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hubert guillaud

L'organisation d'un débat public sur des questions scientifiques ou technique... - 0 views

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    Michel Laberganti donne la parole à Pièce et Main d'oeuvre (PMO), ce groupe d'activistes qui refusent le débat public sur les questions scientifiques, n'hésitant pas à venir faire raffut et tapage lorsqu'ils sont organisés. Un quarteron de ministres en retraite s'est insurgé. Pour PMO, la formule du débat public, comme ceux mis en place par la Commission nationale du débat public sert à masquer ce qui n'est qu'une opération de communication pour obtenir l'adhésion à une nouvelle technologie. Opposés aux sociologues spécialistes des controverses, ils dénoncent des formes de débat qui visent à la prévention et à l'apprivoisement des contestations. Car participer, c'est accepter. Les débats substituent des leurres à la confrontation politique de fond, occultant la dissymétrie entre ceux qui ont le pouvoir d'agir et sont qui n'ont que leur expression. Dans la vie réelle, la décision ne tient qu'au rapport de force. PMO récuse expertise et contre-expertise. Les citoyens sont tous compétents pour les affaires de la Cité, qu'elles portent sur le nucléaire, les OGM, les nanotechnologies ou le numérique. Pour PMO, les experts devraient mêmes être exclus des débats, étant juges et partis. Ce n'est que si les citoyens décident de construire des sous-marins ou des centrales nucléaires que les experts devraient être invités à dire comment y parvenir. Scientifiques et technocrates ont tout intérêt à l'organisation scientifique de la société, puisque c'est pour eux le moyen d'assumer leur pouvoir. "L'expertise dépouille la population de sa compétence politique en dépolitisant les prises de décision". Si la technologie est le progrès, pourquoi notre société hypertechnologie n'est-elle pas le paradis ? "Le progrès technologique n'est synonyme ni de progrès humain, ni de progrès pour la société". Les opposants à la technologie sont toujours parodiés comme ceux qui promeuvent le retour à la bougie. Choisir la sobriété énerg
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Pouvoir et internet - Schneier - 0 views

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    Le spécialiste de la sécurité informatique vient de livrer un texte très pertinent sur comment l'internet transforme les rapports de pouvoir. Il y explique que la technologie amplifie la puissance non seulement des internautes mais aussi - et de plus en plus - des pouvoirs en place. Les intérêts des puissants en reprennent les rennes, et la réalité s'avère bien plus compliquée que ne le chantait les louanges de la déclaration d'indépendance du cyberspace de John Perry Barlow. Nous avons cru que la génération internet, celle qui embrasse le changement social apporté par ces nouvelles technologies pouvait subvertir les institutions de l'ère précédente. Les débats sur l'avenir de l'internet sont moralement et politiquement complexes. Comment concilier respect de la vie privée et renforcement de la loi pour prévenir les violations au droit d'auteur ? Ou la pornographie infantile ? Est-il acceptable d'être jugés par des algorithmes invisibles quand nous sommes servis par leurs résultats ? Avons-nous le droit de corriger les données nous concernant ? De les effacer ? Voulons-nous de systèmes informatiques qui oublient des informations après quelques années ? Ces enjeux sont compliqués et nécessitent un débat constructif, une coopération internationale et des solutions itératives. Mais sommes nous à la hauteur de ce débat ? Non. Et c'est ce qui inquiète Schneier. Parce que si nous n'essayons pas de comprendre comment façonner l'Internet de sorte que ses effets positifs l'emportent sur les effets négatifs, de puissants intérêts le façonneront. La conception d'internet n'est pas fixée pour toujours. Son histoire est un accident fortuit résultant d'un désintérêt commercial initial, d'une négligence gouvernementale et militaire et de l'inclinaison des ingénieurs à construire des systèmes ouverts simples et faciles. Mais ce mélange de force qui a permi de construire l'internet d'hier ne se fera pas confiance pour créer celui
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Le mille-feuille participatif - Mediapart.fr - 1 views

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    Pour Philippe Audic, président du Conseil de développement de Nantes métropole, il est temps de réinterroger le concept de participation. Le problème n'est pas de demander leurs avis aux citoyens, mais d'en tenir compte... Alors que le concept de participation s'est vidé de son sens à force d'être surutilisé, il a surtout obscurci la vie démocratique. "Et l'on aboutit à cette situation paradoxale qui voit cohabiter une demande d'intervention citoyenne grandissante avec une défiance de plus en plus importante vis-à-vis des institutions". La floraison des dispositifs participatifs cache surtout une impuissance du politique à penser les mutations. Si tout le monde veut "changer de modèle", personne ne sait lequel adopter. Comment inventer les outils du débat public permanent, plus intégrés et moins nombreux, plus créatifs et moins institutionnels... Il faut construire les universités prospectives, les "cantines du débat" estime Philippe Audic. Pas sûr pour ma part que le débat doive être permanent. Mais ouvert en amont et argumenté, certainement.
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The Internet Ideology: Why We Are Allowed to Hate Silicon Valley - Debatten - FAZ - 0 views

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    Pourquoi comprenons-nous tous très bien que les intérêts des industries pharmaceutiques, alimentaires, pétrolières... divergent de nos propres intérêts, alors que nous abordons rarement la Silicon Valley avec ce même soupçon nécessaire ?, interroge Evgeny Morozov. Pour le philosophe iconoclaste, la raison est simple : on parle du numérique plutôt que de parler politique ou économie. Trop souvent, dans le domaine technique, des arguments spécieux de défense de la technologie nous poussent hors du champ politique. Pour Morozov, nous avons besoin de détester la Silicon Valley... Parce qu'elles construisent "un fil de fer barbelé invisible" autour de nos vies, elles nous émancipent comme un criminel qui porte un bracelet électronique. Et ce bracelet est la publicité... "L'année dernière , Facebook a conclu un accord avec une société appelée Datalogix , ce qui lui permettrait de lier ce que vous achetez dans votre supermarché local aux annonces que Facebook vous montre. Google dispose déjà d'une application - Google Field - qui scanne en permanence les dernières offres des magasins et restaurants dans votre région". Cet exemple n'est pas une question de technologie, mais bien une question d'économie politique ! "Le modèle centré sur les données de la Silicon Valley cherche à convertir tous les aspects de notre vie quotidienne en un actif productif". La Silicon Valley a détruit notre capacité à imaginer d'autres modèles d'organisation, comme celle reposant sur l'initiative publique, et a rendu la confidentialité plus chère que la transparence. Maintenant que nos réseaux de communication sont entre les mains du secteur privé, nous ne devons pas faire la même erreur avec notre vie privée. Or pour garder sa vie privée, il va nous en coûter, en terme d'argent, d'effort, d'attention... Enfin, l'épistémologie simpliste de la Silicon Valley, cette vision du monde déformée par son modèle d'affaire, est devenue un modèle que d
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    Nous devons réinjecter le politique et l'économique dans le débat technologique ! par @evgenymorozov : http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/debatten/the-internet-ideology-why-we-are-allowed-to-hate-silicon-valley-12658406.html
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Cartographier la controverse dans Wikipédia : Zero Geography - 0 views

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    Les articles controversés ne sont pas les mêmes d'une édition l'autre de la Wikipédia, même si la religion, la politiqu et le football sont partout les thématiques qui font débats. Mais également, hormis le conflit israélo-arabe, se sont partout des articles liées à la géographie nationale qui sont d'abord en débat.
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Données personnelles : l'imbroglio européen et la relance du cocoricloud - Zd... - 1 views

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    Antoine Duvauchelle assistait aux débats sur les données personnelles qui avait lieu mardi à l'Assemblée Nationale, quelques jours après le scandale Prism. Fleur Pellerin, ministre de l'économie numérique a vanté les mérites d'un cloud à la française pour garantir la sécurité des données - mais sans répondre sur la question de la surveillance. Pour Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de la Cnil, il nous faut réformer notre système juridique. Plusieurs textes sont en court de préparation, dont la loi numérique prévue pour 2014. D'ici là, le règlement européen sur les données personnelles pourrait changer la donne, sauf qu'il est extrêmement débattu par un intense lobbying des sociétés de l'internet. Pour la présidente de la Cnil, ce texte demeure important et doit affirmer des principes avant d'autres débats, notamment dans le cadre du traité transatlantique (TTIP). Mais de nombreuses questions se posent encore : comment bâtir des conditions de consentement explicites ? Comment permettre la pseudonymisation ? ...
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La saga Snowden annonce un changement radical... pour le capitalisme - Evgeny MorozovM - 0 views

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    Les bénéfices des données personnelles pour les consommateurs sont évidents, pas les coûts. ce n'est pas seulement la NSA qui est cassée, estime Morozov, mais, ce qui révèle les abus de pouvoir de la NSA n'est pas un ensemble de cas isolés qui pourraient être corrigés par la mise à jour de quelques lois, par un contrôle plus stricte de l'espionnage, par la construction d'outils mieux capables de défendre notre vie privée ou en rendant les grandes entreprises de technologies plus transparentes... Toutes ces choses peuvent être faites, mais seront-elles efficaces ? Le principal n'est-il pas de trouver les moyens de lutter contre la tendance de fond, à savoir le fait que nos renseignements personnels - plutôt que l'argent - devienne notre principal moyen de payer des services et demain des objets que nous utilisons tous les jours... Ce qui échappe à Snowden, à ses détracteurs comme à ses partisans, est que nous vivons une transformation du capitalisme, où nos données personnelles deviennent le principal moyen de paiement et la démocratie la principale victime. Pour rester pertinent, le débat sur la surveillance doit être lié à un débat sur le capitalisme. Les agences de renseignement espèrent pouvoir un jour classer les enfants yéménites en fonction de leur propension à faire sauter des avions, sans voir que la source de leur mécontentement pourrait être l'utilisation excessive de drones pour tuer leurs parents. Reste que cette question n'est pas à l'ordre du jour. Il est plus simple pour Washington comme pour la Silicon Valley de croire le récit simpliste qui nous explique que nous avons besoin de nouvelles lois, de nouveaux outils, de plus de transparence.
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Quand le marketing des Big Data devient de la surveillance - Scientific American - 0 views

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    La chercheuse Kate Crawford revient sur Turnstyle - http://www.getturnstyle.com -, une entreprise qui a placé des centaines de capteurs le long des rues commerçantes de Toronto pour identifier les téléphones des passants afin de fournir des études marketing aux commerces locaux (cf. http://online.wsj.com/news/articles/SB10001424052702303453004579290632128929194 ). Et la chercheuse de s'inquiéter de la collusion entre le secteur public et privé pour promouvoir une collecte de donnée sans limite pour maximiser les possibilités d'affaires. Pour Kate Crawford, les entreprises de marketing ont bien lancé une charte de bonnes pratiques, mais cette charte pose de nombreux problèmes. D'abord parce que toutes les données sont devenues personnelles. Parce que l'opt-out pour indiquer qu'on ne désir pas être tracé est trop complexe. L'autorégulation de ce secteur ne sera pas suffisant, clame la chercheuse. Pour ces entreprises, les individus doivent agir comme des entreprises, négocier leur information au meilleur prix dans un marché sans friction où tout le monde comprend comment fonctionne la techno et les ramifications du partage de données. Mais ce modèle ne reflète pas une seconde la profonde inégalité de situation à laquelle nous sommes confrontés. Ceux qui détiennent les outils d'analyses ont beaucoup plus de pouvoir que les autres. Dans le débat sur la vie privée, la focalisation sur la responsabilité individuelle ne suffit pas. Car le problème dépasse l'individu. Il est systémique. Nous sommes maintenant confrontés à des expériences à grandes échelles où les gens sont dans un état de participation forcée, sans réelle capacité à en négocier les termes. Nous avons besoin d'un débat sur l'éthique de la fouille et de la collecte de données.
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L'Open Data payant s'ouvre à la gratuité des débats - Owni.fr - 0 views

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    Alors que le débat sur la monétisation des données publiques a été récemment réouvert, Owni.fr en rappelle les principes. Le Tout gratuit est impossible, rappelle Simon Chignard, les modèles économiques ne pourront être à l'avenir que mixtes. Pour l'instant, ils demeurent partout rares et peu rémunérateurs dans l'ensemble. L'essentiel repose plutôt dans la transparence et l'accès démocratique aux données. Mais comme le sujet n'est pas vraiment porté par le gouvernement, toute remise en cause est possible.
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Gladwell vs. Shirky : un an plus tard, terminer le débat sur les révolutions ... - 0 views

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    Bill Wasik est courageux. Un an plus tard, il revient sur le débat Shirky/Gladwell pour savoir si les liens faibles qu'on développe via les médias sociaux peuvent jouer un rôle dans les révolutions qui mobilisent des liens forts. La technologie a-t-elle changé la nature des groupes sociaux qui l'ont utilisé ? L'activisme requiert plus qu'une bonne communication, comme le notait Gladwell. Pour autant les liens forts ne sont peut-être pas le plus important dans l'activisme. D'abord parce qu'ils peuvent s'établir même à distance désormais. Ensuite, parce que le plus important, ne repose peut-être pas sur la qualité des liens, mais sur le rapport que les activistes dressent entre eux, qu'ils soient proches ou lointain.
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Les partis politiques servent-ils encore à quelque chose ? | Slate - 0 views

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    Pour Eric Dupin, les partis politiques appartiennent au passé. Ce sont des partis de cadres structurés par les élus locaux, sans racine avec la société. Ils ne sont plus des laboratoires d'idées et sont même devenu incapables d'écouter les idées. Partout, les postures l'emportent sur les convictions. Cela n'empêche pas le journaliste d'évoquer leur renouveau, en renouant des liens forts avec les électeurs ou en redevenant des lieux de débats par le biais de nouvelles formes d'organisation plus "technologiques". Pas sûr que ces solutions, depuis longtemps répétées, soient en fait vraiment désirées par les politiques eux-mêmes.
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Fabrique Paris Métropole - 0 views

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    Paris Métropole, syndicat d'études regroupant plus de 200 collectivités d'Ile-de-France dans leur diversité politique et territoriale, propose actuellement de participer à un grand débat en ligne sur le thème "Demain, quel Grand Paris ?"
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Ecole : un si sombre tableau? | Slate - 0 views

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    Une bonne illustration des débats scolaires et des oppositions systémiques qu'ils génèrent.
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L'équilibre entre la vie privée et l'innovation dans la santé reposera sur le... - 0 views

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    Alex Howard pour O'Reilly Radar interviewe Deven McGraw - @HealthPrivacy -, le directeur du projet de protection des renseignements personnels de la santé au Centre pour la Démocratie et la Technologie (CDT). Pour ce dernier, préserver la confidentialité des données de santé est primordial. Nul ne doit pouvoir obtenir et utiliser des données de santé qui puisse lui permettre de porter atteintes aux personnes auxquelles les données font référence. L'important est de bâtir un écosystème de confiance autour des données de santé et assurer aux gens qu'aucune donnée ne sera transmise à ceux qui n'ont pas besoin de les connaître. Or, nous en sommes loin. Les données de santé sont des données sensibles et toute la chaîne qui souhaite les utiliser doit en être conscient. Idéalement, pour que les gens soient informés, vous leur donnez une somme exhaustive d'information, mais ce n'est pas une solution. La recherche doit certes pouvoir accéder aux données, mais il faut que cela se fasse via des infrastructures fiables, transparentes, ouvertes, où la vie privée est respectée. Le débat ne doit pas être entre plus ou moins de vie privée, mais doit apporter un écosystème dans lequel les gens ont confiance. Les gens sont capables d'être à l'aise avec les nombreuses utilisations de leurs données (même s'ils seraient parfois surpris aujourd'hui), même vis-à-vis de l'utilisation de certaines d'entres elles qui ne leur sont pas nécessairement directement utiles à eux. Les êtres humains sont le plus souvent assez généreux, ce qu'ils n'aiment pas s'est être surpris par des usages inattendus.
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La ville trop intelligente - The Boston Globe - 0 views

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    Nous sommes déjà en train de construire les métropoles du futur, mais souhaitons-nous vraiment y vivre ? Un nombre grandissant de penseurs des sciences sociales, de l'architecture, de l'urbanisme et du design commencent à sonner une note de prudence, estime Courtney Humphries pour le Boston Globe. La ville qui surveille ces concitoyens, même pour des raisons "utiles" empiète sur la liberté individuelle et ce d'autant que ces services seront demain au mains de partenaires privés. Le risque est que ces programmes de ville intelligentes nous détournent également d'autres solutions, non technologiques. Un changement massif dans les priorités urbaines menées en grande partie hors de la vue du public est en cours. Pour ces critiques, nous devons discuter de l'avenir de la ville avec les usagers, estime Anthony Townsend auteur de "Villes intelligentes : Big Data, les pirates citoyens et la quête d'une nouvelle utopie". Selon lui, ce sont les algorithmes de gouvernement qui doivent être mis en évidence plus que les données", or les villes sont plus préoccupées d'ouvrir leurs données que d'ouvrir les logiciels et les algorithmes des outils propriétaires qui façonnent la ville de demain. "Ce qui m'inquiète sont les lois de facto qui sont codées dans les logiciels des villes intelligentes sans examen du public." Les attentats de Boston ont montré combien la vidéosurveillance était omniprésente dans nos vies. Que se passerait-il si les sociétés qui les exploitent pouvaient les agréger et les analyser comme l'a fait la CIA ? Pour Townsend, nous devons nous méfier d'une approche centralisée des villes. Pour Adam Greenfield, le risque est celui d'une nouvelle planification urbaine, qui risque d'être aussi dévastatrice que celle du XXe siècle. Pour Townsend, le bureau des nouvelles mécaniques urbaines créées par la ville de Boston - http://www.newurbanmechanics.org - est un bon exemple de construction d'un débat citoyen autour de l'avenir de
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Peut-on réguler démocratiquement l'innovation ? L'exemple des plantes transgé... - 0 views

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    Sur son blog, Jacques Testart revient sur l'étude de la toxicité des plantes transgéniques enterrée par l'Agence européenne de sécurité des aliments et la dépasse pour livrer une intéressante réflexion sur l'expertise et ses limites. "L'expertise est souvent sacralisée comme seule évaluation sérieuse, sans que soient interrogés préalablement, les conflits d'intérêts matériels ou idéologiques dont sont porteurs les experts ou la prise en compte par l'expertise d'autres facteurs toxicologiques comme l'environnement, l'économie..." Notre société doit concevoir d'autres outils que la seule expertise technique qu'encensent décideurs politiques et industriels. Pour Jacques Testart, il est essentiel que l'expertise intègre des avis différents que ceux des seuls experts dépendant d'institutions scientifiques. "L'expertise ne doit pas seulement être une production technique" mais doit aussi entendre, comprendre et respecter l'avis d'autres personnes. "En recherchant la variété (des disciplines comme des experts) on peut obtenir un tableau assez complet des avantages et inconvénients d'une innovation". Trop souvent, l'expertise est un document transformable en décision politique. Dans le cadre des plantes génétiquement modifiées, leur utilité sociale n'est jamais prise en compte : seul compte leur innocuité prétendue, le seuil de tolérance. Alors que le médicament intègre de plus en plus la mesure du bénéfice/risque, pourquoi ne fait-on pas pareil des autres technologies en débat ?  Et Testart de conclure : "il n'est plus satisfaisant de confier au pouvoir politique l'interprétation de l'expertise pas plus que de faire produire l'expertise par quelques spécialistes." C'est aux collectifs de citoyens d'agir et décider... 
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Bill Gates et son plan pour installer des caméras dans chaque classe - FastCo... - 0 views

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    Anya Kamenetz revient sur la proposition formulée par Bill Gates de mettre des caméras dans chaque classe pour évaluer les enseignants : http://www.fastcompany.com/3007841/tech-forecast/bill-gates-education-we-can-make-massive-strides Gates est revenu sur un programme pilote intitulé Mesures pour un enseignement efficace - http://www.metproject.org - qui a publié ses résultats en janvier 2013 sur un système d'évaluation pédagogique qui combine résultats des tests des enfants, évaluations par les élèves et évaluations en classe par des observateurs impartiaux. Bien évidemment, la proposition de Gates fait débat, même si, estime-t-il, "nos enseignants méritent une meilleure rétroaction". Reste que l'évaluation seule ne suffira pas à améliorer l'enseignement...
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La science qui veut prédire les crimes - Passeur de sciences - 0 views

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    Pierre Barthélémy revient sur le fonctionnement sur PredPol, le logiciel qui permet de prédire la criminalité et fait état d'une nouvelle étude qui a fait passé une IRM à des détenus sur le point d'être libéré pour mesurer l'activité de leur Cortex cingulaire antérieur, une région impliquée dans le contrôle des émotions, de l'agressivitité, de l'empathie ou de la détection des erreurs. Après l'avoir mesuré, les chercheurs ont recensé les détenus qui avaient récidivé pour montrer que ceux dont le CCA était le moins actif avaient une plus grande probabilité de "replonger". Dans un contexte de débat de société sur la récidive, une telle étude inquiète, car bien sûr, les résultats ne sont pas infaillibles. Si les auteurs demeurent prudents, appelant à une reproduction de leurs résultats, voilà un nouveau pas vers la prescience.
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Zuckerberg a-t-il inventé le parti politique du XXIe siècle ou un gadget de c... - 0 views

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    Pour Benoît Thieulin, fondateur de la Netscouade et patron du Conseil national du numérique, FWD.us, le groupe de pression des patrons du secteur des hautes technologies qui souhaite peser sur les débats autour de la réforme de l'immigration UB pour en assouplir les critères n'est pas un gadget. Mais ce n'est qu'un lobby, pas un parti politique...
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Démocratie participative : et si on laissait réellement la parole aux citoyen... - 1 views

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    Quand démarre le débat public sur le projet d'aéroport à Notre Dame des Landes, le processus est en réalité engagé depuis des années entre élus, acteurs économiques et Etat, estiment Vincent Rémy et Wronika Zarachowicz pour Télérama. Pour Yves Sintomer, le participatif à la française consiste à entendre ceux qui veulent prendre la parole, intégré ce qui peut l'être et laisser le pouvoir aux opérateurs et aux maître d'oeuvres sans véritable synthèse. "Les élus continuent à penser qu'ils incarnent à eux seuls l'intérêt général et qu'ils ont le monopole de la décision." "A chaque enquête publique, les citoyens pensent qu'on leur demande leur avis. Or ce que les pouvoirs publics attendent, c'est l'avis du commissaire enquêteur", estime Corinne Lepage. L'immense majorité des projets soumis à l'enquête sont validés et le défaut de restitution des points de vue est très fréquent. Pour le philosophe Dominique Bourg, l'enquête publique renvoie à une démocratie de notables, un univers consensuel. Notre Dame des Landes est le symptôme d'une crise de démocratie. L'enquête publique est-elle encore un bon outil ? Quid du "bien commun" ? La Région Nord-Pas-de-Calais a lancé 9 chantiers sur cette question de "bien communs", avec des sujets particulièrement sensibles comme la lutte contre le diabète ou la réhabilitation thermique de 100 000 logements. Mais cela nécessite un autre point de vue. Cela nécessite d'accompagner la participation sur le long terme, faire entrer les gens comme consommateurs, et les en faire ressortir comme citoyens.
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