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"C'est un gros coup de colère que pousse Gerry Conway, un auteur célèbre de Comics américain, co-créateur de Vigilante ou The Punisher, et scénariste d'un des moments clefs du genre, la mort de Gwen Stacy, l'amour de jeunesse de Spider-Man. Dans une tribune au vitriol, il accuse Jeff Bezos et Amazon d'avoir « massacré » l'outil le « plus prometteur de la distribution de Comics dans l'ère numérique », à savoir Comixology, racheté récemment par Amazon."

Commentaire d'InaGlobal [http://www.inaglobal.fr/edition/lu-sur-le-web/les-auteurs-allemands-egalement-unis-contre-amazon] : "Après les 900 auteurs américains, c'est au tour d'une centaine d'auteurs allemands d'envoyer une lettre de protestation à Jeff Bezos, le PDG d'Amazon pour critiquer ses méthodes commerciales. Pour la secrétaire générale du PEN-Zentrum, une association d'auteurs, « les recommandations manipulées et les retards dans les commandes de livres des éditeurs en conflits sont légion chez Amazon ». L'édition allemande craint une situation monopolistique et a saisi le Bundeskartellamt (Office fédéral anti-cartels)."

"Parlons de chiffres et de gros sous, avec l'évocation du 4e trimestre 2012 d'Amazon, que Jeff BEzos présentait hier aux investisseurs. « Nous découvrons maintenant la transition que nous avons attendue », a assuré le grand patron. Si le bénéfice est légèrement en deçà de ce que les actionnaires pouvaient attendre, le résultat d'exploitation, pour sa part, fait sauter les plafonds..."

"On connaît la puissance d'Amazon, site de vente de tout à la croissance exponentielle. Mais dans un très long article, le New Yorker revient sur la relation du site aux livres [http://www.newyorker.com/reporting/2014/02/17/140217fa_fact_packer?currentPage=all], son produit de vente originel. Le magazine explique la façon dont Jeff Bezos, le fondateur (marié à une romancière), n'a commencé par vendre des livres que pour le potentiel qu'ils offraient, et la façon dont ils pourraient mener à collecter des données sur les utilisateurs. Et leur vendre ensuite n'importe quoi. [...] Puis les éditeurs se sont rendus compte qu'Amazon les escroquait. L'entreprise s'est mise à demander de l'argent en échange de leur placement sur la home page (ce qui existait sous une autre forme pour les chaînes comme Borders, pour être sur les rayons les plus en vue) puis à réclamer des sommes de plus en plus faramineuses. Et in fine à demander des sommes pour exister tout court, indépendamment de la page d'accueil."

"Amazon a présenté deux nouvelles tablettes, les Kindle Fire HD X 7 et 8,9 pouces. La firme de Jeff Bezos passe à la vitesse supérieure afin de rester dans la course pour les fêtes de fin d'année."

"Ce début de semaine était le jour des drones. Drones partout sur le web, drones à la télé, drones à la radio. Un sujet souvent effleuré sur les blogs ou les médias internet, mais rarement à cette échelle. Pourquoi et comment les journalistes peuvent parler tous du même sujet ?" Ou comment la plupart des journalistes se sont fait bernés par Jeff Bezos au moment où Amazon a besoin de redorer son image.

"En tournée en Europe pour présenter la liseuse électronique Kindle Paperwhite, le patron d'Amazon répond aux questions des Echos."

"En 1997, alors qu'Amazon n'était encore qu'une start-up ruinant ses investisseurs, son PDG et fondateur, Jeff Bezos, avait cherché à les rassurer en ces termes : « Amazon espère installer une relation durable avec ses clients, qui prévaudra même dans de très grands marchés bien établis. » Quinze ans après, ce doux rêve est devenu une implacable réalité."

"La firme de Seattle a beaucoup investi dans le segment des ebooks, des tablettes et des liseuses avec la famille Kindle et cela porte ses fruits. Satisfait, Jeff Bezos, CEO d'Amazon monde a déclaré : « Nous voyons maintenant la transition que nous attendions [Ndlr : papier vers numérique]. Après 5 ans, les livres numériques génèrent plusieurs milliards de dollars. Ce segment évolue vite avec une progression d'environ 70% par rapport à l'année dernière. En revanche, nous avons enregistré la plus importante chute du livre physique depuis 17 ans avec une progression qui atteint juste les 5% »."

"À partir du 19 juin, l'ensemble des livres numériques de la saga Harry Potter, ainsi que les audiobooks, seront proposés gracieusement dans la Kindle Owner's Lending Library. La bibliothèque d'Amazon offrira donc à ses clients Premium, de pouvoir télécharger et lire sans peine, les livres de la série. Jeff Bezos, PDG d'Amazon, s'expliquait : « Nous sommes absolument ravis d'avoir conclu cet accord avec Pottermore. C'est le genre d'investissement important dans l'écosystème Kindle que nous allons continuer à réaliser, pour les propriétaires de Kindle. » Quand de son côté, le PDG de PottermoreCharlie Redmayne, assurait que les pertes de ventes seraient compensées par les conditions de l'accord commercial."

"Stephen King a désormais un Kindle rose que lui a donné le PDG d'Amazon, Jeff Bezos. Amazon se distingue car il été le premier à se rendre compte que la numérisation permettait d'un nouveau format littéraire. Le superbe romancier auteur de plusieurs livres cultes est désormais un habitué d'Amazon. J'ouvre une parenthèse pour signaler que Stephen King est méprisé par l'élite de l'intelligentsia française qui vend trois livres. Il faut dire que ses membres publient comme ils vont faire du ski l'hiver."

"Existe-t-il un abus de position dominante, qui, en sous-main, régirait le conflit entre Hachette Book Group et Amazon ? Le groupe Authors United, qui réunit de gros vendeurs, sollicite le Département de la justice américaine, pour qu'il ouvre une enquête antitrust. Après avoir écrit au conseil d'administration de Jeff Bezos la semaine passée, c'est une nouvelle tentative pour faire cesser l'affrontement."

Commentaire d'InaGlobal [http://www.inaglobal.fr/numerique/lu-sur-le-web/en-rachetant-twitch-amazon-devance-google-et-apple-dans-le-salon] : "Pour Wired, le lancement d'un smartphone - le Fire phone - était une fausse-bonne idée, car la bataille du mobile est depuis longtemps gagnée par Google et Apple. En rachetant Twitch pour près d'un milliards de dollars, Amazon s'impose dans le salon et dans le domaine du jeu vidéo dans lequel il était déjà présent. Jeff Bezos l'a bien compris : l'industrie du jeu vidéo est plus grosse que celle d'Hollywood et les utilisateurs de Twitch sont des consommateurs potentiels des produits de son marketplace et surtout de son service de streaming illimité Prime."

"La firme de Jeff Bezos lance un outil permettant aux auteurs auto-publiés de créer des ebooks illustrés. Le cybermarchand pourrait ainsi renforcer Kindle Unlimited, son offre de lecture illimitée sur abonnement."

"En 20 ans, Amazon s'est imposé comme un acteur incontournable du commerce culturel. En France, il deviendra bientôt le 1er vendeur de livres. Et pourtant le géant du commerce en ligne agace les marchés financiers, déstabilise les filières culturelles, abuse les responsables politiques et méprise ses salariés sans qu'il soit possible d'apporter une riposte efficace, d'autant qu'il dispose du soutien inconditionnel de millions d'internautes. S'opposer à un tel comportement devient cependant un combat sociétal. Comment y parvenir ? [...] Combattre Amazon, un enjeu de société. Cette fronde ne doit pas être perçue comme un combat du passé contre l'avenir. Elle est portée par des acteurs responsables, adeptes des nouvelles technologies et ouverts aux nouvelles formes de commerce. Ils dénoncent une méthode guerrière, un appétit de prédateur, une volonté de dominer le commerce sans que cela soit bénéfique socialement, économiquement, durablement. Lorsque Jeff Bezos dit : « Nous sommes convaincus que rendre les livres accessibles à tous est bon pour la culture », il est populiste, manipulateur et pervers. Il tente de faire croire qu'entre l'auteur et le lecteur, il y aurait des professions inutiles et coûteuses."

"Le Monde diplomatique publiait déjà l'année dernière un article qui faisait état des conditions de travail chez le Léviathan de la librairie numérique Amazon, dont les nombreux employés brandissaient en guise d'étendard « le sourire sur le colis ce n'est pas le nôtre » . Aujourd'hui, la guerre livrée à Hachette fait parler de Jeff Bezos qui jadis faisait de la relation client le pilier de la réussite d'Amazon. Nonfiction revient sur le géant de l'e-marché à travers une enquête fouillée du New Yorker signée Georges Parker. L'article part d'une simple interrogation : « Amazon, c'est bien pour les consommateurs. En est-il de même pour les livres ? ». On semble à peine mesurer l'ampleur de la rhétorique quand une seconde question vient retenir notre attention. Qu'est-ce que vend Amazon exactement ? Amazon ce n'est pas le « magasin du tout », mais c'est bien plus « le Tout », un système qui se régénère à partir de lui-même dans la recherche d'innovations où l'ambition est le maître-mot du mécanisme."

"Aux États-Unis, la société de Jeff Bezos vient de lancer officiellement son service de publication par crowdsourcing, qui a désormais un nom : Kindle Scout. Celui-ci permet à la communauté des lecteurs américaine de critiquer et financer des extraits de manuscrits encore inédits, que l'on aura préalablement diffusés en ligne. Les lecteurs votent ensuite en faveur des projets qui les auront séduits et méritent à leurs yeux d'être publiés par Amazon."

"Selon certains éditeurs, la firme de Jeff Bezos aurait ajouté une clause assez étonnante dans ses nouveaux contrats. Si un livre est en rupture de stock chez l'éditeur, Amazon serait en droit de fournir ses propres copies aux clients par l'intermédiaire de ses services d'impression à la demande (POD). "

"My dream bookstore would sell browser-based, open, standardized, interoperable, web-enabled ebooks. But right now, customers don't know they want that. It may be that Amazon is building towards some of these features (without the ISO and W3C standards, of course, because they don't want a platform that makes it easier for customers to buy their books at other stores). Amazon is a world unto itself. And customers seem to like it that way. [...] Another thing is that we were 20-odd bookish people in the room (with more watching via webcam). And we couldn't figure it out. We are insiders - collectively, there must have been hundreds of years of experience in the book business sitting around that table. As with most cases of disruption, it isn't going to happen from inside. But the third thing I realized is that Jeff Bezos was "not a book person". He may love books, but until he founded Amazon, he didn't work in the industry. Now he actually is in the industry, and has been for 20 years. He's one of us. If a major disruption is not going to happen from inside, then "inside" includes Amazon - and any major disruption by definition will disrupt Amazon too."

"L'entreprise de Jeff Bezos s'apprête à lancer Kindle Unlimited, un service offrant près de 600 000 livres numériques en accès illimité pour moins de 10 dollars par mois. Le site The Verge semble pourtant peu convaincu par la nouvelle idée d'Amazon, et ce pour une raison simple : les gens ne lisent pas assez. Pour 2,8 heures passées devant la télévision par jour, une personne âgée de 25 à 34 ans ne passe en moyenne que 6 minutes à lire. De plus, il semble difficile pour les grandes maisons d'édition de signer avec Amazon pour Kindle Unlimited, ce qui représenterait un grand manque à gagner. Malgré cela, Amazon compte bien imposer son service et, comme l'a fait Netflix avec le « binge-watching », provoquer un « binge-reading » chez ses clients." Source : http://www.theverge.com/2014/7/17/5911065/why-amazons-netflix-for-books-might-be-dead-before-it-starts