"Mardi 12 février, alors que le projet de loi du « Mariage pour tous » est voté à l'Assemblée nationale, les principaux dignitaires religieux français ont été auditionnés au Sénat. L'occasion d'approfondir le débat et les questions soulevées lors de l'audition à l'Assemblée nationale le 29 novembre dernier."
Mardi 8 janvier, les responsables religieux français ont été invités à l'Elysée afin de recevoir les vœux du président de la République, en présence de Manuel Valls, ministre de l'intérieur, chargé des cultes. A l'occasion de cette réception, François Hollande est revenu sur le projet de loi visant à autoriser le mariage homosexuel, soulignant qu'il s'agit d'« une avancée en termes d'égalité des droits » et qu'il serait donc mené à bien a-t-on appris d'une source proche du président.
"Alors que le pape est actuellement au Brésil pour les Journées mondiales de la jeunesse, Dilma Rousseff subit des pressions de l'Église catholique pour mettre son veto à un projet approuvé au parlement, qui étend les conditions d'accès à l'avortement en cas de viol. Des secteurs religieux ont prévenu la présidente, qui est athée, que si elle ne mettait pas son veto au projet, il y aurait une campagne contre elle pour l'élection présidentielle d'octobre 2014."
"La loi actuelle oblige les Français à contracter un mariage civil avant de contracter un mariage religieux. Alors que, dans la plupart des pays civilisés, le mariage religieux entraîne naturellement des effets civils, le prêtre, le pasteur, le rabbin ou l'imam étant, de fait, lors des célébrations de mariage, des officiers d'état-civil."
"Dans un communiqué publié sur son site Internet, lundi 20 juin, la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref) manifeste son soutien aux efforts de la Conférences des évêques de France concernant les actes de pédophilie commis par des prêtres ou religieux de France."
Tous les catholiques ne sont pas d'accord, loin de là, avec les propos du cardinal André Vingt-Trois sur le mariage gay et l'adoption d'enfants par les couples homosexuels. Certains sont même plutôt agacés de la campagne qu'il a lancée. D'autres sont d'accord avec lui, mais refusent de faire de l'agitation auprès de leurs élus, ou disent qu'ils s'abstiendront de participer aux manifestations lancées par la droite politique et divers groupes et personnalités religieux. Tout cela est dans l'ordre des choses. Là comme ailleurs, il n'y a plus un front catholique uni. Le pluralisme politique, éthique, religieux même, des catholiques est entré dans les faits, et toute les injonctions officielles de l'Eglise n'y pourront rien.
Au Royaume-Uni, une loi en faveur du mariage homosexuel civil et religieux sera présentée au parlement en janvier 2013. C'est ce qu'a annoncé mardi 11 décembre, la ministre de la culture et de l'égalité Maria Miller, devant la Chambre des communes britannique.
"Dans un rapport, l'Église d'Angleterre a exclu d'accorder sa bénédiction aux couples homosexuels, insistant sur le fait qu'un tel sacrement était réservé aux hétérosexuels.
Cette annonce intervient quelques semaines après que l'évêque de Liverpool, James Jones, a suggéré que l'Église devrait prendre en compte les couples de même sexe tout comme elle prend en considération « l'amour véritable, quel que soit l'endroit où il se trouve ». En réponse, le rapport de l?Église catholique insiste sur la définition immuable du mariage catholique comme « une relation fidèle, engagée, permanente et sanctionnée par la loi entre un homme et une femme, centrale pour la stabilité et la bonne santé d'une société ». Le texte reconnaît cependant les relations homosexuelles, décrites comme « une forme de relations humaines qui ne convient pas au mariage tel que Dieu nous en a fait don ». "