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Aurialie Jublin

Salarié sans patron ou CDI communautaire, les communs du travail se cherchent... - 0 views

  • Un des buts premiers d’OxaMYNE est de favoriser, de développer ou d’inventer les formes de valorisation économiques les plus adaptées pour chaque activité en fonction des statuts des intervenants, voire l’absence de statut.
  • Ainsi, étant donné le caractère expérimental de l’expérience, les projets expérimentaux, de recherche et développement ou encore dits “risqués” ou non conventionnels seraient ceux visés par un portage via OxaMyne.
  • La notion de CDI communautaire illustre bien la tentative (sémantique pour l’instant) de sortir du schéma intégré de l’entreprise hiérarchique pour aller vers de nouvelles formes qui ne soient pas seulement de la mutualisation de projets d’entreprises individuelles, mais qui articulent un projet en communs. Au fond, les gens veulent à la fois être indépendants mais embarqués dans des collectifs dont ils définissent les règles. J’y vois un lien avec les logiques d’habitat partagé, ou il s’agit de trouver une granularité en communs sans pour autant supprimer toute indépendance. La tentative d’OxaMyne est passionnante et il sera intéressant de suivre les évolutions de ce projet.
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  • Plus largement, tout se passe comme s’il fallait que les communs devaient entrer par effraction dans un monde du travail qui leur est par nature étranger (y compris dans l’ESS). Mais est-ce que les communs peuvent exister dans des formes plus classiques de travail salarié ? Ou pour le dire autrement, est-ce que les communs sont condamnés à rester des expériences marginales et alternatives aux formes les plus massives de travail ? J’essaierai d’y répondre très bientôt.
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    "Il y a 3 ans dans mon précédent blog, interpellé par l'émergence de l'économie collaborative sauvage (Uber) et des alternatives à ce modèle, j'explorais la notion de « communs de l'emploi » à travers les CAE et je posais ces questions : Mais n'y-a-t-il pas une troisième voie à explorer qui permettrait de protéger les cumulards des revenus du travail issu des géants du partage tout en faisant de la valeur produite un commun protecteur au sens des mutuelles du travail? Ces entrepreneurs-salariés de l'économie collaborative ne pourraient-il pas, une fois regroupés en communautés actives constituer de puissants leviers de transformation des conditions imposées par les multinationales de l'économie collaborative? Ne nous faut-il pas penser et pratiquer les communs des savoirs et des données en les reliant aux communs de l'emploi?"
Aurialie Jublin

Pourquoi le travail est-il devenu absurde ? | InternetActu.net - 0 views

  • Dan Lyons ne mâche pas ses mots. « Pourquoi le lieu de travail est-il devenu un mixte de jardin d’enfants et de centre de tests de personnalité pour scientologue ? » Nos bureaux sont devenus un cabinet de psychologie dirigé par une « bande de charlatans », dont nous sommes les nouveaux cobayes. Et la Silicon Valley est largement responsable de nos malheurs. D’abord parce que « c’est là que sont développées ces méthodes et technologies, c’est là que sont testées bon nombre de ces idées épouvantables qui visent à changer radicalement l’entreprise ».
  • « Le travail ressemble de plus en plus à une boîte de Skinner », en faisant référence aux chambres de conditionnement visant à altérer le comportement des rats à coups de récompenses et de décharges électriques, disait déjà en 2008 le neuropsychologue Gregory Berns dans le New York Times. Partout, l’implication et la satisfaction sont en bernes. Stress, dépression, burn-out, brown-out, suicides… s’étendent et s’intensifient. L’intimidation, les violences verbales, les menaces, les humiliations, le harcèlement… semblent devenus courants. Le monde du travail est malade. Mais pour Lyons, l’épidémie a un patient zéro : la Silicon Valley !
  • Tous ont des caractéristiques communes : outre leur richesse, ils adhèrent massivement à une vision du monde hostile aux travailleurs. Bezos a bâti sa fortune sans grande considération pour ses magasiniers, payés à des salaires si faibles qu’ils sont nombreux à bénéficier de l’aide sociale, contraints de vivre nomades, comme le montrait la journaliste Jessica Bruder dans le poignant Nomadland. Les usines de Musk ne sont guère plus reluisantes : les accidents y sont deux fois plus fréquents que dans les usines du secteur de l’automobile. Dans le capitalisme sans capital, « l’exploitation des travailleurs est fructueuse ».
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  • Reid Hoffman (@reidhoffman), ancien de PayPal, fondateur de Linkedin et désormais capital-risqueur, souvent pompeusement présenté comme le « philosophe des entrepreneurs », auteur de Blitzscaling, est également l’architecte du nouveau pacte entre les entreprises et les salariés (The Alliance, Harvard Business Review, 2014, non traduit). Cette « alliance » considère le travail comme une simple transaction. Les entreprises ne doivent aucune loyauté envers leurs employés et encouragent les travailleurs à se considérer comme des indépendants, à être La startup de soi-même !
  • Pourtant, selon des psychologues des organisations, l’insécurité de l’emploi est corrélée à la diminution de la créativité, à la baisse du rendement et de la productivité… et au harcèlement. Pour Lyons, la vision du monde des entrepreneurs d’aujourd’hui relève du pur cynisme, n’assumant aucune de leurs responsabilités autres que leur enrichissement personnel. Quel contraste avec le discours d’Henry Ford – « Mon ambition est d’employer de plus en plus d’hommes afin qu’ils puissent bénéficier de la révolution industrielle. Nous voulons aider les gens à se construire une vie » ! Et Ford dirigeait des entreprises bien plus grandes et importantes que Netflix ou Linkedin !
  • « Les licornes ne possèdent aucun secret de management éclairé. La plupart des startups sont des entreprises très mal gérées, à moitié bancales, dirigées par des bouffons, des abrutis et des copains de confréries étudiantes, et financées par des investisseurs sans aucune morale qui espèrent seulement que leur entreprise sera introduite en Bourse pour gagner de l’argent rapidement. Ils n’ont aucune expertise opérationnelle ni aucun talent spécial pour le comportement organisationnel ». Leur modèle d’affaires n’est pas très novateur. Il consiste à vendre moins cher que les autres en payant moins cher.
  • Depuis, la méthode agile est devenue une religion, « un élixir miracle ayant le pouvoir de tout faire », même transformer des organisations. Mais pour Lyons, la méthode n’a que pour fonction d’en imposer une nouvelle, diminuer les salaires et virer les seniors ! Taylor avec son chronomètre poussait les gens à l’épuisement physique, la méthode agile, elle, épuise psychologiquement. Lyons estime que la plupart des implémentations de ces méthodes ne marchent pas, en tout cas les évaluations sur son efficacité semblent inexistantes (hormis pour ceux qui la promeuvent).
  • Pour Matthew Stewart, l’auteur du Mythe du management : « cette idée moderne du management nous a projeté dans une quête erronée pour trouver des réponses scientifiques à des questions non scientifiques. C’est proposer de prétendues solutions technologiques à ce qui n’est, au fond, qu’un problème éthique et politique ».
  • Pour accroître la productivité, il faut mettre les gens en confiance, éliminer la crainte de se faire licencier à tout moment, les former, les rémunérer correctement, leur offrir une bonne couverture sociale… Or, on ne trouve rien là dessus dans la méthode agile comme dans le lean !
  • Sur le même ton, Lyons règle son sort à l’holacratie (« L’holacratie c’est comme si toutes ces choses avaient été mises dans un mixeur avec du LSD, et emballées par le psychopathe Charles Manson »). Zappos a fait fuir 30 % de ses employés en adoptant cette méthode et a disparu de la liste Best Places to Work où elle figurait en haut du classement depuis des années. Derrière son discours dégoulinant de bonnes intentions sur l’autonomisation et la liberté, l’holacratie est doctrinaire et autoritaire. « Les humains ne sont pas conçus pour fonctionner comme des logiciels », rappelle Aimee Groth de Quartz.
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    Very Intresting and informative. i like that
Aurialie Jublin

Conditions de travail des livreurs : Frichti dans la tourmente - Libération - 1 views

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    Après la publication du témoignage d'un livreur, la start-up française Frichti a été épinglée pour ses conditions de travail. Depuis, un débat s'est ouvert sur les réseaux, notamment sur le recours au statut d'auto-entrepreneur.
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    Bonjour à tous! Vous pouvez toujours gagner ici: roulette! Ceci est un casino vérifié par moi. J'ai très soigneusement abordé le choix des casinos en ligne, j'en ai essayé beaucoup. Mais tout cela s'est avéré être le plus fiable. Je vous recommande d'y prêter attention. Ici, vous pouvez, sans problèmes inutiles, augmenter vos revenus à certains moments. Bonne chance!
abrugiere

Motivation - Credo générationnel | Le nouvel Economiste - 0 views

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    ndividualistes mais solidaires, autonomes mais soucieux de leur socialisation dans l'entreprise, les membres de la génération Y étonnent. Bousculant de nombreux codes professionnels, ils transforment les standards en termes de motivation du personnel. Leur credo : un management moins vertical et une reconnaissance de leurs compétences.
julien camacho

Le gouvernement autorise le portage salarial mais lui rogne les ailes | Zevil... - 0 views

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    L'accord paritaire de 2010 sur le portage salarial, pratique qui consiste pour des entreprises, jouant un rôle d'intermédiaire, à salarier un individu effectuant une mission pour une autre société, est devenu applicable samedi, avec la publication au Journal Officiel d'un arrêté du ministère du Travail. Un dispositif malheureusement réservé aux cadres, avec un plancher de salaire élevé. L'équivalent d'un « plan social » de 30 000 personnes pour la Fédération européenne du portage salarial (FEPS), exclues du portage.
Aurialie Jublin

Bien définir les rôles pour structurer un processus d'innovation continue | L... - 0 views

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    "Il est possible d'installer votre entreprise sur la voie de l'innovation durable, sans passer par une réorganisation radicale et sans investissements importants. Tout se joue au niveau de la définition du rôle des trois fonctions principales de votre entreprise, avec pour objectif d'inciter les collaborations entre vos salariés, au-delà des frontières fonctionnelles."
Aurialie Jublin

Impossible d'innover sans vos salariés ! | Le Cercle Les Echos - 1 views

  • Il faut favoriser les interactions entre vos collaborateurs au-delà des frontières hiérarchiques et fonctionnelles. Les interactions sont source de créativité et de flexibilité. L’objectif est de permettre à votre entreprise de s’adapter aux évolutions de son environnement, dans de bonnes conditions économiques.
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    "Sans la participation de vos salariés, votre entreprise est figée. Savoir les intégrer au projet de l'entreprise de manière cohérente et valorisante, c'est une nécessité dans un contexte de crise. Le facteur humain, c'est la clé de l'adaptation de votre entreprise à son environnement. Comment conduire les changements ? Quelles actions, mener ? Quel sens donné aux changements ?"
Thierry Nabeth

Festival EKlore des Talents et de l'Emploi : 3 octobre à la Cité des métiers - 0 views

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    EKlore organise un Festival dédié aux Talents et à l'Emploi le 3 octobre à la Cité des métiers. Concept : créer un réseau social réel et humain de 1000 personnes pour changer notre regard sur l'accès à l'emploi et la manière de travailler. 80 Décideurs et Entrepreneurs sociaux, 80 DRH, 220 Accompagnateurs de l'emploi (Associations, Coachs, Institutionnels), 120 intervenants et bénévoles et 500 Talents.
Aurialie Jublin

#Delivery : Le destin de Take Eat Easy pourrait-il devenir la norme ? - Maddyness - 0 views

  • Il faut ainsi, pour chaque startup, intégrer dans ses frais la logistique (les livreurs), le service client, mais également les frais liés aux “dispatcheurs” chargés de répartir les livreurs selon les commandes, au recrutement de livreurs, au matériel, etc. Des coûts qui, mis bout à bout, dépassent de loin les gains réalisés par la startup.
  • Résultat : une marge contributive négative très importante, si importante que même en envisageant des économies à l’échelle, le temps, la diminution de l’intensité concurrentielle, ceux-ci semblent voués à l’échec, en tout cas sans investisseurs pour les appuyer.
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    "L'annonce de la mort de Take Eat Easy a jeté la semaine dernière un pavé dans la mare de la livraison à domicile. Si la nouvelle en a surpris plus d'un, elle a pointé la difficulté des startups qui se sont lancées dans ce marché ultra-concurrentiel. Mais toutes les startups concurrentes de Take Eat Easy sont-elles vouées à disparaitre ? "
abrugiere

Refonder l'entreprise : entretien avec Armand Hatchuel et Blanche Ségrestin -... - 1 views

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    entretien vidéo
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    Notes brutes sur la vidéo USA : gouvernance actionnariale/rachat d'action (équivalent au budget R&D) / gestion des capitaux au lieu de gestion de l'entreprise / Création et innovation collective sous-évaluée Pas de modèle de l'entreprise (ni juridique, ni théorique), d'où importance de la corporate gouvernance // pas de droit de l'entreprise en tant que tel (droit du travail, droit des contrats, droit commercial ...) Entreprise différent de société commerciale : 1874-Valras-"entrepreneur"-loue des territoires, des services, .../1932-Mills-"modern cooperation", "manager"/1880-1910, luttes syndicales, 1898 "chef d'entreprise" responsable en cas d'accident du travail, contrat de travail apparait 1881-business school apparait 3 caractéristiques de l'entreprise : 1) dynamique de création collective (domestiquer l'innovation)-> subordnation/contrat de travail/nouveaux métiers/figure du chef d'entreprise, manager différent du propriétaire et du créateur // 2) collectif organisé // 3) figure de gestion Théorie de l'agence : focalisation de la shareholder value / mangement par objectif / décomposition du collectif / surveillance des dirigeants / stockoptions interdits jusqu'au début des années 80 Perspectives (refonder l'entreprise qd responsabilité sociale des entreprises inssufisante et shareholder value prépondérante) : 1) refonder l'entreprise autour de l'idée de la création collective : nouveaux usages des ressources mobilisées pour créer qq chose de nouveau / parler de potentiel plutôt que de capital 2) nécessité d'une personne pour inventer ces nouveaux usages (ne représentant aucune entité ou groupe) / parler d'habilitation plutôt que de mandat / renoncer à biaiser leur jugement (par ex avec des stock options) 3) céder son autonomie de gestion : les salariés aussi assument des risques (pas que les actionnaires) puisqu'ils renoncent à une partie de leur autonomie 4) règle de solidari
Aurialie Jublin

Make the Job a Game - Robert H. Schaffer - Harvard Business Review - 0 views

  • These must-do situations all have some common elements that evoke the remarkable performance: A sharply focused, urgent goal A very tight deadline Autonomous team encouraged to experiment Results clearly noticed and celebrated Our experience shows that by designing jobs with these game-like characteristics and infusing a spirit of fun it is possible to enliven work and produce the kind of high-level, zesty behavior provoked by crises.
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    En prenant deux exemples extrêmes (Apollo 13 et les mineurs chiliens coincés), l'auteur explique qu'un travail intéressant, fun et où l'on peut se dire "j'ai réussi ma vie", n'est pas l'apanage des astronautes, entrepreneurs, acteurs, sportifs, ... Selon lui tous les emplois monotones peuvent être re-designer pour impliquer des qualités caractéristiques des jeux, tels que un but précis et urgent, une deadline serrée, impliquer des personnes autonomes encouragées à expérimenter et des résultats fêtées; et un peu de fun
abrugiere

Le CDI ne fait plus le bonheur | Le Cercle Les Echos - 2 views

  • Premièrement, le CDI ne protège plus les salariés : dans un environnement économique où la durée de vie des entreprises ne cesse de raccourcir (75 ans dans les années 1930, 15 ans à l’aube des années 2000), détenir un contrat permanent ne garantit plus un emploi à vie. En Italie, 50% des CDI sont interrompus au bout de deux ans. Pire, l’emploi salarié est trop souvent associé à de la souffrance au travail : cadences extrêmes, management par le stress, logique de résultats inatteignables.
  • Deuxièmement, la relation de subordination incarnée par le CDI ne correspond plus à notre système productif. En se tertiarisant, l’économie exige prise d’initiative, agilité et adaptabilité. Il n’est plus demandé au salarié d’effectuer des tâches standardisées et répétitives, mais de mettre à la disposition de son employeur sa créativité, sa réactivité et sa personnalité. A l’heure du travail dématérialisé, le lien de subordination fait d’obéissance et de contrôles est devenu contre-productif et tend de plus en plus à être remplacé par du management collaboratif, où l’autonomie et la responsabilisation prévalent.
  • Troisièmement, le salariat, conçu au départ comme un système de redistribution de revenus, de droits et protections, a perdu nombre de ses avantages : la hausse des cotisations sociales s’accompagne d’une baisse des prestations sociales (retraites, sécurité sociale, indemnités chômage). La répartition des profits se fait de plus en plus en faveur des actionnaires, au détriment des travailleurs. Les carrières ne sont plus ascensionnelles, la rémunération ne suit plus l’ancienneté.
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  • L’essor de nouvelles formes de travail, telles que portage salarial, auto-entrepreneurs, groupements d’employeurs ou multi-activité, témoigne des mutations en cours et bouleverse la séparation stricte qui existait entre salariat et travail indépendant.
  • Cette nouvelle réalité du travail correspond aussi à la montée de l’individualisation de la relation d’emploi. Les gens ne veulent plus appartenir, ils veulent choisir. Le travailleur veut désormais consommer le travail comme il consomme biens et services.
  • Aujourd’hui, l’individu veut également pouvoir définir le cadre de sa relation d’emploi et personnaliser ses conditions de travail. A titre d’exemple, 52% des Français voudraient pouvoir travailler de chez eux et 68% des salariés à temps partiel déclarent avoir choisi ce mode de travail, le plus souvent pour concilier vie familiale et professionnelle.
  • Services publics de l’emploi, entreprises de travail temporaire, cabinets de recrutement, associations sociales... De nouveaux havres de stabilité sont nécessaires pour accompagner des travailleurs au parcours de plus en plus chaotique et un emploi fragmenté, individualisé et à la carte. Parions que l’avenir verra la résurgence des guildes professionnelles, à la fois garantes de la formation de leurs travailleurs, négociateurs de leurs conditions de travail, fournisseurs d’avantages sociaux et sources d’offres d’emploi.
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    "Et si le salariat n'était plus synonyme d'épanouissement au travail ? Cette question (tout comme le titre provocateur de cet article) vise à remettre en cause notre vision monolithique mais obsolète du marché du travail : seul le CDI à temps plein protège les travailleurs et leur apporte sécurité et stabilité professionnelles."
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    - Premièrement, le CDI ne protège plus les salariés : dans un environnement économique où la durée de vie des entreprises ne cesse de raccourcir (75 ans dans les années 1930, 15 ans à l'aube des années 2000), détenir un contrat permanent ne garantit plus un emploi à vie 2) Deuxièmement, la relation de subordination incarnée par le CDI ne correspond plus à notre système productif. En se tertiarisant, l'économie exige prise d'initiative, agilité et adaptabilité 3) Troisièmement, le salariat, conçu au départ comme un système de redistribution de revenus, de droits et protections, a perdu nombre de ses avantages : la hausse des cotisations sociales s'accompagne d'une baisse des prestations sociales (retraites, sécurité sociale, indemnités chômage). La répartition des profits se fait de plus en plus en faveur des actionnaires, au détriment des travailleurs. Les carrières ne sont plus ascensionnelles, la rémunération ne suit plus l'ancienneté.
Aurialie Jublin

Obligation de connexion, liberté de déplacement : le contrat de travail réinv... - 0 views

  • En l'occurrence, l'émiettement de nos deux vies peut porter préjudice à l'une comme à l'autre. Si la Cour de cassation a récemment annulé plusieurs conventions collectives de forfait jours, c'est au motif du non-respect de certaines normes européennes en matière de santé au travail.
  • Obligation de connexion. La pratique sur ce point est riche d'enseignement. La solution est sous nos yeux : il suffit de consulter les messages d'absence du bureau que laissent les salariés à l'attention de leurs correspondants. Depuis l’"Absent jusqu'au xx, messages non lus" jusqu'au "je consulte mes messages et ferai en sorte de vous répondre aussi vite que possible", en passant par tous les stades, de "messages lus épisodiquement" à "m'appeler uniquement en cas d'urgence", la pratique a déjà inventé différents paliers de disponibilité. Ces paliers mériteraient d'être formalisés, prévus et organisés au niveau collectif, plutôt que laissés à la fantaisie des salariés ou à l'arbitraire des patrons. Ce que les salariés "absents" définissent ainsi sont des niveaux de service, des paliers de pression, des temps de réponse aux sollicitations électroniques. Cette idée d'engagement de service, pure création de la pratique, improvisée par les salariés en congé ou en déplacement, pourrait devenir le premier paramètre de mesure du travail, plutôt que la présence dans les locaux de l'entreprise.
  • Liberté de déplacement. Dans un souci de cohérence, un droit à la mobilité sera reconnu : droit de travailler depuis n'importe où, trois ou quatre jours par semaine. Un droit à la mobilité géographique apparaît comme l'autre face de l'obligation de connexion, qui tend à s'imposer, en pratique. Il n'est pas question de télétravail, synonyme de "bureau à la maison". Il est question d'accorder au salarié la liberté de travailler où il veut, pendant une partie de la semaine.
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    "La révolution technique en cours à travers l'utilisation massive des outils mobiles ne saurait rester sans incidence sur les contrats de travail des salariés dont l'essentiel de la tâche s'effectue à travers les écrans. Il va bien falloir un jour tirer les conséquences de ces bouleversements sur l'organisation du travail au sein des entreprises. Comment ?"
dkaplan

Les RH en 2018 : de quelles compétences aura besoin l'entreprise agile ? - 2 views

  • D’un point de vue organisationnel et managérial, les entreprises et les ressources humaines sont elles-aussi en mutation : pour faire face au flux, la souplesse devient la norme pour s’adapter rapidement à un environnement et des besoins mouvants. Quitte, de plus en plus, à basculer vers un modèle d’organisation hyper-flexible, qui nourrit sa culture du rebond et de l’adaptation, ouvre ses murs, se concentre sur son coeur de métier et externalise : trois quarts des décideurs RH s’attendent ainsi à “outsourcer” plus de tâches d’ici à 2018.
  • Pour certains, le “freelance est l’avenir de l’homme”. Demain, le travail se morcellera et pourrait être réalisé de n’importe où, n’importe quand. Et les compétences traditionnellement identifiées chez le freelance seront requises pour les salariés !
  • Au-delà de la recherche de résilience chez le candidat, c’est l’ensemble du marché du travail qui est amené à se transformer, avec par exemple des seniors qui préféreront de plus en plus le temps partiel à la retraite (selon 92% des responsables RH sondés), un développement des compétences apte à se construire dans des carrières multiples et parfois simultanées (79%) et plus de la moitié des actifs en emploi entrepreneurs, travailleurs indépendants ou en travail temporaire (60%).
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    "L'heure du travail flexible ? 91% des directeurs de ressources humaines britanniques interrogés estiment que les employés de demain seront recrutés avant tout sur leur capacité à s'adapter au changement."
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    "Dans une étude de Right Management (UK), leader mondial des solutions d'optimisation du capital humain en management des Talents et des Carrières, intitulée « The Flux report », les acteurs des ressources humaines britanniques identifient les changements liés au climat d'incertitudes et de volatilité de ces dix dernières années."
Aurialie Jublin

A Network Of Transparent Futuristic Offices Created For The Mobile, Urban Workforce | C... - 0 views

  • The design is basically an updated and more stylish version of an internet cafe, intended to encourage more interaction. The structure is a simple glass wall or cube, so everyone is visible while they work, like in a miniature version of the Apple store on Fifth Avenue in New York City, "As opposed to being tucked away by yourself at Starbucks, WW offers the opportunity to connect with fellow entrepreneurs while being 'out there' and seen by the public doing business," Berdou explains
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    "U.K. design student Julie Berdou has an idea for how to create even more options for mobile work: A network of tiny offices, called WW, that would be spread across a city, offering a spot to stop in for a few minutes and work while you're on-the-go. Her design won a recent RSA Student Design Award."
Aurialie Jublin

Les intermittents du spectacle, un symbole des mutations du monde du travail ? | France... - 1 views

  • Des individus qui deviennent conducteurs de VTC sans avoir une licence de taxi. On comprend l'énervement des chauffeurs de taxis. Des individus, souvent modestes, qui louent leur chambre ou leur appartement sur Airbnb pour arrondir leurs fins de mois. On comprend les problèmes que cela pose aux hôtels. Et sans parler des auto-entrepreneurs qui, faute de trouver un emploi, ont tout simplement décidé de créer leur mini-entreprise pour se salarier eux-mêmes. 300.000 Français en moyenne le font chaque année. Un vrai phénomène social. Beaucoup de ces nouvelles formes de travail sont liées à internet qui permet une géolocalisation utile ou une mise en relation plus facile de l'offre et de la demande. C'est aussi une forme moderne et modeste du monde du travail, avec un côté Do-it-yourself (faites-le vous-même) : si l'on est au chômage, mieux vaut créer soi-même son propre travail.
  • Les partis et les syndicats traditionnels ont du mal à cerner ce phénomène majeur qu'est l'individualisation du travail. Fabienne Brugère, dans La politique de l'individu, a défendu l'idée que les individus n'appartiennent plus à des catégories professionnelles stables. L'heure n'est plus seulement aux positions, aux statuts sociaux, mais aux trajectoires.
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    "Alors qu'un médiateur a été nommé par le gouvernement pour "répondre à certaines inquiétudes" des intermittents du spectacle, peut-être serait-il bon de se pencher sur les nouvelles formes de travail provoquées par le numérique, mais aussi sur son individualisation croissante, dont les intermittents font partie. Analyse."
Aurialie Jublin

Royaume-Uni : la déferlante des « auto-employés », Europe - 3 views

  • La catégorie est particulièrement hétéroclite : elle est plus large que celle de l’autoentrepreneur français et comprend toute forme de travail en free lance hors salariat, du plâtrier au juriste à la mission en passant par le jeune entrepreneur Internet ou la retraitée offrant ses services en déco intérieure sur Facebook. Mais ce qui est clair, c’est que le nombre de ces auto-employés s’envole.
  • Pour beaucoup à gauche, c’est un nouveau signe, avec la hausse du nombre d’employés sous contrats sans heures minimums (« zero hour ­contract »), de l’accroissement de la précarité. Et il est vrai que le think tank, Resolution Foundation, a calculé que les émoluments des auto-employés ont baissé de 20 % depuis 2007, contre 6 % pour les salariés. Au total, ils sont payés 40 % moins cher.
  • Beaucoup de « self-employed » de la dernière vague pourraient donc bien privilégier ce statut pour sa souplesse même s’ils perdent en sécurité. Des préretraités ou des femmes au foyer pourraient y voir un moyen d’exercer leurs talents sans passer par la lourdeur du salariat. Pour Claire Enders, une analyste réputée du secteur des médias, la montée des auto-employés est une success-story britannique : elle est liée à la maîtrise d’Internet particulièrement marquée outre-Manche dans toutes les générations.
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  • Ce qui est sûr, c’est que les hommes politiques vont devoir se pencher sur leur cas rapidement. Les gouvernements devront en effet veiller à ce qu’ils épargnent assez pour leur retraite ou aient accès à l’emprunt bancaire ou aux logements. La Banque d’Angleterre devra de son côté ­comprendre quel rôle ils jouent dans les réserves de productivité du pays pour déterminer sa politique monétaire. Les auto-employés pèsent déjà 15 % de la force de travail et représente un électorat important : cela devrait les aider à avoir davantage l’oreille des hommes politiques
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    Leur nombre pourrait dépasser celui des employés du secteur public dès la prochaine législature. Adaptation salutaire ou montée de la précarité, le débat n'est pas tranché.
Aurialie Jublin

affordance.info: Même pas peur : le salaire de l'Uber. - 0 views

  • Au-delà des avancées technologiques qui permettront l'automatisation d'un certain nombre de tâches, d'emplois ou de métiers, les critères d'une "uberisation" sont clairement posés dans cette interview d'Olivier Ezratty. En 1ère ligne des "uberisables" on trouve : "ceux qui génèrent de l'insatisfaction client" (des médecins aux plombiers pour - par exemple - raccourcir les délais d'attente et favoriser la mise en contact directe) "ceux susceptibles d'être désintermédiés par des plateformes d'évaluation", c'est à dire ceux qui nécessitent une forte évaluation client distribuée en pair à pair (ici les plateformes sont déjà en place pour l'hôtellerie et la restauration par exemple, mais pourraient s'étendre à d'autres "métiers) "ceux qui sont dans une situation de quasi-monopole" (les taxis donc, mais aussi, dans un tout autre registre ... l'éducation) "les métiers de service dans l'aide à la personne" (de la livraison à domicile en passant par la recherche de nounous ou de cours particuliers)
  • A l'aube du 21ème siècle, c'est la même question qu'il faut poser une fois acté le remplacement d'un certain nombre de tâches et de fonctions par des automates / algorithmes / robots, etc. Ces nouvelles formes de "travail journalier à la tâche", ce "salariat algorithmique" sera-t-il un privilège ou un droit ?  S'il doit devenir un privilège (c'est pour l'instant ce vers quoi nous nous dirigeons), alors il ne permettra qu'à quelques-uns d'accentuer leurs rentes en déployant une idéologie libérale devant laquelle notre actuel capitalisme dérégulé fera office de gentillet kolkhoze ; le modèle du Mechanical Turk d'Amazon deviendra la norme, on cotisera tous à la sécurité sociale de Google, nos points retraites seront chez Amazon, notre banque s'appellera Apple et Facebook fera office de mairie et d'état-civil. Fucking Brave New World. Pour qu'il puisse exister comme un droit, alors, plutôt que de lâcher 200 képis à la poursuite de pauvres auto-entrepreneurs ou d'interdire une application, c'est aujourd'hui que notre classe politique doit lire du Michel Bauwens (cf supra), c'est son rôle de faire en sorte que LE Droit puise offrir à chaque citoyen la possibilité de réinstaller au coeur d'un système outrancièrement individualiste l'horizon d'une représentation et d'une négociation collective possible. C'est aujourd'hui également que la question de savoir ce qui relève du bien commun inaliénable, dans nos usages sociaux comme dans nos ressources naturelles, doit être posée.  Bref, Candide avait raison : il nous faut cultiver notre jardin. Mais le cultiver en commun. Le cultiver comme un bien commun. Sinon on va tous se faire uberiser. A sec.
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    "Du côté de l'uberisation du monde et de nos amis les taxis, les derniers jours ont été riches d'enseignements et ont accessoirement permis à ma navritude (c'est un peu comme la bravitude) d'atteindre des niveaux jusqu'ici inégalés devant tant d'incurie politique."
Aurialie Jublin

Des pilotes de Ryanair obligés de créer leurs propres entreprises défiscalisé... - 0 views

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    "À la différence d'Air France, qui a annoncé une vague de suppression d'emplois, la compagnie low cost Ryanair affiche une insolente santé financière et de faibles frais de personnel. Et pour cause : le système que dénonce un ancien pilote de Ryanair est scandaleux. Il a été contraint de créer sa propre entreprise immatriculée en Irlande pour travailler en tant que prestataire pour la compagnie à bas coûts, sans assurance maladie ni rémunération fixe. Il a décidé d'attaquer Ryanair en justice. Ce modèle se répand dans le secteur, un modèle qui a pour corollaire fraude fiscale et casse sociale."
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