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Nous avons le plaisir de vous annoncer le lancement du dossier de juin « culture papier, culture numérique », qui rassemble les contributions d'un certain nombre d'acteurs majeurs et d'observateurs privilégiés de cette mutation majeure qui affecte notre société. Ce n'est pas une problématique neuve pour la revue. Nous avions déjà par le passé consacré une semaine thématique à ce thème et dans le cadre de ses ateliers, un groupe de recherche se réunit sur ces thèmes (consulter le premier compte-rendu). Nous sommes cependant loin d'avoir épuisé en quoique ce soit ce thème, et au contraire, le sentiment qui s'en dégage est plutôt l'impression d'avoir ouvert des pistes.

Ce dossier coordonné par Divina Frau-Meigs (Sorbonne Nouvelle), Éric Bruillard (ENS Cachan) et Éric Delamotte (Université de Rouen), rassemblant douze contributions, prolonge celui sur l'éducation aux médias proposé par l'Ina en janvier 2011. Il répond à une attente des communautés de recherche et de pratique sur le terrain voisin de l'éducation à la culture informationnelle. À l'heure où les textes européens l'inscrivent dans le socle de base des compétences, elle semble paradoxalement stagner. La prise en compte de la culture de l'information, conçue comme un enjeu culturel, démocratique et économique majeur de l'ère numérique, revêt des sens très différents selon les disciplines mises en dialogue ici, l'informatique, la documentation, l'information-communication, avec l'appui des sciences de l'éducation. Le besoin de clarification épistémologique se fait sentir d'autant plus que les pratiques des jeunes sur les réseaux créent des confusions problématiques (liberté d'expression, propriété intellectuelle, vie privée). D'où la confrontation des définitions développées par les chercheurs des disciplines impliquées pour clarifier le périmètre du terme « information », repérer les notions-frontières et les concepts-relais, et pour établir des passerelles permettant de négocier les complémentarités entre les divers champs. À travers les nouvelles configurations des compétences et des pratiques et leurs retombées pour l'éducation, se dessine aussi une « translittératie » partagée, entre les pratiques empiriques anglophones et les recherches transdisciplinaires et didactiques qui font l'originalité de l'approche française. Alors que des approches segmentées sur l'information président à l'organisation de la recherche, ce dossier plaide pour une approche intégrée des cultures de l'information. Janvier 2012.

Le Ministère de la Culture a publié en mars 2012 son annuaire statistique de la culture, Chiffres clés 2012. Il présente sous la forme de tableaux et de graphiques les statistiques relatives au domaine culturel en France. Il inclut ainsi une vingtaine de chapitres classés alphabétiquement de l'Archéologie à la Vidéo. Un chapitre spécifique est consacré aux Technologies de l'information. Une version abrégée intitulée Mini Chiffres clés est également disponible en français et en anglais.

The Google Cultural Institute helps preserve and promote culture online

A project exploring openness in city development. Cities are where creativity and culture flourish. They are home to many of our proudest achievements - great libraries and hospitals, schools and parks, art and culture. Cities are synonymous with civilisation, civic governance and progress. The diversity, bustle and trade of civic life makes cities dynamic, surprising and exciting. But cities are arguably where we are also at our worst. It is in cities that our biggest challenges are to be faced - inequality, poverty, crime, violence, environmental degradation, exploitation, corruption. These all thrive in cities as much as learning and culture. In many modern cities the good and the bad live alongside one another, as neighbours. Cities encourage mass innovation as people learn new habits from one another, observing what their fellow citizens are doing. Everything propagates faster in cities: fashion, ideas, disease.

Dans les dernières années, différentes technologies ont fait leur apparition et se sont développées à l'échelle planétaire, entrainant des bouleversements importants dans le monde des communications, dans les sciences, les industries, etc. Internet à lui seul apporte des changements si importants que plusieurs le comparent à l'apparition de l'imprimerie. Plusieurs secteurs de l'industrie sont touchés par ces bouleversements, notamment celui des arts et de la culture. Apparition de nouveaux acteurs, transformation de la chaine de production traditionnelle, augmentation importante des possibilités de diffusion, redéfinition de la notion de droits d'auteur ne sont que quelques-unes des questions nouvelles qu'introduit le développement des technologies numériques. Des possibilités émergent, des enjeux se dessinent et poussent les acteurs du milieu à réfléchir et à s'adapter à cette nouvelle donne. C'est dans cet ordre d'idée que le Conseil de la culture de l'Abitibi-Témiscamingue (CCAT) a d'abord sondé le milieu culturel régional concernant son utilisation des technologies numériques pour ensuite colliger ces données dans un portrait. Le colloque AVANTAGE NUMÉRIQUE auquel ont participé plusieurs intervenants du secteur culturel s'est ensuite tenu le 20 février 2012.

Electrifying our cultural heritage Digitalkoot is a joint project run by the National Library of Finland and Microtask. Our goal is to index the library's enormous archives so that they are searchable on the Internet. This will enable everyone to easily access our cultural heritage.

"Moves to allow the digitization of 'orphan works' and free up the metadata around 20 million cultural objects will benefit the public and could inspire a new wave of apps and web services. But the underlying motivation is fundamentally political."

'Institut national de la recherche scientifique (INRS) a dévoilé jeudi les résultats d'une étude sur les pratiques culturelles des jeunes Montréalais. Le premier constat : les jeunes sont à la fois consommateurs et producteurs de culture.

Le numérique est encore malheureusement perçu «comme une série d'outils» ou encore comme l'enfant pauvre du secteur de la «culture». Une sous-catégorie servant à faire la promotion de la culture. Il me semble que le numérique est l'un des moteurs MAJEURS de l'économie dite «traditionnelle», mais cette perspective ne semble malheureusement pas encore avoir percé la psyché parlementaire. Question d'ajouter de l'eau au moulin, je rappelle que la ministre française déléguée à l'Économie numérique, Fleur Pellerin, a présenté, hier, son Plan numérique pour la France. Oui, oui, oui, la France a un ministre délégué de l'Économie numérique, et Le Nouvel Observateur nous apprend qu'elle est même éclairée par un Conseil national du numérique qui est doté d'un «collège» paritaire comptant une «trentaine de membres» issus de l'entrepreunariat, de la recherche et de la société civile. Il me semble que ça devrait inspirer nos parlementaires?

"es circonstances de la vie peuvent parfois compliquer le payement de certaines dépenses engagées. PayTap permet de demander l'aide de famille et amis pour payer une facture, apportant ainsi la culture du "crowdfunding" aux dépenses de tous les jours."

Le Musée québécois de culture populaire vous propose six expositions audacieuses, non conventionnelles et empreintes de plaisir… à la manière des Québécois.

The UCL Centre for Digital Humanities brings together people from a wide range of disciplines to develop research and teaching in a vibrant multidisciplinary field. Digital humanities research takes place at the intersection of digital technologies and humanities. It aims to produce applications and models that make possible new kinds of research, both in the humanities disciplines and in computer science and its allied technologies. It also studies the impact of these techniques on cultural heritage, memory institutions, libraries, archives and digital culture. The Centre for Digital Humanities is able to capitalise on UCL's world-leading strength in information studies, computing science, and the arts and humanities. It brings together work being done in many different departments and centres, including the university's library services, museums and collections. The centre's location in central London, close to the British Museum and British Library, also makes it an ideal base for collaboration with organisations outside UCL, such as museums, galleries, libraries and archives.

Le Ministère de la Culture et de la Communication soutient en 2012 l'innovation numérique pour développer des usages culturels numériques innovants en permettant au public d'expérimenter des contenus originaux.    Lancé le 28 novembre 2011 et clos le 10 février 2012, ce dispositif permet l'émergence de nouvelles formes d'innovation tirées par les usages et les services et stimule de  nouveaux partenariats entre opérateurs culturels, services de l'État et des collectivités locales, partenaires privés et laboratoires de recherche. Doté d'1,5 millions d'euros, ce mécanisme favorise la diversité culturelle et soutient  des expérimentations destinées au grand public. 

Les licences libres et plus généralement la culture du libre pour la littérature, la musique et le cinéma, c'est très mal. Ça ne marche pas et ça fait crever des générations entières de pauvres auteurs naïfs. Démonstration du contraire, avec des artistes en chair et en os. Du concret.

Dossier coordonné par Divina Frau-Meigs (Sorbonne Nouvelle), Éric Bruillard (ENS Cachan) et Éric Delamotte (Université de Rouen), rassemblant onze contributions et une bibliographie en annexe autour du thème de la culture de l'information. Les chercheurs s'attachent à définir dans leurs domaines respectifs un certain nombre de notions permettant de délimiter plus clairement les contours du terme "information".

Bel exemple de site web pour la culture