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Aurialie Jublin

Startup Expensify's "smart" scanning technology used humans hired on Amazon Mechanical ... - 0 views

  • The line between automation and humans blurs more often than Silicon Valley might like to admit. Facebook hired thousands of people this year to moderate content on its social network, after algorithms repeatedly failed to do the job. Uber depends on more than 2 million drivers worldwide to provide rides every day, as well as employees at headquarters to make sure enough of those drivers are on the road. Behind much of Google’s digitization of books and maps is random people on the internet, conscripted using reCaptcha. Expensify is just another example.
  • The receipts on Mechanical Turk belonged to “less than 0.00004% of users—none of whom are paying customers,” Barrett said, adding that, at any rate, there is nothing important on a receipt, “that’s why receipts are so commonly thrown out—because they are literally garbage.” Also: “anybody concerned by the real-world risks of a vetted, tested transcriptionist reading their Uber receipt should probably consider the vastly more immediate and life-threatening consequences of getting into that stranger’s car in the first place.”
Aurialie Jublin

Inside Facebook's Internal Innovation Culture - Reena Jana - Harvard Business Review - 2 views

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    3 règles: 1. Encourage everyone - even those in the C-suite +(top executives)- to learn by making : it's important that top management weigh in directly on prototypes themselves before approving any project. 2- . A winning mobile strategy: ask what's essential and contextual. "Our attention span is different when we're using a phone. We need to give users something interesting, relevant, and create an experience where they can take action very quickly," 3. Physically mix up your work environment on a regular basis. "Your physical environment influences how you think and feel. If you want to build openness and collaboration, then the office must reflect that," Aronowitz said.
Aurialie Jublin

Rémunérer les amateurs pour valoriser les externalités positives | :: S.I.Lex :: - 1 views

  • Bernard Stiegler mélange à mon sens deux choses différentes dans ses propos. Des travailleurs contributeurs participants à l’activité d’une entreprise et des individus contributeurs créant en ligne des contenus assimilables à des oeuvres de l’esprit au sens de la propriété intellectuelle.
  • Le poids de ces « User Generated Content » dans la valeur globale d’Internet est énorme, mais il est globalement rejeté dans l’ombre dans la mesure où ils sont essentiellement produit pas des amateurs, alors que les schémas mentaux traditionnels n’accordent de valeur aux contenus culturels que s’ils sont produits par des professionnels.
  • dans une économie de l’abondance, le fait de ne pas reconnaître de valeur aux contenus produits par les amateurs conduit à ce que cette valeur soit captée par des plateformes de type YouTube, Facebook ou autre, qui se les « approprient » par le biais de leurs conditions générales d’utilisation (CGU).
  • ...2 more annotations...
  • Bluetouff sur son blog va encore plus loin et estime que si Google paye la presse française, alors la presse devrait également payer les internautes, car eux aussi donnent de la valeur aux articles en les partageant !
  • Mais le rapport Colin & Collin repose sur une philosophie qui ne me paraît pas si éloignée de celle qui est à l’oeuvre dans la contribution créative, à savoir la nécessité de reconnaître la valeur de la contribution des myriades d’amateurs dans le système de l’économie numérique et celle de peser pour éviter une trop grande centralisation des échanges sur des plateformes qui finissent par capter l’essentiel de la valeur produite.
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    rémunérer les amateurs : on rentre dans le vif du sujet, dans la continuité des propos de Stiegler 
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    Reflexions sur la rémunération des amateurs-contributeurs, suite à l'interview de B. Stiegler dans Rue89.com sur le travail contributif. Cette rémunération pourrait passer par des systèmes de financement mutualisés qui pourraient prendre trois formes : - La mutualisation coopérative volontaire (système de crowdfunding type Ulule) - La mutualisation organisée par la loi (il s'agit là de la contribution créative, qui consiste à prélever un surcoût sur les abonnements internet des foyers connectés pour rémunérer les contenus en fonction de leur taux de partage en ligne.) - Le revenu de base (ou revenue de vie, revenu d'existence, etc)
Aurialie Jublin

Tous pirates - error 404 - 0 views

  • Concernant mon précédent billet, et parce que la share economy recouvre une très forte variété de domaines, je n'ai pas fait la distinction entre la production et la consommation. J'y reviens ici sur des points de débats que j'ai eus. Enfin, les deux types de cette nouvelle économie mettent en exergue deux points essentiels de notre société : la raréfaction du travail, et la déconnexion patente de l'investissement (partant, la finance) envers l'économie réelle. Plus d'investissement productif, et une numérisation qui crée de la valeur sans créer de l'emploi; il y a donc un nouveau contrat social à définir.
  • Depuis la faillite du socialisme (politique), un subtil équilibre se joue entre le public et le privé. L'Etat crée par l'éducation une richesse - le travailleur - qui sera exploitée par l'entreprise. En échange, l'entreprise contribue par l'impôt et les taxes à l'organisation de l'Etat. Le code libre, c'est une richesse commune, exploitée par tous, mais dans une asymétrie d'échanges. S'il fait le bonheur de communautés (celles d'Ostrom), il fait aussi le bonheur de la sphère privée. Ainsi, les flux économiques apparaissent comme une captation de valeur sur des territoires et des individus hors marchés (de l'Europe vers les US, du libriste vers Microsoft) à coût nul, pour être ensuite revendus aux producteurs initiaux. Le libre, c'est un peu l'Afrique qui importe son chocolat après avoir vendu à prix dérisoire ses fèves de cacao.
  • Que se passe-t-il ? Il faut en fait considérer qu'il n'existe pas un marché du travail, mais deux marchés : un marché de l'emploi, et un marché du revenu, lesquels ne sont pas corrélés. Les rentiers, investisseurs en capital, dealers de drogue, proxénètes, n'existent pas sur le marché du travail mais le sont bien sur celui du revenu. Idem pour les travailleurs pauvres, stagiaires, qui n'existent - quasiment - pas sur le marché du revenu, mais bien sur celui du travail.
  • ...6 more annotations...
  • Le droit de la concurrence implique des entreprises, non des individus. Or, Internet permet de mettre en concurrence n'importe quel cerveau humain avec un autre. Même dans un territoire soumis au droit national. On a beaucoup glosé sur les emplois à 1€ du système allemand, pour des emplois peu gratifiants, d'une économie de cols roses. Le stagiaire français, lui, arrive sur un marché de cols blancs à 3€ de l'heure (436,5€ pour une semaine de 35h).
  • De même, le crowdfunding - qui apparaît comme une solution au problème du financement de l'entrepreneuriat - n'est que le symptôme d'une maladie beaucoup plus grave : la rupture consommée entre travail et capital, qui était déjà initiée bien avant la crise des subprimes
  • Quant au web, c'est la force du factor system, amplifiée par l'électricité. Ce pourrait être Pinterest, Tumblr, Github, Facebook, Amazon qui mettent en place une plateforme de travail - ludique, altruiste, sociale - à destination des populations du monde. Et dont la création de richesse ne bénéficie ni à la collectivité (via les procédés d'optimisation fiscale), ni à "l'ouvrier" de la connaissance, puisqu'il n'y a plus de pièce, seulement des flux d'information dont on ne mesure pas la valeur, avec un capital qui reste aux mains de la plateforme. Et dont les bénéficiaires sont quelques passagers clandestins d'une étrange économie.
  • Puisqu'il y a rupture de l'équilibre ténu entre public et privé, on voit apparaître une nouvelle structure : la communauté. Communauté d'intérêts, elle se structure autour de ses propres besoins, en dehors (ou à coté) des deux sphères connues. Pour certains share economy, nouvelles monnaies, troc, AMAP. Un système adaptatif qui n'a rien de nouveau.
  • Ce qui est appelé improprement économie collaborative, c'est finalement la société humaine. Parce que l'Etat n'opère plus son rôle de balancier face au privé, ne restent que deux sociétés qui se développent en parallèle, l'économie de marché et les communautés. Et l'une devient petit à petit le parasite de l'autre. Passager clandestin d'une économie dite collaborative, tirant des bénéfices sans les contraintes de la structure, les "pirates" ne sont pas ceux qui téléchargent le dernier Beyoncé, mais des multinationales qui exploitent un travail gratuit, repackagent des biens du domaine public, ou libérés (voir les méfaits du copyfraud que dénonce inlassablement Calimaq). Ou réorganisent des flux de travail ou de capital à leur avantage, sur le dos des communautés.
  • Pirate vient du grec : peirao, qui signifie tester, mettre à l'épreuve. Hacker a la même signification. Organisations comme individus testent en permanence la solidité des modèles en cours; ils s'introduisent dans les failles du sytème (la PI, l'optimisation fiscale, la territorialisation du droit); ils inventent un monde à part, intangible, non juridiquement encadré, mais qui se développe sur l'écosystème en place (les dérivés financiers, le trading haute fréquence).
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    Pour @marklor le marché de l'emploi n'est plus celui des revenus et l'économie collaborative en est le symptôme
Aurialie Jublin

La chute de Take Eat Easy, une mauvaise nouvelle pour la bulle internet? | Slate.fr - 0 views

  • Au bout du compte, seule une toute petite minorité des projets arrive en position hégémonique, puisque le principe est qu’il n’y a qu’un vainqueur par secteur (la plateforme arrivée en premier rafle tout le marché, puisque personne n’a besoin d’un deuxième Uber, d’un deuxième Airbnb ou d’un deuxième Blablacar, avec un peu moins de chambres à louer, de chauffeurs disponibles ou de covoitureurs potentiels). L’aventure s’arrête donc au moment où les équipes se retrouvent à cours d'argent et que plus personne n'est prêt à parier un nouveau tour de table. Et plus la croissance aura été forte et rapide, plus le bordel laissé derrière sera impressionnant, ce qu’on a mesuré aux réactions outrées de restaurateurs ou de livreurs apprenant qu’ils ne seraient pas payés pour le mois de juillet.
  • Faut-il y voir un début d'éclatement de bulle? Difficile de tirer des conclusions, mais la succession de plusieurs annonces de redressement judiciaires d'autres start-up médiatiques comme Take Eat Easy soulève la question selon le rédacteur en chef du magazine En-Contact, spécialisé dans la relation client, qui écrit dans un billet d'humeur: «On peut se poser la question tant la capacité à brûler du cash de ces entreprises a été réelle, voire parfois stratosphérique et ferait sourire le moindre patron de TPE ou PME dont l’obsession quotidienne est le niveau de sa trésorerie, et qui prend des mesures de sauvegarde dès lors que son compte professionnel est proche de zéro ou déjà en dessous.» Les modèles grand public sont aussi plus sexy et simples à comprendre (en tout cas, c'est l'impression qu'ils peuvent donner), et cet aspect a tendance à attirer les «meetoo» et les «copycats», comme l'explique Stéphane Schultz, attirés par la le succès de la première phase de recherche de modèle économique, et qui créent «des services identiques et “adaptés” à un pays ou une situation particulière.»
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    "Ce modèle implique une tension permanente entre le risque inhérent de l'activité, qui dépense beaucoup d'argent, et le potentiel de valorisation, lié à une forte croissance: «Il s'agit d'un choix à faire entre croissance et rentabilité. Soit on est rentable très vite avec une faible croissance, soit c'est l'inverse.» «On ne peut pas à la fois reprocher à l'équipe de Take Eat Easy de s'être plantée, reconnaît l'investisseur, et encenser Uber qui lève des milliards», car dans les deux cas la logique est la même, même si les ordres de grandeur n'ont rien à voir: l'argent levé accélère l'hyper-croissance au prix d'énormes dépenses. «Uber est toujours dans sa phase de croissance», ajoute Stéphane Schultz, et son expansion toujours en cours."
Aurialie Jublin

Génération Facebook : un futur trésor pour l'entreprise ! | Le Cercle Les Echos - 2 views

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    Comment dès maintenant se préparer à accueillir cette génération qui déferlera d'ici dix ans dans les entreprises ? Comment s'inspirer des utilisations qui semblent si naturelles à cette génération, pour transformer l'entreprise et lui permettre de tirer profit des médias sociaux? (...) Les transformations sociétales révélées par la croissance des usages des médias sociaux reposent sur trois évolutions structurelles profondes : un nouveau rapport au temps, une nouvelle conception de l'autorité, et une nouvelle relation de confiance.
Aurialie Jublin

Technology and jobs: Coming to an office near you | The Economist - 0 views

  • Even if new jobs and wonderful products emerge, in the short term income gaps will widen, causing huge social dislocation and perhaps even changing politics. Technology’s impact will feel like a tornado, hitting the rich world first, but eventually sweeping through poorer countries too. No government is prepared for it.
  • Worse, it seems likely that this wave of technological disruption to the job market has only just started. From driverless cars to clever household gadgets (see article), innovations that already exist could destroy swathes of jobs that have hitherto been untouched. The public sector is one obvious target: it has proved singularly resistant to tech-driven reinvention. But the step change in what computers can do will have a powerful effect on middle-class jobs in the private sector too.
  • One recent study by academics at Oxford University suggests that 47% of today’s jobs could be automated in the next two decades.
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  • At the same time, the digital revolution is transforming the process of innovation itself, as our special report explains. Thanks to off-the-shelf code from the internet and platforms that host services (such as Amazon’s cloud computing), provide distribution (Apple’s app store) and offer marketing (Facebook), the number of digital startups has exploded. J
  • f this analysis is halfway correct, the social effects will be huge. Many of the jobs most at risk are lower down the ladder (logistics, haulage), whereas the skills that are least vulnerable to automation (creativity, managerial expertise) tend to be higher up, so median wages are likely to remain stagnant for some time and income gaps are likely to widen.
  • The main way in which governments can help their people through this dislocation is through education systems. One of the reasons for the improvement in workers’ fortunes in the latter part of the Industrial Revolution was because schools were built to educate them—a dramatic change at the time. Now those schools themselves need to be changed, to foster the creativity that humans will need to set them apart from computers. There should be less rote-learning and more critical thinking. Technology itself will help, whether through MOOCs (massive open online courses) or even video games that simulate the skills needed for work.
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    "INNOVATION, the elixir of progress, has always cost people their jobs. In the Industrial Revolution artisan weavers were swept aside by the mechanical loom. Over the past 30 years the digital revolution has displaced many of the mid-skill jobs that underpinned 20th-century middle-class life. Typists, ticket agents, bank tellers and many production-line jobs have been dispensed with, just as the weavers were."
Aurialie Jublin

LinkedIn ouvre son programme "influenceurs" à tous ses membres | L'Atelier - 2 views

  • En ouvrant son programme de partage de contenu à tout le monde, la plateforme espère que ses membres produiront un flux régulier de contenu partageable pour les professionnels d’entreprise, de la même façon que Facebook avec son fil d’actualité composé en grande partie de photos à destination de son réseau d’amis. LinkedIn va utiliser un algorithme pour identifier les articles qui auront le vent en poupe par les lecteurs pour ensuite les mettre en avant et les distribuer de façon plus large. En outre, LinkedIn permet aujourd’hui à ses utilisateurs de suivre des personnes qui ne sont pas dans leur réseau et de construire leur propre groupe de suiveurs, à la manière de Twitter. Chacun pourra alors devenir un influenceur sur LinkedIn sans avoir la notoriété de Bill Gates. LinkedIn insère aussi des annonces dans le fil d’actualité des utilisateurs, afin d’avoir des revenus publicitaires.
  • L’objectif de cette modification, est de rendre l’interface sociale, un lieu où chaque membre peut devenir productif et réussir sa carrière professionnelle, pas seulement dans le cadre de la recherche d’emploi ou de personne.
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    "LinkedIn a ouvert son programme « influenceurs » à tous ses utilisateurs, leur permettant ainsi de publier du contenu, de suivre des personnes et de gagner des « followers », à la manière de Twitter."
hubert guillaud

Apple construit son prochain business et personne ne semble l'avoir remarqué-... - 0 views

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    Le prochain business d'Apple ? Le commerce sécurisé, estime Jim Edwards pour Business Insider, grâce à le scanner TouchID, qui transforme l'iPhone en un objet de paiement mobile parfait.
Aurialie Jublin

Bernard Stiegler : « l'emploi salarié va devenir minoritaire » - 1 views

  • L’emploi salarié va devenir minoritaire. À partir de là il faut réfléchir à une redistribution d’un nouveau genre. Une redistribution contributive, basée non plus sur le temps de travail mais plutôt sur le modèle des intermittents du spectacle. Il faudrait avoir la possibilité de s’investir régulièrement dans des projets contributifs, qui pourraient être marchands ou non. Les projets d’intérêts généraux seraient financés par la puissance publique. Le business serait un cas particulier parmi des tas d’autres modèles.
  • À coté de l’ancien monde, des alternatives émergent. L’économie collaborative peut en être une, à condition qu’elle ne soit pas récupérée par le consumérisme, devenant alors une amélioration à la marge. L’économie collaborative peut-être aussi une manière de déporter vers le consommateur une partie du travail. Tout cela mérite d’être analysé à chaque fois sur pièce.
  • En fait l’économie collaborative en tant que telle ne m’intéresse que dans la mesure où elle permet de penser ce que serait l’économie de la contribution évoquée précédemment. Or il existe une économie contributive toxique. C’est celle de Facebook. Une économie dans laquelle la valeur d’une firme réside dans le contenu que ses utilisateurs fournissent. Des algorithmes permettent de l’exploiter grâce à un marketing chirurgical, qui cible et trace précisément produits et personnes. On retombe alors dans le consumérisme. L’abrutissement.
  • ...1 more annotation...
  • Il existe une autre économie contributive dont la matrice est le logiciel libre ou l’open-source. Elle développe une activité industrielle qui s’appuie sur des communautés et le développement libre du savoir. C’est ce qu’on appelait dans les années 80 l’ingénierie simultanée, mais le web permet de le penser à plus grande échelle. À l’image de Wikispeed, la voiture développée par des internautes du monde entier. On partage les responsabilités, les savoirs, les bénéfices. C’est de la « déprolétarisation » au sens où Marx entendait la prolétarisation comme une perte du savoir, induite par l’arrivée des machines.
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    "Alors que les technologies numériques dynamitent les paradigmes du XXe siècle, le philosophe appelle à pousser le web vers un modèle économique basé sur la contribution volontaire et la co-création."
Aurialie Jublin

affordance.info: Même pas peur : le salaire de l'Uber. - 0 views

  • Au-delà des avancées technologiques qui permettront l'automatisation d'un certain nombre de tâches, d'emplois ou de métiers, les critères d'une "uberisation" sont clairement posés dans cette interview d'Olivier Ezratty. En 1ère ligne des "uberisables" on trouve : "ceux qui génèrent de l'insatisfaction client" (des médecins aux plombiers pour - par exemple - raccourcir les délais d'attente et favoriser la mise en contact directe) "ceux susceptibles d'être désintermédiés par des plateformes d'évaluation", c'est à dire ceux qui nécessitent une forte évaluation client distribuée en pair à pair (ici les plateformes sont déjà en place pour l'hôtellerie et la restauration par exemple, mais pourraient s'étendre à d'autres "métiers) "ceux qui sont dans une situation de quasi-monopole" (les taxis donc, mais aussi, dans un tout autre registre ... l'éducation) "les métiers de service dans l'aide à la personne" (de la livraison à domicile en passant par la recherche de nounous ou de cours particuliers)
  • A l'aube du 21ème siècle, c'est la même question qu'il faut poser une fois acté le remplacement d'un certain nombre de tâches et de fonctions par des automates / algorithmes / robots, etc. Ces nouvelles formes de "travail journalier à la tâche", ce "salariat algorithmique" sera-t-il un privilège ou un droit ?  S'il doit devenir un privilège (c'est pour l'instant ce vers quoi nous nous dirigeons), alors il ne permettra qu'à quelques-uns d'accentuer leurs rentes en déployant une idéologie libérale devant laquelle notre actuel capitalisme dérégulé fera office de gentillet kolkhoze ; le modèle du Mechanical Turk d'Amazon deviendra la norme, on cotisera tous à la sécurité sociale de Google, nos points retraites seront chez Amazon, notre banque s'appellera Apple et Facebook fera office de mairie et d'état-civil. Fucking Brave New World. Pour qu'il puisse exister comme un droit, alors, plutôt que de lâcher 200 képis à la poursuite de pauvres auto-entrepreneurs ou d'interdire une application, c'est aujourd'hui que notre classe politique doit lire du Michel Bauwens (cf supra), c'est son rôle de faire en sorte que LE Droit puise offrir à chaque citoyen la possibilité de réinstaller au coeur d'un système outrancièrement individualiste l'horizon d'une représentation et d'une négociation collective possible. C'est aujourd'hui également que la question de savoir ce qui relève du bien commun inaliénable, dans nos usages sociaux comme dans nos ressources naturelles, doit être posée.  Bref, Candide avait raison : il nous faut cultiver notre jardin. Mais le cultiver en commun. Le cultiver comme un bien commun. Sinon on va tous se faire uberiser. A sec.
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    "Du côté de l'uberisation du monde et de nos amis les taxis, les derniers jours ont été riches d'enseignements et ont accessoirement permis à ma navritude (c'est un peu comme la bravitude) d'atteindre des niveaux jusqu'ici inégalés devant tant d'incurie politique."
Aurialie Jublin

What Does A Union Look Like In The Gig Economy? | Fast Company | Business + Innovation - 0 views

  • Drivers who work on Uber, Lyft, and Sidecar have started "App-Based Drivers Associations" in at least two states. The California branch teamed up with local Teamsters in August for "organizational and lobbying assistance," and in September, after Uber drivers in New York created a Facebook Page called Uber Drivers Network NYC, some of them went on strike over Uber fare cuts.
  • Like it or not, employment in the United States looks different than it did 50 years ago—at least 30% of the workforce are independent contractors, the ratio of part-time workers to full-time workers is still higher than before the recession, and there are 2.87 million temporary workers, a record number. Some argue that the gig economy—comprised of companies like Uber, TaskRabbit, Postmates, and Handy, who coordinate independent contractors on a task-by-task basis instead of hiring employees—is a promising development in this conundrum. It offers flexible supplemental income the regular economy is not supplying. Others argue it’s a return to the piecework system that exploited workers before the modern concept of "employee" came on the scene.
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    "WITHOUT THE RIGHT TO UNIONIZE, GIG ECONOMY WORKERS RISK EXPLOITATION. BUT ORGANIZING 21RST CENTURY WORKERS IS NO EASY FEAT."
Aurialie Jublin

15 companies that no longer require employees to have a college degree - 0 views

  • In 2017, IBM's vice president of talent Joanna Daley told CNBC Make It that about 15 percent of her company's U.S. hires don't have a four-year degree. She said that instead of looking exclusively at candidates who went to college, IBM now looks at candidates who have hands-on experience via a coding boot camp or an industry-related vocational class.
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    "The economy continues to be a friendly place for job seekers today, and not just for the ultra-educated - economists are predicting ever-improving prospects for workers without a degree as well."
Aurialie Jublin

Derrière les promesses de l'intelligence artificielle, le cauchemar du "digit... - 0 views

  • « Ce ne sont pas les machines qui font le travail des hommes, mais les hommes qui sont poussés à réaliser un digital labor pour les machines en les accompagnant, en les invitant, en les entraînant », résume le chercheur. Les intelligences artificielles doivent toujours être paramétrées, entraînées et encore très largement supervisées par des humains, malgré les progrès des méthodes d’apprentissage non supervisés. Les progrès fulgurants des IA ces dernières années sont surtout dus à l’explosion des quantités de données d’entraînement : or celles-ci doivent être triées, annotées, préparées par des humains. Et enfin, ces programmes doivent être évalués et corrigés pour pouvoir s’améliorer. Ainsi, les utilisateurs vont utiliser pendant plusieurs années une version beta du service Gmail de Google, pour l’améliorer, ou tagger leurs amis sur des photos et contribuer ainsi sans nécessairement en avoir conscience à l’affinement du service de reconnaissance faciale de Facebook : « C’est un travail humble et discret, qui fait de nous, contemporains, à la fois les dresseurs, les manouvriers et les agents d’entretien de ces équipements. » La question que pose l’intelligence artificielle et l’automatisation, ce n’est donc pas celle de la menace sur l’emploi – mais celle de la transformation profonde du travail pour répondre aux besoins de la machine.
  • Cet imaginaire largement libertarien irrigue profondément la culture du web depuis ses débuts et s’incarne, par exemple, dans la figure du hacker ou de l’entrepreneur nomade, du passionné qui s’accomplit dans un « projet professionnel qui est aussi existentiel ». Mais Antonio Casilli note combien cette vision est élitiste et ne prend pas en compte l’asymétrie des forces dans un marché du travail en berne où le chômage est élevé et l’ascenseur social en panne,
  • En l’absence de régulation, le digital labor préfigure le pire du travail : un monde de travailleurs isolés, privés de droits sociaux et iolés les uns des autres, livrés aux conditions léonines des employeurs — et accomplissant des tâches standardisées, fragmentées, peu qualifiées et dépourvues de sens global. Ici et là, des tentatives de régulation ou de création de plateformes équitables sont en cours. Il est urgent de les soutenir, si l’on ne veut pas que le développement croissant de l’automatisation ne soit synonyme non d’une disparition du travail, mais de sa dégradation irrémédiable.
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    "Un spectre hante l'intelligence artificielle, c'est le digital labor. Le dernier livre du sociologue Antonio Casilli , spécialiste des réseaux sociaux et des mutations du travail à l'ère numérique, dresse un panorama sombre des nouvelles formes de travail déconsidéré ou invisible apparues avec l'essor des plateformes et de l'automatisation."
Aurialie Jublin

Digital platform labor : transformations du travail et nouvelles inégalités p... - 0 views

  • Ainsi, la SNCF ambitionne à monétiser les données de ses utilisateurs pour optimiser son réseau et pour faire évoluer son modèle d’affaires. Cet effort se manifeste par exemple par la création de TGVpop[5], un mix d’Uber, de Facebook et de la SNCF : certains trains ne circulent que s’ils affichent suffisamment de « likes ». Comme Laurent Gille l’évoque dans l’ouvrage Aux sources de la valeur –Des biens et des liens[6], ce sont ainsi les relations qui deviennent sources de valeur, et non plus des biens.
  • Dans ce contexte, les plateformes opèrent encore un autre changement, plus important pour notre propos : celui du ratio entre emploi formel – rémunéré par un salaire établi par contrat de travail – et travail implicite. Ce dernier apparaît lorsque les utilisateurs transmettent leurs données personnelles ou laissent connaître des comportements monétisables. La plateformisation transforme les entreprises en mécanismes de coordination d’acteurs sociaux qui opèrent une marginalisation – ou crowding out, c’est-à-dire éviction – de la force de travail. Un nombre de plus en plus réduit de personnes travaillent au sein de entreprises-plateformes (salariés formels) tandis que l’essentiel de l’activité est réalisé à ses alentours via des mécanismes d’externalisation (sous-traitance, offshoring, essaimage, etc.), où travaillent les communautés d’usagers.
  • Le service TxtEagle permet ainsi à des personnes vivant dans des zones rurales d’Afrique de réaliser des micro-tâches pour des micro-paies.
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  • Aujourd’hui, les plus grands réalisateurs de micro-taches se trouvent aux Philippines, au Pakistan, en Inde, au Népal, à Hong-Kong, en Ukraine et en Russie, et les plus grands acheteurs de leurs clics se situent aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et au Royaume-Uni. Les inégalités classiques Nord/Sud se reproduisent à une échelle considérable. D’autant qu’il ne s’agit pas d’un travail résiduel mais d’un véritable marché du travail : UpWork compte 10 millions d’utilisateurs, Freelancers.com, 18 millions, etc.
  • Or, ce digital labor reste invisible et échappe aux statistiques et à l’encadrement classique du travail salarié. Cela pose des problèmes, d’une part, de protection des travailleurs et, d’autre part, de dissimulation du micro-travail dans n’importe quel usage numérique. Crowdsource, lancé récemment par Google, permet d’aider l’entreprise à améliorer ses services en traduisant des textes, en tagguant des images, en retranscrivant des phrases. C’est une version mobile d’Amazon Mechanical Turk. Mais depuis longtemps, chaque fois que Google Translate est utilisé l’amélioration du moteur de traduction est proposée à l’utilisateur. Il en va de même des re-captcha
  • Ainsi la plateforme américaine TSU[14] a développé un modèle d’affaires de rémunération de l’utilisateur : ce dernier crée un profil que TSU monétise en vendant les données à des régies publicitaires. L’entreprise captait donc 10 % sur chaque dollar perçu, l’usager 45 %, la personne qui a invité cet usager à créer un profil reçoit 30 %, et ainsi de suite. L’arrivée de chaque nouvel utilisateur donnerait lieu à une rémunération en cascade pour tous les membres du réseau. Même si personnellement je ne suis pas du tout d’accord avec ces idées de rémunération « à la tâche » ou « à la donnée », ces nouveaux modèles peuvent être perçu comme une manière d’organiser une redistribution de la valeur et de reconnaître le fait que chaque clic constitue un travail dont bénéficient ces plateformes.
Aurialie Jublin

Workers at Facebook (FB), Tesla (TSLA) and Amazon (AMZN) might as well work at Walmart ... - 1 views

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    "I've seen people pass out, hit the floor like a pancake, and smash their face open," a worker at Tesla's "factory of the future" told the Guardian in a report published this week. "They just send us to work around him while he's still lying on the floor." The Guardian report described long hours and intense pressure to meet CEO Elon Musk's production goals-even if that means enduring or ignoring injuries. Since 2014, according to the report, hundreds of ambulances have been called to the factory to treat workers. This portrayal doesn't quite jive with Musk's world-changing vision. And Tesla isn't only Silicon Valley company facing this type of irony. Technology companies' reputations as employers often stem from how they treat highly paid engineers, but many also employ thousands of blue collar workers. Tech workers at these companies receive high pay, elaborate perks, and progressive workplace policies, but blue collar workers for the same companies often work in circumstances that look much less...
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