Skip to main content

Home/ Tic&Travail/ Group items tagged tendance

Rss Feed Group items tagged

Thierry Nabeth

Antonio Casilli -- Digital labor studies : Antécédents théoriques et nouvelle... - 0 views

  •  
    Intervention d'Antonio Casilli (Télécom ParisTech/EHESS) dans le cadre du séminaire EHESS "Etudier les cultures du numérique", 2 nov. 2015. slides
Aurialie Jublin

La MAIF instaure le droit à l'erreur - Les Echos Business - 0 views

  •  
    Afin de tranquilliser les esprits, l'accord conclu en 2012 pour accompagner le nouveau schéma directeur opérationnel admettait donc la possibilité de commettre des erreurs, le temps de se faire à sa nouvelle réalité professionnelle. Dans la foulée, il a paru évident d'intégrer le principe de la tolérance à l'erreur dans la renégociation d'un accord de prévention des risques psychosociaux. « La nouvelle organisation a contribué à individualiser les postures, et les remontées du réseau ont fait part de problèmes, avec une tendance à un management trop strict et à une infantilisation des gens. Cela a été un déclencheur pour la direction, qui a décidé de faire quelque chose d'innovant », analyse-t-il. Olivier Ruthardt voit en effet dans la tolérance à l'erreur un élément fondamental : « Vous redonnez aux gens qui agissent, et donc se trompent, la possibilité de découvrir d'autres champs d'expérimentation. » Le DRH va même plus loin : « Quand tout le monde fait la même erreur, c'est là qu'est la norme. » Encore faut-il repérer la mutation, ce qui veut dire dialoguer sans avoir peur de dire ses échecs.
Aurialie Jublin

Le business model des plateformes d'innovation - 0 views

  • Tous les services qui peuvent être rendus à des entreprises entrent dans le champ commercial des plateformes, en particulier l’accompagnement à l’intrapreneuriat, le conseil en innovation ou le soutien aux activités de créativité et d’idéation. Le modèle des sociétés par actions simplifiées devient progressivement la référence, avec ou sans mise en place parallèle d’une association sans but lucratif pour gérer une partie des services destinés à la vie de la communauté d’usagers ou pour rester éligible à divers types de subventions.
  • Les logiques de subvention persistent, mais elles prennent des formes directes et indirectes. Directes sous la forme de versements ou d’aides au démarrage ; indirectes quand il s’agit de faciliter l’accès à des locaux à un tarif préférentiel, de garantie sur des signatures de baux ou de dégrèvements fiscaux dans des zones à revitaliser.
  • Cela concerne pour l’essentiel des collectivités locales et territoriales qui émettent des appels d’offres, et pour lesquels les plateformes peuvent manifester leurs compétences distinctives ou leurs modèles économiques originaux dans la phase de mise en concurrence. C’est par exemple le cas du Tuba et de You Factory à Lyon, qui répondent conjointement à des appels d’offres de la communauté urbaine ou de la région. Gagner ce genre d’appel d’offres sert aussi de vitrine et donne de la crédibilité pour interagir avec d’autres interlocuteurs, publics ou privés.
  • ...6 more annotations...
  • L’analyse des modèles d’affaire ou business models suppose d’articuler plusieurs parties : un modèle de services (le portefeuille des activités proposées aux clients ou usagers), un modèle de revenus (le chiffre d’affaires et la façon de tarifier les prestations), un modèle d’opérations (toutes les charges d’opération) et un modèle de financement.
  • Le modèle de financement peut prendre des formes très différentes (dette, autofinancement, subvention, prise de participation, etc.). Les coûts du financement et des investissements doivent être couverts d’une façon ou d’une autre par la marge brute. Il est également nécessaire d’anticiper le niveau des besoins en fonds de roulement (BFR) et en trésorerie.
  • Toutes les plateformes travaillent avec des flux de revenus parallèles et complémentaires, liés à des services rendus à leurs communautés, aux startups et aux grands comptes. Certains services rendus à la communauté sont payants, d’autres sont compris dans la participation à la plateforme d’innovation.
  • Les travaux réalisés depuis 2015 conduisent à souligner que l’adéquation entre sources de revenus et missions principales n’est pas toujours acquise. Ces éléments sont le plus souvent liés à une démarche pragmatique où les plateformes saisissent les opportunités qui se présentent pour générer du chiffre d’affaires. Elles se donnent pour cela un objet social large. L’enjeu consiste alors à aligner les orientations stratégiques avec les services pour lesquels la plateforme d’innovation est visible auprès de ses clients potentiels ou de ses concurrents.
  • Le problème se situe ailleurs, au niveau de la vie des communautés et de la qualité des interactions entre des acteurs aux intérêts et aux expériences variés. Tant que les liens entre membres de la communauté restent forts, alors la qualité de service reste assez élevée et permet d’attirer les usagers tout en améliorant la qualité du service qui leur est rendu. Mais au niveau des ressources incorporelles, réseau des experts et équipe d’animation, la croissance n’est pas infinie et les rendements ne croissent pas sans limite. Dès que les liens au sein de la communauté ou de l’écosystème s’affaiblissent, les rendements décroissent.
  • Dans le business model, il existe donc une logique de taille critique à prendre en compte pour les ressources incorporelles. Au moment où les liens forts se transforment en liens faibles au sein de la communauté, la qualité des prestations baisse. On constate alors un changement profond de la nature de l’activité. Quand la plateforme ne sait plus gérer les coûts d’animation de la communauté, dès qu’elle ne sait plus générer ou faire les liens « forts », elle va se transformer en une société de conseil tout à fait traditionnelle, et perdre son originalité initiale…
  •  
    "Les travaux menés dans les dernières années sur les laboratoires d'innovation ouverte et sur les plateformes d'innovation ont permis de souligner plusieurs tendances qui contribuent à la stabilisation de ces organisations. Dans de précédents articles, nous avons déjà eu l'occasion de souligner le rôle des communautés, porteuses de nouvelles relations de travail ou encore l'importance de manager les processus de créativité. Nous avons aussi rappelé la nécessité de bien gérer l'espace physique."
Aurialie Jublin

Profession : #Winner - Stratégies - 0 views

  •  
    Alors que les faux profils humoristiques se multiplient sur LinkedIn, l'humoriste de France Inter Guillaume Meurice raille le jargon du marketing, et le programme culte de Canal+, Message à caractère informatif, fait son grand retour. Mais de la caricature à la réalité, la frontière est parfois bien ténue.
Aurialie Jublin

Les 8 tendances "lucides" pour le monde du travail en 2018. Partie 1 : freela... - 0 views

  •  
    - Faire coexister plusieurs statuts de travailleurs et plusieurs générations de manière harmonieuse dans l'entreprise - Responsabilité l'individu sur le développement de ses compétences - Travailler avec des machines
Aurialie Jublin

Travail : quand le miroir numérique se substitue au réel - Union europeenne C... - 0 views

  • Je prêche donc, après en avoir été un apôtre et un acteur, pour limiter la projection numérique, en particulier en ce qui concerne le temps réel. Cela ne veut pas dire qu'il faut renoncer aux bénéfices apportés par la numérisation, mais simplement qu'il faut savoir s'arrêter pour laisser la part de jeu indispensable au bon fonctionnement. Un peu de numérisation est bénéfique, beaucoup peut être efficace, mais la numérisation totale est contre-productive parce qu'elle enlève au système la flexibilité et la capacité de jugement apportées par l'humain.
  • L'expertise tend à se sédimenter dans les systèmes informatiques et les progiciels ; le professionnalisme consiste de plus en plus à bien savoir utiliser ces dispositifs. Seul ou en collaboration, le travail consiste à nourrir ces dispositifs, à les enrichir avec des données de qualité, à les maintenir aux conditions opérationnelles et à les faire évoluer. La tendance est déjà à la mise à jour automatique de cette image. Bientôt, partout, la position et l'état de ces objets seront actualisés en temps réel.
  • Avant, les données numériques étaient le miroir de la réalité, elles suivaient son évolution. Avec ce retournement, c'est la réalité qui doit suivre et se conformer aux prévisions et aux simulations réalisées dans l'image numérique de l'entreprise. C'est bien l'image numérique qui devient l'instrument de travail, de prévision, de décision, de pilotage du réel : on doit atteindre les objectifs calculés par le tableur..., et d'ailleurs on en rend compte sur le même tableur.
  •  
    "D'ici une dizaine d'années au plus, presque tous les « objets » d'une organisation (les hommes, les machines, les transactions...) auront leur image dans le système d'information (SI), en temps réel. C'est déjà le cas pour la plupart des objets : chaque agent, chaque objet important « existe » dans nos SI sous forme de fichier ou dans une base de données."
Aurialie Jublin

L'adoption des RSE et plateformes collaboratives progresse lentement - Entreprise20.fr - 1 views

    • Aurialie Jublin
       
      Résultat de l'étude "évolution de la networked enterprise" : Si l'adoption de certaines technologies et fonctionnalités liées à la networked enterprise sont en hausse régulière, la tendance générale est plutôt à la stagnation ;  - Les bénéfices ressentis au sujet de ces nouveaux outils ou nouvelles pratiques sont plutôt mitigés (surtout liés à la réduction des coûts de communication ou de voyage) ; - Des préoccupations qui se déportent vers des sujets très techniques (accès mobile, sécurisation des données dans les nuages, big data…).
  • Même son de cloche avec l’étude 2013 sur la Social Collaboration en Allemagne, en France et au Royaume-Uni de PA Consultants. On y apprend que les entreprises allemandes et anglaises ont une approche pragmatique centrée sur l’efficacité ou la recherche de rapidité, alors que les entreprises françaises cherchent à améliorer la motivation, l’implication… mais comme ces derniers bénéficient d’un faible niveau d’autonomie, les résultats ne sont pas forcément au rendez-vous
  • Le principal enseignement de cette étude est que des solutions sont déployées, probablement dû à un bon travail d’évangélisation des éditeurs, mais que l’intégration aux outils du quotidien reste à faire. En d’autres termes : on colle des rustines pour faire bonne figure, mais les habitudes ne changent pas forcément à cause d’un déficit de volonté de changement.
  • ...1 more annotation...
  • Comme pour les études précédentes, si les entreprises se targuent d’un déploiement de solutions modernes (RSE, accès mobile…), elles sont beaucoup moins volontaires pour initier une mutation en profondeur des habitudes de travail. Ce qui manque le plus, comme le démontre ces études, est la mise en place d’une réelle dynamique de changement où la direction et le middle management expliquent, stimulent et participent de façon active à la transformation des outils et processus métiers.
  •  
    Un article de synthèse de quatre études sur l'adoption des RSE et plateformes collaboratives parues récemment.
Aurialie Jublin

Mutations du travail, comment recréer des collectifs ? - Metis - 1 views

  • L'espace du travail est devenu tout à la fois étendu, en distances et en fréquence de mobilité et augmenté, numériquement. Cette mutation s'opère aujourd'hui, coûts obligent, trop souvent au détriment de la proximité domicile travail, des territoires dédiés individuellement (60% des salariés ne disposent pas d'un bureau individuel) et des repères (des productions immatérielles pour un travail invisible).
  • Bref, penser les espaces de travail de demain, c'est vider ces espaces des bureaux eux-mêmes au profit d'espaces appropriables par des collectifs, aisément accessibles en termes de localisation, au contraire de la tendance des 10 dernières années à s'éloigner en périphérie, et non « prescrits » dans leurs usages.
  • L'essentiel aujourd'hui de la valeur produite est immatérielle et servicielle. Elle mobilise un travail intellectuel dont la valeur ajoutée n'existe qu'à condition de s'inscrire dans des collectifs. Relativement à cette mutation, l'entretien, l'évaluation, la reconnaissance..., restent individuels. Ils sont toujours calés sur des objectifs que l'on ne sait pourtant plus fixer « objectivement » ou sur des compétences dont l'existence doit l'essentiel à l'organisation du travail et à l'expérience de l'activité collective. La question n'est plus simplement, comme on l'entend encore, de limiter les effets pervers d'une évaluation individuelle sur les performances ou même les compétences (par construction individualisante, stressante) sur les fonctionnements collectifs et la destruction du lien social.
  •  
    "Nous sommes entrés dans le temps de l'infoduction , celui de la production intellectuelle pour une production immatérielle, dans une économie désormais tirée par les services. C'est un monde de connexion. Ici et là-bas ne se distinguent plus aisément. L'accélération produit à la fois l'urgence, l'instantanéité, la simultanéité voire l'ubiquité. D'horizontal, l'espace est de plus en plus vertical, avec l'ascenseur devenu, le premier moyen de transport mondial, d'un ici, en bas, à un ici plus haut. Le monde devient digital, avec son outil emblématique, le smartphone qui permet d'accéder aux données diffusées à l'échelle du globe, à l'aide d'un pouce. Disposer de données ne suffit cependant pas à construire des connaissances et des compétences collectives."
Aurialie Jublin

Bien définir les rôles pour structurer un processus d'innovation continue | L... - 0 views

  •  
    "Il est possible d'installer votre entreprise sur la voie de l'innovation durable, sans passer par une réorganisation radicale et sans investissements importants. Tout se joue au niveau de la définition du rôle des trois fonctions principales de votre entreprise, avec pour objectif d'inciter les collaborations entre vos salariés, au-delà des frontières fonctionnelles."
Aurialie Jublin

Impossible d'innover sans vos salariés ! | Le Cercle Les Echos - 1 views

  • Il faut favoriser les interactions entre vos collaborateurs au-delà des frontières hiérarchiques et fonctionnelles. Les interactions sont source de créativité et de flexibilité. L’objectif est de permettre à votre entreprise de s’adapter aux évolutions de son environnement, dans de bonnes conditions économiques.
  •  
    "Sans la participation de vos salariés, votre entreprise est figée. Savoir les intégrer au projet de l'entreprise de manière cohérente et valorisante, c'est une nécessité dans un contexte de crise. Le facteur humain, c'est la clé de l'adaptation de votre entreprise à son environnement. Comment conduire les changements ? Quelles actions, mener ? Quel sens donné aux changements ?"
Aurialie Jublin

Test de l'application Epic Win - 1 views

  •  
    Epic Win transforme vos tâches du quotidien en quêtes de jeu vidéo pour vous encourager et vous aider à ne rien oublier. L'application EpicWin apporte une approche intéressante de gestion du temps : les tâches y sont des mini-quêtes à accomplir qui vous permettent de collecter des points d'expérience (Force, Endurance, Intelligence, Sociabilité et Esprit) et des trésors. Plus vous en accumulez, plus vous passez des niveaux - comme dans un jeu de rôle. 
julien camacho

Futurium - European Commission - 0 views

  •  
    L'agenda numérique de la commission européenne tente de décrire l'avenir du travail, et les nouvelles formes de solidarité que les changments impliqueront pour maintenir la cohérence sociale.
Aurialie Jublin

Les agencs d'emploi : 16 millions de missions d'intérim ... en autres - 1 views

  •  
    "En 2012, après deux années de redressement, l'emploi intérimaire a chuté de 11,6%. Mais le travail temporaire demeure un vecteur d'accès à l'emploi, souligne le Prisme (Professionnels de l'intérim, services et métiers de l'emploi) dans son bilan annuel. Surtout, les agences d'emploi s'affirment comme un acteur de référence de la sécurisation des parcours professionnels et de la réactivité RH."
  •  
    Extrait : Levier d'insertion ou de réinsertion sur le marché du travail, l'intérim se veut aussi vecteur de professionnalisation : au-delà de l'expérience opérationnelle, 14% des intérimaires français ont ainsi bénéficié d'une formation en 2012. En France, 38% des missions d'intérim requièrent un haut niveau de compétences - un record. Le Prisme souligne la poursuite, en 2012, de « l'élévation du niveau de qualification des intérimaires » : symbole de cette tendance à la spécialisation, depuis 1999, la part des ouvriers non qualifiés parmi les intérimaires a chuté de plus de 12 points, au profit des ouvriers qualifiés (+9), mais aussi des cadres et professions intermédiaires (+5). Au total, l'intérim cadres a progressé de 120% en 13 ans, et, loin des clichés, près d'un quart des intérimaires sont aujourd'hui des « cols blancs », tant cadres techniques qu'administratifs et commerciaux.
  •  
    Extrait : Un rapport de l'Institut Montaigne, prônant un engagement accru de l'entreprise dans la société et une gestion renouvelée des ressources humaines, soulignait que l'« agence d'emploi est un employeur responsable avec lequel les intérimaires peuvent négocier sur le long terme ».« La profession a fait le choix d'une flexibilité responsable« , commente le Prisme : pour développer l'employabilité des intérimaires (formation, validation des acquis professionnels, gestion de carrière, suivi personnalisé), en partenariat avec les premiers concernés, les agences d'emploi sont aussi un « laboratoire social ».
Aurialie Jublin

La chute de Take Eat Easy, une mauvaise nouvelle pour la bulle internet? | Slate.fr - 0 views

  • Au bout du compte, seule une toute petite minorité des projets arrive en position hégémonique, puisque le principe est qu’il n’y a qu’un vainqueur par secteur (la plateforme arrivée en premier rafle tout le marché, puisque personne n’a besoin d’un deuxième Uber, d’un deuxième Airbnb ou d’un deuxième Blablacar, avec un peu moins de chambres à louer, de chauffeurs disponibles ou de covoitureurs potentiels). L’aventure s’arrête donc au moment où les équipes se retrouvent à cours d'argent et que plus personne n'est prêt à parier un nouveau tour de table. Et plus la croissance aura été forte et rapide, plus le bordel laissé derrière sera impressionnant, ce qu’on a mesuré aux réactions outrées de restaurateurs ou de livreurs apprenant qu’ils ne seraient pas payés pour le mois de juillet.
  • Faut-il y voir un début d'éclatement de bulle? Difficile de tirer des conclusions, mais la succession de plusieurs annonces de redressement judiciaires d'autres start-up médiatiques comme Take Eat Easy soulève la question selon le rédacteur en chef du magazine En-Contact, spécialisé dans la relation client, qui écrit dans un billet d'humeur: «On peut se poser la question tant la capacité à brûler du cash de ces entreprises a été réelle, voire parfois stratosphérique et ferait sourire le moindre patron de TPE ou PME dont l’obsession quotidienne est le niveau de sa trésorerie, et qui prend des mesures de sauvegarde dès lors que son compte professionnel est proche de zéro ou déjà en dessous.» Les modèles grand public sont aussi plus sexy et simples à comprendre (en tout cas, c'est l'impression qu'ils peuvent donner), et cet aspect a tendance à attirer les «meetoo» et les «copycats», comme l'explique Stéphane Schultz, attirés par la le succès de la première phase de recherche de modèle économique, et qui créent «des services identiques et “adaptés” à un pays ou une situation particulière.»
  •  
    "Ce modèle implique une tension permanente entre le risque inhérent de l'activité, qui dépense beaucoup d'argent, et le potentiel de valorisation, lié à une forte croissance: «Il s'agit d'un choix à faire entre croissance et rentabilité. Soit on est rentable très vite avec une faible croissance, soit c'est l'inverse.» «On ne peut pas à la fois reprocher à l'équipe de Take Eat Easy de s'être plantée, reconnaît l'investisseur, et encenser Uber qui lève des milliards», car dans les deux cas la logique est la même, même si les ordres de grandeur n'ont rien à voir: l'argent levé accélère l'hyper-croissance au prix d'énormes dépenses. «Uber est toujours dans sa phase de croissance», ajoute Stéphane Schultz, et son expansion toujours en cours."
Aurialie Jublin

QVT et collectifs « heureux » : le rôle du manager - Metis - 0 views

  • la déconnexion des dirigeants au terrain, une problématique déjà évoquée par Michel Crozier et approfondie aujourd'hui par l'un de ses continuateurs, François Dupuy, auteur notamment de La fatigue des élites, Lost in management et La faillite de la pensée managériale. On retrouve justement la problématique de la quantophrénie et du chiffre. En effet, plus les dirigeants s'éloignent des processus de travail et ont du mal à les cerner et plus ils demandent du reporting, des données. Il y a alors une grande partie de l'énergie des opérateurs qui est dérivée, déviée vers la production de chiffres.
  • on est en France dans ce contexte particulier d'un taylorisme dont on a des difficultés à sortir. En même temps, ces vingt dernières années il y a eu un effort extrêmement important sur l'éducation : le niveau moyen s'est considérablement élevé et de plus en plus de jeunes sortent de l'université. Ainsi, des personnes de mieux en mieux formées se trouvent confrontées à des marges de manœuvre de plus en plus réduites. D'où cet intérêt vis-à-vis de l'entreprise libérée qui existe aussi en Belgique, mais nulle part à ce point ailleurs en Europe. D'où aussi le nombre important de jeunes qui veulent créer leur startup, préférant la liberté et le dynamisme à la contrainte. Cet esprit entrepreneurial est l'aspect positif, mais il y a un gros revers, c'est le désengagement d'autres personnes dans l'entreprise et ce que l'on appelle « la grève du zèle ». Quand tout le monde suit les consignes à la lettre, cela bloque le travail et les organisations. Cela prouve que l'hyper-prescription du travail n'est pas un gage de performance, ni sur le plan économique ni sur le plan humain.
  • En France, on a souvent une vue assez critique sur le management, on a même tendance à le diaboliser. Mais, pour moi, il ne faut pas aller dans le sens de ce que voudrait nous faire croire l'entreprise libérée qui développe son « modèle idéal » : dialogue direct entre le chef d'entreprise - le libérateur - et ses collaborateurs. J'estime au contraire que ce modèle est détestable dès que l'entreprise atteint une certaine taille et doit composer avec la complexité. L'étude de Technologia que j'ai mentionnée montre à quel point la fréquence et la qualité de la relation avec le manager de proximité sont déterminantes pour construire la QVT. Lorsqu'il y a un désaccord ou un conflit, on doit trouver les moyens de les résoudre. S'il n'y a plus personne pour le faire les tensions montent et les risques psychosociaux (RPS) avec. Même si les machines et algorithmes peuvent apporter un certain nombre d'informations, la dimension humaine est irremplaçable.
  •  
    "La QVT qu'est ce que c'est ? Qu'est-ce qui pousse les dirigeants à s'en emparer ? Et pourquoi ne pas aller vers l'entreprise libérée ? Les collectifs sont-ils morts ? Dans un entretien croisé, une conversation entre Yves Grasset, sociologue du travail et auteur de Nourrir le collectif - sortir de l'individualisation pour sauver le travail et Martin Richer spécialiste de la Responsabilité Sociale des Entreprises et co-auteur du rapport Qualité de vie au travail : un levier de compétitivité, ces questions vont trouver réponse... et le manager sa juste place."
Aurialie Jublin

L'absentéisme s'aggrave dans les PME - LEntreprise.com - 0 views

  •  
    A contre-courant de la tendance générale, les PME voient leur taux d'absentéisme se dégrader, selon le baromètre annuel d'Alma Consulting Consulting Group. Un phénomène qui pèse sur leur compétitivité.
Aurialie Jublin

Note de lecture de "Travail au singulier" de Patricia Vandramin- Cairn.info - 2 views

  • En sorte que le nomadisme coopératif ainsi enrichi va désigner « cette volonté et ce besoin constants de s’associer aux autres, à la fois pour réaliser l’activité professionnelle, mais aussi pour porter un projet personnel » (p. 11). Pour montrer qu’une telle façon d’envisager son rapport aux autres et au travail devient un trait majeur des sociétés occidentales contemporaines, l’auteur va chercher à identifier les formes de solidarité dominantes dans le secteur des TIC, secteur qu’elle considère comme précurseur des entreprises de demain.
  • Enfin, l’auteur précise que toute cette réflexion autour d’un nouveau type de lien social au travail (et plus généralement dans la société) se veut une aide au service des organisations syndicales, apparemment incapables de prendre l’exacte mesure des transformations à l’œuvre chez les salariés et notamment, les appartenances multiples, vécues comme librement consenties et permettant de préserver son quant-à-soi. En ce sens, le nomadisme coopératif, en rappelant que les individus ont dorénavant un sens du collectif et de l’engagement différent, constitue une aide précieuse pour réorienter l’activité syndicale : les « nouveaux salariés » aspirent autant qu’autrefois à la solidarité, mais ils l’envisagent sur le modèle du projet (partager des objectifs limités à court terme), dans lequel ils sont prêts à s’engager en sujets – sans délégation –, avec des groupes provisoires composés de salariés appartenant à des métiers et des entreprises divers (réseaux).
  • De façon complémentaire, on pourrait chercher à apprécier les proximités avec l’émergence du compagnonnage, au début du XIXe siècle en France.
  • ...1 more annotation...
  • Comme le rappellent G. Noiriel et A. Dewerpe[3] [3] NOIRIEL, 1986 ; DEWERPE, 1989. ...suite, le compagnonnage s’est développé surtout dans les métiers artisanaux urbains ; ses membres doivent faire le tour de France pour parfaire leur formation ; ils ont à lutter contre les tendances délétères de l’individualisme, valeur prônée par la société postrévolutionnaire ; les associations qui se créent sur cette base sont ouvertes aux ouvriers de différentes professions. Ajoutons que le compagnonnage a donné naissance à des sociétés de secours mutuel cherchant, notamment, à donner des ressources aux ouvriers pour résister aux baisses de salaire.
  •  
    Développe le concept du "nomade coopératif"/"nomadisme coopératif"
Aurialie Jublin

Mutations des formes d'emploi dans une Europe en crise : de nouvelles sécurit... - 0 views

  • Au Royaume-Uni, pays connu pour sa tendance à adopter des mesures libérales, l'année 2013 a vu l'émergence d'une forme particulière de contrats de travail, les contrats « zéro-heure », qui suscitent une certaine inquiétude. Ces contrats ne garantissent aucun salaire ni aucune durée de travail minimale, les travailleurs restant chez eux jusqu'à ce que leur employeur les appellent en cas de besoin.
  • Par ailleurs, ce même pays a adopté récemment une loi très controversée introduisant un nouveau type de contrat . Ce contrat prévoit en effet que les travailleurs recevront des parts dans leur entreprise pour peu qu'ils acceptent de renoncer à certains de leurs droits, tels que ceux liés aux licenciements abusifs, aux licenciements économiques, à la possibilité de demander un aménagement flexible du temps de travail ou un congé pour formation.
  • Plus à l'Est, la Pologne voit prospérer depuis plusieurs années des contrats dits « de service ».Ce type particulier de contrats n'est pas couvert par le droit du travail mais est régi par le droit civil. De ce fait, la plupart de ces contrats ne sont pas soumis non plus à contributions sociales.
  • ...2 more annotations...
  • Au Sud, la Grèce fait face à une situation particulièrement délicate, avec un taux de chômage parmi les plus élevés d'Europe, touchant fortement les moins de 25 ans. Depuis juillet 2010, la loi a permis la conclusion de « contrats jeunes », l'idée étant d'embaucher de jeunes travailleurs jusqu'à 25 ans avec un salaire inférieur de 32% au salaire précédent prévu pour le premier emploi, une période d'essai de deux ans et sans droit aux allocations chômage à la fin du contrat. De plus, pour ce type de contrat, les employeurs ne sont soumis à aucune contribution sociale.
  • Les différences habituellement retenues entre ces catégories traditionnelles s'amenuisent à mesure que des catégories de travailleurs se précarisent. Les frontières entre travailleurs salariés et travailleurs autonomes s'estompent et certains travailleurs se retrouvent dans une « zone grise », caractérisée par un manque évident de protection.
  •  
    "La crise économique qui sévit en Europe depuis 2008 a donné lieu à de nombreuses évolutions en ce qui concerne les législations du travail et l'emploi en général. Ces évolutions se sont notamment traduites par la mise en place de nouvelles formes d'emploi : certains Etats membres ont ainsi créé des contrats de travail inédits. Ce faisant, ces mutations des formes d'emploi contribuent à modifier profondément et durablement la composition du marché du travail et se traduisent souvent par une précarisation accrue. Peut-on dès lors imaginer de nouvelles sécurités ou à tout le moins un cadre protecteur plus approprié à ces travailleurs d'un nouveau genre ?"
Chamila Puylaurent

Comment se lancer dans le crowdfunding? - 0 views

  •  
    "Le crowdfunding ou financement participatif est un moyen de récolter de l'argent pour développer des projets. Voici comment débuter dans cette nouvelle activité qui rencontre un franc succès. "
« First ‹ Previous 41 - 60 of 74 Next ›
Showing 20 items per page