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abrugiere

Stress numérique : quelles limites pour le travail ? | inriality - 1 views

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    Alors que l'inquiétude monte dans les TPE, les employés des grandes entreprises françaises se sentent mieux au travail, selon l'étude annuelle de l'Observatoire de la vie au travail*. Dans les grandes entreprises, la mobilisation contre les Risques Psycho Sociaux semble avoir payé, en particulier les accords passés au niveau national sur le stress. Quant au stress lié aux nouvelles technologies - ou « stress numérique » - il n'a rien d'inéluctable comme l'explique Patrick Légeron
julien camacho

Google, un exemple à méditer ? - 1 views

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    «Search inside yourself» : chaque année, les salariés de Google sont invités à suivre cette célèbre formation à la méditation, animée par Chade-Meng Tan. Mais en quoi peut-elle être utile à ces esprits brillantissimes ? Surtout à réduire leur stress. Car le scientifique qui a largement inspiré ce programme - Jon Kabat Zinn, professeur de médecine à l'université du Massachusetts - est l'inventeur de la Mindfulness Based Stress Reduction (MBSR ou de «réduction du stress par la méditation de pleine conscience»).
Aurialie Jublin

Les salariés et le stress électronique - Baromètre 2012 - 0 views

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    La première vague du baromètre BVA - TRYANE, destiné à évaluer l'impact du stress technologique sur les salariés en France, montre que 86% des salariés traitent immédiatement leurs emails ou au plus tard dans la journée. Un traitement qui demande un temps non négligeable : 26% y consacrent plus d'une heure par jour(37% des cadres).  Selon l'enquête BVA, 61% des salariés qui ont accès à leurs mails professionnels en dehors du bureau les consultent régulièrement le soir. Ils sont près d'un sur deux (47%) à les consulter régulièrement le week- end ou pendant les vacances (43%). Cette consultation est source de stress pour près d'un salarié sur deux. L'utilité globale des mails est reconnue mais de manière assez nuancée. Une partie des mails reçus est ainsi perçue comme inutile.
Aurialie Jublin

Mobilité des collaborateurs : la productivité est au rendez-vous mais le stre... - 0 views

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    Les outils nomades, toujours plus puissants, connectés et bientôt branchés sur toutes les grandes fonctions de l'entreprise, génère un surcroît de productivité des collaborateurs. Mais cette véritable addiction pour les uns ou obsession pour les autres n'est pas sans risque : stress supplémentaire, troubles du sommeil ou encore modifications de certains comportement.
Chamila Puylaurent

Manager autrement en 2015. Il y a urgence ! - 1 views

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    Donc à quand un nouveau modèle de management plus humain ? "Plus de 25% des actifs souffrent du stress au travail et ce stress au travail représente 2% du P.I.B national. On sait qu'il est également à l'origine de symptômes psychosomatiques qui deviennent souvent chroniques et qu'il est à l'origine de la plupart des burn out, qu'il se propage comme un virus qui détruit l'innovation, la créativité, l'expression de chacun, l'autonomie et la responsabilisation de tout un système... "
julien camacho

Les Français au bureau : pause café, réunions, stress, management... - Zevillage - 0 views

  • Les éléments et chiffres principaux à retenir : 84% des salariés se sentent bien au bureau La pause café est un rituel pour le 3/4 des Français au bureau Le collectif  est vu comme un rempart face à la crise 65% des salariés estiment qu’une réunion sur deux est inutile (80% d’entre eux ont déjà eu l’impression de « perdre leur temps ») Plus de la moitié des salariés interrogés tutoient leur supérieur direct (56%) En cas de stress, la pause s’impose (pause ou pause cigarette) La personnalisation de l’espace de travail s’avère primordiale pour les salariés (fond d’écran, bouilloire personnelle…) La vision du bureau idéal passe avant tout par un bon fauteuil et du calme (le télétravail est pratique pour cela)
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    TNS Sofres vient de publier les résultats d'une enquête menée entre le 16 et le 23 janvier 2013 pour BRUNEAU, auprès d'un échantillon de 604 salariés. L'objectif de cette enquête : en savoir plus sur la vie au bureau des Français (comment ils s'y sentent, la place du manager, l'image de la pause café, la vision du bureau idéal…). Le rendu du document est plutôt sympa avec des commentaires, que l'on imagine des répondants. Il est peut être dommage qu'il n'y ait eu que 600 répondants, mais les résultats sont instructifs et pose tout de même la question du télétravail.
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    TNS Sofres vient de publier les résultats d'une enquête menée entre le 16 et le 23 janvier 2013 pour BRUNEAU, auprès d'un échantillon de 604 salariés. L'objectif de cette enquête : en savoir plus sur la vie au bureau des Français (comment ils s'y sentent, la place du manager, l'image de la pause café, la vision du bureau idéal…).
Aurialie Jublin

Travailler chez soi le soir : forcément un stress ? | Rue89 Eco - 0 views

  • « Le matin, on met son armure, on entre dans la peau de la personne professionnelle, en écoutant les nouvelles à la radio, en s’habillant, en se maquillant éventuellement, en se remettant à penser au travail, etc. La lecture des mails sur le smartphone peut avoir cette fonction-là aussi. Elle peut jouer ce rôle de mise en situation, de transition. »
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    Quand on a un bureau et un employeur, travailler chez soi, le soir tard, voir le week-end, témoigne d'une surcharge de travail, d'une mauvaise organisation ou d'un certain masochisme. Forcément ? Les outils numériques rendent poreux la frontière qui sépare notre vie professionnelle de notre vie personnelle : et si c'était, parfois, pour le meilleur ? C'est sur ce terrain que nous avons voulu emmener les auditeurs et les lecteurs pour le troisème épisode du partenariat entre l'émission de France Culture Place de la toile et Rue89, diffusée samedi.
Aurialie Jublin

Malades du travail - 0 views

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    Sur les maladies du travail (stress, burnout, ...) et avec le Monde Campus sur les transformations du travail à la fin.
Chamila Puylaurent

Sens au travail : comment en faire un facteur de motivation ? - JDN Management - 0 views

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    "Le docteur Philippe Rodet, médecin urgentiste et membre fondateur de la commission stress de l'ANDRH, estime que le sens est la clé de la réussite, tant aux niveaux personnel que professionnel, car il est le premier facteur de motivation et de bien-être. Mais pour que le sens se traduise en motivation, il faut oser donner du sens au travail. "
Aurialie Jublin

Les mobilités des salariés, rapport de Mathilde Lemoine et Étienne Wasmer - 0 views

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    Rapport de 256 pages sur les mobilités des salariés pour "Rompre avec la logique d'une flexibilité inégalitaire ; permettre à chacun de construire ses parcours professionnels en toute sécurité et en toute liberté" + des propositions pour réduire le stress des salariés, des incitations fortes à former et se former, des droits renforcés pour les salariés précarisés
abrugiere

UP' Magazine - Stress, la souffrance de l'homme insuffisant - 4 views

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    Le monde du travail impose l'autonomie source de souffrances pour des hommes toujours plus "insuffisants": Dès la fin du XXe siècle, la " fatigue d'être soi " a pris le pas sur l'angoisse névrotique, qui était la maladie dominante au XIXe siècle (1). La société actuelle imposant des niveaux d'exigence qui s'avèrent de plus en plus insupportables pour l'individu, laisse le champ libre à une nouvelle souffrance.
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    Pfuff un article qui fait un peu mal au moral....  Le névrosé souffrait parce qu'il était l'objet d'un conflit entre le désir et l'interdit. L'individu actuel souffre d'une impossibilité de se sentir à la hauteur, d'une incapacité à faire face à des exigences exogènes et endogènes toujours plus extrêmes ; c'est la souffrance de l'homme insuffisant. Le premier souffrait d'une surcharge d'interdits ; le second souffre d'une surcharge de possibles. L'homme contemporain est placé dans l'obligation, l'impérieuse nécessité, d'agir à tout prix et de plus en plus vite. Il doit trouver l'énergie de cette action, en lui, dans ses ressorts internes car il y est contraint par l'initiative, l'autonomie, la responsabilité plus que par l'obéissance. Le rapport social actuel est 'psychologisant' c'est-à-dire qu'il fait appel aux ressources personnelles de l'individu
hubert guillaud

Les pionniers des données nous regardent travailler - FT.com - 1 views

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    Le Financial Times revient sur Evolv, une société pionnière dans l'analyse des données des employés. Pour les centres d'appels et les banques qui utilisent ces conseils, les effets semblent immédiats. Bank of America a mis en place des pauses collectives permettant d'augmenter de 23% la performance et faisant chuter le stress de ses employés de 19%, après avoir constaté que les travailleurs les plus productifs étaient ceux qui prenaient des pauses ensemble, leur permettant de se défouler et de partager des conseils pour mieux gérer les clients difficiles.
Aurialie Jublin

Hyperconnectés, sur-sollicités, débordés… : il faut sauver le salarié numérique - 1 views

  • Faut-il pour autant passer par la loi pour préserver les employés, à l’exemple de l’Allemagne qui essaie de se doter d’une législation anti-stress ? Le but d’un tel recours législatif : restaurer des temps et des lieux dédiés à autre chose que le travail et éviter que les salariés hyperconnectés ne fassent un burn out. Pour Dr. Mark, il s’agirait plutôt de changer la culture du travail tant au niveau des employés que des entreprises.
  • Pour se déconnecter des réseaux sociaux, ne pas bondir à chaque notification de son smartphone, rediriger des e-mails “push” indésirables, organiser et hiérarchiser les tâches, quelques outils servent à simplifier son environnement digital de travail : Utiliser un service, comme Notify Me Not, qui classe les emails de notification et permet de se concentrer sur les emails professionnels envoyés par des « vraies » personnes. Mettre ses e-mails en pause avec Inbox Pause qui bloque les emails le temps voulu. Utiliser des applications pour lutter contre les technologies qui font perdre du temps et gagner en productivité : Any.do, un gestionnaire de tâches, Asana, un outil de collaboration sans email, Due, une application pour fixer des rappels de tâches, ou comme Do, une application qui permet de rester concentrer sur les tâches importantes. A situation désespérée, mesure extrême : installer l’extension Strict Pomodoro sur le navigateur pour bloquer tous les sites désignés comme indésirables pour un moment voulu, le temps de rester concentré sur son travail.
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    "Une étude révèle que les salariés vérifient leur smartphone environ 150 fois par jour ; une autre, qu'un employé américain est interrompu toutes les trois minutes. Comment les RH s'emparent-t-elles de cet enjeu ?"
Aurialie Jublin

BNP Paribas va tester les « bureaux partagés » pour optimiser ses coûts immob... - 0 views

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    Un changement radical et inattendu pour une banque pétrie de traditions. « Plusieurs leviers ont motivé notre réflexion sur le télétravail et le "flex office" : répondre aux nouveaux modes d'organisation du travail d'aujourd'hui, plus collaboratifs et autonomes, et répondre aux attentes des collaborateurs en termes de confiance et d'autonomie. Cette évolution pourra bien sûr générer des économies sur l'immobilier et le coût du mètre carré professionnel », souligne Jean-François Bourrée, responsable des relations sociales au sein du groupe BNP Paribas. Les économies potentielles n'ont toutefois pas été chiffrées. Cette mutualisation des postes de travail, avec la mise à disposition d'espaces collectifs et de bureaux individuels en libre-service, ajoutée au nouveau rythme du télétravail s'annonce potentiellement déstabilisatrice pour au moins une partie des équipes. « Tout changement est générateur de stress, c'est pourquoi nous allons accompagner ce mouvement, note Jean-François Bourrée. Nous sommes dans une démarche d'expérimentation, et nous allons former nos collaborateurs et le management. »
Chamila Puylaurent

Changer le travail ou changer de travail ? - 3 views

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    "La plupart des gens souffrent aussi d'un travail devenu de plus en plus difficile sous le poids de contraintes multiples. Le stress, la surcharge, la pression, les tensions diverses sont des réalités pour beaucoup. Aussi, il est urgent de repenser les modes d'organisation du travail. Mais à défaut de changer le travail ou le monde, ne serait-il pas plus réaliste dans un premier temps de changer de travail ? La mobilité interne, comme moyen pragmatique de changer d'activité et d'environnement, pourrait-elle permettre de changer le rapport au travail des salariés ?"
Aurialie Jublin

BBC - Capital - What happens when we work non-stop - 0 views

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    It makes accidents more likely, boosts stress levels, and even causes physical pain. But the real problem is that many people just can't afford not to do it. According to latest International Labour Organization statistics, more than 400 million employed people worldwide work 49 or more hours per week, a sizeable proportion of the near 1.8 billion total employed people worldwide. In a recent interview with The New York Times, even entrepreneur Elon Musk felt moved to describe his 47th birthday spent locked in his factory, pulling an all-nighter. "No friends, nothing," he said. It might have been just another day in another 120-hour work week. "This has really come at the expense of seeing my kids. And seeing friends," he added.
Aurialie Jublin

Le DRH du XXI ème siècle | Le nouvel Economiste - 1 views

  • A l’aune de ces nouvelles tendances, la relation contractuelle avec l’entreprise se redéfinit. “L’operating system” des entreprises, jadis basé sur les processus et la hiérarchie, migre vers la transversalité et le lien social. L’une des missions prioritaires des DRH ? Accompagner ce changement.
  • Beaucoup de transformations viennent par le recrutement et la formation. La réussite de l’entreprise dépend donc des opérationnels. Le DRH est bien placé pour identifier les champions de demain. “La fonction RH est la personne qui est responsable des talents, de leur recrutement et leur développement”, estime Alexandre Pachulski. La formation est un domaine propice pour aider à transformer l’entreprise et engager les collaborateurs. Le recrutement est aussi un processus dans lesquel s’incarne très bien le collaboratif. Plus aucune entreprise ne recrute un salarié sur la base du jugement d’un seul manager.
    • Aurialie Jublin
       
      Qui pour remplacer le DRH dans une société de l'individu autonome en réseau ?
  • Soumis à des stress multiples, partenaires sociaux, salariés, directions métiers, il s’assure avant tout qu’il n’y pas de conflits. Passer d’un mode contrôle-commande à un mode de reconnaissance et d’autonomie dans une organisation n’est pas facile. “Les DRH ne doivent plus s’occuper des individus mais du collectif. Ils passent du je au nous”, résume Alexandre Pachulski.
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  • Le DRH du XXIe siècle sera avant tout hybride. Il doit avoir une connaissance de la technologie – ce qui irrigue la transformation des organisations – mais aussi connaître les métiers, et avoir une culture internationale. Audacieux et innovant, dynamique et participatif, il ne doit pas être un chef du personnel engoncé dans des logiques de règlement ou de contrat. Plus architecte que spécialiste, il captera les tendances et comprendra les grandes modifications sociétales. Ces dimensions ne s’apprennent pas forcément dans les écoles et les universités.
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    L'entreprise du futur sera collaborative ou ne sera pas Pour accompagner ces changements, la fonction ressources humaines va devoir se transformer. Ses responsables, les DRH, sont âprement sollicités : mobilité, réseaux sociaux, télétravail, collaboratifs, génération Y, les facteurs de changement, majeurs, se multiplient. Les responsables de la valorisation du capital humain sont les pilotes naturels de ces mutations. Ces dernières sont aussi des opportunités : les ressources, dites humaines sont celles qui font la différence, offrent des opportunités, permettent de sortir du lot de la concurrence, bref accélèrent la croissance. A condition toutefois de parvenir à relever quelques enjeux, à commencer par la maîtrise du numérique ou la gestion des fameux "digital natives"…
Aurialie Jublin

Modes de vie du futur : sobriété et coopération, seules issues soutenables - 1 views

  • identifie les variables clés de l'évolution des modes de vie en France, et leurs impacts sur les émissions de CO2 : émergence de nouveaux comportements à travers l'habitat groupé, les régimes alimentaires, les nouvelles pratiques de mobilité, la simplicité volontaire, mais aussi, plus généralement, l'évolution des représentations sociales, des modes d'habiter, de consommer, de travailler, dont les effets sont significatifs sur les consommations d'énergie.
  • Le premier scénario est celui de la continuation actuelle de la société du consumérisme vert, scénario tendanciel en regard des modes de vie en Europe. "Le maître mot : l'adaptation, au stress, à la pénurie de fonds publics, au changement climatique... doublée de demandes multiformes de sécurité. Les modes de vie sont conformistes et hiérarchisés. Le travail reste une valeur pivot. Les NTIC transforment les relations sociales entre les proches"
  • Un second scénario, celui de la "société de l'individu augmenté", célèbre l'arrachement au temps et à l'espace. Le nucléaire voit sa part croître dans le système énergétique, les investissements dans la fusion nucléaire se poursuivent, peaux photovoltaïques, smart grids, biocarburants artificiels et agrocarburants se répandent. Une élite de cyborgs bénéficiant de la convergence de technologies NBIC (nano-bio-info-cognitif) coexiste avec des tissus péri-urbains "paupérisés et bricolés". La dualisation sociale et environnementale bat son plein, "on vit dans des espaces sous bulle, l'extérieur étant dégradé par la crise climatique et écologique et marqué par la fin du tourisme".
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  • Les trois autres sociétés du futur (S3-S4-S5) sont en partie porteuses d'espoir et d'utopies réalisées. Ainsi la "société duale de sobriété plurielle" voit les décroissants et créatifs culturels du XXème siècle ouvrir la voie. La sobriété est imposée par la précarité. Les valeurs cardinales sont la tolérance, le pluralisme, la diversité culturelle. C'est l' "âge de faire" et l'époque de l'exode urbain. 60% de la société du "premier monde" continue d'alimenter le système économique historique dans les métropoles, tandis que les 40% restant ont "décroché", créant de nouvelles formes d'organisation sociale. La montée en puissance du système D amplifie les alternatives. Une centrale nucléaire sur deux n'est pas remplacée car la demande énergétique du "second monde" a fortement baissé.
  • Quant à la "société de l'écocitoyenneté", elle voit la crise climatique induire des formes de pénurie en même temps qu'un système productif vertueux.
  • Enfin, la "société âge de la connaissance" se caractérise par le réinvestissement de l'espace public, le retour aux savoirs vivants, des voies nouvelles en agriculture, une descente énergétique, la régression de la consommation, la vigueur de l'autoproduction et une économie plurielle partagée entre travail salarié et bénévolat. Les "grands créatifs" sont les héros de la société.
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    "Comment penser les modes de vie en 2050 en France et leurs impacts sur les émissions de CO2 ? Un exercice collectif de la Mission prospective du ministère de l'Écologie propose des visions contrastées du futur."
Aurialie Jublin

La fabrique de l'infélicité - Multitudes Web - 1 views

  • Qui accomplit un travail à contenu cognitif élevé, et donc à basse interchangeabilité, n’oppose pas son travail à la création d’entreprise ; au contraire il tend à considérer son travail, même quand il est dépendant du pont de vue formel et même substanciel, comme l’entreprise à laquelle on dédie le meilleur de sa propre énergie, indépendemment de la dimension économique, juridique dans laquelle elle se manifeste.
  • tandis que le travailleur industriel consacrait son énergie mécanique à sa prestation salariée, selon un modèle répétitif, dépersonalisé, le travailleur high tech implique dans la production sa compétence singulière, son énergie communicationnelle, d’innovation, créatrice, en bref le meilleur de ses capacités intellectuelles.
  • La transformation technologique digitale a entrainé deux procés différents mais intégrés. Le premier est la mise en réseau, ou encore la coordination des différents segments de travail dans un flux unique d’information et de production, rendu possible par les infrastructures du réseau télématique. Le second est la dissémination du procés de travail en un archipel infini d’ilots productifs formellement autonomes, mais coordonnés et en dernière analyse dépendants.
  • ...3 more annotations...
  • De plus en plus souvent, donc le travailleur se considère comme un entrepreneur de lui-même, et sur le plan juridique l’est réellement. Sur la plan substanciel l’autonomie de cet entrepreneur-travailleur est fiction pure et simple, en tant que ce n’est pas lui qui décide des plans à long terme, des modalités de développement de l’activité, et ainsi de suite.
  • e travail global est re-combinaison permanente de myriade de segments de production-élaboration-transmission et décodification de signes, et d’unités informationelles de tout type. Le travail est une activité cellularisée sur laquelle le réseau opère une recombinaison incessante. Le portable est l’instrument qui rend cette re-combinaison possible.
  • Dans un certain sens le portable réalise le rêve du capital qui consiste à pouvoir sucer (aspirer, extraire le moindre atome de temps productif possible au moment précis où le cycle de production en a besoin, de façon à disposer de toute la journée du travailleur en ne lui payant que les moments où on l’appelle. Le producteur de l’info (ou neuro-travailleur) configure son système nerveux pour que cette fonction d’appareil récepteur actif soit effective le plus longtemps possible. Toute une journée de vie devient ainsi disponible pour l’activation sémiotique, qui ne devient directement productive que quand c’est nécessaire. Quel est le prix émotionnel, psychique, existentiel du stress permanent cognitif de l’électrocution productive permanente ?
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    Article de Bifo sur la notion de cognitariat
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