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Aurialie Jublin

Google: les secrets de son département des ressources humaines | Slate - 0 views

  • lorsqu’un employé meurt, Google verse à son conjoint ou partenaire la moitié de son salaire pendant dix ans. Il serait toutefois erroné de penser que Google distribue les bienfaits dans le seul but d’être sympa. POPS surveille attentivement des quantités de statistiques relatives à la façon dont les employés réagissent aux avantages octroyés: apparemment, l’entreprise ne jette pas l’argent par les fenêtres.
  • Depuis deux ou trois ans, Google a même embauché des chercheurs en sciences sociales pour étudier son organisation. Ces scientifiques –rattachés au groupe dit «PiLab» pour People & Innovation Lab– organisent des dizaines d’expériences sur les employés dans le but de connaître les meilleures réponses aux problématiques associées à la gestion d’une entreprise de grande taille.
  • Sa principale trouvaille, c’est que les managers intermédiaires servent à quelque chose, contredisant le postulat autrefois posé par les fondateurs de l’entreprise, Larry Page et Sergey Brin, selon lequel on peut faire tourner une entreprise où personne n’est le chef de personne.
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  • Mieux encore, en partant du résultat de leurs recherches, les analystes ont réussi à corriger les mauvais managers. En compulsant les retours obtenus au sein de leurs équipes par les bons managers, les chercheurs ont dégagé huit grands principes. Ils paraissent évidents et plutôt vague –«un manager qui obtient un score élevé est un bon coach», «un bon communicateur» évite de «micro-manager»– mais le système des grands principes a fonctionné. Lorsque POPS a diffusé ces vérités à travers l’organisation et isolé les managers les moins performants afin de les envoyer en formation, l’entreprise a constaté une amélioration de son management.
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    Comment l'entreprise américaine est devenue un endroit où il fait si bon travailler : amélioration du congés maternité pour que les femmes ne quittent plus l'entreprise (ce qui coute cher, car il faut remplacer la personne) + augmentation du bien être "En 2007, Bock décide donc de changer le système. Les nouvelles mères allaient obtenir cinq mois de congé maternité avec 100% de leur salaire, la prise en charge à 100% des cotisations retraite et maladie, et l'autorisation de répartir ces congés à la carte, afin par exemple d'en prendre une partie juste avant la date de l'accouchement. (...) De plus Google se mit à offrir les sept semaines de congé parental à tous ses salariés, partout dans le monde."
Aurialie Jublin

QVT et collectifs « heureux » : le rôle du manager - Metis - 0 views

  • la déconnexion des dirigeants au terrain, une problématique déjà évoquée par Michel Crozier et approfondie aujourd'hui par l'un de ses continuateurs, François Dupuy, auteur notamment de La fatigue des élites, Lost in management et La faillite de la pensée managériale. On retrouve justement la problématique de la quantophrénie et du chiffre. En effet, plus les dirigeants s'éloignent des processus de travail et ont du mal à les cerner et plus ils demandent du reporting, des données. Il y a alors une grande partie de l'énergie des opérateurs qui est dérivée, déviée vers la production de chiffres.
  • on est en France dans ce contexte particulier d'un taylorisme dont on a des difficultés à sortir. En même temps, ces vingt dernières années il y a eu un effort extrêmement important sur l'éducation : le niveau moyen s'est considérablement élevé et de plus en plus de jeunes sortent de l'université. Ainsi, des personnes de mieux en mieux formées se trouvent confrontées à des marges de manœuvre de plus en plus réduites. D'où cet intérêt vis-à-vis de l'entreprise libérée qui existe aussi en Belgique, mais nulle part à ce point ailleurs en Europe. D'où aussi le nombre important de jeunes qui veulent créer leur startup, préférant la liberté et le dynamisme à la contrainte. Cet esprit entrepreneurial est l'aspect positif, mais il y a un gros revers, c'est le désengagement d'autres personnes dans l'entreprise et ce que l'on appelle « la grève du zèle ». Quand tout le monde suit les consignes à la lettre, cela bloque le travail et les organisations. Cela prouve que l'hyper-prescription du travail n'est pas un gage de performance, ni sur le plan économique ni sur le plan humain.
  • En France, on a souvent une vue assez critique sur le management, on a même tendance à le diaboliser. Mais, pour moi, il ne faut pas aller dans le sens de ce que voudrait nous faire croire l'entreprise libérée qui développe son « modèle idéal » : dialogue direct entre le chef d'entreprise - le libérateur - et ses collaborateurs. J'estime au contraire que ce modèle est détestable dès que l'entreprise atteint une certaine taille et doit composer avec la complexité. L'étude de Technologia que j'ai mentionnée montre à quel point la fréquence et la qualité de la relation avec le manager de proximité sont déterminantes pour construire la QVT. Lorsqu'il y a un désaccord ou un conflit, on doit trouver les moyens de les résoudre. S'il n'y a plus personne pour le faire les tensions montent et les risques psychosociaux (RPS) avec. Même si les machines et algorithmes peuvent apporter un certain nombre d'informations, la dimension humaine est irremplaçable.
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    "La QVT qu'est ce que c'est ? Qu'est-ce qui pousse les dirigeants à s'en emparer ? Et pourquoi ne pas aller vers l'entreprise libérée ? Les collectifs sont-ils morts ? Dans un entretien croisé, une conversation entre Yves Grasset, sociologue du travail et auteur de Nourrir le collectif - sortir de l'individualisation pour sauver le travail et Martin Richer spécialiste de la Responsabilité Sociale des Entreprises et co-auteur du rapport Qualité de vie au travail : un levier de compétitivité, ces questions vont trouver réponse... et le manager sa juste place."
julien camacho

Mobilité et télétravail sont bons pour la productivité selon une étude de Cit... - 1 views

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    Entretien avec Sophie Vandriessche, directrice commerciale EMEA chez Citrix, qui commente l'étude 2013 Télétravail et mobilité que l'entreprise a conduite auprès de 1262 entreprises sur 3 continents. Où l'on voit que le travail flexible et la mobilité sont bons pour la productivité. Citrix vient de publier les résultats de sa 2e étude relative au Télétravail et à la mobilité en entreprise réalisée par YouGov auprès de 1262 managers et dirigeants de PME de moins de 250 salariés en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, en Australie, en Allemagne, en France et au Canada.
Aurialie Jublin

L'encadrement en première ligne sur les conditions de travail - 0 views

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    L'Agence nationale pour l'améliorartion des conditions de travail (Anact) vient de présenter les résultats du sondage sur la place accordée à l'expression des salariés sur le travail et les conditions de travail dans l'entreprise. Les conditions de travail (environnement de l'activité, allongement de la vie au travail, santé au travail, risques psychosociaux, troubles musculo-squelettiques, organisations du travail…), on en parle de plus en plus. Entre collègues (notamment dans les petites entreprises), avec le manager de proximité mais également en dehors de la sphère professionnelle (famille, amis). Cependant, ''cette fréquence de discussion n'implique pas de mauvaises conditions de travail dans l'entreprise'' remarque l'Anact : 86% des sondés indiquent qu'elles sont bonnes ! Surprise : les mauvaises conditions perçues sont plus fréquentes dans les très grandes entreprises. Sans surprise, ce sont les plus de 50 ans qui relèvent les dégradations.
Aurialie Jublin

Comment changer le fonctionnement des entreprises - Francis Pisani - 0 views

  • Pour Dignan :« Les entreprises qui ont le plus d’impact et qui croissent le plus vite aujourd'hui utilisent un modèle d'exploitation complètement différent [du modèle hiérarchique]. »« Ce sont des machines à apprendre "maigres et méchantes" (lean and mean). »« Elles ont un parti pris intense en faveur de l'action et une réelle tolérance du risque, qui se manifeste dans l'expérimentation fréquente et l'implacable itération des produits. »« Elles bidouillent (hack) produits et services, les testent et les améliorent pendant que leurs compétiteurs qui fonctionnent comme hier (legacy competition) affinent leur PowerPoints. »
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    "Mais alors comment faut-il s'organiser ? Dignan propose différents modèles inspirés de sociétés à succès : Zappos (qui vend des chaussures et des vêtements online), Spotify qui a bouleversé la consommation de la musique et Valve, une productrice de jeux. Avec des variations, elles ont en commun de : - Chercher à distribuer autorité et autonomie en les confiant aux individus et aux équipes. - Elles permettent que la nature changeante du travail […] ait un impact sur la structure des rôles et des équipes. - Elles valorisent la transparence et la communication fluide. - Elles permettent aux individus de travailler dans plusieurs groupes. - Elles réduisent le rôle de la direction aux problèmes de stratégies exigeant une vue d'ensemble et laissent tous les autres se résoudre à la marge."
abrugiere

Le CDI ne fait plus le bonheur | Le Cercle Les Echos - 2 views

  • Premièrement, le CDI ne protège plus les salariés : dans un environnement économique où la durée de vie des entreprises ne cesse de raccourcir (75 ans dans les années 1930, 15 ans à l’aube des années 2000), détenir un contrat permanent ne garantit plus un emploi à vie. En Italie, 50% des CDI sont interrompus au bout de deux ans. Pire, l’emploi salarié est trop souvent associé à de la souffrance au travail : cadences extrêmes, management par le stress, logique de résultats inatteignables.
  • Deuxièmement, la relation de subordination incarnée par le CDI ne correspond plus à notre système productif. En se tertiarisant, l’économie exige prise d’initiative, agilité et adaptabilité. Il n’est plus demandé au salarié d’effectuer des tâches standardisées et répétitives, mais de mettre à la disposition de son employeur sa créativité, sa réactivité et sa personnalité. A l’heure du travail dématérialisé, le lien de subordination fait d’obéissance et de contrôles est devenu contre-productif et tend de plus en plus à être remplacé par du management collaboratif, où l’autonomie et la responsabilisation prévalent.
  • Troisièmement, le salariat, conçu au départ comme un système de redistribution de revenus, de droits et protections, a perdu nombre de ses avantages : la hausse des cotisations sociales s’accompagne d’une baisse des prestations sociales (retraites, sécurité sociale, indemnités chômage). La répartition des profits se fait de plus en plus en faveur des actionnaires, au détriment des travailleurs. Les carrières ne sont plus ascensionnelles, la rémunération ne suit plus l’ancienneté.
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  • L’essor de nouvelles formes de travail, telles que portage salarial, auto-entrepreneurs, groupements d’employeurs ou multi-activité, témoigne des mutations en cours et bouleverse la séparation stricte qui existait entre salariat et travail indépendant.
  • Cette nouvelle réalité du travail correspond aussi à la montée de l’individualisation de la relation d’emploi. Les gens ne veulent plus appartenir, ils veulent choisir. Le travailleur veut désormais consommer le travail comme il consomme biens et services.
  • Aujourd’hui, l’individu veut également pouvoir définir le cadre de sa relation d’emploi et personnaliser ses conditions de travail. A titre d’exemple, 52% des Français voudraient pouvoir travailler de chez eux et 68% des salariés à temps partiel déclarent avoir choisi ce mode de travail, le plus souvent pour concilier vie familiale et professionnelle.
  • Services publics de l’emploi, entreprises de travail temporaire, cabinets de recrutement, associations sociales... De nouveaux havres de stabilité sont nécessaires pour accompagner des travailleurs au parcours de plus en plus chaotique et un emploi fragmenté, individualisé et à la carte. Parions que l’avenir verra la résurgence des guildes professionnelles, à la fois garantes de la formation de leurs travailleurs, négociateurs de leurs conditions de travail, fournisseurs d’avantages sociaux et sources d’offres d’emploi.
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    "Et si le salariat n'était plus synonyme d'épanouissement au travail ? Cette question (tout comme le titre provocateur de cet article) vise à remettre en cause notre vision monolithique mais obsolète du marché du travail : seul le CDI à temps plein protège les travailleurs et leur apporte sécurité et stabilité professionnelles."
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    - Premièrement, le CDI ne protège plus les salariés : dans un environnement économique où la durée de vie des entreprises ne cesse de raccourcir (75 ans dans les années 1930, 15 ans à l'aube des années 2000), détenir un contrat permanent ne garantit plus un emploi à vie 2) Deuxièmement, la relation de subordination incarnée par le CDI ne correspond plus à notre système productif. En se tertiarisant, l'économie exige prise d'initiative, agilité et adaptabilité 3) Troisièmement, le salariat, conçu au départ comme un système de redistribution de revenus, de droits et protections, a perdu nombre de ses avantages : la hausse des cotisations sociales s'accompagne d'une baisse des prestations sociales (retraites, sécurité sociale, indemnités chômage). La répartition des profits se fait de plus en plus en faveur des actionnaires, au détriment des travailleurs. Les carrières ne sont plus ascensionnelles, la rémunération ne suit plus l'ancienneté.
Christophe Gauthier

Travail et numérique : ce qu'il faut retenir du rapport Mettling - 0 views

  • ce qu’il faut retenir du rapport Mettling
  • Manager la transition numérique et comprendre les nouvelles formes d'emplois Qui est en "première ligne" de la transformation digitale ? Pour le DRH d'Orange, ce sont les "managers de proximité, souvent oubliés
  • Instiller une culture du numérique à l'ensemble des collaborateurs
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  • Pour relever ces défis et prévoir les prochaines évolutions, le rapport insiste sur la nécessité de diffuser dans les entreprises une "culture du numérique" qui touche l’ensemble des collaborateurs par de la formation initiale et continue et des enseignements pratiques portant sur le travail en réseau, la culture de l’autonomie, la maitrise des méthodes agiles
  • Favoriser l'exercice de nouvelles formes de travail Le numérique brouille la frontière entre salariat et travail indépendant, explique Bruno Mettling. Pour repenser cette dichotomie, une méthode "pourrait s’appuyer sur l’établissement d’un faisceau de critères élargi (degré d’autonomie du travail, décisionnaire de la rémunération, exclusivité des services du travailleur, etc.) et permettrait de qualifier un statut d’emploi comme relevant du salariat ou, au contraire, du travail indépendant". Intégrer les nouvelles formes d'emplois à la protection sociale Mais comment accompagner la transformation du travail tout en intégrant les nouvelles formes d'emplois à la protection sociale ? "Il faut construire puis garantir un cadre juridique pour favoriser l’exercice de nouvelles formes de travail en définissant un socle de droits attachés à la personne et sa contribution indispensable au financement"
  • Le rapport, qui servira notamment à préparer la conférence sociale du 19 octobre, juge primordiale la question de l'éducation au numérique,
  • seuls 23% des actifs concernés jugent que la formation continue les a très bien préparés à l'utilisation des NTIC dans le cadre de leur travail. Bruno Mettling avance aussi l'idée d'une consultation de six mois dans les branches, qui viserait à mesurer les besoins de formation : "Il faut une définition précise des besoins en qualifications et en formation, secteur par secteur, par la consultation des partenaires sociaux de chaque branche professionnelle". > Lire aussi : Transformation numérique : « Les stratégies d’attente voire d’évitement ne sont plus pertinentes » (Bruno Mettling, Orange) (1/2) La formation au numérique préconisée par le rapport devra aussi être transverse, permettant et encourageant la reconversion
  • le numérique déstabilise certains milieux professionnels, mais certains nouveaux emplois "ne nécessitent pas forcément des compétences très poussées".
  • Un nouveau cadre fiscal et juridique pour le monde numérique Autre axe majeur du rapport, la question de la sécurisation du forfait jours pour les travailleurs du numérique. Pour Bruno Mettling, la prise en compte de la réalité des modes de travail des salariés connectés à distance et autonomes dans l'organisation de leur travail quotidien est "une des missions clés que les autorités publiques doivent se fixer pour les mois qui viennent afin de supprimer les déséquilibres (…), notamment en ce qui concerne les temps de repos."  > Lire aussi : Transformation numérique : « Il faut trouver un équilibre entre réactivité et stratégie » (Bruno Mettling, Orange) (2/2)
  • la création de dispositifs fiscaux incitatifs, notamment des amortissements exceptionnels permettant aux entreprises d'investir dans les start-ups la mise en place de contrats de travail qui encourageraient les salariés à créer leur propre entreprise tout en ayant un "filet de sécurité" pour réintégrer leur entreprise d'origine Les pistes lancées par Bruno Mettling ont toutefois été jugées trop timides par certains : Denis Pennel, Directeur Général de la confédération mondiale des services privés pour l’emploi, estime ainsi que le contenu du rapport "manque d'ambition au regard des enjeux actuels", en passant notamment à côté de "l'ubérisation" du travail et de la montée du travail indépendant : Le rapport ne mentionne à aucun moment la nécessité de substituer à la relation de subordination – désormais caduque – à la notion de risque économique. La relation salariale doit se jauger au regard de la personne qui en supporte le risque économique.
abrugiere

RH, People Analytics et servitude volontaire: et si on parlait management ? | McGulfin - 0 views

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    Google Analytics  Depuis 2011, la firme de Mountain View innove et fonde toute sa politique en Ressources Humaines sur des statistiques, ce qui donne naissance à un département: le « People Analytics ». Un schisme quant à la fonction RH telle que pratiquée au 20iéme siècles. Selon l'entreprise de Mountain View, l'innovation dépends du cumul de trois facteurs: l'apprentissage, la collaboration et le « fun ». Aussi, dans le cadre de son projet « Oxygen », qui a ensuite donné naissance au fameux département « People Analytics », Google a mis en lumière les comportements vertueux qui doivent animer ses managers, et qui sont transposables dans toutes les entreprises (source The New York Times): Des RH prédictives. De même, Google a élaboré un algorithme qui peut prédire « le moment où un collaborateur sera tenté d'aller voir ailleurs, et donc d'agir en amont pour éviter la fuite de talents. » En d'autres termes, en perpétuelle évolution et remise en question:« Le management est le plus vieux des métiers et la plus récente des professions. »(Lawrence Lowell).
Aurialie Jublin

"Il faut dire merci aux salariés qui font des erreurs" | Rue89 Eco - 0 views

  • « Une entreprise ne peut apprendre qu’en testant. Ce n’est pas possible de tomber juste du premier coup. Une entreprise qui dit qu’elle ne veut aucune erreur, c’est une entreprise qui ne veut pas d’apprentissage. »
  • « Dans les années 80-90, l’erreur était davantage récompensée. Le patron vous congratulait d’avoir testé. Aujourd’hui, les entreprises font de plus en plus du management à distance, par Excel. Elles reconnaissent le résultat, pas l’effort. Il est donc difficile, pour un salarié, de dire qu’il a fait une erreur. » Du coup, dans les organisations, « on triche de plus en plus », constate Matthieu Poirot. C’est embêtant, parce que l’erreur n’est pas seulement source de découvertes, mais également d’améliorations en termes de sécurité, de qualité, voire de coûts, quand elle est correctement décortiquée.
  • Prendre l’erreur comme un symptôme, c’est aussi ce que préconise Annie Weil-Fassina. Elle doit permettre de comprendre ce qui fonctionne mal dans l’entreprise. Est-ce par exemple : le bruit (« qui rétrécit le champ de conscience et fait courir le risque de ne pas voir ce qui se passe à côté ») ; la pression temporelle (« qui fait que les salariés sautent des étapes » ) ; une mauvaise communication entre différents services ; des consignes trop strictes ?
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    "Apprendre de ses erreurs ? Les patrons français rejettent cette vieille leçon. A tort : une méprise à l'hôpital ou une petite chute sur un chantier en disent beaucoup."
Aurialie Jublin

Pourquoi est-il moins coûteux de payer plus ses employés ? | Le Cercle Les Echos - 0 views

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    "En résumé, moins payer ses employés ne permet pas forcément de réduire les coûts. Une entreprise qui offre des salaires plus élevés accroît la fidélité et la productivité de ses employés… ce qui compenser largement ce surcoût. Pour le PDG de Costco, les choses sont claires : "Si nous payons mieux nos employés que Wal-Mart, ce n'est pas par altruisme. C'est juste parce que c'est meilleur pour le business…""
julien camacho

Le numérique en entreprise : les DRH out ? - France Conditions de travail, am... - 1 views

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    Co auteur d'un rapport relatif à l'impact des TIC sur les conditions de travail publié conjointement par la Direction Générale du Travail et le Centre d'Analyse Stratégique (1), Daniel Ratier répond aux questions de Metis sur les principaux risques mais aussi les nombreuses opportunités du numérique pour le travail en entreprise.
Aurialie Jublin

Innovation: Ce silence qui tue votre entreprise | Le blog de Philippe Silberzahn - 0 views

  • Alors voilà, petit conseil d’ami. Sachez d’abord que je n’ai pas de recette miracle pour vous rendre plus innovant. Personne n’en a. Ou si, peut-être un seul: dégagez le passage. Laissez faire vos employés. Ils en savent plus que vous. Ils sont aujourd’hui sur-éduqués. Sur-connectés. Sur-créatifs. Plus au contact des clients que vous. Je suis chaque fois effaré par le nombre d’idées intelligentes que n’importe quel employé de votre entreprise peut avoir en dix minutes de discussion, et par leur degré de lucidité sur la situation de celle-ci. Alors laissez-les parler. Vous souhaitez vraiment interdire quelque chose? Vous y tenez? Alors interdisez le silence, ce silence qui vous tue comme il a tué la Tchécoslovaquie socialiste*. Et dégagez vos stratèges en culotte courte et cravate, ils sont inutiles; des stratèges, des vrais, vous en avez des milliers et ils travaillent déjà pour vous. Ils sont même plus attachés à votre entreprise que vous, qui souvent n’êtes que de passage. Laissez-les s’organiser. A qui allez-vous faire croire qu’ils ne peuvent pas se contrôler, si vraiment on veut du contrôle, en plus de dix minutes par jour? A-t-on idée du gaspillage que représente ces 30% consacrés au contrôle? Là encore, dégagez. Au revoir!
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    "Donc je résume: vous dépensez des fortunes pour recruter des gens intelligents, puis vous faites en sorte qu'ils consacrent 30% de leur temps à vous rendre des comptes et à surveiller leurs subordonnés. Vous leur interdisez de parler. Et si par malheur l'un d'entre-eux s'avise d'essayer quelque chose et que ça ne réussit pas, cet échec restera comme stigmate pour le restant de ses jours parmi vous. S'il reste. Et avec tout ça, vous me dites vouloir innover? De qui vous moquez-vous?"
Aurialie Jublin

Challenges (18/11/2013) - Comment les entreprises veulent supprimer le code du travail - 0 views

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    L'association Entreprise et Progrès veut en finir avec "le tabou du temps de travail qui paralyse le dialogue social". Son idée: se pencher sur le temps de la vie (pro et perso) 7 jours sur 7.
hubert guillaud

3 façons pour travailler mieux avec les freelance - Linked-in - 1 views

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    Pour Tom Brown, PDG d'Ideo, si 40% de la population active sera composée de travailleurs temporaires à l'horizon 2020, nous n'avons pas beaucoup de temps pour adapter nos entreprises aux nombreux freelance qui vont les peupler. Le travail temporaire implique des avantages et inconvénients pour le travailleur comme pour l'entreprise. Chez Ideo pour mieux intégrer ces talents extérieurs, Tim Brown propose de les appeler par leur fonction, de mieux développer des espaces et temps d'intégration au reste des équipes et de mieux les protéger.
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    Pour Tom Brown, PDG d'Ideo, si 40% de la population active sera composée de travailleurs temporaires à l'horizon 2020, nous n'avons pas beaucoup de temps pour adapter nos entreprises aux nombreux freelance qui vont les peupler. Le travail temporaire implique des avantages et inconvénients pour le travailleur comme pour l'entreprise. Chez Ideo pour mieux intégrer ces talents extérieurs, Tim Brown propose de les appeler par leur fonction, de mieux développer des espaces et temps d'intégration au reste des équipes et de mieux les protéger.
Chamila Puylaurent

Coworking, tiers-lieux et convivialité - Entreprise & Convivialité - 0 views

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    "Le 26 mars dernier, l'association Entreprise & Convivialité organisait sa 22ème convention sur le thème : « Coworking, tiers-lieux et convivialité ». Retour sur quelques idées marquantes qu'ont relevées pour vous nos envoyés spéciaux et conviviaux Dominique Poisson et Olivier Hoeffel. "
Aurialie Jublin

Existe-t-il de grandes entreprises libérées ? | Contrepoints - 1 views

  • Ce qui est dit, c’est que la libération, même limitée à l’ilot de production, change tout et qu’elle enthousiasme les équipes. On ne parle pas chez Michelin de suppression de la hiérarchie. Elle est toujours là. C’est le mode d’exercice de l’autorité qui est différent. Toutes les décisions sont prises au niveau de l’ilot de production, sauf celles que ses membres ne réussissent pas à prendre eux-mêmes.
abrugiere

"La multiplication des chefs de projet est une catastrophe managériale majeur... - 1 views

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    l'exemple de ce qui est pour moi la catastrophe managériale majeure : la multiplication des chefs de projet, le fonctionnement "en mode projet" Pour les sciences sociales, avoir du pouvoir c'est contrôler quelque chose d'important pour les gens qui vont travailler ensemble. Comment voulez-vous que la personne nommée chef de projet ait une quelconque autorité si elle ne contrôle pas une ressource stratégique ? l'engagement est la deuxième valeur la plus citée dans les entreprises européennes. Cela fait quinze ans là aussi que les sociologues parlent de ces phénomènes. Bien sûr que l'engagement (défini comme mettre dans son travail un peu plus de soi que ce que prévoit le contrat de travail) est un facteur de productivité. Aujourd'hui, de plus en plus de salariés préfèrent mettre ce surplus ailleurs que dans l'entreprise, dans l'associatif, le non marchand... Ils se désintéressent du gain monétaire. Le désengagement va coûter très cher aux entreprises.
Aurialie Jublin

« Le feel good management, ce n'est pas uniquement organiser des fêtes » - Rue89 - 1 views

  • Le seul dénominateur commun entre tous ces feel good managers ? Ce sont quasiment toutes des femmes. « Peut-être parce que nous avons plus d’empathie », suppose Gitta. Sabine Siegl, elle, a une autre explication : « Cela vient peut-être du bas salaire, qui n’est certainement pas celui d’un manager. Ceci montre d’ailleurs l’importance réelle accordée par les entreprises au feel good manager. »
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    "A la mode chez nos voisins allemands, la profession de « feel good manager » a été créée pour veiller au bien-être des travailleurs. Poudre aux yeux - pour mieux exploiter les employés - ou réelle innovation ?"
Aurialie Jublin

Génération Y en entreprise ? De nombreux préjugés plus qu'une réalité - 0 views

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    "La preuve d'un véritable effet « générationnel » n'est pas rigoureusement apportée. Il convient de prendre de la distance avec les « représentations spontanées » sur la génération Y et de proposer aux managers une analyse rigoureuse."
Aurialie Jublin

Entreprise et "quantified work" : au secours, Taylor revient (plus fort) ? - 0 views

  • L’enjeu est de taille car, au-delà de la question du “fliquage” (“l’employeur a le droit de contrôler et de surveiller ses salariés, mais seulement dans le cadre d’un contrôle de leur activité et à la condition de les avoir informés préalablement”, peut-on résumer à ce sujet), c’est la nature même du travail, de l’évaluation de la productivité à, en fait, toute la gestion d’un ensemble de données des salariés dans l’entreprise, qui est amenée à se réinventer. Et avec elle, de nouvelles politiques RH, “data-centrées”.
  • Initialement, le taylorisme a en effet été salué comme une force qui “libèrerait les salariés des penchants autocratiques de leurs supérieurs”, rappelle Peter Cappelli, qui insiste pour que le quantified work, ce travail où les salariés mesurent eux-mêmes diverses facettes de leur activité, ne reste pas aux mains des économistes, ingénieurs IT et autres data miners. À la manière des outils d’évaluation dont les conséquences éthiques sont un sujet pris en compte à l’heure de leur élaboration, notamment en y associant la psychologie du travail, la workforce science ne peut se prémunir d’un équilibre entre “l’intérêt des employeurs à prendre des décisions [plus efficaces] et des préoccupations plus vastes sur l’équité et les conséquences inattendues [en matière de motivation, notamment]“.
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    La workforce science, discipline mettant les données des employés au coeur du management, promet une vie en entreprise conjuguant bien-être et productivité. Au prix de la surveillance généralisée ?
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