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Aurialie Jublin

Les neufs paradoxes de Charles Handy // Coachs et Vous - 0 views

  • Le paradoxe du travail. Quand le travail n'est pas monétisé, tout le monde semble occupé. Par contre, au fur et à mesure que l'on donne une valeur monétaire plus importante au travail, moins de travail est réalisé à cause de son coût élevé. Ce paradoxe laisse le choix entre fixer le prix du travail à zéro ou au maximum au lieu de le fixer au milieu sous prétexte d'efficacité.
  • Le paradoxe du temps. Alors qu'en s'attendait à avoir plus de temps libre grâce à l'utilisation de nouveaux moyens de production plus efficaces, le temps libre se fait de plus en plus rare. Le paradoxe est que de plus en plus de gens ont plus d'un emploi afin d'augmenter leurs revenus, mais en même temps utilisent cette augmentation de revenu pour acheter du temps libre.
  • Le paradoxe des organisations. Les organisations sont en train de devenir des organisations organisantes au lieu d'organisations pour fins d'emploi. Le travail à temps plein se fait rare et l'organisation au sens traditionnel devient de plus en plus invisible.
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    "Nos sociétés occidentales créent un ensemble de situations paradoxales qui perturbent notre champ rationnel et éthique. Charles Handy a identifié neuf paradoxes principaux qui sont en train de marquer notre époque. Ces paradoxes, il faut les comprendre, savoir vivre avec, et les manipuler. La mise en évidence de ces paradoxes est le premier moyen de les résoudre." Parmi ces paradoxes, celui du travail :  Quand le travail n'est pas monétisé, tout le monde semble occupé. Par contre, au fur et à mesure que l'on donne une valeur monétaire plus importante au travail, moins de travail est réalisé à cause de son coût élevé. Ce paradoxe laisse le choix entre fixer le prix du travail à zéro ou au maximum au lieu de le fixer au milieu sous prétexte d'efficacité. 
Aurialie Jublin

Les salariés menacés d'extinction par les distractions quotidiennes ? - Entre... - 0 views

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    Les dérives de notre quotidien professionnel (réunionite, infobésité…) sont d'autant plus graves qu'elles sont reconnues et tolérées. Pire, dans certains pays (La France en particulier), elles sont aggravées par une aberration culturelle : nous avons tendance à récompenser ceux qui sont les plus occupés, ou qui le semblent, car ils donnent l'illusion d'être plus productifs, d'abattre plus de travail (The Paradox of Organizational Time). Or, nous devrions faire l'inverse : récompenser ceux qui savent correctement s'organiser, déléguer et gérer leur charge de travail. Pourtant il n'en est rien, et nous ne pouvons que constater les ravages du présentéisme. 3 solutions proposées par l'auteur : - Lutter activement contre l'email et les réunions intempestives - Adopter de nouveaux réflexes et réprimander les comportements toxiques - Revoir l'environnement de travail
Aurialie Jublin

Le social business : ciblez les cols bleus et oubliez les outils ? Bloc-Notes de Bertra... - 0 views

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    Résumé : entre la promesse du social business et la réalité du terrain il y a un gouffre qui se comble à peu près surement et certainement lentement. Alors que les grands groupes investissent et peinent à régler toutes leurs contradictions pour mobiliser des populations de cols blancs, on constate avec surprise que la promesse est plus souvent tenue dans des structures de moyenne taille peuplées de cols bleus ? Un étonnant paradoxe ? Pas si sur dès lors qu'on essaie de définir la promesse en question. Là où les uns ne jurent que par l'outil et les communautés d'autres ont mis en place des modèles managériaux pragmatiques, axés sur la production et la prise de décision. Et, souvent, c'est eux qui ont les meilleurs résultats tant en termes d'impact sur le travail que d'épanouissement pour les salariés.
Aurialie Jublin

De l'aliénation au « pouvoir-faire » : ce que les développeurs nous apprennen... - 0 views

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    "La crise du monde du travail et son rapport à la crise identitaire actuelle sont de plus en plus évoqués dans le débat public. Une régression de ce monde paraît inévitable : l'affirmation des identités fixes du passé (nationales ou religieuses), en guise de caricature. Et pourtant, il existe une manière contemporaine d'avancer dans ce brouillard. Loin de donner des réponses fixes, regarder de près ce que la posture des développeurs propose à ce sujet nous aide à repenser le travail et l'identité et à passer d'une vision restrictive de l'organisation du premier à une vision qui ouvre des possibilités nouvelles. Pierre Maréchal, dans sa recension de l'ouvrage Les Développeurs parue dans Metis soulignait le paradoxe que, malgré l'hostilité de l'environnement institutionnel vis-à-vis du mode d'action des développeurs, « ils sont là et ils agissent ». Mais qui sont ces développeurs ? "
Aurialie Jublin

Le travail paradoxal - HTeuMeuLeu - 0 views

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    Comparaison entre le travail et le sommeil " On aime bien l'idée que le travail est comme le sommeil dans la mesure où ça prends du temps pour se mettre dans le flot de quoi que ce soit que vous soyez en train de faire. Vous ne pouvez pas vous pointer pas au travail et être productif immédiatement. Et personne ici ne travaille réellement 8 heures par jour. On va être présent au travail 8 heures par jour, on va être assis à notre bureau 8 heures par jour, mais on n'est pas réellement productif 8 heures par jour. "
Aurialie Jublin

Présentéisme : l'autre visage (inquiétant) de l'absentéisme - 0 views

  • Crainte de perdre son emploi, angoisse de la précarité, difficulté à boucler les fins de mois, pression galopante au bureau, fermeture de sites, fusions et restructurations, tout concourt aujourd'hui à considérer son travail plus pour sa feuille de paye que pour une satisfaction personnelle. Et l'on craint désormais plus de se faire remarquer par son absence et de perdre le fil de l'information interne qui permettra en cas de coup dur de se repositionner. En clair : perdre du terrain. D'autant que nombre de consultants en ressources humaines conseillent aujourd'hui aux salariés de soigner leur « visibilité ».
  • Des études américaines ont ainsi montré que le présentéisme peut coûter cher aux organisations : on impute environ 60% des coûts du stress au présentéisme et 40% à l'absentéisme. En Europe le présentéisme coûterait en moyenne 20 milliards d'euros par an. Et une enquête de l'Université de Fribourg estime à près de 15% le taux d'employés en « démission intérieure ». Une moyenne plus faible dans les PME mais supérieure dans les administrations, les banques, et les compagnies d'assurance.
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    "Présent mais...totalement absent. Voilà le paradoxe que traduit le présentéisme. Envers de l'absentéisme, il illustre à bas bruit souvent une situation de « burn out » ou de démission intérieure. Le salarié est présent physiquement mais psychiquement absent. "
Aurialie Jublin

Stop watching your workers - WashingtonPost - 0 views

  • Bernstein found that when managers were looking, employees in the factory, a global contract manufacturer that produced mobile devices, did everything by the book so as not to call attention to themselves. But when managers weren’t watching, employees used a variety of easier and even safer tricks of their own to keep production humming at an even faster pace. In one study, simply hanging a curtain so that managers couldn’t see workers increased productivity by 10 to 15 percent.
  • When workers have enough autonomy to experiment, fail and share ideas outside the watchful eye of their managers, they could very well develop and perfect tools that make them more productive, not less.
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    "The paper, which Bernstein titled "The Transparency Paradox," found that productivity actually increased when a group of Chinese manufacturing employees were not being closely watched by their managers."
abrugiere

The Rise of Anti-Capitalism - NYTimes.com - 2 views

    • abrugiere
       
      Cette économie d'abondance et de production à coût marginal a des impacts réels sur le marché du travail. C'est dans les communs collaboratifs que se trouvent dorénavant les nouvelles opportunités de travail (ou d'emplois ?). Aux USA le nombre d'ONG est augmenté de 25% entre 2001 et 2011 pour passer de 1M3 à 1M6, tandis que les entreprises ont augmenté de 1/2 % dans le même temps.  Aus USA, CAnada, Angleterre, le secteur non concurrentiel excède 10% de la main d'oeuvre 
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    Article de J Rifkin  Nous vivons en ce moment un vrai paradoxe du capitalisme : la dynamique de compétitivité des marchés qui tend à réduire toujours plus les coûts, associée à une révolution technologique, est en train de produire des biens et des services en abondance : à coût nul ou marginal.  On le voyait déjà avec Napster à la fin des années 90. De l'industrie de la musique, on a vu ce phénomène s'étendre à l'énergie, aux livres, à l'industrie manufacturière ou l'éducation.  Aujourd'hui, avec l'internet des objets, cela va s'étendre à l'économie entière. L'internet des objets, c'est demain 11 bilions de capteurs rattachés à des ressources naturelles, des lignes de production, des smart gris, des réseaux de logistiques, dans les maison, les bureaux, les magasins... En 2020, on prévoit 50 bilions de capteurs qui seront connectés.  Les individus pourront connecter leur réseau et exploiter les données par des big data, des algorithmes, et par là accélérer l'efficience des objets, des réseaux, et donc diminuer toujours plus les coûts d'utilisation. Cisco prévoit que vers 2022 les gains de productivité du secteur privé engendrés par l'internet des objets excédera les 14 trillion de dollars. Une autre étude de General Electric estime elle que la croissance de la productivité par l'internet des objets pourrait affecter la moitié de l'économie globale en 2025. 
Aurialie Jublin

L'invasion des «métiers à la con», une fatalité économique? | Slate - 0 views

  • David Graeber est bien conscient que personne n’a la légitimité pour décider quels boulots sont utiles et quels boulots sont «foireux». Il ne s’agit même pas d’une distinction entre travail productif et improductif, mais plutôt entre travail socialement utile et travail vidé de sens. D’ailleurs, comme il l’observe, un métier est d’autant moins payé qu’il est utile à la société.
  • Mais la division du travail est en général perçue par les anarchistes comme dénaturant l’individu en le cantonnant à une vie dans laquelle la technique a fait de lui un esclave, bien loin de le libérer. L’opposition entre tâches de conception et tâches d’exécution, la nostalgie vis-à-vis d’un monde où le travailleur n’était pas dépossédé du fruit de son travail ou la critique de la «techno-bureaucratie» sont en effet des thèmes forts de la pensée anarchiste, en lien avec son refus de la hiérarchie sociale
  • Graeber pense que l'explication de ce paradoxe des bullshit jobs n’est pas économique: elle est politique. C’est parce que «la classe dirigeante a réalisé qu’une population heureuse et productive avec du temps libre était un danger mortel» que le travail inutile continue à prospérer.
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  • «Contrairement à une vision un peu critique de gauche qui dit que c’est de la faute du grand capital, en fait, il y a sans doute cette logique, mais nous sommes tous bureaucrates. Parce qu’au nom de la sécurité, du principe de précaution, de la facilité de la vie, on promeut cette extension de l’usage de la norme.»
  • Graeber est dans une mentalité qui rappelle celle de la génération Fight Club ou le choix de l’universitaire Matthew Crawford de quitter sa position de professeur pour… ouvrir un atelier de réparation mécanique. Mais le succès retentissant de son petit article, stimulant bien qu’un peu mal fichu, témoigne que derrière leurs écrans, les gens sont nombreux à prendre conscience des sacrifices qu'ils s'infligent en acceptant de telles routines professionnelles.
  • Mais le paradoxe ultime, c’est sans doute que seule une économie pleine de ces emplois jugés inutiles peut produire des textes comme celui de Graeber, des économistes pour le commenter, des journalistes pour le relayer et, plus encore… des gens pour le lire au bureau entre deux échanges d’emails avec le comité de pilotage.
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    "Alors que la technologie devait nous libérer du travail, l'économie contemporaine crée toujours plus de «métiers à la con» que ceux qui les exercent savent parfaitement inutiles, déplore l'anthropologue David Graeber. Ou pourquoi la semaine de 20 heures est encore loin."
Aurialie Jublin

En 2050, le DRH jouera collectif - Les Echos Business - 0 views

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    "Confronté à un exercice de prospective, Jérôme Tixier, directeur général des relations humaines de L'Oréal, estime que l'essence de la fonction restera la même : contribuer au bon fonctionnement de l'entreprise et composer avec une individualisation de la relation entre le salarié et son employeur, avec un paradoxe, le retour du collectif."
hubert guillaud

Arrêtez de surveiller vos employés ! - WashingtonPost - 2 views

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    Dans la plupart des entreprises, les employeurs gardent un oeil attentif sur l'activité de leur employés pour les empêcher de faire quelque chose de mal. Mais est-ce que cette surveillance ne les freine pas à faire quelque chose de bien ? C'est ce qu'a mis en évidence le professeur Ethan Bernstein de l'Harvard Business School dans un article intitulé le paradoxe de la transparence : http://asq.sagepub.com/content/57/2/181.full.pdf+html qui a montré que la productivité de travailleurs chinois a augmenté quand la surveillance s'est relâché. Mettre un simple rideau entre des travailleurs et leur supérieur a fait augmenté la productivité de 10 à 15% ! S'ils ne sont pas surveillés, les travailleurs ont recours à leurs méthodes de travail qui sont toujours plus efficaces que les méthodes prescrites. La performance a augmenté non pas tant parce que les travailleurs étaient cachés de leurs surveillants, mais parce qu'ils ont pu partager des idées et les mettre en pratique sans remontrances. A une époque où la surveillance via les outils numériques devient omniprésente, estime Jena McGregor pour le Washington Post, le risque est fort que la surveillance soit décourageante
Aurialie Jublin

Travail nomade et contrats de projets: vers l'entreprise sans toit ni loi? - 3 views

  • La question de la légitimité du manager et donc du partage du pouvoir et de la démocratie dans l’entreprise sera aussi posée. Rêvons un peu : dans une entreprise construite non plus comme une pyramide hiérarchique mais comme un réseau d’associés, elle pourrait pousser jusqu’à organiser un processus d’élection des managers, voire du patron. A minima, il y aura une évaluation du management par l’ensemble des salariés, comme le suggère déjà la généralisation du 360°. Ce sera le prix à payer pour s’assurer de l’engagement des salariés, leur permettre de travailler ensemble et… les garder !
  • Si elle veut perdurer sous sa forme actuelle et s’assurer de l’engagement de ses salariés, l’entreprise devra repartir de ce qu’ils sont réellement c’est-à-dire des individus à la fois déliés et renouant sans cesse de nouveaux liens autour des projets successifs qu’elle leur proposera. C’est ce que rend possible l’arrivée massive du numérique : travailler à distance dans une sorte de nomadisme coopératif. Évidemment, cela ne concerne ni toutes les structures, ni tous les métiers. Mais c’est une tendance de fond, qui devrait à terme concerner un nombre grandissant de travailleurs, bien au-delà des professionnels et managers globalisés et hautement qualifiés dont c’est le cas aujourd’hui.
  • L’entreprise de demain sera précisément l’inverse : une unité de temps, celui d’un projet, d’un contrat, d’un marché, mais sans unité de lieu puisque les salariés embauchés pourront se trouver à des milliers de kilomètres de distance, dans des bureaux disjoints ou chez eux en télétravail etc. Cette dé-spatialisation du travail est la grande nouveauté. Travailler, ce n’est plus se retrouver avec d’autres dans un lieu construit pour cela, mais se mettre en réseau avec d’autres et organiser une sociabilité commune.
  • ...1 more annotation...
  • Qu’on le veuille ou non, la société de l’activité, de l’autonomie individuelle ou du travail libéré sera plus que jamais une société de consommation et de travail invisible. On touche ici à l’un des paradoxes les plus secrets du processus d’individualisation : l’autonomie et l’épanouissement de l’individu dans et hors du travail se paient d’une double aliénation. L’une liée au besoin de consommer et l’autre liée à la nécessité de faire appel à un travail invisible, souvent pénible et précaire, nécessaire à cette consommation. Ce paradoxe des sociétés démocratiques ne va pas se défaire demain : le post-matérialisme, qui se lit dans l’autonomie des individus, libère totalement la figure du consommateur alors même que l’individu croit s’en affranchir en se libérant du travail.
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    "L'organisation du travail a connu depuis quarante ans des évolutions majeures, mais nous ne sommes qu'au début du chemin. Si elle veut perdurer sous sa forme actuelle et s'assurer de l'engagement de ses salariés, l'entreprise devra repartir de ce qu'ils sont réellement, c'est-à-dire des individus à la fois déliés et renouant sans cesse de nouveaux liens autour des projets successifs qu'elle leur proposera. C'est ce que rend possible l'arrivée massive du numérique : travailler à distance dans une sorte de nomadisme coopératif. La généralisation du travail en mode projet pourrait avoir pour conséquence l'avènement de « contrats de projet ». Jusqu'à ces dernières décennies, l'entreprise disposait d'une unité de lieu. L'entreprise de demain sera marquée par une unité de temps, celui d'un projet, d'un contrat, d'un marché, mais sans unité de lieu puisque les salariés pourront se trouver à des milliers de kilomètres de distance, dans des bureaux disjoints, ou chez eux en télétravail. Travailler, alors, ce n'est plus se retrouver avec d'autres dans un lieu construit pour cela, mais se mettre en réseau et organiser une sociabilité commune. L'idée même de l'entreprise y survivra-t-elle?"
abrugiere

Quelle prise en compte des compétences collectives et distribuées dans la ges... - 3 views

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    article de recherche sur les compétences collectives  Le travail collectif dans l'entreprise est aujourd'hui paradoxal : valorisé dans l'organisation par des formes variées de coopérations et contraint et fragilisé dans sa constitution et pérennité face à de nouvelles formes d'emploi.
Aurialie Jublin

Why the Robots Might Not Take Our Jobs After All: They Lack Common Sense - NYTimes.com - 0 views

  • “Many of the middle-skill jobs that persist in the future will combine routine technical tasks with the set of non-routine tasks in which workers hold comparative advantage — interpersonal interaction, flexibility, adaptability and problem-solving,” Mr. Autor writes. He specifically mentions medical support jobs, building trades and some clerical jobs that require decision-making rather than typing and filing.In the paper, Mr. Autor presents data showing that these middle-skill jobs have indeed been under pressure over the last few decades, with much stronger growth in the number of both very basic low-paying jobs and the most advanced jobs for skilled professionals. It is a hollowing-out of the American work force, in effect, with fewer jobs for technicians and factory workers and the middle-class wages that come with them.
  • “I expect that a significant stratum of middle-skill, non-college jobs combining specific vocational skills with foundational middle skills — literacy, numeracy, adaptability, problem-solving and common sense — will persist in the coming decades.” He argues that it is hard to blame computerization for jobs that have disappeared over the last decade in that much of the shift happened after capital investment in information technology fell following the collapse of the dot-com bubble.
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    "So what does that mean for workers over the years and decades ahead? Mr. Autor says that this weakness leaves plenty of opportunities for humans to serve as intermediaries of sorts between increasingly intelligent computers that nonetheless lack that common sense. He invokes the idea of "Polanyi's Paradox," named for the Hungarian thinker Michael Polanyi, who observed that "we know more than we can tell," meaning humans can do immensely complicated things like drive a car or tell one species of bird from another without fully understanding the technical details. "Following Polanyi's observation," Mr. Autor writes, "the tasks that have proved most vexing to automate are those demanding flexibility, judgment, and common sense - skills that we understand only tacitly.""
Aurialie Jublin

Accélérer le futur - Post-travail & post-capitalisme - 0 views

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    "# Exiger l'avenir. Publié en français au printemps 2017 par les éditions :It et la Cité du Design à l'occasion de Working Promesse, la dixième Biennale de Design de Saint Étienne, cet ouvrage post-travail et post-capitalisme décrit les paradoxes politiques actuels qui empêchent nos projections dans le futur. Serait-il temps d'accélérer ?"
Aurialie Jublin

Livre: Homo economicus, prophète (égaré) des temps nouveaux - Daniel Cohen - 0 views

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    La société devient de plus en plus compétitive. Un monde néo-darwinien où les plus faibles sont éliminés et soumis au mépris des vainqueurs est en train de s'imposer. Dans les entreprises comme dans les couples, les indicateurs de bien-être reculent. Car la compétition sans la coopération ne fonctionne pas. Pour l'économiste Daniel Cohen, rien n'est inéluctable dans ces évolutions. Mais à l'heure où des milliards d'humains se pressent aux portes d'un modèle occidental défaillant, il y a urgence à repenser le rapport entre la quête du bonheur individuel et la marche des sociétés. Prolongeant les réflexions de son précédent livre, La Prospérité du Vice, l'auteur nous entraîne de la Rome antique au Pékin d'aujourd'hui en passant par l'Amérique, dressant une vaste carte des plaisirs et des peines du monde contemporain. Un essai aussi provocateur qu'intelligent.
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    Notes suite à son intervention sur France Inter le 4 sept http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=444457 : Retrouver le gout du bonheur dans un modèle concurrentiel Homo œconomicus : personnage de fiction, devenu le modèle néo-classique en économie, et même un prophète Ex : directeur d'un centre de don de sang décide de donner une prime aux donneurs pour augmenter le nombre de dons, or c'est l'inverse qui se passe -> la prime financière a détruit la prime morale / les économistes oublient le souci moral L'homme moral quitte la salle quand l' Homo œconomicus y rentre Paradoxe : L'accumulation de richesse extraordinaire n'a pas haussé le niveau de bien être des sociétés depuis les années 50. Marchandisation, capitalisme financier, course au profit et à l'enrichissement incitation financière même au sein de l'entreprise, la valeur travail se délite -> appauvrissement de la société Homo-sapiens grande capacité d'adaptation mais incapable d'anticiper sur ses affects Travail - empreinte dans la matière (Lévis-strauss) Equilibre dans les années 50/60 entre coopération et compétition Syndicats - force de coopération Individu par défaut (Robert Castel) 3 forces : - Capitalisme financier (faire des résultats, contrainte sur les salariés) - Mondialisation triste - mise en concurrence, hausse de la compétition - Société de l'information/Avènement du numérique participe au délitement de la société, car c'est levier de mise en concurrence, qui pousse à se comparer aux autres ; pousse à la compétition plutôt qu'à la coopération (même si ya des communautés virtuelles) Putnam Société post-matérialiste - dernière forme de liberté, sortir de la nécessite, des besoins, redonner du sens à la coopération / réfléchir au mieux plutôt qu'au plus
Aurialie Jublin

Travail : peut-on résister aux injonctions paradoxales sans péter un boulon ?... - 0 views

  • Option numéro un : développer des mécanismes de défense pour ne pas virer dingue. Enfermer ses doutes dans les profondeurs de son inconscient, ne plus penser par soi-même, rationaliser, se noyer dans le travail, refouler son moi et faire « comme si »…
  • Option numéro deux : résister activement. Pour ne pas se laisser piéger, il faut pouvoir mettre à distance la violence institutionnelle par l'humour ou la dénonciation. Rire entre collègues de sa « médaille en chocolat », de « chiffres hystériques » ou d'« évaluation au doigt mouillé ». Désinvestir psychiquement le travail ou réinvestir des métiers qui font sens. Vénérer la lenteur plutôt que la vitesse, préférer la tranquillité au mouvement, renoncer à vouloir se dépasser…
  • « Créer des lieux d'échange véritable ne peut avoir de sens que si l'initiative part des individus eux-mêmes, estime Danièle Linhart. Ces derniers pourraient déployer leurs compétences et leur expérience pour contribuer à inventer de nouvelles organisations du travail qui ne les rendent pas malades. » En attendant, certains prennent les devants, comme ce postier qui, après avoir assisté aux séminaires de Vincent de Gaulejac, a décidé de monter un groupe informel d'histoires de vie professionnelle à l'heure du déjeuner.
Aurialie Jublin

Uber n'existera plus dans 3 ans - 0 views

  • Au final la seule variable concurrentielle actuelle de cette économie est le prix payé à sa main-d’oeuvre – les chauffeurs VTC – main-d’oeuvre sensée être indépendante et avoir un « esprit d’entreprise ». Or un chef d’entreprise ne se lève pour travailler que s’il espère un gain supérieur (en argent, en temps ou en liberté) à un travail salarié sans risque. En moins de trois ans les mécanismes de l’absence de barrière à l’entrée et l’équilibre impossible de ce marché ont fait basculer l’intérêt de l’entrepreneur indépendant chauffeur VTC de très positif à négatif. Il partira dès qu’il trouvera un meilleur système de rémunération.
  • je fais la prédiction que « l’ubérisation » de la société trouvera sa véritable éclosion à travers le logiciel/service open-source (on ne parlera alors plus « d’ubérisation »). Ce serait un paradoxe apparent, mais en fin de compte assez logique (et déjà en application dans plusieurs domaines comme l’informatique) : tout d’abord parce que l’univers des professionnels indépendants est plus proche de l’état d’esprit libertaire (être libre de son temps, ne pas avoir de patron) qui anime l’univers de l’open-source que de l’univers libéral (concurrence libre) qui est celui des sociétés qui font travailler les indépendants, et ensuite parce qu’il semble logique que de particulier à particulier le principe de suppression de l’intermédiaire devienne la règle. Il est probable qu’émergera un jour un moteur informatique open-source global pour organiser tous les différents services entre particuliers.
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    "La double faiblesse qui va être fatale à Uber et qui va conduire à sa fin prochaine - et à toutes les sociétés qui suivent son modèle - est la suivante : sa technologie est trop facilement reproductible, avec au bout du compte des barrières faibles à l'entrée pour de nouveaux concurrents, et il va lui être impossible de trouver un équilibre sur le moyen/long terme entre les offres de travail pour les chauffeurs « Ubers », leur juste rémunération et la demande des clients."
Christophe Gauthier

Peut-on encore ne pas travailler ? | Anthony Masure - 0 views

  • Le consommateur de la société hyperindustrielle est un consommateur qui se déqualifie à toute vitesse — et qui du même coup se désindividue, comme l’avait montré [Gilbert] Simondon pour le producteur. Il ne sait plus « faire à manger », il ne sait plus compter. Bientôt il ne saura plus conduire, sa voiture conduira toute seule. Les consommateurs sont préformatés dans leurs comportements de consommation, téléguidés, conditionnés, et, comme dit [Gilles] Deleuze, « contrôlés »
  • Ainsi, quand je like, que je commente ou que je publie un message publié sur média social, je renforce sa valeur financière en générant du temps d’activité (qui apparaîtra dans son bilan d’activité), en créant du contenu (qui pourra générer d’autres interactions), et en lui fournissant des informations personnelles (métadonnées : heure et lieu de connexion, etc.).
  • Selon Hannah Arendt, le « domaine public » se caractérise par le fait que chacun peut voir et entendre la place de l’autre, différente de la sienne
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  • Sans cette distinction, il ne saurait exister de lieu de rencontre, et donc de débat politique. Aussi, ces activités quotidiennes économisées en jeu (« gamifiées ») pour ne pas paraître laborieuses posent directement un problème politique, tant que les revenus dégagés (soustraits en grande partie à l’impôt) et que les modes de gouvernance (qui prennent la forme de « conditions d’utilisation » formulées pour ne pas être lues) échappent à la délibération collective — et se placent dès lors hors du domaine public qui caractérisait encore les « marchés d’échange » du capitalisme naissant. Evgeny Morozov parle ainsi de « réglementation algorithmique
  • » pour pointer le fait que chacune de nos actions est susceptible d’être enregistrée, quantifiée et corrigée, y compris par des États.
  • Aussi, plutôt que de chercher à sauver l’emploi, qui comme nous l’avons vu, a largement perdu de sa consistance, il faut plutôt œuvrer à redonner du sens au travail — compris non pas comme une souffrance (labeur) ou comme une activité récurrente s’épuisant dans la consommation, mais plutôt, au sens moderne du terme, comme l’idée d’« effectuer un exercice », de « fonctionner » (en parlant d’une machine) ou encore de « pouvoir être façonné » (« se travailler »)
  • Un tel design, inemployable, c’est-à-dire qui ne participe pas d’une instrumentalisation des relations humaines, n’est pourtant pas sans valeur. Les projets réalisés par l’architecte et designer Ettore Sottsass dans les années 1970 sont à ce titre révélateurs d’une démarche interrogeant les fondements de la culture industrielle, et plus globalement « des lois, des habitudes et du vocabulaire de la culture rationaliste
  • Alimentant et tirant profit de la disparition des métiers, voire des professions, des sociétés « de service » fournissent clé en main nourriture, amour, vacances, connaissances, langues, éducation, loisirs
  • peut-on encore ne pas travailler ? Pour répondre à cette question, il faut tout d’abord examiner la mutation de la notion de métier en profession à l’époque des Lumières, puis le développement du capitalisme
  • Cette première séparation conceptuelle entre les capacités techniques d’un individu et leur asservissement (voire leur aliénation) au sein de tâches d’exécution recouvre déjà des problématiques contemporaines :
  • est-il certain que toutes les compétences qu’un individu est en capacité d’exercer et de développer s’épuisent dans leurs applications économiques ?
  • C’est précisément cet écart qui sépare le travail de l’emploi
  • mince est la limite entre des emplois salariés, pour lesquels il faut en faire toujours plus, et une myriade de micro-tâches non rémunérées, qui donnent l’impression de travailler jour et nuit
  • Au capitalisme industriel (concentration des moyens de production) se sont ainsi ajoutés le capitalisme financier (ère de la spéculation et domination des institutions financières) puis le capitalisme cognitif
  • le design peut permettre de répondre à la question de départ, à savoir qu’il s’agit moins de chercher à ne pas travailler
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    "Tandis que le travail, en crise, est de plus en plus recherché, mince est la limite entre des emplois salariés, pour lesquels il faut en faire toujours plus, et une myriade de micro-tâches non rémunérées, qui donnent l'impression de travailler jour et nuit. Autrement dit : peut-on encore ne pas travailler ? Afin de traiter ce paradoxe, nous examinerons tout d'abord le passage du métier à des professions employées à faire croître le capital. Ensuite, après avoir vu en quoi l'époque contemporaine pourrait signer une possible « mort de l'emploi », nous analyserons en quoi le développement du « labeur numérique » (digital labor) et des objets supposément « intelligents » (smart) brouille la distinction entre le temps libre et le temps travaillé. Afin de sortir de ces impasses, nous nous demanderons si le design, en tant que travail de « qualités » inutiles, pourrait permettre d'envisager de nouveaux rapports au temps."
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