""On meurt mal en France."
C'est par ces cinq mots que j'introduis ma Lettre Ouverte à Brigitte Macron.
J'ai en effet voulu m'adresser à la Première dame, car déçus par le non-respect de la promesse de François Hollande et de certains parlementaires, les nombreux militants de l'ADMD que je rencontre, depuis la dernière campagne électorale, dans mes tours de France, me suggèrent souvent: "Et pourquoi vous n'essayez-vous pas de convaincre Brigitte? Elle a une grande influence..."
La charte de la Première dame qui lui confie notamment comme mission de "maintenir un lien continu d'écoute et de relation avec les acteurs de la société civile" notamment dans le domaine de la santé et dans le soutien aux personnes vulnérables a bien sûr crédibilisé ce projet d'interpellation.
Enfin, à l'image de Simone Veil, Christiane Taubira et Dominique Bertinotti, les femmes sont celles qui font, la plupart du temps, avancer les lois sociétales. La ministre de la santé ayant d'ores et déjà annoncé qu'elle ne souhaitait pas aller plus loin que les trois lois Leonetti, l'adresse à la Première dame s'est définitivement imposée à moi.
Pour la convaincre, je démontre les graves lacunes de notre législation qui souffre de neufs échecs que je vous soumets succinctement."
""Je mesure le traumatisme que c'est d'avorter", a souligné le président dans une interview au magazine Elle. Des propos dignes de la rhétorique anti-IVG, culpabilisants pour les femmes."
"« Tout au plus, le soignant peut-il refuser de participer à un acte contraire à ses convictions personnelles ; mais en aucun cas il n'a le droit de s'y opposer » déclare le délégué del'ADMD."
"À l'origine de la première mouture du texte, la sénatrice EELV Mélanie Vogel, estime au HuffPost qu'Élisabeth Borne doit sortir de « l'hypocrisie » sur cette question."
"Alors que les citoyens de la Convention sur la fin de vie se sont prononcés ce week-end sur de premières orientations, « Le HuffPost » vous propose de revenir sur les termes du débat et la législation en vigueur."
"Ces dernières décennies, les progrès biomédicaux ont remarquablement contribué au bien-être de l'humanité grâce au développement de nouveaux outils de prévention, de diagnostic et de traitement des maladies. Ce sont notamment les nouvelles connaissances en génétique humaine qui suscitent les plus grands espoirs et pourraient même révolutionner la médecine tout entière dans les années à venir"
"lles sont quatre fois plus nombreuses à la demander qu'il y a dix ans. Le recours à la pilule du lendemain explose chez les ados suscitant l'inquiétude de leurs aînés. "
"Début octobre, les sites catholiques intégristes flirtant avec le Front national tels que le Salon beige publient un documentaire 'inédit' révélant les soi-disant dérives en Belgique et aux Pays-Bas: ' L'euthanasie, jusqu'où? '. Pour créer un buzz médiatique, le producteur Philippe Barnérias prend la pose du martyr: son film aurait été boycotté par toutes les chaînes de télévision!"
"EUTHANASIE - Les pochoirs ont apparu en début de semaine sur les trottoirs de la capitale. À quelques jours d'une nouvelle étape vers une éventuelle loi sur la fin de vie, certains sympathisants de la Manif pour tous (LMPT) semblent s'organiser pour mener bataille. "
"IN DE VIE - L'aide soignante elle-même n'emploie pas le mot "euthanasie". Pourtant le geste de cette jeune femme de 30 ans qui a empoisonné neuf pensionnaires d'une maison de retraite près de Chambéry, dont six mortellement, relance immanquablement le débat sur la fin de vie."
"FIN DE VIE - Par dépit, elle a fini par écrire à François Hollande. C'était juste avant l'été dernier. "Ceci est un appel à tous ceux qui souffrent dans les pays, où l'avortement est autorisé mais pas l'aide médicalisée au suicide", a écrit Erika Preisig. Cette femme n'est pourtant pas française. Elle est suisse et exerce comme médecin dans ce pays où le suicide assisté est légalisé depuis des années. Ce qui n'est donc pas le cas en France, où le débat sur la fin de vie prend un sens nouveau ce lundi puisque le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) rend les conclusions du débat citoyen que le chef de l'Etat lui a demandé d'organiser. "
"EUTHANASIE - Cette fois François Hollande ne peut plus se dérober. La question de la fin de vie attend des réponses qu'il s'est engagé à donner durant la campagne présidentielle. Le chef de l'Etat aura bientôt toutes les cartes en main pour avancer ses propositions et affronter les détracteurs au changement de la législation actuelle. Et le gouvernement les connait bien puisqu'ils sont les mêmes que les opposants au mariage pour tous. "
"C'est un combat qui dure. Dix ans après la mort de Vincent Humbert en septembre 2003, la longue marche vers la légalisation de l'euthanasie, entamée au début des années 2000 se poursuit lentement à coups de rapports parlementaires et d'affaires retentissantes. Samedi 2 novembre, la 6ème journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité tentera une nouvelle fois de mobiliser les Français en faveur de la dépénalisation de l'euthanasie. "
C'est théoriquement le dernier recours, l'ultime décision de justice qui va décider du sort de Vincent Lambert, un trentenaire victime d'un accident de la route en 2008 qui a provoqué des lésions cérébrales irréversibles. Déboutée par la justice française, la partie de sa famille (ses parents, fervents catholiques, ainsi qu'une soeur et un demi-frère) qui veut son maintien en vie a porté l'affaire devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). Son jugement est attendu ce vendredi 5 juin à 11 heures, près d'un an après le dépôt du recours.
"TEMOIGNAGE - "Refuser de témoigner, ça signifierait que l'on a quelque chose à cacher. Or, nous n'avons rien fait de mal et nous souhaitons être transparents." Voilà pourquoi, en cette mi-octobre, Julien et Fabien* ont accepté de recevoir Le HuffPost dans leur charmant appartement du troisième arrondissement de Paris."
"Qu'il était bon ce temps où la procréation était nécessairement charnelle... Il rendait simple la connaissance du parent : la mère était la femme qui avait accouché de l'enfant, le père était l'homme qui avait eu des relations sexuelles avec elle. Depuis que les progrès scientifiques ont permis de dissocier la gestation et la procréation par le biais des procréations artificielles, on assiste à une différenciation et une multiplication de parents possibles : d'un coté, il y a l'homme et la femme qui souhaitent avoir un enfant que la nature leur refuse, de l'autre, il y a les parents génétiques qui donnent leurs gamètes (sperme et ovocyte) et la mère utérine qui accouche de l'enfant. Trois mères, deux pères. Quels doivent être les parents en droit ? La loi ne donne qu'une réponse partielle à cette question... "