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"Savez-vous pourquoi en France le marché du livre électronique stagne sous les 5% du marché ? J'entends dans la salle quelqu'un parler du prix trop élevé des ebooks. Oui, vous avez raison. Mais pourquoi de tels prix ? [...] Ces logiciels ont un point commun : le WYSIWYG [acronyme de « what you see is what you get », ndlr]. Ce que je vois à l'écran sera ce qui sera imprimé. En conséquence, beaucoup de fonctions servent à mettre en page, à choisir la typographie. Word et ses dérivés sont en fait des outils de bureautique, destinés à imprimer des lettres, des CV, des dossiers, pourquoi pas des livres. Ils ont été pensés au mieux durant les années 80 et depuis ils n'ont pas évolué. Autant dire que la plupart des auteurs utilisent des logiciels dépassés. Travailler avec un logiciel qui implique de penser la forme revient à se placer dans un paradigme éditorial archaïque, et donc doublement archaïque puisqu'il implique autant les outils d'écriture que ceux de diffusion. Désormais, il est impossible pour un auteur de savoir comment ses textes seront lus : sur papier, smartphone, liseuse, tablette, des apps comme Wattpad ou Feedly voire par mail… Il me paraît vital de prendre en compte cette évolution, au moment même de l'écriture, et même en amont quand on rêve à ses textes futurs."

"Jeudi 22 mai 2014 se tiendront les deuxièmes Rencontres de l'édition numérique, le rendez-vous des arts et lettres numériques en région Nord - Pas de Calais. Cette année, outre son partenariat avec la Plaine Images et l'Association des éditeurs du Nord - Pas de Calais, l'événement acquiert une dimension européenne grâce à la collaboration du PILEn (Partenariat interprofessionnel du livre et de l'édition numérique en Belgique)."

"La SGDL propose le nouveau contrat d'édition commenté conforme aux nouvelles dispositions légales. Réalisé par le Conseil Permanent des Écrivains (CPE) et préconisé par la Société des Gens de Lettres (SGDL), ce contrat est conforme aux nouvelles dispositions légales entrées en vigueur le 1er décembre 2014, issues de l'accord-cadre signé le 21 mars 2013 entre le SNE (Syndicat national de l'édition) et le CPE."

Commentaire d'InaGlobal [http://www.inaglobal.fr/edition/lu-sur-le-web/les-auteurs-allemands-egalement-unis-contre-amazon] : "Après les 900 auteurs américains, c'est au tour d'une centaine d'auteurs allemands d'envoyer une lettre de protestation à Jeff Bezos, le PDG d'Amazon pour critiquer ses méthodes commerciales. Pour la secrétaire générale du PEN-Zentrum, une association d'auteurs, « les recommandations manipulées et les retards dans les commandes de livres des éditeurs en conflits sont légion chez Amazon ». L'édition allemande craint une situation monopolistique et a saisi le Bundeskartellamt (Office fédéral anti-cartels)."

"Le cybermanchand "manipule les listes de recommandation" et "utilise les auteurs et leurs livres pour extorquer de meilleures remises" accuse une lettre ouverte signée par plus de 1 000 écrivains."

"Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, relève un challenge personnel chaque année. Les années précédentes, ses efforts ont porté sur : "apprendre le Mandarin, rencontrer une nouvelle personne qui ne travaille pas chez Facebook tous les jours, écrire quotidiennement une lettre de remerciement aux personnes qui rendent le monde meilleur, devenir végétarien (ou ne manger de la viande que si elle a été tuée par mes soins), porter une cravate tous les jours". Son challenge pour 2015 : lire un livre tous les quinze jours. Le projet s'accompagne évidemment d'une page Facebook intitulée "A Year of Books", sur laquelle les internautes sont invités à dialoguer sur les livres choisis par le club de lecture. Le premier ouvrage choisi par Mark Zuckerberg, The End of Power de Moises Naim, s'est retrouvé en rupture de stock en moins de trois jours. Le livre dans sa version papier est passé de la 44 369e place à la 10e des meilleures ventes, et de la 191 086e à la 34e place pour la version e-book. "Facebook est déjà un géant de la publication. Et avec des rivaux comme Amazon ou Google et un intérêt croissant pour la vente en ligne, il semble tout naturel que l'entreprise s'intéresse à l'édition", analyse The Atlantic, qui semble refuter ainsi l'idée d'un projet humaniste."

"Le premier Petit Labo de l'année 2015 invite les auteurs et les éditeurs à rencontrer la Société des gens de Lettres, en la personne de Valérie Barthez, juriste de la SGDL, et Vincent Scheegans, avocat au barreau de Marseille et juriste de l'ArL Paca, pour un débat contradictoire autour du nouveau contrat d'édition à l'ère du numérique."

"Aux États-Unis, alors que le différend entre Amazon et Hachette Book Group se poursuit, 300 auteurs ont signé une lettre ouverte réclamant au géant de la vente en ligne de trouver une issue au conflit."

"Qui n'a pas rêvé trouver instantanément le livre qu'il cherche et de l'acquérir dans les minutes qui suivent ? Grâce aux libraires indépendants de la région Rhône-Alpes, c'est désormais possible. Parce que ces libraires indépendants ont toujours du répondant pour apporter un service de qualité à leurs clients. Le nouveau site internet chez-mon-libraire.fr propose aux lecteurs un système de géolocalisation leur permettant de chercher un livre dans la région Rhône-Alpes. "

"Cher Victor Reader-Stream, Toi qui es à la fois mon lecteur de livres et la bibliothèque portable qui ne me quitte jamais, toi que j'ai dans la peau, toi que j'ai dans la poche, reçois par cette lettre ouverte l'hommage que me dicte la gratitude ! Entre ici, Victor Reader ! Entre ici, génial engin par qui littérature et cécité s'épousent et cessent de s'opposer ! "

"Pour Renny Aupetit, l'enjeu essentiel aujourd'hui pour les librairies est internet. « Mon analyse est que le marché est globalement stable depuis 30 ans. En réalité, ce qui a changé, c'est qu'il y a 30 ans, un livre sur deux était vendu par un libraire. Aujourd'hui il n'y en a un plus qu'un sur quatre. Les hypermarchés, et surtout internet, soit à 90 % Amazon, viennent concurrencer le tout », nous explique le propriétaire. « En plus de travailler l'accueil, il est essentiel de faire en sorte que sa librairie soit connectée. C'est pour cela que l'on a créé Librest, qui permet à nos clients d'avoir leur livre en moins d'une journée. »"

"Le Cabinet Arthur D. Little a publié à la fin de l'année dernière une étude sur l'avancement de la transformation digitale des entreprises dont je trouve le constat mi-figue mi-raisin. Il montre à la fois que la pertinence du sujet transformation digitale ne fait pas débat, que toutes les entreprises sont engagées, mais que tout cela peine à atterrir sur le terrain. Un peu le constat partagé par notre salarié digital fictif et sa lettre à son CEO : du haut vers le bas il manque le « what's in it for me», même si la réalité est, bien sur, moins caricaturale."

"Dans la lettre d'informations destinée à ses adhérents, le Syndicat national de l'édition se réjouit du maintien d'un taux de TVA réduit sur le livre numérique « au moins pour l'année 2016 ». La France s'était fait tirer les oreilles par la Commission européenne, puis par la Cour de Justice de l'Union européenne, pour avoir choisi d'appliquer ce taux pour les livres numériques, considérés comme des services, pour lesquels la Commission impose une TVA forte..."

Commentaire du Labo de l'édition (http://www.labodeledition.com/lettre-de-veille-de-noel/) : "Selon le site web américain Comics Alliance, Stela, une nouvelle application dédiée à la bande dessinée, promet de bousculer le format numérique du genre. En préparation pour l'année prochaine avec le soutien de la boîte de développement BreakoutBit, l'outil a été conçu par Ryan Yount, ancien responsable chez Ubisoft, et Jim Gibbons, autrefois éditeur chez Dark Horse. L'ambition de ces derniers est de surfer sur les tendances technologiques actuelles et les nouveaux usages des supports de lecture : les concepteurs vont exploiter pleinement la superficie grandissante des écrans de smartphones, pour créer une application plus intuitive et compréhensible pour les utilisateurs, y compris ceux qui ne seraient pas familiers des comics. A l'instar d'outils comme Twitter ou Instagram, Stela s'appuiera sur les manipulations minimales comme le fait de scroller ou de swiper. L'approche proposée aux créateurs qui collaboreront avec le plateforme est originale, relève Actualitté : des bandes dessinées présentées de façon verticale, généralement une case à la fois. Les auteurs seraient amenés à prendre en compte les limitations inhérentes à l'écran, en ajustant le format de leurs dessins. Il semble que les supports de lecture numérique soient en passe de réinventer les modes de création traditionnels…"

"Alors que la médiation Engel au sujet de la lecture numérique par abonnement a abouti de manière positive, Eric Briys, co-fondateur de Cyberlibris, l'une des six sociétés sommées de se mettre en conformité avec la législation française, s'explique. [...] "Dans notre cas, la solution a été très simple", explique à Livres Hebdo Eric Briys, co-fondateur de la plateforme Cyberlibris, créée il y a 15 ans. "Une seule de nos offres d'abonnement était visée par la médiation Engel : Smartlibris, notre seul service B2C destiné au grand public". Lancée en 2007, l'offre Smartlibris consiste en une bibliothèque numérique destinée à la famille proposant des ouvrages sur plusieurs thèmes : éducation, bien-être, loisirs ou santé. "Comme l'offre apparaissait comme illégale en France, nous avons appliqué la loi à la lettre et avons décidé de ne plus la rendre accessible aux Français de France, en autorisant seulement les connexions depuis le reste du monde"."

"Au Panthéon des médias consacrés au livre, il y a Actualitté. Mais avant d'être un site d'informations reconnu par ses pairs, Actualitté c'est surtout une idée folle qui a surgi dans la tête d'une bande de potes. Nicolas Gary, maître d'oeuvre du projet, a accepté de retracer pour nous cette aventure."

"Lorsqu'on parle de livres numériques enrichis, nombreux pensent à l'ePub 3 et ses opportunités. Les applications, pour leur part, sont parfois peu considérées à cause de leurs limites floues entre animation et lecture. C'est justement ce qui a attiré les fondateurs de Byook qui ont souhaité explorer cet univers nouveau où la technologie côtoie la création. Rencontre avec Bastien Villebrun, responsable commercial de la société, qui nous en dit plus sur les spécificités de Byook."

"Mardi 20 novembre; le Séminaire PNF a déroulé sa deuxième journée de réflexion sur le thème des arts numériques et de l'écriture web : comment en particulier s'invente sur les écrans la littérature d'aujourd'hui ? Autant dire que la journée passée à la Bibliothèque nationale de France fut celle d'une rencontre, exceptionnelle : l'occasion de découvrir des œuvres singulières, des auteurs encore trop peu visibles, des problématiques à peine explorées, notamment dans l'Éducation nationale. Autant dire aussi que la journée fut celle d'une révélation, magique : contrairement aux a priori qui la placent du côté de la dématérialisation, la littérature numérique est on ne peut plus physique et sensorielle. Quand retentit la voix de François Bon ou qu'Alexandra Saemmer fait danser les mots sur l'écran, on espère que chaque élève aura la chance de vivre lui aussi, en classe, la littérature comme performance."

"Parallèlement au séminaire « Écritures numériques et éditorialisation », la revue internationale Sens Public prévoit un dossier consacré au même thème et en appelle à vos considérations."

"Pour mettre un terme à la situation difficile des bibliothèques en matière de numérique, Dilicom, par la voix de Vincent Marty, son directeur général, a annoncé un Projet Numérique en Bibliothèque (PNB)."