentale entre les époux, par exemple, trouve sa source dans le dessein de Dieu pour l'homme et la femme. Il a donc vigoureusement appelé les chrétiens à « soutenir avec force le droit à une égale rémunération pour un travail équivalent » dénonçant ainsi le scandale de l'inégalité des salaires entre hommes et femmes. "
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Drees - Alimentation, logement, transports : quelles dépenses pèsent le plus ... - 0 views

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    Les jeunes ménages de 18-34 ans consomment moins que leurs aînés. Parmi ces ménages jeunes, ce sont ceux dont la personne de référence est étudiante, avec une consommation moyenne annuelle de 15 050 euros, qui dépensent le moins, et ce même si on se rapporte au nombre d'unités de consommation dans le ménage. L'alimentation - achats alimentaires et d'alcool pour le domicile ainsi que dépenses de restauration et de cantines - représente un cinquième de la consommation des ménages jeunes. Le pain, le riz, les pâtes et autres céréales occupent la première place dans leur budget alimentaire mais, en quantité, les fruits et les légumes les dépassent. Les étudiants dépensent autant pour les repas pris chez eux qu'en dehors du domicile. Contrairement aux idées reçues, les jeunes ménages ne dépensent pas plus pour l'alcool que leurs aînés. Un cinquième de la consommation des ménages de 18-34 ans est consacré au financement du logement. Les loyers occupent une place centrale dans ces dépenses pour les ménages étudiants et ceux des 18-24 ans. Les étudiants paient des loyers plus élevés, qui ne sont qu'en partie compensés par les prestations logement perçues. Enfin, la part des dépenses consacrées au transport est plus importante après la fin des études.
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Les jeunes et l'enseignement supérieur : s'orienter, réussir, s'insérer−Franc... - 0 views

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    "La France comptait près de 2 500 000 étudiants à la rentrée 2014-2015, effectif jamais atteint jusqu'à présent. Leur nombre devrait continuer de croître fortement au cours des dix prochaines années, porté au moins par le dynamisme démographique des élèves scolarisés dans le second degré. Le système français d'enseignement supérieur est très diversifié et offre depuis quelques années des possibilités accrues de réorientations. Plus de six étudiants sur dix sont néanmoins inscrits à l'université, mais les inscriptions dans les formations assurées par les établissements du secteur privé ont nettement progressé depuis quinze ans. En 2013, 44 % des 25-34 ans étaient diplômés de l'enseignement supérieur, ce qui place la France dans une situation plus favorable que la moyenne des pays de l'OCDE (40 %). La réussite apparaît à certains égards incertaine dans les filières universitaires longues où elle dépend notamment de la série du baccalauréat. En revanche, elle est particulièrement élevée dans les principales filières courtes de l'enseignement supérieur. Après la sortie de l'enseignement supérieur, le niveau du diplôme mais aussi la filière et la spécialité de formation conditionnent l'insertion sur le marché du travail et la qualité de l'emploi occupé au cours des premières années d'activité. Si le taux de chômage des jeunes femmes est le même que celui des jeunes hommes, les emplois qu'elles occupent sont en moyenne de moindre qualité, en termes de stabilité, de qualification et de rémunération. Parmi les autres défis majeurs qui attendent l'enseignement supérieur dans les dix années à venir figurent le dynamisme, notamment démographique, des effectifs et les écarts d'accès et de niveau de diplôme selon l'origine sociale. " DOC A TELECHARGER EN BAS DE PAGE
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Défenseur des droits - Communiqué de presse - Relations police/population : l... - 0 views

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    Alors que le Conseil constitutionnel se prononcera le 24 janvier sur une question prioritaire de constitutionnalité relative à la question des contrôles d'identité discriminatoires, le Défenseur des droits, qui sur le même sujet, a présenté en 2016 des observations remarquées devant la Cour de cassation[i], publie aujourd'hui les résultats d'une enquête réalisée au cours de l'année 2016 sur les relations entre la police et la population dans le cadre des contrôles d'identité. Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a en effet souhaité disposer de connaissances fiables sur l'accès aux droits dans les situations qui relèvent de ses compétences (discriminations, droits de l'enfant, déontologie des forces de sécurité, relations avec les services publics). Il a donc réalisé une grande enquête, dénommée « Accès aux droits », dont le premier volet des résultats portant sur les rapports entre la police et la population est publié ce jour[ii]. Les autres résultats concernant les services publics, les droits de l'enfant et les discriminations seront rendus publics au cours du premier trimestre 2017.
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Les universités tombent en ruine... Faute de moyens ? - Le Point - 0 views

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    "uines d'universités est un Tumblr créé par Héloïse Duché dévoilant au grand jour l'état de délabrement de certaines universités françaises. Cafards, rats, fuites d'eau, toilettes défoncées, installations électriques vétustes, bibliothèques fermées pour cause de grand froid, bâtiments abandonnés voués à la destruction ou encore plafonds instables. C'est le triste spectacle que propose de découvrir le Tumblr Ruines d'université qui compile des dizaines de photos des facultés les plus délabrées de France. Créé à l'initiative d'Héloïse Duché, une doctorante de l'université de Saint-Denis (Paris-8), et du collectif Sciences en marche, ce blog fait le buzz sur les réseaux sociaux depuis le début de la semaine. Contactée par Le Point.fr, Héloïse Duché assure avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour que les photographies ne soient pas contestées. Ce qu'aucune université n'a jugé utile de faire jusqu'à présent. En dévoilant au grand jour l'état de délabrement de certaines universités, l'étudiante souhaitait surtout "plonger le public et les autorités dans la réalité de notre quotidien". Le site a aussi pour objectif d'étendre le mouvement de contestation et de mieux le faire connaître auprès des étudiants, des enseignements et des chercheurs. Le ministère de l'Enseigne"
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Observatoire des inégalités - Jeunesse : en finir avec l'hypocrisie française - 0 views

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    "« La jeunesse n'est qu'un mot », écrivait le sociologue Pierre Bourdieu en 1978. La grande majorité des commentateurs considère que parler « des jeunes » va de soi, alors qu'il n'en est rien. Les jeunes ne forment pas un groupe unifié avec des pratiques et des valeurs communes. L'élévation des niveaux de vie et du niveau d'éducation ont brouillé les pistes. « Si le cadre est commun à tous, les jeunes sont loin d'être tous logés à la même enseigne », écrivent les sociologues Christian Baudelot et Roger Establet. Entre l'intérimaire du bâtiment et l'élève d'une grande école élitiste dont les parents financent les études, les modes de vie et les préoccupations des jeunes n'ont rien à voir. Les pratiques culturelles sont trompeuses pour le monde des adultes qui y voit de l'uniformité alors que, des vêtements aux goûts musicaux, en passant par le langage ou les loisirs, les milieux sociaux se distinguent clairement aussi chez les jeunes. Tout en refusant le misérabilisme ambiant, il faut se rendre compte de ce qu'est la vie quotidienne de centaines de milliers de jeunes en « galère »."
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Observatoire des Territoires - Éducation et enseignement supérieur, approches... - 0 views

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    "L'éducation des populations progresse de manière spectaculaire dans l'ensemble des pays européens. En France, ce sont désormais plus de 43 % des 30-34 ans qui détiennent un diplôme de l'enseignement supérieur, contre à peine plus de 27 % à l'aube des années 2000. Malgré ce constat positif, de très fortes disparités demeurent encore entre les pays d'Europe. Alors qu'en Europe du Nord - au Royaume-Uni, en Irlande, au Danemark ou encore en Suède - près de la moitié des jeunes adultes sont titulaires d'un diplôme du supérieur, d'autres pays comme l'Italie ou la Roumanie comptent à peine plus de 25 % de diplômés du supérieur. En France, cette progression a concerné les territoires les plus ruraux comme les plus urbains. Malgré cette progression globale, des différences locales permettent de dessiner une géographie de l'éducation et de l'enseignement supérieur. On observe ainsi une polarisation de l'enseignement supérieur dans les 22 métropoles françaises. Ces dernières rassemblent à elles seules plus des deux tiers (69 %) des étudiants pour 29 % de la population totale du pays, alimentant des mobilités étudiantes inter- et intrarégionales. Ces métropoles, tête de pont de l'enseignement supérieur sont également caractérisées par des inégalités parfois fortes en matière d'accès à l'éducation : les élèves y sont plus souvent scolarisés dans le privé et la ségrégation scolaire y est plus importante qu'ailleurs. Dans le même temps, les régions du nord de la France, du pourtour méditerranéen et les DOM, marqués par les plus faibles niveaux de revenus en France, apparaissent également comme celles où les difficultés d'apprentissage sont les plus importantes. D'autres ensembles régionaux se distinguent au contraire par des résultats nettement plus positifs. C'est le cas de certaines académies de l'ouest de la France (académie de Rennes) ou encore d'Auvergne-Rhône-A
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OIT - Synthèse - Tendances mondiales de l'emploi des jeunes 2017 - 0 views

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    L'édition 2017 de la série Tendances mondiales de l'emploi des jeunes présente les indicateurs clés de l'emploi des jeunes, ainsi que les dernières tendances et les politiques du marché du travail mondial. Le rapport met l'accent sur les instabilités et les problèmes structurels qui affectent les jeunes partout dans le monde. Les auteurs examinent les caractéristiques qu'aura le marché du travail dans l'avenir essentiellement pour les jeunes; ils se penchent sur le lien entre les nouvelles technologies numériques, l'automatisation du travail et les perspectives d'emploi pour les jeunes. Les perceptions des jeunes femmes et hommes sur leur avenir professionnel est également étudié, suite à une enquête de l'OIT menée pour mieux comprendre leurs désirs et ambitions concernant leur avenir. Document complet uniquement en anglais
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Fage - Enquête FAGE-IPSOS - Un an après : l'urgence d'agir pour ne pas sacrif... - 0 views

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    "Notre jeunesse déjà éprouvée par la précarité et l'isolement social a été d'autant plus fragilisée : difficultés financières, aggravation de son état psychologique et incompréhension des décisions politiques. Pourtant, la FAGE alerte depuis des années sur le manque de moyens dans l'enseignement supérieur et dans les politiques de jeunesse. Le bilan est désormais tiré. Force est de constater que les universités et l'ensemble des acteur·rice·s politiques n'en ont pas fait suffisamment. Ce manque de moyens structurels n'a pas permis de relever les défis qu'étaient ceux de la crise, que ce soit sur le versant pédagogique, social ou administratif. Les universités n'ont pas été à la hauteur. Le Gouvernement quant à lui, a mis en place certains dispositifs, tels que le ticket RU à 1 euro pour l'ensemble des étudiant·e·s ou encore les « chèques psy ». Saluées, ces mesures n'en restent pas moins très tardives et ne répondent pas totalement aux besoins sociaux. Ainsi, il est plus que jamais le moment de repenser intégralement notre système d'aides sociales : cette réforme des bourses attendue depuis de nombreuses années doit réellement voir le jour.  En proie à l'impossibilité de se restaurer convenablement, des dizaines de milliers de jeunes ont dû se tourner vers l'aide alimentaire. Ainsi, en 2020, autant d'étudiantes et d'étudiants ont été accueilli·e·s dans les épiceries sociales et solidaires du réseau de la FAGE - les AGORAé - que depuis leur création en 2011. Autant de jeunes continuent à se rendre à des distributions alimentaires et c'est à ce jour plus de 150 000 paniers de biens alimentaires ou d'hygiène qui ont été distribués par le réseau de la FAGE. La précarité alimentaire a beaucoup été médiatisée, mais les effets de la crise sont pluriels : orientation revue à la baisse, abandon d'un projet de mobilité, insertion pro
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INJEP - Evaluation du service civique - Résultats de l'enquête sur les parcou... - 0 views

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    Si des initiatives pour l'évaluation du service civique ont été prises depuis le lancement du dispositif, ce rapport constitue la première évaluation à partir de données d'enquête statistique représentatives de l'ensemble des volontaires du service civique. L'enquête Service civique, menée en 2019 par l'INJEP et l'Agence du service civique, fournit de nombreux éléments chiffrés permettant d'étudier dans quelle mesure les objectifs du dispositif sont atteints : universalité, mixité sociale, développement d'une culture de l'engagement, complémentarité des missions avec les emplois et le bénévolat, insertion professionnelle des volontaires. À travers dix chapitres thématiques, le rapport analyse les parcours scolaires, professionnels, géographiques et d'engagement, en amont et en aval de la mission, et détaille les conditions de réalisation des missions elles-mêmes. Une première partie aborde les profils des volontaires, les raisons pour lesquelles ils se sont engagés en service civique, et la question de l'inclusion des personnes handicapées. La deuxième partie est consacrée aux activités réalisées, à l'encadrement des volontaires et à leurs conditions de vie pendant le service civique ; elle analyse également l'objectif de mixité sociale à travers les rencontres faites par les jeunes au cours de leur mission. La troisième partie est centrée sur la période postérieure au service civique : la situation des volontaires six mois après la fin de leur mission, leurs parcours géographiques et d'engagement. Le rapport donne à voir une expérience du service civique contrastée selon les volontaires : en fonction de leur niveau de diplôme et leur sexe, mais aussi selon les types d'organismes d'accueil et les activités, très variées, qui leur sont confiées.
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L'école des 72 - Diocèse du Mans - 0 views

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    " L'école des 72, c'est : - détente, prière, enseignements, partage, temps fraternel ; - Programme : 18h30 : Messe à la Couture 19h30 : dîner à la Maison Scarron 20h30 : soirée enseignement ou témoignages, groupe de partage, prière finale. Fin 22h00 - Un week-end dans l'année ; - Un vrai engagement d'année. Deux soirées pour essayer, puis décider si vous faites l'année. Il y a deux mille ans, Jésus a appelé, formé et envoyé en mission 72 disciples. Après cela, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. » Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord : "Paix à cette maison." Luc 10, 1-5 Aujourd'hui, Jésus continue à appeler des disciples. A sa suite, dans la Sarthe, Mgr Le Saux veut appeler, former et envoyer en mission un groupe de disciples, dont toi ! Ceux qui le voudront pourront réfléchir à « l'engagement des 72 disciples missionnaires » pour un an dans le diocèse du Mans. L'engagement se prend le WE de la Saint Julien (fin janvier). Pour mieux suivre et accompagner ceux qui ont déjà pris ou se posent la question de prendre l'engagement, nous proposons l'école des 72. Enregistrer au format PDF Dans la même rubrique Présentation du Pôle Jeunes Les nouveautés et le programme du Pôle jeunes pour l'année 2016-2017 L'école des 72 Aumônerie des lycéens Vidéo : « j'aime la Sarthe ! » par le Pôle Jeunes Retour sur les JMJ Sarthe 2016 ! Se préparer à un sacrement Ateliers Cycloshow et XY Evolution La Catho'Home
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France Stratégie - La Géographie de l'ascension sociale - 0 views

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    Les chances des enfants de classes populaires d'accéder à des postes qualifiés varient aujourd'hui du simple au double selon le département de naissance. La note analyse ces écarts entre les territoires et esquisse les politiques publiques à mettre en œuvre pour les réduire. Note d'analyse 36 - La géographie de l'ascension sociale (PDF - 2.35 Mo ) Document de travail - La géographie de l'ascenseur social français (PDF - 2.9 Mo ) Auteur(s) Clément Dherbecourt Les chances d'ascension sociale des individus d'origine populaire (soit les enfants d'ouvriers et d'employés) varient du simple au double selon leur département de naissance. L'ascenseur social fonctionne bien dans certaines régions - Île-de-France, Bretagne, Midi-Pyrénées - et mal dans d'autres - Poitou-Charentes, Picardie, Nord-Pas-de-Calais. Pour les individus d'origine populaire, la mobilité ascendante apparaît faiblement liée au dynamisme économique des territoires. Elle est en revanche fortement liée à l'éducation - en particulier à l'obtention d'un diplôme du supérieur. La massification de l'enseignement secondaire puis supérieur a certes favorisé globalement la mobilité sociale ascendante qui a augmenté au cours des dernières décennies, mais sans faire disparaître les « trous noirs » de l'éducation et de la promotion sociale. L'analyse économétrique tend à montrer qu'il ne s'agit pas d'un problème de rendement de l'éducation mais plutôt d'accès à l'éducation. Or les inégalités territoriales d'accès au supérieur sont restées inchangées jusqu'à aujourd'hui. Augmenter les chances de mobilité ascendante dans les territoires défavorisés suppose donc une démocratisation réelle de l'accès à l'enseignement supérieur là où celui-ci est le plus difficile. Au-delà des politiques visant une meilleure égalité des chances face à l'éducation en amont de l'université, cela peut passer
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Insee - Formations et emploi Edition 2018 - 0 views

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    Les jeunes ont de plus en plus de mal à s'insérer sur le marché du travail, d'après l'édition 2018 "Formation et emploi" de l'Insee, publiée le 10 avril. Le phénomène s'explique par la conjoncture, mais pourrait aussi être le signe d'une transformation plus durable des modalités d'emploi des jeunes. L'insertion professionnelle des jeunes est de plus en plus difficile. C'est ce qui ressort de l'édition 2018 de "Formation et emploi" de l'Insee, publiée le 10 avril. En 2016, le taux de chômage des jeunes ayant terminé leurs études initiales depuis un à quatre ans s'élève ainsi à 19,8%. Il atteint 8% seulement pour ceux ayant plus de dix ans d'ancienneté. Les jeunes sortants sont aussi plus nombreux à appartenir au "halo autour du chômage" explique l'Insee : 6,4% des jeunes ayant terminé leurs études depuis un à quatre ans sont inactifs mais souhaitent travailler, contre 3,7% des personnes de moins de 60 ans ayant achevé leurs études depuis onze ans ou plus. Les emplois qu'ils obtiennent sont aussi moins favorables : il s'agit de "sous-emploi" pour 10,4% des jeunes sortis depuis un à quatre ans de formation initiale (temps partiel pour des personnes souhaitant travailler un plus grand nombre d'heures), contre 5,9% pour les jeunes au-delà de dix ans d'ancienneté sur le marché du travail. Les contrats à durée déterminée, l'apprentissage ou l'intérim, soit des emplois à durée limitée, sont plus fréquents aussi pour cette population : 35,5% contre 7,6%. Et les salaires moins élevés : 1.390 euros contre 1.730 euros. Et ces différences se constatent à niveau de qualification quasiment égal. L'étude révèle par ailleurs que la part des bacheliers dans une génération a progressé depuis 2010. Elle atteint 79% toutes filières confondues en 2017, soit 14 points de plus entre 2010 et 2017. Le nombre de diplômes délivrés dans le supérieur s'est également accru : le nombre de diplômés de niveau bac+5 a ainsi augmenté de 40%.
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BVA - Les jeunes, l'engagement et l'entrepreneuriat" - 0 views

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    De manière générale, les jeunes semblent aborder leur avenir avec sérénité. Plus des trois quarts d'entre eux (76%) se disent optimistes (27%) ou confiants (49%) quand ils pensent à leur avenir sur le plan personnel. Ils sont également très majoritairement confiants dans leur avenir professionnel (65%). 55% des jeunes âgés de 18 à 29 ans aimeraient créer ou reprendre une entreprise : 6% l'ont même déjà fait et 49% l'envisagent à plus long terme. C'est avant tout par esprit d'indépendance que les jeunes souhaitent créer leur entreprise (49%) mais le fait de pouvoir faire de leur passion un métier (39%) ou de réaliser un rêve (25%) sont également des facteurs incitatifs importants. Les 18-29 ans sont loin de se satisfaire de la société dans laquelle ils vivent. Ainsi, 79% pensent qu'un autre modèle économique et sociale est possible. Cela leur semble d'autant plus envisageable que les deux tiers d'entre eux estiment que la société évolue dans un sens négatif (65%). En terme d'engagement la question environnementale est la cause pour laquelle ils seraient le plus prêts à s'engager (44%). A l'image de la société française dans son ensemble, ils se montrent particulièrement réticents à l'égard des partis politiques et des syndicats, qu'ils ne jugent guère efficaces pour faire évoluer la société. Par ailleurs, les jeunes attendent beaucoup des entreprises, qu'ils considèrent comme des acteurs ayant un véritable rôle à jouer dans la société. Les entrepreneurs leur apparaissent ainsi, après les citoyens (50%) et les scientifiques (43%), comme les catégories de personnes qui contribuent le plus à faire évoluer la société. Enfin, pour les jeunes, une entreprise engagée est une entreprise qui considère ses salariés, que ce soit en prenant en compte leur bien-être (39%, et même 43% des employés et ouvriers), ou en les associant aux décisions de l'entreprise (27%).
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