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abrugiere

« Souvent, les salariés estiment passer de 20% à 30% de leur temps à quantifi... - 0 views

  • C’est un mouvement social qui affecte tous les métiers, y compris immatériels et relationnels. Le service public, depuis le passage à la LOLF (loi organique relative aux lois de finances, en 2006) expérimente ce passage au « tout quantitatif ». Chaque mission doit être déclinée en actions suivies avec des indicateurs quantifiés. Dans les hôpitaux, la « tarification à l’acte » imprime, par exemple, une logique comptable et marchande à tous les actes médicaux et de soin. Dans le travail social, arrive une logique de comptage du nombre d’entretiens réalisés, du nombre de problématiques abordées, de cases « cochées »…
  • Pourquoi, dans leur grande majorité, les salariés semblent coopérer à ce management par les chiffres ? Existe-t-il des résistances ? Dans un premier temps la quantification peut être comprise comme une promesse de reconnaissance : « Ils vont enfin se rendre compte du boulot qu’on abat ! », « Il faut savoir tout ce que l’on fait ! », entend-on. C’est une première raison de coopérer. Ensuite, la mise en concurrence sur des moyens crée une forme d’obligations à jouer le jeu, si on ne veut pas tout perdre, tout de suite. Lorsque le classement des individus, des équipes, des services ou même des pays se fait à partir de mesures, et qu’elle alimente une comparaison automatique, chacun a intérêt à produire les meilleurs chiffres possibles, même à contrecœur et à contresens. Pour contester ce management, il faudrait que tous ceux qui sont mis en compétition par ces chiffres arrêtent simultanément de les fournir.
  • Ces chiffres sont centralisés, et servent à fabriquer des tableaux de bord généraux, permettant de comparer des individus, les équipes, les organisations sur des critères quantitatifs
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  • Les travailleurs perçoivent très bien l’enjeu de faire remonter les « bons chiffres »
  • chacun va donc consacrer du temps à la fabrication de ces chiffres, à leur arrangement, de sorte qu’ils soient « bons »
  • « pour mesurer la performance, il faut commencer par la dégrader ». Car pour fabriquer un bon « reporting », il faut tordre le réel.
  • incommensurable : la compétence collective, la confiance, les routines discrètes, la qualité de l’écoute, la justesse d’un sourire
  • . Ils sont pourtant décisifs pour la performance, la santé des travailleurs et le sens du travail.
  • La quantification prétend ainsi rendre compte de situations complexes, mouvantes et plurivoques au moyen de chiffres simples, stables et univoques : ils donnent une image partielle du réel. Étonnamment, cette réduction de la réalité, et finalement son amputation, sont réputées « objectiver » la connaissance qu’il est possible d’en avoir
  • Les pratiques dites « d’évaluation » dans le management ne cherchent généralement pas à créer les cadres d’une délibération permettant de savoir « ce que vaut » ce que l’on est en train de produire et comment.
  • Pourtant, travailler, c’est aussi évaluer
  • Elles réalisent plutôt une mesure du travail
  • Or cette évaluation de la valeur du travail fourni, qui demande du temps et de la délibération, est régulièrement découragée par le management
  • ’évaluation qualitative, délibérative et contradictoire perd du terrain face à une quantification bureaucratique réputée indiscutable
  • Nous assistons à un conflit social sourd, entre ceux qui expérimentent des situations professionnelles concrètes et ceux qui la saisissent et pensent la connaître au moyen de chiffres. Les premiers disent être du côté du « réel », tandis que les seconds disent agir au nom du « réalisme économique ».
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    "Des chaînes de production aux salles de classes, des plateformes téléphoniques aux hôpitaux, le management par les chiffres, les « entretiens d'évaluation » et le reporting, ont envahi le monde du travail. Une tendance qui s'appuie sur la quête d'une traduction financière rapide et qui frappe le secteur public comme le secteur privé. Cette évaluation du travail uniquement quantitative demeure « partiale et partielle », explique la chercheuse Marie-Anne Dujarier. Et nuit à l'activité, quand elle ne dégrade pas la santé des salariés. Entretien."
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    la mesure quantitative a progressivement gagné du terrain dans les pratiques managériales, au point de devenir omniprésentes et banalisées. le salariat saisit l'activité humaine comme produit, échangé sur le marché du travail La sélection des travailleurs sur des critères physiques, sociaux et maintenant psychologiques a été progressivement étendue et rationalisée avec la mise en place de tests et d'épreuves visant à mesurer les qualités des hommes au regard des compétences attendues pour les postes.  mesurée, tracée, commentée lors « d'entretiens d'évaluation » et finalement comparée Ces quatre formes de quantification ont ouvert la voie à la comparaison, et finalement à la compétition, qu'il s'agisse des produits, du salaire, de l'accès à l'emploi, ou enfin, de la légitimité des équipes et organisations. « pour mesurer la performance, il faut commencer par la dégrader ». Car pour fabriquer un bon « reporting », il faut tordre le réel Ce qui pose problème, c'est la réduction qu'opère la quantification.  L' incommensurable : la compétence collective, la confiance, les routines discrètes, la qualité de l'écoute, la justesse d'un sourire…. Ils sont pourtant décisifs pour la performance, la santé des travailleurs et le sens du travail.
Aurialie Jublin

L'entreprise idéale de demain | Marque employeur et nouveaux enjeux RH - 2 views

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    Résultat d'une étude fait par Deloitte auprès de 1065 étudiants. - entreprise = lieu d'épanouissement personnel - valeurs prépondérantes : esprit d'équipe et de communauté, savoir-faire, qualité de service, satisfaction client. - plébiscitent : travail en équipe, autonomie/liberté, le management participatif - manager idéal : un organisateur (fiable, ordonné, efficace) et un promoteur (enthousiaste, communicatif); avec qualité relationnelles plutôt qu'organisationnelles - facteur d'actractivité : 1) intérêt du travail 2) développement des carrières 3) niveau de rémunération
Chamila Puylaurent

Le télétravail, un choix de qualité de vie - 0 views

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    "Le télétravail est avant tout un choix de qualité de vie et ceux qui le pratiquent en sont satisfaits à 90%, selon une enquête BVA pour la société de conseil Sémaphores Entreprises (groupe Alpha) publiée mardi. "
Aurialie Jublin

Le business model des plateformes d'innovation - 0 views

  • Tous les services qui peuvent être rendus à des entreprises entrent dans le champ commercial des plateformes, en particulier l’accompagnement à l’intrapreneuriat, le conseil en innovation ou le soutien aux activités de créativité et d’idéation. Le modèle des sociétés par actions simplifiées devient progressivement la référence, avec ou sans mise en place parallèle d’une association sans but lucratif pour gérer une partie des services destinés à la vie de la communauté d’usagers ou pour rester éligible à divers types de subventions.
  • Les logiques de subvention persistent, mais elles prennent des formes directes et indirectes. Directes sous la forme de versements ou d’aides au démarrage ; indirectes quand il s’agit de faciliter l’accès à des locaux à un tarif préférentiel, de garantie sur des signatures de baux ou de dégrèvements fiscaux dans des zones à revitaliser.
  • Cela concerne pour l’essentiel des collectivités locales et territoriales qui émettent des appels d’offres, et pour lesquels les plateformes peuvent manifester leurs compétences distinctives ou leurs modèles économiques originaux dans la phase de mise en concurrence. C’est par exemple le cas du Tuba et de You Factory à Lyon, qui répondent conjointement à des appels d’offres de la communauté urbaine ou de la région. Gagner ce genre d’appel d’offres sert aussi de vitrine et donne de la crédibilité pour interagir avec d’autres interlocuteurs, publics ou privés.
  • ...6 more annotations...
  • L’analyse des modèles d’affaire ou business models suppose d’articuler plusieurs parties : un modèle de services (le portefeuille des activités proposées aux clients ou usagers), un modèle de revenus (le chiffre d’affaires et la façon de tarifier les prestations), un modèle d’opérations (toutes les charges d’opération) et un modèle de financement.
  • Le modèle de financement peut prendre des formes très différentes (dette, autofinancement, subvention, prise de participation, etc.). Les coûts du financement et des investissements doivent être couverts d’une façon ou d’une autre par la marge brute. Il est également nécessaire d’anticiper le niveau des besoins en fonds de roulement (BFR) et en trésorerie.
  • Toutes les plateformes travaillent avec des flux de revenus parallèles et complémentaires, liés à des services rendus à leurs communautés, aux startups et aux grands comptes. Certains services rendus à la communauté sont payants, d’autres sont compris dans la participation à la plateforme d’innovation.
  • Les travaux réalisés depuis 2015 conduisent à souligner que l’adéquation entre sources de revenus et missions principales n’est pas toujours acquise. Ces éléments sont le plus souvent liés à une démarche pragmatique où les plateformes saisissent les opportunités qui se présentent pour générer du chiffre d’affaires. Elles se donnent pour cela un objet social large. L’enjeu consiste alors à aligner les orientations stratégiques avec les services pour lesquels la plateforme d’innovation est visible auprès de ses clients potentiels ou de ses concurrents.
  • Le problème se situe ailleurs, au niveau de la vie des communautés et de la qualité des interactions entre des acteurs aux intérêts et aux expériences variés. Tant que les liens entre membres de la communauté restent forts, alors la qualité de service reste assez élevée et permet d’attirer les usagers tout en améliorant la qualité du service qui leur est rendu. Mais au niveau des ressources incorporelles, réseau des experts et équipe d’animation, la croissance n’est pas infinie et les rendements ne croissent pas sans limite. Dès que les liens au sein de la communauté ou de l’écosystème s’affaiblissent, les rendements décroissent.
  • Dans le business model, il existe donc une logique de taille critique à prendre en compte pour les ressources incorporelles. Au moment où les liens forts se transforment en liens faibles au sein de la communauté, la qualité des prestations baisse. On constate alors un changement profond de la nature de l’activité. Quand la plateforme ne sait plus gérer les coûts d’animation de la communauté, dès qu’elle ne sait plus générer ou faire les liens « forts », elle va se transformer en une société de conseil tout à fait traditionnelle, et perdre son originalité initiale…
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    "Les travaux menés dans les dernières années sur les laboratoires d'innovation ouverte et sur les plateformes d'innovation ont permis de souligner plusieurs tendances qui contribuent à la stabilisation de ces organisations. Dans de précédents articles, nous avons déjà eu l'occasion de souligner le rôle des communautés, porteuses de nouvelles relations de travail ou encore l'importance de manager les processus de créativité. Nous avons aussi rappelé la nécessité de bien gérer l'espace physique."
Aurialie Jublin

Numérique et emplois, synthèse de la Fabrique de l'industrie - 0 views

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    Intéressant exemple des Cuisines Schmitt : des effectifs multipliés par trois grâce à la robotisation et à la numérisation Schmidt groupe est allé très loin dans la robotisation et la numérisation de son activité avec son projet lancé il y a dix ans : une cuisine fabriquée en un jour, livrée au bout de dix jours avec une qualité 100 %. Le vendeur crée virtuellement une cuisine avec les clients, la commande est traitée par échange de données informatiques et la fabrication est robotisée. Une commande standard peut être réalisée presque sans intervention de l'homme et les délais de fabrication sont passés de sept jours à une journée. Concrètement, l'automatisation a permis de maîtriser la qualité des produits mais aussi de réduire la pénibilité du travail et, surtout, d'éviter la délocalisation. Il est vrai que l'automatisation peut conduire à supprimer certains postes dans un premier temps. Mais Schmidt a conquis de nouveaux clients en France et en Europe, ce qui a créé des emplois malgré un recours de plus en plus important aux robots. En 60 ans, le groupe a construit quatre sites de production, le cinquième ouvrira en 2019. Il y a trois fois plus de salariés qu'avant dans l'entreprise (+ 1 500). Les anciens ouvriers ont été formés, ils se sont convertis en opérateurs et en pilotes d'installations complexes. Schmidt recrute aujourd'hui une centaine de profils qualifiés par an.
anonymous

"J'appelle un ami..." La mobilisation du réseau chez les entrepreneurs | Muti... - 0 views

  • marche la plus difficile est celle qui nous fait passer de 0 à 1 »
  • Aujourd’hui, l’explosion des plateformes de mises en  relation (professionnelles -Linkedin- ou non -Facebook-) a changé la donne pour ce qui est de faire appel à son réseau afin d’obtenir une ressource, et ce quelle que soit sa nature;
  • si la mobilisation du réseau a évolué dans sa forme, qu’en est-il du choix même de la mobilisation du réseau?
  • ...29 more annotations...
  • A quel moment et pourquoi
  • dans la visée d’obtenir une ressource qui, dans l’immédiat, lui fait défaut?
  • phénomène de mobilisation des réseaux et des energies
  • l’entreprise est une réponse à des besoins économiques mais est également « construite par des individus dont l’action est à la fois facilitée et limitée par la structure et les ressources disponibles des réseaux sociaux où ils s’inscrivent ». Le cadre social de l’entreprise facilite l’accès aux ressources car il réunit un ensemble de connaissances et de compétences complémentaires. Mais il peut s’avérer limitant si la rigidité des structures et le manque de communication avec l’exterieur freinent l’entreprise dans son accès aux ressources manquantes.
  • lorsqu’on se lance dans la création d’entreprise, tout est à construire ou à trouver : on ne dispose pas encore de toutes les ressources nécessaires à la réalisation du projet
  • son joker : son réseau et ses amis.
  • ’importance de la mobilisation des relations sociales dans le processus de création d’entreprise
  • pour accéder à des ressources par rapport à l’usage d’autres voies d’accès à ces ressources que sont les dispositifs de médiation comme par exemple l’appel contractuel à un bureau d’architectes pour le design du lieu de travail.
  • Le mode d’accès par les dispositifs de médiation s’oppose à la mobilisation du réseau social dans le sens où il s’agit d’accéder à des ressources sans disposer de relation préalable
  • possible de faire directement appel à un professionnel dont le métier est précisément de jouer les intermédiaires
  • recrutement, la cooptation est pratiquée très largement
  • « au fil du processus de création, les médias et les organismes privés interviennent de plus en plus, alors que la présence des organismes publics et des médiateurs humains diminue avec la période initiale ».
  • place prépondérante des relations sociales pour des entreprises ayant moins de trois ans d’existence
  • « réseau social» auquel fait appel un entrepreneur
  • moins que le réseau social privé, c’est le réseau professionnel qui joue à plus de 80%, amis de travail ou  connaissances ponctuelles
  • éseau professionnel n’est pas uniquement issu du milieu du travail, mais s’est également formé durant les études ou par le jeu de la sociabilité
  • l n’existe pas de corrélation entre l’efficacité et la pérennité du réseau mobilisé : autrement dit, les « liens forts » (amis, anciens collègues) n’apparaissent pas plus efficaces que les « liens faibles » (recommandations).
  • en relation les types de ressources et leur accès
  • «si tous les types de ressources sont susceptibles de mettre en jeu des relations sociales, celles-ci sont particulièrement sollicitées pour le montage de partenariats, le recrutement des employés ou le choix des fournisseurs, et relativement peu pour les informations ou idées permettant de monter le projet, et le financement ».
  • la mobilisation du réseau social reste prépondérante dans le processus de création d’entreprise, celle-ci est toujours en interaction (que ce soit par complémentarité ou concurrence) avec les autres formes d’accès aux ressources
  • question qui se pose pour l’entrepreneur est alors de savoir où placer le curseur; autrement dit quand s’avère-t-il plus sage, ou plus optimal, de faire appel à un dispositif de médiation?
  • C’est généralement la répartition de ressources et la confiance dans les autres acteurs qui dictera sa conduite.
  • Il existe également des moyens « matériels » qui permettent aux entrepreneurs d’accéder à un certain nombre de ressources. On pense notamment aux médias (presse, web),
  • elativiser au cas par cas
  • De manière un peu caricaturale, on pourrait retenir un code de conduite : si c’est une histoire de qualité : conseils, partenaires, employés, faites confiance à vos amis, si c’est une histoire de quantité (fonds, locaux…) demandez à ceux qui en ont !
  • quelle place reste-il aux réseaux sociaux générateurs de liens “faibles” , dont l’éloignement peut faire douter de la capacité de mobilisation réelle du réseau.
  • les liens forts sont les seuls à permettre d’engager concrètement des collaborations et une aide importante nécessitant un niveau de confiance élevé
  • limite d’Internet, les liens faibles qu’il génère favorisent l’accès à l’information mais la collaboration réelle nécessite toujours une confiance et un sentiment d’engagement mutuel
  • l’accès aux connaissances et aux compétences utiles, ce n’est pas seulement savoir à qui s’adresser, c’est c’est aussi savoir s’insérer dans un environnement riche en sérendipité … 
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    "Aujourd'hui, l'explosion des plateformes de mises en  relation (professionnelles -Linkedin- ou non -Facebook-) a changé la donne pour ce qui est de faire appel à son réseau afin d'obtenir une ressource, et ce quelle que soit sa nature; conseils techniques, juridiques, fonds, locaux… Ce phénomène a clairement bouleversé les manières d'envisager l'entrepreneuriat : en plus de faciliter les démarches, il ouvre un champ des possibles infiniment plus large qu'il y a trente ans pour une même action entrepreneuriale." "De manière un peu caricaturale, on pourrait retenir un code de conduite : si c'est une histoire de qualité : conseils, partenaires, employés, faites confiance à vos amis, si c'est une histoire de quantité (fonds, locaux…) demandez à ceux qui en ont !"
Aurialie Jublin

QVT et collectifs « heureux » : le rôle du manager - Metis - 0 views

  • la déconnexion des dirigeants au terrain, une problématique déjà évoquée par Michel Crozier et approfondie aujourd'hui par l'un de ses continuateurs, François Dupuy, auteur notamment de La fatigue des élites, Lost in management et La faillite de la pensée managériale. On retrouve justement la problématique de la quantophrénie et du chiffre. En effet, plus les dirigeants s'éloignent des processus de travail et ont du mal à les cerner et plus ils demandent du reporting, des données. Il y a alors une grande partie de l'énergie des opérateurs qui est dérivée, déviée vers la production de chiffres.
  • on est en France dans ce contexte particulier d'un taylorisme dont on a des difficultés à sortir. En même temps, ces vingt dernières années il y a eu un effort extrêmement important sur l'éducation : le niveau moyen s'est considérablement élevé et de plus en plus de jeunes sortent de l'université. Ainsi, des personnes de mieux en mieux formées se trouvent confrontées à des marges de manœuvre de plus en plus réduites. D'où cet intérêt vis-à-vis de l'entreprise libérée qui existe aussi en Belgique, mais nulle part à ce point ailleurs en Europe. D'où aussi le nombre important de jeunes qui veulent créer leur startup, préférant la liberté et le dynamisme à la contrainte. Cet esprit entrepreneurial est l'aspect positif, mais il y a un gros revers, c'est le désengagement d'autres personnes dans l'entreprise et ce que l'on appelle « la grève du zèle ». Quand tout le monde suit les consignes à la lettre, cela bloque le travail et les organisations. Cela prouve que l'hyper-prescription du travail n'est pas un gage de performance, ni sur le plan économique ni sur le plan humain.
  • En France, on a souvent une vue assez critique sur le management, on a même tendance à le diaboliser. Mais, pour moi, il ne faut pas aller dans le sens de ce que voudrait nous faire croire l'entreprise libérée qui développe son « modèle idéal » : dialogue direct entre le chef d'entreprise - le libérateur - et ses collaborateurs. J'estime au contraire que ce modèle est détestable dès que l'entreprise atteint une certaine taille et doit composer avec la complexité. L'étude de Technologia que j'ai mentionnée montre à quel point la fréquence et la qualité de la relation avec le manager de proximité sont déterminantes pour construire la QVT. Lorsqu'il y a un désaccord ou un conflit, on doit trouver les moyens de les résoudre. S'il n'y a plus personne pour le faire les tensions montent et les risques psychosociaux (RPS) avec. Même si les machines et algorithmes peuvent apporter un certain nombre d'informations, la dimension humaine est irremplaçable.
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    "La QVT qu'est ce que c'est ? Qu'est-ce qui pousse les dirigeants à s'en emparer ? Et pourquoi ne pas aller vers l'entreprise libérée ? Les collectifs sont-ils morts ? Dans un entretien croisé, une conversation entre Yves Grasset, sociologue du travail et auteur de Nourrir le collectif - sortir de l'individualisation pour sauver le travail et Martin Richer spécialiste de la Responsabilité Sociale des Entreprises et co-auteur du rapport Qualité de vie au travail : un levier de compétitivité, ces questions vont trouver réponse... et le manager sa juste place."
hubert guillaud

Comment la technologie détruit la classe moyenne - NYTimes.com - 0 views

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    Sommes-nous en danger de perdre la "course contre la machine", comme l'affirment Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee dans leur livre ? Les machines intelligentes nous menacent-elles de la misère à long terme, comme le prophétisent les économistes Jeffrey D. Sachs et Laurence J. Kotlikoff ? Avons-nous atteint la fin du travail, comme le déplore Noah Smith dans The Atlantic ? Les économistes ont pourtant toujours rejeté l'hypothèse selon laquelle l'augmentation de la productivité du travail réduit inévitablement l'emploi, notamment car celui-ci se déplace. Les ordinateurs et les robots ne sauront pas demain faire toutes les tâches à moindre coût. S'ils excellent dans les tâches de routines, ces tâches ne sont pas le fait de tous les emplois. Les robots et les machines ont du mal à remplacé ceux qui accomplissent des tâches abstraites (qui nécessitent la résolution de problèmes) et les tâches manuelles qui exigent de pouvoir s'adapter à une situation ou de l'interaction avec des humains. "L'informatisation a donc favorisé la polarisation de l'emploi, au profit d'emplois très bien payés et très mal payés, tandis que les emplois dans le milieu ont diminué." "Donc, l'informatisation ne réduit pas la quantité des emplois, mais plutôt dégrade la qualité des emplois pour un sous-ensemble important de travailleurs" Ce changement de la structure de l'emploi explique en partie la hausse des inégalités de revenus. Pour répondre à ce défi, l'avenir est assurément à une meilleure éducation et notamment avec la croissance de la demande en emplois semi-spécialisés, combinant tâches de routines et tâches abstraites, comme le font les "nouveaux artisans", métiers de la réparation ou certains types de services à la personne.
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    Sommes-nous en danger de perdre la "course contre la machine", comme l'affirment Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee dans leur livre ? Les machines intelligentes nous menacent-elles de la misère à long terme, comme le prophétisent les économistes Jeffrey D. Sachs et Laurence J. Kotlikoff ? Avons-nous atteint la fin du travail, comme le déplore Noah Smith dans The Atlantic ? Les économistes ont pourtant toujours rejeté l'hypothèse selon laquelle l'augmentation de la productivité du travail réduit inévitablement l'emploi, notamment car celui-ci se déplace. Les ordinateurs et les robots ne sauront pas demain faire toutes les tâches à moindre coût. S'ils excellent dans les tâches de routines, ces tâches ne sont pas le fait de tous les emplois. Les robots et les machines ont du mal à remplacé ceux qui accomplissent des tâches abstraites (qui nécessitent la résolution de problèmes) et les tâches manuelles qui exigent de pouvoir s'adapter à une situation ou de l'interaction avec des humains. "L'informatisation a donc favorisé la polarisation de l'emploi, au profit d'emplois très bien payés et très mal payés, tandis que les emplois dans le milieu ont diminué." "Donc, l'informatisation ne réduit pas la quantité des emplois, mais plutôt dégrade la qualité des emplois pour un sous-ensemble important de travailleurs" Ce changement de la structure de l'emploi explique en partie la hausse des inégalités de revenus. Pour répondre à ce défi, l'avenir est assurément à une meilleure éducation et notamment avec la croissance de la demande en emplois semi-spécialisés, combinant tâches de routines et tâches abstraites, comme le font les "nouveaux artisans", métiers de la réparation ou certains types de services à la personne.
Chamila Puylaurent

Dossier "Changer le travail" - 2 views

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    "Changer le travail - 20 pistes pour améliorer la qualité de vie au travail" Le malaise au travail touche un nombre grandissant de professionnels, de cadres, d'enseignants. À vrai dire tous les secteurs du travail, privé ou public, sont concernés par cette dégradation. Le travail fait de plus en plus mal. "
Chamila Puylaurent

Le travail collaboratif, vecteur de mieux-être au travail - 0 views

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    "L'édition 2014 des « Rencontres : Mieux-être au travail : bienveillance, santé et collaboration » s'est déroulée le 24 juin à Lyon. Organisée par Apicil, les Cabinets Psya et PrevHom, cette manifestation a mis en évidence le lien entre travail collaboratif et qualité de vie au travail. Chercheurs, managers, consultants professionnels des ressources humaines et de la santé étaient au rendez-vous."
Chamila Puylaurent

La qualité de travail : un modèle d'avenir - 0 views

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    "La qualité de travail, perçue comme modèle d'organisation et de management, est un modèle d'avenir, adapté aux contraintes contemporaines des entreprises, et qui leur permettra d'asseoir réellement leur compétitivité sur l'accomplissement de leurs salariés."
Chamila Puylaurent

Redonner du sens au travail est un défi managérial - Paroles d'entrepreneurs - 1 views

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    "Olivier Fronty, vice-président d'Arnava, cabinet d'accompagnement à la performance du groupe SBT, analyse pourquoi la qualité de vie au travail est un facteur clé de la performance des entreprises. "
abrugiere

Le prolétariat du web accède à la conscience de classe et lance sa première a... - 1 views

  • Parmi les points soulevés par les Turkers, on trouve le fait qu’Amazon ne fixe pas de salaire minimum en ligne, ou qu’il se réserve une commission de 10% sur chaque transaction. Car les Turkers ne travaillent pas forcément pour le libraire en ligne, Amazon jouant aussi l’intermédiaire entre les travailleurs et les besoins d’entreprises tierces, telle une agence d’interim numérique. Les plaintes concernent donc surtout les commanditaires de ce micro-travail, certains refusant de valider le travail effectué parce qu'il ne leur convient pas, sans que les internautes aient de recours ou de possibilité de défendre la qualité de leur travail.
  • Les premiers témoignages des travailleurs sont poignants, et reflètent la diversité des profils et des motivations. On trouve par exemple une veuve retraitée qui explique que le revenu de Mechanical Turk complète sa pension de retraite, et que certaines tâches proposées, ardues, l’aident à conserver une vivacité mentale. 
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    "Les «digital workers» de Mechanical Turk, la plateforme de micro-travail en ligne d'Amazon, ont lancé une campagne d'envoi de lettres de doléances à Jeff Bezos."
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    Les «digital workers» de Mechanical Turk, la plateforme de micro-travail en ligne d'Amazon, ont lancé une campagne d'envoi de lettres de doléances à Jeff Bezos. 500.000 digital workers seraient passés par la plateforme d'Amazon, et pour la première fois, écrit The Guardian, ces «Turkers» ont lancé ce qui ressemble à une revendication collective de travailleurs. Parmi les points soulevés par les Turkers, on trouve le fait qu'Amazon ne fixe pas de salaire minimum en ligne, ou qu'il se réserve une commission de 10% sur chaque transaction. Car les Turkers ne travaillent pas forcément pour le libraire en ligne, Amazon jouant aussi l'intermédiaire entre les travailleurs et les besoins d'entreprises tierces, telle une agence d'interim numérique. Les plaintes concernent donc surtout les commanditaires de ce micro-travail, certains refusant de valider le travail effectué parce qu'il ne leur convient pas, sans que les internautes aient de recours ou de possibilité de défendre la qualité de leur travail. Les premiers témoignages des travailleurs sont poignants, et reflètent la diversité des profils et des motivations. On trouve par exemple une veuve retraitée qui explique que le revenu de Mechanical Turk complète sa pension de retraite, et que certaines tâches proposées, ardues, l'aident à conserver une vivacité mentale. 
marinealbarede

Chefdentreprise.com - Le télétravail, un sujet qui divise les chefs d'entreprise - 0 views

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    Selon une étude réalisée par Mobilitis, 48 % des chefs d'entreprise se déclarent plutôt opposés au télétravail alors que 45 % se disent plutôt favorables à cette organisation. Pourtant, une majorité considère qu'il n'influe en rien sur la qualité du travail.
Aurialie Jublin

Résultats 2012 de l'Observatoire de la vie au travail - 0 views

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    Le dernier Observatoire de la vie au travail animé par M@rs-lab en partenariat avec le Club Essec RH pointe une dégradation du moral des salariés dans les TPE et de la perception qu'ils ont de l'encadrement. Le moral s'améliore en revanche largement dans les grandes entreprises. Cependant, l'étude révèle que l'enthousiasme des salariés est bridé par le manque de reconnaissance. 45 % des salariés jugent insuffisante la qualité managériale de leur entreprise.
Aurialie Jublin

"Un bureau au top, ça rapporte ?" Interview d'Alain d'Iribarne - 3 views

  • Existe-t-il des types d’organisation de l’espace plus « productifs » que d’autre ? Oui : les open space intelligents, c’est-à-dire les espaces ouverts qui sont autre chose que de grands plateaux qui peuvent s'apparenter à un hall de gare, ont l’ambition de renforcer l’efficacité productive. Ce sont des open space qui ne tiennent pas uniquement compte du gain de m2 mais qui permettent de travailler dans de bonnes conditions en mode collaboratif inter services ou inter métiers.
  • La morphologie et la construction des espaces de travail varient selon l’activité de l’entreprise et en fonction des différents métiers. On ne fait pas travailler des comptables et des commerciaux de la même façon. L’organisation de l’espace est un véritable acte de management car cela suppose de définir les conditions structurelles de l’efficacité productive de l’entreprise.
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    "Performance au travail, et si tout commençait par les bureaux ? Cet argument de poids en faveur de votre espace de travail est aussi le titre du dernier ouvrage d'Alain d'Iribarne, publié aux éditions Italiques. Le président du conseil scientifique de l'observatoire Actineo de la qualité de vie au travail nous explique pourquoi un bureau agréable est aussi rentable."
julien camacho

Les exosquelettes arrivent dans les usines - Transport - Logistique - 0 views

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    Les exosquelettes, ces extensions mécaniques du corps humain, permettent de booster la productivité et la qualité des travaux de manutention de 30 %.
Aurialie Jublin

Mutation du travail : la preuve par la tranche de jambon ! - Metis - 1 views

  • Contrairement à la part instrumentale et subordonnée du travail que prend en compte la pensée industrialiste, un travail mesurable en joules pour l'obtention des calories via le sacrifice des cochons par exemple, le travail intellectuel et serviciel n'exige pas l'épuisement des ressources nécessaires (naturelle, animale ou humaine). Au contraire, quand le travail est œuvre, quand il est de qualité, il est espace de déploiement de ses dimensions expressives. Le travail est alors ressource et occasion de développement personnel. Il est même opérateur de santé. Il est alors permis d'imaginer que le travail subordonné pourrait un jour faire une place à un travail « de qualité » et contribuer a une démocratisation des entreprises. On touche ici la limite de l'illustration de notre propos par la tranche de jambon. Par différence avec le stake holder qu'est le cochon, pas seulement concerné mais très impliqué comme chacun le sait, il n'est pas encore question de participation de sa part aux décisions le concernant.
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    "Il n'y a pas de produit ou de service intellectuel qui n'exige des supports matériels. Il n'y a pas plus de produits tangibles qui ne soient l'objet d'un investissement en conception intellectuelle. Pour autant, l'accroissement de l'immatérialité de la production et de l'intellectualisation du travail (dont l'accroissement informationnel et la servicialisation sont deux des expressions majeures) nous confronte à un problème. Comment organiser un travail invisible au profit d'une production qui n'est ni mesurable, ni dénombrable ? La pensée industrialiste est clairement en défaut. Par habitude, on pense spontanément aux cadres, aux informaticiens, aux experts... Ce n'est qu'une dimension du sujet. Le phénomène est bien plus vaste. La tranche de jambon, par sa matérialité banale, peut nous aider à appréhender ce que nos sens ne perçoivent pas spontanément (1) s'agissant de la mutation du travail en cours."
Aurialie Jublin

Le modèle "collaboratif" va détruire des emplois | Le Cercle Les Echos - 1 views

  • Collaboration, intelligence collective et les concepts qui y sont liés, aident à gagner du temps, à mieux résoudre les problèmes, à raccourcir l’accès à des experts ou à des solutions. En bref, cela nous permet d’obtenir de réels gains de productivité au niveau de l’individu, de la société et de l’entreprise. Mais comme chaque fois qu’il y a gain de productivité se pose la question des traductions concrètes qu’il convient d’en faire : faut-il l’utiliser pour la croissance (produire plus avec les mêmes ressources), pour l’innovation (produire des choses nouvelles) ou pour diminuer les effectifs (produire la même chose avec moins de ressources) ?
  • Une partie des postes de cadres moyens vont disparaître. Parmi les activités des cadres moyens, celles qui consistaient à être des courroies de transmission pour aider les individus et les équipes à entrer en relation ou à se connecter à des connaissances ou des outils – dans la hiérarchie, trans-silos ou encore vers l’externe – vont disparaître avec le développement d’une culture collaborative, des annuaires "intelligents", des réseaux sociaux internes et externes.
  • Des emplois rémunérés seront remplacés par des travaux d’amateur disponibles gratuitement ou par des emplois faiblement rémunérés. Certains emplois dont la rémunération était justifiée par une valeur ajoutée difficile d’accès commencent à être remplacés par des services internet qui apportent "apparemment" une valeur similaire.
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  • En d’autres termes, une troisième économie est née, non pas souterraine et invisible, mais partout où des emplois peuvent disparaître en raison de l’explosion des usages liés aux technologies collaboratives.
  • En bref, l’approche de la seconde économie soutient que les gains de productivité globale des facteurs (productivité du travail plus productivité du capital) et l’intégration de plusieurs technologies numériques ont entrainé la disparition d’emplois au profit d’une économie comme en second plan, souterraine, entièrement automatisée. La troisième économie aura les mêmes effets sauf que la force de déplacement des emplois est les hommes eux-mêmes et non des systèmes automatisés.
  • En réalité, la collaboration est : pour la société une bonne occasion d’éliminer les coûts liés aux imperfections du marché et de se focaliser sur l’amélioration de la qualité ; pour les entreprises, un moyen permettant aux employés de se concentrer sur des tâches de haute qualité réellement productives ; et pour les cadres moyens, l’occasion d’apporter une vraie valeur ajoutée au travail de leurs équipes et des individus qui les composent.
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    Nombre de tâches intermédiaires vont disparaître, nombre d'emplois rémunérés vont disparaître du fait de la dimension collaborative de notre société et de nos entreprises. L'économie de la collaboration va faire peser une pression supplémentaire sur le marché de l'emploi, pression qui sera similaire et supplémentaire à celle qu'exerce déjà la "seconde économie".
Aurialie Jublin

On parle de son travail avec ses collègues mais...ça sert pas à grand chose - 1 views

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    Les salariés français parlent beaucoup de leurs conditions de travail...mais entre eux. Et pas assez avec la direction et les délégués du personnel. Si cela leur fait plutôt du bien, ils regrettent que cela soit peu suivi d'effets. A part quand le management leur tend une oreille. Revue de détail avec le sondage de l'Anact à l'occasion de la 9ème édition de la semaine de la qualité de vie au travail.
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