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Aurialie Jublin

Derrière les promesses de l'intelligence artificielle, le cauchemar du "digital labor" - Digital Society Forum - 0 views

  • « Ce ne sont pas les machines qui font le travail des hommes, mais les hommes qui sont poussés à réaliser un digital labor pour les machines en les accompagnant, en les invitant, en les entraînant », résume le chercheur. Les intelligences artificielles doivent toujours être paramétrées, entraînées et encore très largement supervisées par des humains, malgré les progrès des méthodes d’apprentissage non supervisés. Les progrès fulgurants des IA ces dernières années sont surtout dus à l’explosion des quantités de données d’entraînement : or celles-ci doivent être triées, annotées, préparées par des humains. Et enfin, ces programmes doivent être évalués et corrigés pour pouvoir s’améliorer. Ainsi, les utilisateurs vont utiliser pendant plusieurs années une version beta du service Gmail de Google, pour l’améliorer, ou tagger leurs amis sur des photos et contribuer ainsi sans nécessairement en avoir conscience à l’affinement du service de reconnaissance faciale de Facebook : « C’est un travail humble et discret, qui fait de nous, contemporains, à la fois les dresseurs, les manouvriers et les agents d’entretien de ces équipements. » La question que pose l’intelligence artificielle et l’automatisation, ce n’est donc pas celle de la menace sur l’emploi – mais celle de la transformation profonde du travail pour répondre aux besoins de la machine.
  • Cet imaginaire largement libertarien irrigue profondément la culture du web depuis ses débuts et s’incarne, par exemple, dans la figure du hacker ou de l’entrepreneur nomade, du passionné qui s’accomplit dans un « projet professionnel qui est aussi existentiel ». Mais Antonio Casilli note combien cette vision est élitiste et ne prend pas en compte l’asymétrie des forces dans un marché du travail en berne où le chômage est élevé et l’ascenseur social en panne,
  • En l’absence de régulation, le digital labor préfigure le pire du travail : un monde de travailleurs isolés, privés de droits sociaux et iolés les uns des autres, livrés aux conditions léonines des employeurs — et accomplissant des tâches standardisées, fragmentées, peu qualifiées et dépourvues de sens global. Ici et là, des tentatives de régulation ou de création de plateformes équitables sont en cours. Il est urgent de les soutenir, si l’on ne veut pas que le développement croissant de l’automatisation ne soit synonyme non d’une disparition du travail, mais de sa dégradation irrémédiable.
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    "Un spectre hante l'intelligence artificielle, c'est le digital labor. Le dernier livre du sociologue Antonio Casilli , spécialiste des réseaux sociaux et des mutations du travail à l'ère numérique, dresse un panorama sombre des nouvelles formes de travail déconsidéré ou invisible apparues avec l'essor des plateformes et de l'automatisation."
Christophe Gauthier

Peut-on encore ne pas travailler ? | Anthony Masure - 0 views

  • Le consommateur de la société hyperindustrielle est un consommateur qui se déqualifie à toute vitesse — et qui du même coup se désindividue, comme l’avait montré [Gilbert] Simondon pour le producteur. Il ne sait plus « faire à manger », il ne sait plus compter. Bientôt il ne saura plus conduire, sa voiture conduira toute seule. Les consommateurs sont préformatés dans leurs comportements de consommation, téléguidés, conditionnés, et, comme dit [Gilles] Deleuze, « contrôlés »
  • Ainsi, quand je like, que je commente ou que je publie un message publié sur média social, je renforce sa valeur financière en générant du temps d’activité (qui apparaîtra dans son bilan d’activité), en créant du contenu (qui pourra générer d’autres interactions), et en lui fournissant des informations personnelles (métadonnées : heure et lieu de connexion, etc.).
  • Selon Hannah Arendt, le « domaine public » se caractérise par le fait que chacun peut voir et entendre la place de l’autre, différente de la sienne
  • ...12 more annotations...
  • Sans cette distinction, il ne saurait exister de lieu de rencontre, et donc de débat politique. Aussi, ces activités quotidiennes économisées en jeu (« gamifiées ») pour ne pas paraître laborieuses posent directement un problème politique, tant que les revenus dégagés (soustraits en grande partie à l’impôt) et que les modes de gouvernance (qui prennent la forme de « conditions d’utilisation » formulées pour ne pas être lues) échappent à la délibération collective — et se placent dès lors hors du domaine public qui caractérisait encore les « marchés d’échange » du capitalisme naissant. Evgeny Morozov parle ainsi de « réglementation algorithmique
  • » pour pointer le fait que chacune de nos actions est susceptible d’être enregistrée, quantifiée et corrigée, y compris par des États.
  • Aussi, plutôt que de chercher à sauver l’emploi, qui comme nous l’avons vu, a largement perdu de sa consistance, il faut plutôt œuvrer à redonner du sens au travail — compris non pas comme une souffrance (labeur) ou comme une activité récurrente s’épuisant dans la consommation, mais plutôt, au sens moderne du terme, comme l’idée d’« effectuer un exercice », de « fonctionner » (en parlant d’une machine) ou encore de « pouvoir être façonné » (« se travailler »)
  • Un tel design, inemployable, c’est-à-dire qui ne participe pas d’une instrumentalisation des relations humaines, n’est pourtant pas sans valeur. Les projets réalisés par l’architecte et designer Ettore Sottsass dans les années 1970 sont à ce titre révélateurs d’une démarche interrogeant les fondements de la culture industrielle, et plus globalement « des lois, des habitudes et du vocabulaire de la culture rationaliste
  • Alimentant et tirant profit de la disparition des métiers, voire des professions, des sociétés « de service » fournissent clé en main nourriture, amour, vacances, connaissances, langues, éducation, loisirs
  • peut-on encore ne pas travailler ? Pour répondre à cette question, il faut tout d’abord examiner la mutation de la notion de métier en profession à l’époque des Lumières, puis le développement du capitalisme
  • Cette première séparation conceptuelle entre les capacités techniques d’un individu et leur asservissement (voire leur aliénation) au sein de tâches d’exécution recouvre déjà des problématiques contemporaines :
  • est-il certain que toutes les compétences qu’un individu est en capacité d’exercer et de développer s’épuisent dans leurs applications économiques ?
  • C’est précisément cet écart qui sépare le travail de l’emploi
  • mince est la limite entre des emplois salariés, pour lesquels il faut en faire toujours plus, et une myriade de micro-tâches non rémunérées, qui donnent l’impression de travailler jour et nuit
  • Au capitalisme industriel (concentration des moyens de production) se sont ainsi ajoutés le capitalisme financier (ère de la spéculation et domination des institutions financières) puis le capitalisme cognitif
  • le design peut permettre de répondre à la question de départ, à savoir qu’il s’agit moins de chercher à ne pas travailler
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    "Tandis que le travail, en crise, est de plus en plus recherché, mince est la limite entre des emplois salariés, pour lesquels il faut en faire toujours plus, et une myriade de micro-tâches non rémunérées, qui donnent l'impression de travailler jour et nuit. Autrement dit : peut-on encore ne pas travailler ? Afin de traiter ce paradoxe, nous examinerons tout d'abord le passage du métier à des professions employées à faire croître le capital. Ensuite, après avoir vu en quoi l'époque contemporaine pourrait signer une possible « mort de l'emploi », nous analyserons en quoi le développement du « labeur numérique » (digital labor) et des objets supposément « intelligents » (smart) brouille la distinction entre le temps libre et le temps travaillé. Afin de sortir de ces impasses, nous nous demanderons si le design, en tant que travail de « qualités » inutiles, pourrait permettre d'envisager de nouveaux rapports au temps."
Chamila Puylaurent

A ne pas manquer - Les 1ères assises du coworking à Lyon, le 3 février 2017 | Zevillage - 0 views

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    "Les 1ères assises du Coworking (#ACOW17), organisées par le réseau Coworking Grand Lyon, se tiendront le 3 février 2017 à l'Embarcadère, autour du fil rouge Travail et coworking, mutuelles mutations ?"
Aurialie Jublin

affordance.info: Inverser la courbe du #DigitalLabor : pourquoi #Microsoft rachète #LinkedIn - 0 views

  • Et d'autant que les données LinkedIn serviront, notamment, à améliorer les technos et applications "d'intelligence artificielle" (Deep Learning) de Microsoft. On peut donc aisément imaginer dans un futur proche des scénarios assez triviaux où le dialogue avec cette "IA" s'enrichira d'un nouvel horizon dialogique qui lui permettra de vous signaler différents événements professionnels et de vous faire toute une série de propositions de mutation, de nouveaux contacts, etc., mais également des scénarios plus "élaborés" dans lesquels ce même assistant intelligent piloté par une IA gèrera en temps-réel la totalité de votre "carrière"
  • Cerise sur la gâteau, en complément des avantages que confère de facto cette acquisition à Microsoft, elle est également le cheval de Troie idéal lui permettant d'établir un pont avec les politiques publiques (ou privées) de formation : la plupart des néo-inscrits sur LinkedIn le sont dès leurs études universitaires. Je vous laisse alors imaginer ce monde dans lequel, en plus des accords passés avec Cisco (et avec Microsoft) par le ministère de l'éducation nationale, le même Microsoft (et ses partenaires privés) auront alors la capacité de réguler les choix d'étude et de formation professionnelle de la plupart des futurs travailleurs.
  • La "valeur" de la base LinkedIn est liée à trois facteurs essentiels. D'abord sa volumétrie : il s'agit du site rassemblant le plus d'informations sur le plus grand nombre de travailleurs sur la planète (400 millions d'utilisateurs). Ensuite son positionnement : c'est le site leader sur le secteur de l'employabilité et de la mobilité professionnelle. Enfin sa dimension "relationnelle", au sens premier et informatique de ce que l'on appelle une "base de donnée relationnelle", c'est à dire la capacité d'offrir différents niveaux de navigation, de croisement et d'analyse parmi l'ensemble des données structurées présentes dans la base.
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    "A l'évidence, les algorithmes sont amenés à jouer très rapidement un rôle absolument crucial sur le marché du travail. A l'évidence il existe un certain nombre de problèmes (de formation, d'affectation, de suivi de carrière, de disponibilité) qu'un algorithme dans toute sa candeur statistique et sa robustesse mathématique est capable de traiter plus rapidement et plus efficacement que des opérateurs humains. Donc oui demain des algorithmes joueront le rôle de conseillers pôle-emploi. D'autant que ce rachat de LinkedIn par Microsoft va nécessairement et presque mécaniquement entraîner une réaction des autres GAFAM, notamment de Google."
Aurialie Jublin

Libérer le travail de l'emprise du marché total | Témoignage Chrétien - 0 views

  • Prenons par exemple le modèle allemand : il valorise les communautés de travail, au niveau de l’entreprise comme à celui des branches professionnelles. À la différence de leurs homologues français, les dirigeants des grandes entreprises allemandes en ont souvent gravi les échelons. Ils ont la même culture professionnelle que les travailleurs, qui sont de leur côté associés au contrôle de la direction. En revanche, ce système accorde une moindre place aux droits des individus, ce qui explique que les réformes Hartz de 2004, créant des contrats de travail sous-payés pour une population sans emploi, n’ont pendant longtemps pas suscité de fortes réactions syndicales. Ce n’est que dix ans après, au regard de la forte croissance des inégalités qu’elles avaient générées, que le gouvernement allemand de coalition s’est résolu à instaurer le salaire minimum. 
  • Dans les conditions actuelles, il est rare qu’un autoentrepreneur puisse maintenir longtemps son activité sans s’insérer dans des réseaux de dépendance économique, soit qu’il doive diriger le travail d’autrui, soit que son travail soit dirigé par autrui. C’est l’une des leçons qui peut être tirée de la crise du modèle industriel que l’on a mis en oeuvre en agriculture dans les années 1960. La plupart des éleveurs ont été intégrés dans des liens de dépendance économique à l’égard des grandes firmes agroalimentaires, de l’Union européenne et des banques. Ils ont ainsi perdu tout contrôle sur ce qu’ils produisaient, sur la façon dont ils le produisaient et sur la fixation des prix de leurs produits. C’est particulièrement vrai des éleveurs «hors-sol» qui sont en fait des travailleurs subordonnés mais demeurent en droit des entrepreneurs indépendants.
  • Dans l’économie actuelle, beaucoup d’entreprises petites ou moyennes sont ainsi les maillons de chaînes de production où ce sont les entités les plus puissantes, celles qui contrôlent non pas les moyens de production mais les systèmes d’information, qui disposent du pouvoir et captent la majeure partie de la valeur ajoutée. Sans avoir à répondre de la sécurité économique des travailleurs. Un chauffeur remercié par Uber n’est pas licencié, il est « déconnecté ».
  • ...6 more annotations...
  • La réalisation de la justice sociale ne dépend pas principalement du droit du travail, mais bien davantage des règles qui régissent la sphère monétaire, le commerce international et le fonctionnement des grandes entreprises. C’est là que se situent les vraies « réformes structurelles » dont nous avons besoin. Il faut sortir de la schizophrénie actuelle qui fait que d’un côté l’Europe oblige les pays les plus pauvres à démanteler leurs barrières douanières et que de l’autre elle déplore l’émigration en masse de leur jeunesse ; que d’un côté on autorise le rachat par les sociétés de leurs propres actions, c’est-à-dire l’enrichissement des actionnaires aux dépens des ressources vives de l’entreprise, et que de l’autre on déplore la chute de l’investissement ; que d’un côté on autorise le dumping social et fiscal en Europe, et que de l’autre on s’inquiète de l’endettement des États et du délabrement des services publics.
  • La mutation que vous évoquez est celle de l’ubérisation, du self-employment. Elle transforme des formes de la dépendance économique qui affecte aussi bien les salariés que les entrepreneurs. Le travail n’est plus organisé sur le modèle taylorien du travail à la chaîne, c’est-à-dire d’une obéissance mécanique aux ordres, mais sur celui de la direction par objectifs, de la programmation du travailleur. La subordination ne disparaît pas mais change de forme. Ce n’est plus le moindre de ses gestes qui est dicté et mesuré, mais sa « performance ». L’obéissance fait place à l’allégeance du travailleur à l’égard d’un donneur d’ordre qui lui assigne une tâche qu’il peut organiser avec une certaine marge d’autonomie, pourvu qu’il remplisse ses « objectifs ».
  • Le cercle vertueux de la libération dans le travail et de la créativité ne peut être tracé que si ceux qui le réalisent ne vivent pas dans la peur du chômage et peuvent peser collectivement sur son contenu et son organisation.
  • La logique des droits de tirage sociaux est d’assurer une solidarité dans l’exercice d’une liberté individuelle ; par exemple, prendre un congé sabbatique, prendre soin de ses parents malades, acquérir des connaissances ou une formation nouvelle, créer une entreprise, élever ses jeunes enfants, etc. La personne qui ferait ce choix bénéficierait de dispositifs finançant la rémunération de ces différentes activités.
  • Les droits de tirage sociaux donneraient à chacun la possibilité de combiner diverses formes de travail dans une vie et de passer de l’une à l’autre sans mettre en péril ses revenus et ses droits. Cette proposition complète la Sécurité sociale, qui assure une solidarité face aux risques indépendants de la volonté, comme la maladie, l’accident ou la vieillesse.
  • Sans réduction des inégalités, notamment entre les revenus du travail et ceux du capital, et sans interdiction du dumping social et fiscal, le « compte personnel d’activité » prévu dans la loi el-Khomri risque de devenir un moyen de renvoyer chacun à une épargne individuelle qui renforcera encore le poids de la « bancassurance ». C’est seulement sur la base d’une plus juste distribution des revenus et des charges que de nouveaux dispositifs de solidarité pourront voir le jour, qui mettront les progrès de la productivité au service du plus grand nombre et permettront à chacun de faire ainsi plus de place à des tâches librement choisies.
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    "La loi Travail de Myriam El Khomri soulève des débats passionnés. Professeur au Collège de France, Alain Supiot pose un regard aiguisé sur ce qu'ils révèlent."
Thierry Nabeth

[NUMA][Work In Progress] Redéfinir et réinventer le chômage. 24 février 2016 - 0 views

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    NUMA Café (RDC Connect) 24 février 2016 19:15 - 21:00 A l'heure actuelle le monde du travail, le salariat et l'emploi connaissent de profondes mutations avec l'augmentation du freelancing, de l'ubérisation, du travail précaire et intérimaire. Comment comprendre et appréhender ces changements si nous ne nous intéressons pas au pendant actuel du travail : le CHOMAGE?
Aurialie Jublin

La MAIF instaure le droit à l'erreur - Les Echos Business - 0 views

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    Afin de tranquilliser les esprits, l'accord conclu en 2012 pour accompagner le nouveau schéma directeur opérationnel admettait donc la possibilité de commettre des erreurs, le temps de se faire à sa nouvelle réalité professionnelle. Dans la foulée, il a paru évident d'intégrer le principe de la tolérance à l'erreur dans la renégociation d'un accord de prévention des risques psychosociaux. « La nouvelle organisation a contribué à individualiser les postures, et les remontées du réseau ont fait part de problèmes, avec une tendance à un management trop strict et à une infantilisation des gens. Cela a été un déclencheur pour la direction, qui a décidé de faire quelque chose d'innovant », analyse-t-il. Olivier Ruthardt voit en effet dans la tolérance à l'erreur un élément fondamental : « Vous redonnez aux gens qui agissent, et donc se trompent, la possibilité de découvrir d'autres champs d'expérimentation. » Le DRH va même plus loin : « Quand tout le monde fait la même erreur, c'est là qu'est la norme. » Encore faut-il repérer la mutation, ce qui veut dire dialoguer sans avoir peur de dire ses échecs.
Aurialie Jublin

Pourquoi l'entreprise du futur sera collaborative | ConsoCollaborative - 0 views

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    "Tout le monde s'accorde à reconnaître que les nouvelles technologies bouleversent le quotidien de leurs clients et de leurs salariés. Pourtant, les entreprises peinent encore à transformer leur organisation en intégrant les mutations numériques. La transition vers un mode de production plus collaboratif est pourtant indispensable à leur survie. D'autant qu'elle pourrait les rendre bien plus compétitives."
Aurialie Jublin

Comment vit-on "à distance" ? (1/2) : mutations du travail et de la connaissance « InternetActu.net - 0 views

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    CR des journées PraTIC par Rémi Sussan avec une intervention d'Anca Boboc, un retour sur le fonctionnement de Wikipédia et des herbiers
Aurialie Jublin

Travail et redistribution : une troisième voie ? - 2 views

  • Avec l’explosion du travail productif en dehors des structures au sein desquelles il était jusqu’alors cantonné, l’absence de redistribution de la valeur produite et l’automatisation, comment le travail pourrait-il encore jouer le même rôle social que par le passé ? Il est absolument nécessaire de redéfinir de ce qu’on entend par travail. Alors oui : nous n’avons sans doute plus les bonnes lunettes pour distinguer ce qui est du travail et ce qui n’en est pas. Mais une fois le constat dressé, le plus dur reste encore à faire : derrière le travail, c’est l’ensemble du modèle social qu’il faut repenser.
  • Reddit, un site américain dont l’intégralité du contenu est généré par les utilisateurs, a en ce sens récemment fait une annonce intéressante : après avoir levé 50 millions de dollars, le site a annoncé qu’il comptait en redistribuer 10 % à ses utilisateurs en recourant au BlockChain. Vous savez, il s’agit de ce système un peu obscur (sur lequel est notamment construite la monnaie virtuelle BitCoin) qui permet de décentraliser complètement les flux transactionnels. Certains n’hésitent pas à comparer l’invention du BlockChain à celle du protocole TCP/IP et donc du Web lui-même.
  • On peut par exemple évoquer La’Zooz, service de covoiturage construit autour de cette même technologie. Au lieu d’être centralisée au niveau d’une plateforme unique, l’information est présente sur toutes les extrémités du réseau. En théorie, cette forme d’organisation distribuée devrait également permettre de répartir la valeur produite de façon plus équilibrée. Pour ce qui est de La’Zooz, l’algorithme est basé sur un proof-of-movement : plus vous roulez (à plus de 20km/h), plus vous gagnez de d’argent ( environ 0,5 $/km).
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    "L'accroissement des inégalités dans nos sociétés industrialisées peut, en partie, être expliqué par la mutation du travail. Et, dans le même temps, les politiques publiques de redistribution montrent chaque jours leurs limites. N'y aurait-il pas une troisième voie à explorer ?"
Aurialie Jublin

5 | 2014 Indépendance et salariat - Nouvelle revue du travail - 2 views

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    Les sociologues constatent une « déstabilisation » du salariat depuis les années 1970 à travers la multiplication des formes d'emplois précaires. L'émergence de statuts d'emplois hybrides entre salariat et travail indépendant (avec de nouveaux statuts juridiques) s'observe dans la plupart des pays occidentaux. Les pouvoirs publics encouragent les chômeurs à « créer leur propre emploi » à travers des dispositifs dont le but affiché est de sécuriser les parcours de ceux qui veulent s'engager dans la voie de l'indépendance. Ce Corpus de La Nouvelle Revue du Travail entrouvre les portes de secteurs diversifiés, avec des qualifications variées, en traitant des contrats d'usage, du tiers employeur, de l'auto-entrepreneuriat, du tâcheronnat ou des coopératives d'activité. Trois cas de figure se présentent : le salariat peut se rapprocher de l'indépendance, les deux statuts peuvent se cumuler et, si l'indépendance peut dans certaines conditions être le moyen de s'affranchir de la dépendance propre au salariat, elle peut aussi être envisagée comme un moyen d'échapper au chômage.  Peut-on encore opposer si facilement ceux qui travaillent « pour eux-mêmes » et ceux qui travaillent « pour le compte d'autrui », lorsque ce sont les mêmes individus qui adoptent, voire cumulent l'un ou l'autre des statuts ? Comment interpréter cette pluralité de formes de travail indépendant, et le brouillage de statuts qui l'accompagne ? En réunissant des articles explorant des terrains et des dispositifs hétérogènes - pour certains émergents et pour d'autres plus anciens -, ce dossier contribue à éclairer ces mutations du monde du travail.
Aurialie Jublin

Entreprise et transformation numérique : impossible est Français ? - 0 views

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    "L'enquête Accélérer la mutation numérique des entreprises de McKinsey, réalisée auprès de 500 sociétés, identifie quatre freins expliquant la difficile "numérisation" des entreprises françaises : difficultés organisationnelles, pénurie de "talents numériques", marges financières plus serrées que dans d'autres pays, manque d'implication visible des dirigeants. L'enquête Du rattrapage à la transformation, l'aventure numérique, une chance pour la France de Roland Berger, menée auprès de 505 entreprises françaises de plus de 50 salariés, montre que le coût, la résistance au changement et le manque de compétences sont les principaux obstacles à cette transformation."
abrugiere

Les processus "atypiques" de négociation collective en entreprise | France Stratégie - 0 views

  • La consultation directe des salariés lors de négociations collectives est, quant à elle, appréhendée sous plusieurs facettes juridiquement encadrées ou non ; le recours au référendum peut ainsi répondre à de multiples logiques, entre stratégie de « passage en force » et démarche participative. Enfin, si la médiation renvoie d’abord à l’intervention d’un tiers en cas de conflit social, une acception plus large permet d’envisager le rôle facilitateur de différents acteurs externes tout au long du processus de négociation (consultants, experts, avocats, etc).
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    "Cette note présente une étude réalisée par ASTREES sur trois processus « atypiques » de la négociation collective en entreprise : l'implication des élus du personnel, l'usage du référendum et les formes de médiation."
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    Sommaire de la Note d'analyse 14 - Les processus "atypiques" de négociation collective en entreprise Trente ans d'extension et de mutation de la négociation collective d'entreprise Trois questions au cœur des pratiques atypiques Les représentants du personnel élus : quelle place dans les négociations ? Les multiples usages du référendum dans la négociation Les médiateurs ou facilitateurs de la négociation collective - See more at: http://www.strategie.gouv.fr/publications/processus-atypiques-de-negociation-collective-entreprise#sthash.kyov3gcH.dpuf
Aurialie Jublin

BYOD : quelle intimité pour le travailleur connecté ? - CNIL - Commission nationale de l'informatique et des libertés - 0 views

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    "Le constat est partagé par tous depuis quelque temps déjà : le numérique favorise le brouillage des frontières entre sphère privée et sphère professionnelle. Le travailleur connecté amène son travail à la maison mais il peut aussi amener sa famille et ses amis au travail (via les réseaux sociaux notamment). Ce phénomène s'illustre également dans les pratiques de BYOD (Bring Your Own Device), qui consistent à utiliser les appareils personnels (smartphones, tablettes, etc.) dans un cadre professionnel, afin de gagner en flexibilité et en confort. Le 7ème numéro de la Lettre IP de la CNIL intitulé, Intimité et vie privée du travailleur connecté : BYOD, capteurs, sécurité des données dans l'entreprise numérique, analyse les mutations en cours. Face à ce nouveau phénomène, les organisations s'adaptent et cherchent un équilibre entre sécurité et protection de la vie privée des salariés. Comment ces pratiques amènent à repenser la sécurité ? Comment gérer les besoins de salariés mobiles aux usages numériques intensifs ? Quelle est l'étendue et la légitimité du contrôle que l'organisation peut exercer sur ses employés pour des raisons de confidentialité ou de performance ? A ces questions très actuelles s'ajoutent des interrogations plus prospectives. En effet, " l'intimité professionnelle " du travailleur connecté sera analysée au travers de capteurs et d'indicateurs de performance, dans un objectif d'optimisation des ressources de l'organisation et de la productivité. Cela pourrait conduire à des formes bien réelles de surveillance permanente des salariés, de leurs performances, de leurs actions, mais aussi de leur bien-être ou de leur humeur. Il s'agit donc de construire un cadre éthique et juridique à la hauteur de ces enjeux."
Aurialie Jublin

Les machines feront de nous tous des intermittents - France Culture - 0 views

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    "Ce qu'on craignait depuis la fin du 19ème siècle est en train de se produire, dit Lanier, des machines et des programmes occupent une partie des emplois qui étaient ceux de la classe moyenne, accroissant le fossé entre un prolétariat toujours nécessaire à l'économie numérique et l'élite de cette même économie. La solution de Lanier est intéressante : que le simple fait d'être internaute soit rémunéré, car après tout, en fournissant des données à des entreprises qui ensuite les monnaient, nous créons de la valeur. La solution est très différente du revenu de base inconditionnel mais le constat n'est pas éloigné : le travail change, il faut imaginer de nouvelles formes de rémunération. Ne retrouve-t-on là une question qui est centrale dans l'intermittence : comment rémunérer ce qui est échappe aux vieilles définitions du travail ? Comment penser et caractériser qui est entre le travail ? Est-ce que le chômage est toujours de l'inactivité ? Parfois, on regrette (mais comme on le regrette à d'autres moments de la vie politique, quand on parle des retraites par exemple), que ces discussions ne soient pas l'occasion d'un vrai débat sur le travail, sa nature et son avenir. Car par bien des aspects, l'intermittence pourrait être un laboratoire permettant d'anticiper les mutations que va nous imposer la technologie, plutôt qu'un statut dont on a l'impression que beaucoup aimerait voir le disparaître."
Chamila Puylaurent

Le travail en freelance, un nouveau modèle économique ? - 2 views

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    "En marge du modèle de l'emploi salarié, de nouvelles formes de travail émergent. Parmi elles, le travail en freelance se développe fortement. Et ce n'est qu'un début. Les raisons sont simples et multiples : de profondes mutations structurelles, conjoncturelles et culturelles sont à l'oeuvre en ce moment, elles contribuent toutes les trois à encourager le travail indépendant."
Aurialie Jublin

Les intermittents du spectacle, un symbole des mutations du monde du travail ? | France info - 1 views

  • Des individus qui deviennent conducteurs de VTC sans avoir une licence de taxi. On comprend l'énervement des chauffeurs de taxis. Des individus, souvent modestes, qui louent leur chambre ou leur appartement sur Airbnb pour arrondir leurs fins de mois. On comprend les problèmes que cela pose aux hôtels. Et sans parler des auto-entrepreneurs qui, faute de trouver un emploi, ont tout simplement décidé de créer leur mini-entreprise pour se salarier eux-mêmes. 300.000 Français en moyenne le font chaque année. Un vrai phénomène social. Beaucoup de ces nouvelles formes de travail sont liées à internet qui permet une géolocalisation utile ou une mise en relation plus facile de l'offre et de la demande. C'est aussi une forme moderne et modeste du monde du travail, avec un côté Do-it-yourself (faites-le vous-même) : si l'on est au chômage, mieux vaut créer soi-même son propre travail.
  • Les partis et les syndicats traditionnels ont du mal à cerner ce phénomène majeur qu'est l'individualisation du travail. Fabienne Brugère, dans La politique de l'individu, a défendu l'idée que les individus n'appartiennent plus à des catégories professionnelles stables. L'heure n'est plus seulement aux positions, aux statuts sociaux, mais aux trajectoires.
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    "Alors qu'un médiateur a été nommé par le gouvernement pour "répondre à certaines inquiétudes" des intermittents du spectacle, peut-être serait-il bon de se pencher sur les nouvelles formes de travail provoquées par le numérique, mais aussi sur son individualisation croissante, dont les intermittents font partie. Analyse."
dkaplan

Les RH en 2018 : de quelles compétences aura besoin l'entreprise agile ? - 2 views

  • D’un point de vue organisationnel et managérial, les entreprises et les ressources humaines sont elles-aussi en mutation : pour faire face au flux, la souplesse devient la norme pour s’adapter rapidement à un environnement et des besoins mouvants. Quitte, de plus en plus, à basculer vers un modèle d’organisation hyper-flexible, qui nourrit sa culture du rebond et de l’adaptation, ouvre ses murs, se concentre sur son coeur de métier et externalise : trois quarts des décideurs RH s’attendent ainsi à “outsourcer” plus de tâches d’ici à 2018.
  • Pour certains, le “freelance est l’avenir de l’homme”. Demain, le travail se morcellera et pourrait être réalisé de n’importe où, n’importe quand. Et les compétences traditionnellement identifiées chez le freelance seront requises pour les salariés !
  • Au-delà de la recherche de résilience chez le candidat, c’est l’ensemble du marché du travail qui est amené à se transformer, avec par exemple des seniors qui préféreront de plus en plus le temps partiel à la retraite (selon 92% des responsables RH sondés), un développement des compétences apte à se construire dans des carrières multiples et parfois simultanées (79%) et plus de la moitié des actifs en emploi entrepreneurs, travailleurs indépendants ou en travail temporaire (60%).
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    "L'heure du travail flexible ? 91% des directeurs de ressources humaines britanniques interrogés estiment que les employés de demain seront recrutés avant tout sur leur capacité à s'adapter au changement."
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    "Dans une étude de Right Management (UK), leader mondial des solutions d'optimisation du capital humain en management des Talents et des Carrières, intitulée « The Flux report », les acteurs des ressources humaines britanniques identifient les changements liés au climat d'incertitudes et de volatilité de ces dix dernières années."
Aurialie Jublin

Temps choisi, télétravail, mobilités : les RH s'emparent de l'autonomie - 4 views

  • Laisser les collaborateurs choisir leurs horaires de travail… Loin de l’utopie, c’est ce qu’a mis en oeuvre, Philippe de Gibon, PDG et cofondateur de Convers, centre d’appels de plus de 200 salariés situé, importance du cadre de travail oblige, … sur la promenade des Anglais ! Le principe est simple : l’organisation du travail est entièrement centrée sur les rythmes de vie des salariés, par nature instables. Ceux-ci choisissent chaque semaine leurs horaires de travail de la semaine suivante, dans le cadre d’un forfait hebdomadaire d’heures qui lui reste fixe, mais est modifiable deux fois par an. Ainsi, rassembler ses horaires sur 3 jours, se dégager une journée ou travailler exceptionnellement le week-end devient possible, tout comme le fait de moduler son activité en fonction de l’évolution du rythme de sa vie personnelle.
  • Sur une période de douze mois, la GAE crée un appui à la mobilité, sur la base du volontariat, à des salariés appartenant à des secteurs en sureffectif, en leur transférant des compétences qui seront utilisables dans des secteurs identifiés eux comme étant en sous-effectifs.
  • La “mobilité professionnelle volontaire sécurisée” fait partie de ces nouveaux outils. En sécurisant davantage et en déployant un dispositif déjà existant, la réforme du marché du travail a ouvert la voie à une gestion innovante de la mobilité, cette fois externe : au-delà d’une gestion prospective permettant d’identifier des métiers “en tension” (qui recrutent) ou “sensibles”, et de cellules de veille visant à pérenniser les emplois disponibles, PSA a mis en place des plateformes régionales de mobilité sécurisée. Celles-ci, explique Philippe Dorge (photo), DRH du groupe PSA Peugeot-Citroën, crée des périodes de mobilité d’un an renouvelable, avec à son terme un droit de retour à PSA voire une compensation salariale.
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  • les sites d’Areva fonctionnent ainsi en entreprise étendue (voir aussi l’exemple d’Airbus en région toulousaine), en étroite relation avec ses sous-traitants et les PME locales, via notamment des bourses de l’emploi et de l’apprentissage. Appuyant la vision également portée par McDonald’s, Philippe Vivien refuse toute guerre des talents : “Ce n’est pas la rétention qui fait la performance, c’est le développement des compétences”.
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    "Travailler autrement pour répondre à l'évolution de l'économie : c'est le leitmotiv de la Fondation ITG, think tank tout récemment créé pour explorer les nouvelles formes d'emploi. Son colloque de lancement a montré des entreprises qui, face à une mutation déjà engagée, bouleversent leur gestion RH, inventent des dispositifs et des modes de travail plus adaptés à la nouvelle donne."
abrugiere

Le CDI ne fait plus le bonheur | Le Cercle Les Echos - 2 views

  • Premièrement, le CDI ne protège plus les salariés : dans un environnement économique où la durée de vie des entreprises ne cesse de raccourcir (75 ans dans les années 1930, 15 ans à l’aube des années 2000), détenir un contrat permanent ne garantit plus un emploi à vie. En Italie, 50% des CDI sont interrompus au bout de deux ans. Pire, l’emploi salarié est trop souvent associé à de la souffrance au travail : cadences extrêmes, management par le stress, logique de résultats inatteignables.
  • Deuxièmement, la relation de subordination incarnée par le CDI ne correspond plus à notre système productif. En se tertiarisant, l’économie exige prise d’initiative, agilité et adaptabilité. Il n’est plus demandé au salarié d’effectuer des tâches standardisées et répétitives, mais de mettre à la disposition de son employeur sa créativité, sa réactivité et sa personnalité. A l’heure du travail dématérialisé, le lien de subordination fait d’obéissance et de contrôles est devenu contre-productif et tend de plus en plus à être remplacé par du management collaboratif, où l’autonomie et la responsabilisation prévalent.
  • Troisièmement, le salariat, conçu au départ comme un système de redistribution de revenus, de droits et protections, a perdu nombre de ses avantages : la hausse des cotisations sociales s’accompagne d’une baisse des prestations sociales (retraites, sécurité sociale, indemnités chômage). La répartition des profits se fait de plus en plus en faveur des actionnaires, au détriment des travailleurs. Les carrières ne sont plus ascensionnelles, la rémunération ne suit plus l’ancienneté.
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  • L’essor de nouvelles formes de travail, telles que portage salarial, auto-entrepreneurs, groupements d’employeurs ou multi-activité, témoigne des mutations en cours et bouleverse la séparation stricte qui existait entre salariat et travail indépendant.
  • Cette nouvelle réalité du travail correspond aussi à la montée de l’individualisation de la relation d’emploi. Les gens ne veulent plus appartenir, ils veulent choisir. Le travailleur veut désormais consommer le travail comme il consomme biens et services.
  • Aujourd’hui, l’individu veut également pouvoir définir le cadre de sa relation d’emploi et personnaliser ses conditions de travail. A titre d’exemple, 52% des Français voudraient pouvoir travailler de chez eux et 68% des salariés à temps partiel déclarent avoir choisi ce mode de travail, le plus souvent pour concilier vie familiale et professionnelle.
  • Services publics de l’emploi, entreprises de travail temporaire, cabinets de recrutement, associations sociales... De nouveaux havres de stabilité sont nécessaires pour accompagner des travailleurs au parcours de plus en plus chaotique et un emploi fragmenté, individualisé et à la carte. Parions que l’avenir verra la résurgence des guildes professionnelles, à la fois garantes de la formation de leurs travailleurs, négociateurs de leurs conditions de travail, fournisseurs d’avantages sociaux et sources d’offres d’emploi.
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    "Et si le salariat n'était plus synonyme d'épanouissement au travail ? Cette question (tout comme le titre provocateur de cet article) vise à remettre en cause notre vision monolithique mais obsolète du marché du travail : seul le CDI à temps plein protège les travailleurs et leur apporte sécurité et stabilité professionnelles."
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    - Premièrement, le CDI ne protège plus les salariés : dans un environnement économique où la durée de vie des entreprises ne cesse de raccourcir (75 ans dans les années 1930, 15 ans à l'aube des années 2000), détenir un contrat permanent ne garantit plus un emploi à vie 2) Deuxièmement, la relation de subordination incarnée par le CDI ne correspond plus à notre système productif. En se tertiarisant, l'économie exige prise d'initiative, agilité et adaptabilité 3) Troisièmement, le salariat, conçu au départ comme un système de redistribution de revenus, de droits et protections, a perdu nombre de ses avantages : la hausse des cotisations sociales s'accompagne d'une baisse des prestations sociales (retraites, sécurité sociale, indemnités chômage). La répartition des profits se fait de plus en plus en faveur des actionnaires, au détriment des travailleurs. Les carrières ne sont plus ascensionnelles, la rémunération ne suit plus l'ancienneté.
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