"IN DE VIE - L'aide soignante elle-même n'emploie pas le mot "euthanasie". Pourtant le geste de cette jeune femme de 30 ans qui a empoisonné neuf pensionnaires d'une maison de retraite près de Chambéry, dont six mortellement, relance immanquablement le débat sur la fin de vie."
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Sur la mobilisation des catholiques au sujet des débats de société à venir : mariage homosexuel, enseignement catholique, euthanasie
CS - Vu le 15/06/2012
"Les autorités néerlandaises viennent de révéler qu'une jeune femme d'une vingtaine d'années a été euthanasiée l'an dernier car elle souffrait d'un syndrome de stress post-traumatique. Enfant, elle avait subi de graves et nombreux traumatismes, ayant été notamment victime d'abus sexuels, selon les informations divulguées par la commission chargée du suivi de l'euthanasie dans ce pays. Le traumatisme s'est révélé 15 ans après les faits. Les médecins ont accepté de mettre fin à sa vie, ainsi que le permet la loi des Pays-Bas, où l'euthanasie a été dépénalisée depuis 2001 ; cela, malgré les signes positifs d'améliorations qu'une thérapie intensive avait apportés à la jeune hollandaise deux ans avant sa mort."
"Le dicastère pour la Doctrine de la foi a publié le 8 avril Dignitas infinita, un document qui liste les « violations graves à la dignité humaine », comme la GPA ou le changement de sexe, en rappelant la position de l'Eglise sur ces phénomènes récents."
"Les manifestants répondaient à l'appel du collectif anti-avortement et anti-euthanasie pour notamment dénoncer une tentative de «banaliser totalement» l'interruption volontaire de grossesse en France."
"L'Eglise catholique entre dans le débat. En publiant un communiqué relatif à la position du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France, l'institution réaffirme son souhait de peser dans les réflexions à venir, alors que l'actualité autour de la « fin de vie » a été dense ces derniers jours."
"Ambiance agitée dans l'Hémicycle. Manuel Valls a tenu cet après-midi son discours de politique générale à l'Assemblée nationale. Il a bien repéré où était le problème - la crise de confiance. Mais sur les sujets qui fâchent - école, euthanasie, réforme pénale, famille… -, il n'annonce pas l'ombre d'un changement. Florilège."
"La décision du Comité consultatif national d'éthique s'inscrit dans une longue dérive sociétale dont on imagine qu'elle ira à son terme : GPA et euthanasie. "
"Les premières semaines de cette rentrée ont été marquées par l'annonce que le gouvernement autoriserait la PMA (Procréation Médicalement Assistée) pour toutes les femmes. Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat à l'Egalité a même avancé des dates pour son vote par le Parlement. Il est vrai que cette extension de la « procréation assistée » est au programme de M. Macron. Il y a, cependant, même dans la majorité présidentielle, des voix dissonantes. C'est pour l'Eglise le rappel à la raison humaine et à la dignité de la personne."
Sondage réalisé pour la Manif pour tous
3 questions :
- Selon vous l'Etat doit-il garantir aux enfants conçus grâce à l'assistance à la procréation (AMP) le droit d'avoir un père et une mère ?
Réponse : oui 77% // non : 21 %
- D'après vous, ouvrir des débats sur les questions de société (mères porteuses, assistance médicale à la procréation pour les femmes célibataires et les couples de femmes, euthanasie) a pour conséquence de ... ?
Rassembler les Français : 28 %
Diviser les Français : 69 %
- Pour vous, quels sont les chantiers prioritaires d'Emmanuel Macron et du gouvernement ?
Ouvrir le débat sur la filiation : 2 %
"Dans une interview accordée au quotidien Le Figaro, le professeur Jean-Philippe Wolf, directeur du Centre d'études et de conservation des oeufs et du sperme humains (Cecos) de l'hôpital Cochin à Paris, se dit réticent au projet de loi visant à ouvrir la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes."
"Pour un certain nombre de sujets d'actualité en Europe - tels la « manif pour tous » - une « fracture » se dessine « entre la démocratie représentative (les élus) et la démocratie participative (la population qui ne se sent pas représentée) » et cela montre que « le débat social est extrêmement nécessaire » tout en posant « de nouveaux défis pour l'Église ».
C'est la conviction des porte-parole et des attachés de presse du Conseil des conférences épiscopales d'Europe (CCEE), qui se sont réunis du 12 au 15 juin 2013, à Bucarest, en Roumanie, sous le signe des dix ans de l'exhortation apostolique « Ecclesia in Europa »."