"Partisane du suicide assisté, l'association passe à l'offensive juridique en saisissant, par l'intermédiaire de ses adhérents français, la Cour européenne des droits de l'homme, alors que la France n'a pas légalisé l'euthanasie ou le suicide assisté"
"Dans une affaire tranchée le 14 mai dernier, la Cour européenne des droits de l'homme a fait un nouveau pas dans le sens d'une consécration d'un droit au suicide assisté. Dans cette affaire, Mme Gross, une femme âgée mais atteinte d'aucune pathologie particulière, a pu se plaindre d'une violation du droit au respect de la vie privée dans la mesure où elle n'a pas pu obtenir la délivrance de la substance qui lui aurait permis de se suicider. Face aux refus des médecins et des institutions de son pays, elle a saisi la Cour EDH qui a jugé que son souhait d'obtenir une dose mortelle de pentobarbital sodique afin de mettre fin à ses jours relève du droit au respect de la vie privée garanti par l'article 8 de la Convention EDH et que l'imprécision de la législation suisse en la matière faisait obstacle à son droit."
"C'est une décision importante sur la GPA (gestation pour autrui) qui a été rendue ce mardi 24 janvier 2017 par la Cour européenne des droits de l'Homme de Strasbourg. La Grande Chambre, instance suprême de la Cour, a donné raison à l'Italie d'avoir retiré à un couple la garde d'un bébé né d'une mère porteuse à l'étranger et sans lien biologique avec ce couple, dans l'affaire Paradiso et Campanelli vs. Italie."
Presse
Agence Zenit
Au sujet de la décision de la Cour européenne des droits de l'Homme concernant la légalisation du diagnostic préimplantatoire en Italie
CS - Vu le 30/08/2012
"Lundi 1er juin 2015, un collège de cinq juges de la Cour européenne des droits de l'homme examinera la demande du Gouvernement italien de renvoyer l'affaire Paradiso et Campanelli « en appel » devant la Grande Chambre de la Cour.
Le 27 janvier dernier, la Deuxième Section de la Cour européenne des droits de l'homme avait condamné l'Italie pour avoir retiré l'enfant acheté par le couple Paradiso - Campanelli auprès d'une société russe spécialisée en gestation par autrui (GPA). L'enfant acheté 49 000 euros et produit sur commande par fécondation in vitro et GPA n'avait aucun lien biologique avec le couple acquéreur. Constatant une fraude et une violation de l'ordre public, les juridictions italiennes ont poursuivi pénalement le couple d'italiens et lui ont retiré l'enfant pour le confier à l'adoption. Saisissant la Cour européenne, le couple s'était plaint d'une atteinte au respect de sa vie privée et familiale."
"Nanterre, le 11 juin 2015
L'affaire Vincent Lambert illustre l'immense diffic
ulté de notre époque à définir la dignité humaine.
Le cas douloureux
de cet homme divise sa famille, les médecins et les
juges requis pour statuer sur ce qu'il convient de
faire."
"Les décisions qui sont prises autour de Vincent Lambert démontrent que notre droit ne joue plus son rôle de protection des personnes les plus fragiles de notre société. Les procédures et la lettre de la loi sont apparemment respectées, mais l'esprit s'en trouve profondément trahi."
"La Cour européenne des Droits de l'Homme est une de ces institutions de l'après guerre où des hommes reçoivent le droit de juger… le plus souvent ce qu'ils ne comprennent pas : simple lieu de pouvoir, quasi absolu, relié à aucune délégation démocratique mais où l'on s'exprime comme si l'on était l'ombilic de la Justice. Ils ont par exemple tranché à propos de la GPA, manifestant une totale ignorance des vrais besoins des enfants : ils n'ont pensé qu'au bien être, à l'égo, de faux parents usant des services d'esclaves."
"Alors que la Cour européenne des Droits de l'homme doit se prononcer ce vendredi 5 juin 2015 sur l'épineuse question de la fin de vie de Vincent Lambert, voici un résumé en 5 point d'un imbroglio judiciaire, familial et éthique."
"CHRONOLOGIE - Depuis l'accident de la circulation qui a plongé Vincent Lambert dans un état de «conscience minimale», sa famille se déchire pour savoir s'il faut le laisser mourir."
"La Cour européenne des droits de l'Homme rend sa décision sur l'arrêt des soins dispensés au tétraplégique français en état végétatif, que souhaite son épouse, mais pas ses parents."
"On peut, on va, sans doute, analyser jusqu'au moindre détail, et dans toute l'Europe, l'arrêt que vient de rendre la Cour européenne des Droits de l'homme concernant « l'affaire Lambert ». Des juristes en tireront les conséquences, des comités d'éthiques en déduiront des pratiques, des députés des nouvelles législations. Difficile, cependant, d'oublier que derrière l'affaire Lambert, il y a un homme, qui souffre, une famille, qui souffre et se déchire, des conflits qui se sont noués, et des passés douloureux qui ressortent. Et qu'une loi ne règlera jamais autant de souffrance, car la souffrance devant la mort ne se règle pas par une loi."
"Comment réagissez-vous à l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme qui valide l'arrêt d'alimentation et d'hydratation qu'avait effectué le docteur Kariger sur Vincent Lambert ?"
"Rendu vendredi 5 juin, l'arrêt de la Cour de Strasbourg, saisie du cas de Vincent Lambert, fera date mais ne mettra pas totalement fin à l'imbroglio judiciaire."
"La Haute Cour de justice britannique vient de séparer un enfant né par insémination de sa mère biologique, pour le confier à une union de personnes de même sexe. Une requête vient d'être déposée auprès de la Cour européenne des droits de l'homme.
Entretien avec Robert Clarke, avocat-conseil chez ADF International qui a déposé l'affaire devant la Cour européenne des Droits de l'Homme."
"Dans un récent avis, la Cour européenne des droits de l'homme laisse aux états toute latitude concernant l'inscription à l'Etat civil de la « maternité d'intention ». L'avis n'est pourtant pas sans ambiguïté. Grégor Pupinck[1], docteur en droit et directeur du Centre européen pour le droit et la justice, revient, pour Gènéthique, sur les différents aspects de la réponse produite par la Cour.
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"Atteint d'une maladie incurable, le petit anglais Charlie Gard, 10 mois, est au cœur d'un imbroglio juridique rare. Ses parents voudraient tenter une nouvelle thérapie mais les médecins londoniens qui suivent l'enfant s'y opposent. Saisie, la Cour européenne des Droits de l'Homme a confirmé la position du corps médical estimant qu'une mort rapide est préférable pour le garçon…"
"Deux femmes mariées qui n'avaient pu bénéficier d'une assistance médicale à la procréation auprès du CHU de Toulouse en vertu de la loi française avaient déposé en 2015 une requête auprès de la Cour européenne des droits de l'Homme en s'appuyant sur l'article 8 (qui concerne le droit au respect de la vie privée et familiale) et l'article 14 (portant sur l'interdiction de la discrimination)."