"Dans un courrier adressé au Mouvement rural de jeunesse chrétienne, Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban, réagit vivement au communiqué du MRJC présentant l'avortement comme un « droit fondamental »."
"« Un acte médical comme un autre » ?
L'affirmation « Un acte médical comme un autre » en parlant de l'avortement, vient de la présidente de la Commission santé au « Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes » et a été prononcée lors de la remise de son rapport au gouvernement le 6 novembre. Il s'agissait de faire des propositions pour un meilleur accès des femmes à l'IVG (Interruption volontaire de grossesse). Le même jour, les évêques en Assemblée plénière à Lourdes travaillaient l'un des sujets prévus : les conséquences de l'IVG dans la société et dans la famille."
"Depuis le 21 janvier 2015 une proposition de loi a été déposée pour créer de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie. Cette loi est présentée par les députés bien connus pour ces questions, M. Alain Clayes (PS) et M. Jean Leonetti (UMP). Elle va être examinée et discutée à l'Assemblée Nationale à partir du 10 mars et sera soumise alors au vote des députés. Quelle conséquence pour la fin de vie ? "
"Dans le billet du précédent numéro du Bulletin catholique (n°5 du 11 mars 2015) j'essayais de préciser ce que changerait la nouvelle loi Clayes-Léonetti quand elle serait votée par le Parlement. Elle a été débattue et adoptée ce 17 mars à l'Assemblée Nationale. Si elle ne légalise pas « l'aide à mourir » ou le « suicide assisté », c'est-à-dire la mort délibérément donnée, elle s'en approche par des glissements progressifs."
"Les premières semaines de cette rentrée ont été marquées par l'annonce que le gouvernement autoriserait la PMA (Procréation Médicalement Assistée) pour toutes les femmes. Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat à l'Egalité a même avancé des dates pour son vote par le Parlement. Il est vrai que cette extension de la « procréation assistée » est au programme de M. Macron. Il y a, cependant, même dans la majorité présidentielle, des voix dissonantes. C'est pour l'Eglise le rappel à la raison humaine et à la dignité de la personne."
"Les premières semaines de cette rentrée ont été marquées par l'annonce que le gouvernement autoriserait la PMA (Procréation Médicalement Assistée) pour toutes les femmes. Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat à l'Egalité a même avancé des dates pour son vote par le Parlement. Il est vrai que cette extension de la « procréation assistée » est au programme de M. Macron. Il y a, cependant, même dans la majorité présidentielle, des voix dissonantes. C'est pour l'Eglise le rappel à la raison humaine et à la dignité de la personne."
"Le courrier adressé au Mouvement rural de jeunesse chrétienne (MRJC) par Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban, a fait réagir de nombreux lecteurs de La Croix."
"Depuis des années la question d'une loi sur l'euthanasie revient. Elle est évoquée dans les programmes électoraux, lors des révisions des lois de bioéthique, à travers des sondages, en comparant la loi française et les lois des pays voisins comme la Belgique. La France va retrouver prochainement ce débat par la volonté du gouvernement de parvenir à faire voter une loi qui permettra de pratiquer un geste de mort sur un patient qui, devant une situation de grande souffrance, ne supporte plus sa vie.
Ceux qui poussent à la reconnaissance d'un « droit à mourir » affirment que ce « droit » est largement demandé par la majorité des Français. Ils s'appuient sur un sondage de l'IFOP au mois d'avril dernier d'où il ressortait que 93% des personnes interrogées demandaient une loi pour autoriser à mettre fin à la vie des patients qui, à cause de leurs souffrances intolérables, pouvaient le demander à la médecine. Des déclarations de Line Renaud ont été médiatisées. Le gouvernement,
avec l'approbation du CCNE (Comité Consultatif National d'Ethique) donnée le 13 septembre, justifie ainsi sa position alors que des sondages, sur une formulation ambiguë de la question, restent peu fiables. De plus, l'opinion commune n'est pas assurance de vérité. Pas plus que ce qui est légal est nécessairement moral. De nombreux pays ont connu ou connaissent des lois qui sont contraires à la morale : lorsqu'il devient légitime d'éliminer des personnes au nom de la race ou de l'opinion politique, lorsque la dénonciation de ses semblables est érigée en obligation, lorsqu'un Etat impose des règlements injustes."
"Evêque de Montauban, Mgr Bernard Ginoux a exprimé son soutien à la « Marche pour la vie » prévue dimanche 22 janvier à Paris. Il dénonce le silence général sur la souffrance des femmes ayant subi un avortement."
"Ancien aumônier d'hôpital de 1994 à 2000, l'évêque de Montauban a vivement réagi à la décision du Conseil d'État concernant Vincent Lambert et à l'acquittement du Dr Bonnemaison par la cour d'assises de Pau. Ces deux affaires ouvrent la porte, selon lui, à une légalisation prochaine de l'euthanasie."
"Après la décision de la CEDH statuant sur le cas de Vincent Lambert, l'évêque de Montauban, souligne dans un communiqué publié mardi 9 juin « un enjeu dans l'approche du handicap, de la vie faible et désarmée »"
"Après la décision du Conseil d'État de valider l'arrêt de l'alimentation et de l'hydratation de Vincent Lambert ce 24 avril 2019, Monseigneur Bernard Ginoux, évêque de Montauban, dénonce une « euthanasie déguisée » et une « peine de mort »."
"Dans un courrier adressé le 22 janvier au secrétaire national du Mouvement rural de jeunesse chrétienne (MRJC), l'évêque de Montauban, Mgr Bernard Ginoux, juge le communiqué du mouvement sur l'IVG et la Marche pour la vie « irrecevable ». Il s'en explique à Famille Chrétienne."