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Chamila Puylaurent

Publication l'Entreprise 2020 à l'ère numérique, enjeux et défis | CIGREF - 1 views

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    Que sera « l'Entreprise 2020 à l'ère numérique, ses enjeux et défis » ? Pour ouvrir la voie à cette réflexion, le Cigref publie un ouvrage… Cet ouvrage se structure en deux parties. La première présente l'Entreprise 2020 à l'ère du numérique. Elle est nourrie par l'expérience acquise depuis 44 ans, par les études menées au sein de la Fondation CIGREF, et par les travaux conduits sur l'Entreprise Numérique". La seconde partie est consacrée à la contribution de la Fonction SI à la transformation numérique de l'entreprise.
Chamila Puylaurent

L'Anact propose une nouveauté : "la revue des conditions de travail" - 1 views

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    "Destinée à un public de chercheurs, de praticiens et de consultants, cette nouvelle revue ambitionne d'approfondir et de renouveler le regard porté sur les évolutions du travail." Retrouvez ici non seulement des retours d'expériences du réseau Anact, des consultants en entreprises, mais aussi des contributions scientifiques de spécialistes de ces questions. Une revue très riche...
Aurialie Jublin

Stop à l'uberisation de la société ! - Libération - 0 views

  • Le numérique nous donne en effet l’occasion de reconsidérer le travail non plus tel un emploi condamné à devenir toujours plus précaire, anxiogène et de l’ordre de l’auto-exploitation, mais dans le cadre d’un projet de société contributive dont ce même emploi serait un moyen parmi d’autres plutôt qu’une fin en soi. Une entreprise comme TaskRabbit crée certes de la valeur d’usage via sa plateforme de petits emplois à la demande, mais elle garde pour elle et ses actionnaires tous les bénéfices de sa valeur d’échange. A l’inverse, Loconomics est une coopérative détenue par ceux qui y proposent leurs services. Contre les plateformes de ladite économie du partage, qui n’en a que le nom, Trebor Scholz défend le «coopérativisme de plateforme», pour bâtir une société des communs au-delà des seules dimensions économique et financière.
  • Il suppose de s’atteler aux métiers du futur, concernant tout autant les orfèvres des data pour utiliser et nous libérer des algorithmes que le soin aux personnes, sans besoin de la moindre machine ; de codifier le travail d’une façon à la fois très protectrice de notre art de vivre et beaucoup moins administrative qu’aujourd’hui ; d’interroger la mise en place d’un revenu d’existence suffisant, justifié de façon structurelle par le chômage numérique massif et la lente agonie à venir de l’emploi ; d’expérimenter l’extension du régime des intermittents dans la perspective d’une société réellement contributive, d’accession et de transmission des savoirs par tous et entre tous ; d’étudier une refonte de la fiscalité selon les principes de la Taxe Pollen, quitte à instaurer d’abord une taxe européenne sur les flux issus du Trading Haute Fréquence (THF) afin de financer le revenu universel.
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    "La combinaison de la robotisation et des Big data, des algorithmes et des effets de réseau nous transforme d'ores et déjà en fossoyeurs involontaires du salariat. Bienvenue dans un monde enfin « flexible », dopé par la robotisation et le travail au compteur. Un monde où usagers et clients se notent en permanence, où chacun devient son propre Big Brother et où la régulation des acteurs de tous les marchés, de l'assurance aux transports urbains, se joue en mode automatique Big data plutôt que sur le registre de la loi ou de la confiance sans calcul."
Aurialie Jublin

Financer l'allocation universelle, par Baptiste Mylondo (Le Monde diplomatique, mai 2013) - 1 views

  • Si l’on se fie à son produit intérieur brut (PIB), la France est aujourd’hui le cinquième pays le plus riche du monde. En 2010, le revenu disponible (après versement des prestations sociales et prélèvement des impôts directs) s’y élevait à 1 276 euros par mois et par personne, adultes et enfants confondus. Nous disposons donc de ressources suffisantes pour garantir à chaque individu 1 276 euros si l’on décidait d’opérer un partage strictement égalitaire. C’est nettement plus que le seuil de pauvreté actuel, fixé en France à 60 % du revenu médian (1), soit 960 euros par adulte.
  • En plus de participer d’une logique de réduction des inégalités, les modalités de financement doivent aussi respecter des principes de prudence, de pérennité, d’adéquation, de cohérence et de pertinence. Elles doivent permettre une amélioration des conditions de vie, et, pour cela, il faut commencer par veiller à ce qu’elles n’entraînent pas une dégradation de la situation des plus démunis ni ne remettent en question les acquis sociaux. Cette considération est essentielle, et explique en partie les réserves, voire l’hostilité, exprimées par les syndicats. Le revenu inconditionnel n’impliquerait-il pas un recul de la protection sociale ?
  • on peut considérer que des fragments du revenu garanti sont déjà versés aujourd’hui, partiellement et sous condition, sous la forme de prestations sociales, de subventions diverses ou de bourses. Un revenu inconditionnel pourrait donc remplacer certains de ces dispositifs. Certains, peut-être, mais certainement pas tous, sauf à tomber dans la logique des propositions libérales
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  • Il convient par exemple de distinguer les prestations contributives relevant du régime assurantiel, financées par la cotisation — retraites, Sécurité sociale —, et les prestations non contributives — les aides sociales —, qui relèvent du régime de solidarité nationale et sont financées par l’impôt. Le revenu inconditionnel ne saurait remplacer le système assurantiel, dont les prestations ne visent pas simplement à protéger de la pauvreté, mais aussi à garantir le maintien du niveau de vie. En revanche, il peut remplacer les aides sociales auxquelles il viendrait se substituer parfaitement et avantageusement.
  • Par contre, pas question de supprimer la couverture-maladie universelle ou l’allocation aux adultes handicapés (AAH), qui ont des objets bien spécifiques.
  • Mais il faut encore trouver d’autres ressources. Plusieurs options peuvent être envisagées : l’introduction de nouvelles taxes ciblées, une hausse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), ou des impôts sur le revenu ou le patrimoine.
  • Certains impôts ont pour but d’orienter les comportements individuels grâce à des dispositifs incitatifs ou pénalisants. Ainsi, les écotaxes, la taxe Tobin sur les transactions financières, la taxe Keynes sur les transactions boursières, le plafonnement des rémunérations et des revenus (salaire et revenu maximums) sont parfois avancés comme des pistes de financement du revenu inconditionnel. Ils présentent en effet deux avantages notables. D’une part, l’écrasante majorité des contribuables n’y seraient pas ou peu assujettis. D’autre part, ils sanctionnent des comportements que l’opinion réprouve : nuisances écologiques, spéculation boursière, rémunérations obscènes et inégalitaires. Toutefois, il serait hasardeux de miser sur des comportements que l’on souhaite voir disparaître.
  • Il doit y avoir une adéquation entre la mesure financée et son mode de financement : la prévention routière peut être payée par les recettes des contraventions, par exemple. Il ne s’agit pas de renoncer aux taxes ciblées ; mais leur usage pour la mise en place d’un revenu inconditionnel ne pourrait qu’être transitoire — ou, du moins, il faudrait l’espérer.
  • le financement par une hausse de la TVA est une autre option.
  • Cette possibilité présente plusieurs avantages. D’abord, puisque tout le monde est consommateur, tout le monde s’acquitte de cette taxe. Or plus l’assiette est large, plus les taux appliqués peuvent être modérés. Ensuite, la TVA, directement intégrée dans les prix, est moins perçue par les contribuables que des taxes ciblées ou des prélèvements opérés après avis d’imposition. Par ailleurs, dans l’optique d’un impôt unique sur la consommation, le risque de fraude fiscale serait limité et ne concernerait que le marché noir. Enfin, la combinaison d’une taxe proportionnelle — la TVA — et d’une prestation forfaitaire — le revenu de base — équivaudrait selon Häni et Schmidt à la mise en place d’un impôt progressif, donc redistributif. Alors que l’on reproche souvent à la TVA son caractère inégalitaire et régressif, l’argument est important.
  • D’un point de vue technique, on peut craindre qu’une hausse de la TVA ne vienne compliquer la lutte contre la pauvreté en entraînant une augmentation des prix. Le revenu inconditionnel sera-t-il encore suffisant une fois que les prix auront augmenté ? Et, si les prix n’augmentent pas, les entreprises pourraient essayer de compenser la hausse de la TVA par une baisse équivalente des salaires.
  • Mais c’est surtout une question de cohérence qui doit être soulevée, notamment si le revenu inconditionnel est porté par une gauche antiproductiviste. Après avoir misé sur l’appât du gain des spéculateurs (taxes Tobin et Keynes) et sur l’inconscience écologique des citoyens (écotaxes), peut-on vraiment compter sur l’ardeur des consommateurs pour financer le revenu inconditionnel, et reconnaître ainsi une utilité sociale à la consommation ?
  • Remettant en question, à juste titre, la propriété privée lucrative, Friot propose de réaffecter presque intégralement la richesse produite par les entreprises — qui deviendraient alors « sans but lucratif » — à des caisses de cotisations permettant de financer, d’une part, un salaire à vie et, d’autre part, de l’investissement mutualisé.
  • Une dernière possibilité — dans cette liste non exhaustive de solutions sans doute appelées à se combiner — consisterait à s’appuyer sur l’impôt sur le revenu. L’avantage est que cela apporterait une réponse évidente à la question de la progressivité des prélèvements, mais aussi à celle de la hausse des prix, en faisant porter le financement sur les revenus des personnes physiques — ce qui ne signifie évidemment pas l’abandon par ailleurs de toute imposition des personnes morales. L’inconvénient est qu’un financement par l’impôt implique une profonde réforme fiscale et une forte hausse des taux d’imposition. Sur ce dernier point, les simulations de Marc de Basquiat (7) laissent présager une augmentation de l’ordre de 30 à 50 % du taux moyen de l’impôt sur le revenu si l’on souhaite financer un revenu inconditionnel de gauche.
  • Parallèlement, et pour limiter la hausse des taux d’imposition sur les premières tranches, il conviendrait de taxer davantage le patrimoine. D’ailleurs, si les inégalités de revenu sont flagrantes en France, les inégalités de patrimoine sont encore plus criantes, et justifient parfaitement cette réponse fiscale.
  • Compte tenu des défauts du système actuel, on pourrait sans doute s’accommoder d’un recul de l’activité économique ; mais, si la capacité de la société à répondre à ses besoins était remise en question, chaque actif, confronté à la baisse de son revenu inconditionnel, serait amené à travailler pour compléter ce revenu, contribuant ainsi à répondre aux besoins de tous…
Aurialie Jublin

Comment travaillerons-nous demain ? L'avenir du salariat | Fondation Jean-Jaurès - 1 views

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    "Le salariat est-il mort ? Dans le cadre d'une large réflexion sur l'avenir du travail, la Fondation Jean-Jaurès et le magazine Alternatives économiques ont fait débattre plusieurs tandems d'experts qui livrent leurs contributions, durant tout le mois de juin, sur ces questions-clés. Après Pierre-Yves Gomez et Cécile Jolly puis Xavier Timbeau et Diana Filippova, c'est au tour de Philippe Askenazy, directeur de recherche au CNRS-CMH-ENS, et Yann Moulier-Boutang, professeur d'économie à l'université de technologie de Compiègne-Sorbonne Université, de se plier à l'exercice, cette fois sur la question du salariat et de son devenir."
Aurialie Jublin

Historic agreement: First ever collective agreement for the platform economy signed in ... - 0 views

  • ”We are extremely proud to have signed the world’s first collective agreement for a platform company together with 3F, a trade union. The platform economy suffers from a bit of a tarnished reputation because too many platforms are basically digitalizing tax avoidance and poor working conditions and claim that it is very innovative. With this agreement we are raising the bar for the gig economy and show how we can all benefit from new technology without undermining labor rights and working conditions”. “At the same time we show that the Danish labor market model is able to work hand in hand with new digital business models. 3F, the trade union we work with, has been a pragmatic and constructive partner in this process and clearly interested in finding a solution”.
  • Key facts about the collective agreement People who work more than 100 hours on Hilfr.dk will automatically be eligible for Super Hilfr-status A minimum payment of 141, 21 DKK (19 €) pr. hour. A contribution to the pension savings Holiday pay contribution Sick pay
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    "Hilfr.dk, a Danish platform for cleaning in private homes, has signed a ground breaking collective agreement with 3F, a Danish trade union."
Aurialie Jublin

6 Ways To Create A Culture Of Innovation | Co.Design - 0 views

  • The most powerful and robust type of recognition--the kind that shapes organizational values--often occurs more informally. Several members of Colgate-Palmolive’s Global R&D group initiated a “recognition economy” by distributing symbolic wooden nickels to colleagues who had made noteworthy contributions to their projects.
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    1. BE INTENTIONAL WITH YOUR INNOVATION INTENT 2. CREATE A STRUCTURE FOR UNSTRUCTURED TIME 3. STEP IN, THEN STEP BACK 4. MEASURE WHAT'S MEANINGFUL 5. GIVE "WORTHLESS" REWARDS 6. GET SYMBOLIC
julien camacho

Inria lance iCommunity, nouveau pont entre recherche publique et PME innovantes | Colla... - 3 views

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    Mixant galerie de services et espace communautaire, la plate-forme web iCommunity a pour vocation de favoriser la rencontre entre chercheurs et PME du numérique en vue d'accélérer le transfert, vers ces dernières, des technologies de la recherche publique. Un prototype de ce que pourrait donner une plateforme para-entrepreneuriale sur laquelle participeraient les salariés, des chercheurs, des "amateurs" / clients... une entreprise ouverte apprenante.
Aurialie Jublin

« Nous n'exploitons pas le réseau, c'est le réseau qui nous exploite »- Ecrans - 1 views

  • En réalité, le numérique a facilité la coopération, mais également la compétition et a permis l’établissement et le maintien de nouveaux monopoles comme Google.
  • On parle souvent de la crise de la classe ouvrière comme d’une entité politique. Mais ce qui se passe aujourd’hui sous nos yeux est une crise de la classe moyenne cognitive. Il y a un mot intéressant dans la théorie critique française, qui examine le capitalisme cognitif : « déclassement » - quand une classe sociale est rabaissée, perdant prestige social et économique. En cette décennie du Net, nous faisons l’expérience d’un déclassement massif des travailleurs cognitifs devenus des travailleurs précaires. Le néoféodalisme est aussi cette dépossession des acteurs intermédiaires.
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    Interview (mars 2012) de Matteo Pasquinelli, chercheur à la Queen Mary University de Londres. Dans son livre Animals Spirits (1), le théoricien des médias identifie les conflits sociaux et les modèles économiques à l'œuvre derrière la rhétorique de la culture libre.
Aurialie Jublin

Effet de serfs sur la Toile- Ecrans - 1 views

  • Recaptcha affiche des mots issus de textes scannés que l’ordinateur n’a pas reconnus, et compte sur l’internaute pour les décrypter. Un travail de fourmi qui intéresse Google. La multinationale, qui est en train de numériser des livres du monde entier et de passer des accords avec les bibliothèques pour numériser leurs collections, a racheté la société Recaptcha. Google va ainsi bénéficier d’une armée d’internautes « bénévoles » pour améliorer son système de reconnaissance optique. Une méthode déjà employée par son Image Labeler, présenté comme un jeu où les internautes sont sollicités pour décrire une image et lui associer des mots clés afin d’aider Google à améliorer son moteur de recherche d’images.
  • La rente serait le nouveau modèle économique dominant du capitalisme cognitif et d’Internet. Pour schématiser, le profit est le revenu obtenu par la vente de biens ; la rente, le revenu fourni par l’exploitation monopolistique d’espaces. « À l’époque féodale, c’était l’exploitation de terres cultivées par des paysans, à l’âge d’Internet, c’est l’exploitation d’espaces immatériels cultivés par des producteurs culturels, prosumers [consommateurs producteurs, ndlr] et partisans de la “free culture”. »
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    Internet serait-il en train de devenir la matrice d'un nouveau système féodal, où une poignée de grands seigneurs exploitent des légions de serfs ? Et non cette société de pairs tant célébrée ? 
Aurialie Jublin

The Kinetic Organisation by Andrew Mawson of Advanced Workplace Associates - 1 views

  • In order to maintain order, you need to attain an alternative structure. In the Kinetic Organisation, a natural ‘molecular’ structure replaces command, control and hierarchy. A series of cells are linked together and effectively ‘loaded’ in free space to deliver the organisation’s outcomes.
  • The Kinetic Organisation must: Allow the enterprise to ‘turn on a dime/sixpence’ changing without pain to adapt to new threats, opportunities and economic conditions. Be well placed to meet its promises to clients, shareholders and people. Maintain a flexible cost base and infrastructure so that it can ‘inflate’ and ‘deflate’ its operations without incurring penalty costs. Create a ‘safe’ environment in which people feel able to contribute and share their knowledge and innovation.  This includes constructively challenging the way things are done so as to achieve a better end. Constantly keep its products, services, people skills, capabilities, processes, infrastructure and costs under review to make sure every element of the business always remains fresh and competitive. Allow elements within each structure to be treated and structured in different ways depending on their risks, activities and the markets in which they operate.
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    The 21st Century alternative to hierarchical organisations
Aurialie Jublin

#Delivery : Le destin de Take Eat Easy pourrait-il devenir la norme ? - Maddyness - 0 views

  • Il faut ainsi, pour chaque startup, intégrer dans ses frais la logistique (les livreurs), le service client, mais également les frais liés aux “dispatcheurs” chargés de répartir les livreurs selon les commandes, au recrutement de livreurs, au matériel, etc. Des coûts qui, mis bout à bout, dépassent de loin les gains réalisés par la startup.
  • Résultat : une marge contributive négative très importante, si importante que même en envisageant des économies à l’échelle, le temps, la diminution de l’intensité concurrentielle, ceux-ci semblent voués à l’échec, en tout cas sans investisseurs pour les appuyer.
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    "L'annonce de la mort de Take Eat Easy a jeté la semaine dernière un pavé dans la mare de la livraison à domicile. Si la nouvelle en a surpris plus d'un, elle a pointé la difficulté des startups qui se sont lancées dans ce marché ultra-concurrentiel. Mais toutes les startups concurrentes de Take Eat Easy sont-elles vouées à disparaitre ? "
Aurialie Jublin

Fiche de lecture de "Le travail, une valeur en voie de disparition" D.Meda - 1 views

  • Le mobile du profit personnel n’est pas naturel pour l’homme primitif et le gain ne joue jamais le rôle de stimulant du travail. La distribution des biens matériels est régie par des mobiles non économiques et le travail est traité comme une obligation qui n’exige pas d’être indemnisé mais fait partie des contraintes sociales.
  • Les philosophes grecs assimilent le travail à des tâches dégradantes et n’est nullement valorisé. Les activités humaines valorisées sont la pensée, la science, et les activités éthiques et politiques. Enfin le travail n’est en aucune manière au fondement du lien social.
  • A la fin du XVIII siècle avec Adam Smith, le travail humain envahit la scène de l’économie politique. Le travail est cette puissance humaine et ou "machinique" qui permet de créer de la valeur. La logique de la valeur et de la productivité est fondée.
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  • Marx construit une vaste opposition entre le vrai travail qui est l’essence de l’homme et la réalité du travail qui n’est qu’une forme aliénée. L’homme ne doit avoir de cesse d’humaniser le monde, de le modeler à son image, de réduire le naturel, y compris en lui-même. Non seulement le travail est la plus haute manifestation de mon individualité, mais il constitue également ce milieu au sein duquel se réalise la véritable sociabilité.
  • Le travail apparaît tout à la fois comme contribution de chacun au progrès de la société, fondement du lien social, et source d’épanouissement et d’équilibre personnels.
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    Pour D. Méda, le statut du travail est en lui-même une question centrale pour nos sociétés occidentales, parce qu'il constitue l'une des leurs dimensions essentielles, l'un de leurs fondements, et qu'il s'agit aujourd'hui, de connaître la nature de la crise que nous traversons, mais également de choisir le type de société dans lequel nous voulons vivre.
Aurialie Jublin

TaskRabbit ou l'emploi à la demande : les promesses (déçues) du futur du trav... - 1 views

  • Si TaskRabbit se présente comme le site de l’économie à la demande de demain, il suscite néanmoins de nombreuses critiques, parfois virulentes, s’attachant le plus souvent à la précarisation de l’emploi, à la baisse générale des salaires observable sur le site ou encore à la corvéabilité à merci des postulants. Consommation collaborative ou économie du petit boulot (gig economy), les ambigüités des promesses de TaskRabbit rejoignent les grandes interrogations liées à la dite « économie du partage ». Cependant, TaskRabbit pourrait bel et bien être un signe avant-coureur des structures du nouveau monde du travail, tel qu’il tendrait à l’être dans les années à venir, alors que l’emploi salarié devient minoritaire.
  • Dans un monde du travail qui n’a jamais autant fait place aux freelances, missions ponctuelles, et autres contributions irrégulières à des projets contributifs ou d’intérêts généraux, une régulation et une sécurisation des parcours seront néanmoins nécessaires pour éviter une trop importante atomisation de l’emploi fragilisant les individus. Reste à se tourner vers la protection, non plus d’emplois, mais bien de personnes, aux carrières plus mouvantes que jamais.
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    "Face à ce modèle attractif, mêlant promesses de désintermédiation, de matching (adéquation offre/demande) et d'hyper-flexibilité, beaucoup de postulants se trouvent néanmoins dans une situation délicate : la compétition accrue constatée sur ce site, notamment due au nombre d'offres postées largement inférieur au nombre d'inscrits, condamne certains d'entre eux à passer la majeure partie de leur temps les yeux rivés sur l'écran de leur smartphone, à la recherche de l'offre idéale. Une forme de précarisation qu'ils considèrent néanmoins parfois comme davantage enviable que l'inactivité."
Christophe Gauthier

Travail et numérique : ce qu'il faut retenir du rapport Mettling - 0 views

  • ce qu’il faut retenir du rapport Mettling
  • Manager la transition numérique et comprendre les nouvelles formes d'emplois Qui est en "première ligne" de la transformation digitale ? Pour le DRH d'Orange, ce sont les "managers de proximité, souvent oubliés
  • Instiller une culture du numérique à l'ensemble des collaborateurs
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  • Pour relever ces défis et prévoir les prochaines évolutions, le rapport insiste sur la nécessité de diffuser dans les entreprises une "culture du numérique" qui touche l’ensemble des collaborateurs par de la formation initiale et continue et des enseignements pratiques portant sur le travail en réseau, la culture de l’autonomie, la maitrise des méthodes agiles
  • Favoriser l'exercice de nouvelles formes de travail Le numérique brouille la frontière entre salariat et travail indépendant, explique Bruno Mettling. Pour repenser cette dichotomie, une méthode "pourrait s’appuyer sur l’établissement d’un faisceau de critères élargi (degré d’autonomie du travail, décisionnaire de la rémunération, exclusivité des services du travailleur, etc.) et permettrait de qualifier un statut d’emploi comme relevant du salariat ou, au contraire, du travail indépendant". Intégrer les nouvelles formes d'emplois à la protection sociale Mais comment accompagner la transformation du travail tout en intégrant les nouvelles formes d'emplois à la protection sociale ? "Il faut construire puis garantir un cadre juridique pour favoriser l’exercice de nouvelles formes de travail en définissant un socle de droits attachés à la personne et sa contribution indispensable au financement"
  • Le rapport, qui servira notamment à préparer la conférence sociale du 19 octobre, juge primordiale la question de l'éducation au numérique,
  • seuls 23% des actifs concernés jugent que la formation continue les a très bien préparés à l'utilisation des NTIC dans le cadre de leur travail. Bruno Mettling avance aussi l'idée d'une consultation de six mois dans les branches, qui viserait à mesurer les besoins de formation : "Il faut une définition précise des besoins en qualifications et en formation, secteur par secteur, par la consultation des partenaires sociaux de chaque branche professionnelle". > Lire aussi : Transformation numérique : « Les stratégies d’attente voire d’évitement ne sont plus pertinentes » (Bruno Mettling, Orange) (1/2) La formation au numérique préconisée par le rapport devra aussi être transverse, permettant et encourageant la reconversion
  • le numérique déstabilise certains milieux professionnels, mais certains nouveaux emplois "ne nécessitent pas forcément des compétences très poussées".
  • Un nouveau cadre fiscal et juridique pour le monde numérique Autre axe majeur du rapport, la question de la sécurisation du forfait jours pour les travailleurs du numérique. Pour Bruno Mettling, la prise en compte de la réalité des modes de travail des salariés connectés à distance et autonomes dans l'organisation de leur travail quotidien est "une des missions clés que les autorités publiques doivent se fixer pour les mois qui viennent afin de supprimer les déséquilibres (…), notamment en ce qui concerne les temps de repos."  > Lire aussi : Transformation numérique : « Il faut trouver un équilibre entre réactivité et stratégie » (Bruno Mettling, Orange) (2/2)
  • la création de dispositifs fiscaux incitatifs, notamment des amortissements exceptionnels permettant aux entreprises d'investir dans les start-ups la mise en place de contrats de travail qui encourageraient les salariés à créer leur propre entreprise tout en ayant un "filet de sécurité" pour réintégrer leur entreprise d'origine Les pistes lancées par Bruno Mettling ont toutefois été jugées trop timides par certains : Denis Pennel, Directeur Général de la confédération mondiale des services privés pour l’emploi, estime ainsi que le contenu du rapport "manque d'ambition au regard des enjeux actuels", en passant notamment à côté de "l'ubérisation" du travail et de la montée du travail indépendant : Le rapport ne mentionne à aucun moment la nécessité de substituer à la relation de subordination – désormais caduque – à la notion de risque économique. La relation salariale doit se jauger au regard de la personne qui en supporte le risque économique.
Christophe Gauthier

Everyday Sociology Blog: The Rationality of Irrationality - 0 views

  • The Rationality of Irrationality
  • One of the most well-known sociological theories is George Ritzer’s idea of McDonaldization. Ritzer based his idea on Max Weber’s theories of bureaucracy and rationality. Weber was concerned that capitalism and industrialization were fueling a world where our individual freedoms were being eroded. He warned that we were increasingly living in an iron cage, as we become trapped in an impersonal world that values efficiency, rationality, and control over individuality and autonomy. Ritzer picked up on Weber’s concerns and adapted them to contemporary life
  • Ritzer’s theory of McDonaldization has four dimensions:
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  • Efficiency: Completing tasks in the most productive and proficient manner. Calculability: Being able to quantify the output; emphasizing quantity over quality. Predictability: Ensuring that tasks, results, and products are the always the same. Control: Replacing human efforts with non-human technology.
  • Ritzer makes the point that when our lives become McDonaldized, the resulting effect is often one of irrationality. In other words, as we try to become efficient, calculable, predictable, and controlling, we often end up with illogical, counterintuitive, and problematic results
  • just like our consumption of fast food, basing our educational system on standardized tests and using social media for our interpersonal communication have many irrational drawbacks. In the world of education, we have teachers “teaching to the test,” and students feeling like empty vessels that are being filled with irrelevant information (see my recent blog about this). In terms of communication, when technology replaces face-to-face interaction we end up, to use the title of Sheryl Turkle’s book, Alone Together
  • The rationality of irrationality. If the result of trying to be extremely efficient, calculable, and predictable is irrational, then might it be true that we can be more rational if we try to be inefficient, un-calculable and unpredictable?
  • Every Thursday during the summer and fall I pick up vegetables and fruits at the Huguenot Street Farm—my local CSA (Community Supported Agriculture).
  • In the framework of McDonaldization, the CSA model seems quite irrational. And yet, the results are undeniably rational. The food I am eating is healthy, fresh, natural, and free of chemicals, and it is not genetically modified. I usually get so many vegetables and fruits each week that it forces me to eat in a healthier way than I might normally eat. The money I am spending is staying in, and contributing to, the local economy instead of adding to the profits of some faraway multinational corporation. The people I see each week allow me to build a greater sense of community and social capital. As my colleagues Brian Obach and Kathleen Tobin found in their study of CSAs, this un-McDonaldized form of food production has significant benefits for individuals and their communities
Aurialie Jublin

Et si l'économie du partage annonçait la fin du salariat ? - 0 views

  • Bref, la société salariale serait dépassée. « N'oublions pas d'ailleurs que, jusqu'en 1930, en France mais également dans nombre de pays développés, la forme d'emploi dominante était le travail indépendant », souligne Denis Pennel. Un mode d'organisation compatible avec une grande diversité d'emplois : « Dès le XIXe siècle, il existait un grand nombre de catégories de travailleurs, mais les différences s'organisaient plus autour de métiers exercés qu'autour des statuts d'emplois.» Voilà donc le modèle défendu implicitement par les tenants de la «share eco-nomy» : une économie où chacun est son propre patron, une économie d'avant le salariat, ce mode d'organisation sociale qui semble soudain démodé.
  • Comme le relevait le sociologue Robert Castel dans son livre phare «Les métamorphoses de la question sociale, chronique du salariat», ce statut a longtemps été, jusqu'au début du XXe siècle, l'apanage d'une minorité. Et pas de la plus chanceuse : être salarié, au milieu du XIXe siècle, c'était faire partie de la lie de la société. On peine à imaginer aujourd'hui, dans notre société dominée par ce mode d'organisation sociale, tout ce que le statut de salarié pouvait avoir de dégradant, dans une France encore largement agricole, où les agriculteurs plus ou moins riches mais pour la plupart d'entre eux propriétaires, ou espérant le devenir, étaient les plus nombreux, aux côtés des artisans et bourgeois. Le salarié, c'était celui qui n'avait rien. Aucun patrimoine. Rien que ses bras. C'était donc, initialement, le prolétaire. Un prolétaire souvent en marge de la société, effrayant le bourgeois, relevant des classes dites alors «dangereuses».
  • Ce combat social-démocrate est passé surtout par la création progressive, durant la première moitié du XXe siècle, de ce que Robert Castel a appelé, après certains penseurs de la fin du XIXe siècle, la «propriété sociale». Quésaco ? Le fait d'accorder aux «travailleurs» à la situation toujours incertaine, faute de patrimoine, un certain nombre de garanties, sous forme d'assurances collectives, touchant les accidents du travail, la maladie et la vieillesse. Ces garanties constituent comme des droits de propriété acquis progressivement sur la société - on pense aux retraites, bien sûr.
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  • Comme le souligne Robert Castel, avec l'avènement de la propriété sociale, progressivement accordée aux salariés au début du XXe siècle, on assiste alors à la constitution d'un nouveau rapport salarial. Le salaire ne représentait jusqu'alors que la rétribution ponctuelle d'une tâche : la plupart des salariés étaient, en effet, payés à la tâche. La montée en puissance de la propriété sociale change cette situation. Le salaire, désormais, «assure des droits, donne accès à des prestations hors travail (maladies, accident, retraite) et permet une participation élargie à la vie sociale». En minant le salariat, devenu la caractéristique d'une économie industrielle qui serait dépassée, l'économie du partage sape les fondations de cet édifice patiemment bâti qu'est la propriété sociale.
  • en évitant toute contribution au système social, ou alors en y contribuant très faiblement, un adepte de l'économie du partage concourt à la dégradation de la situation financière des régimes sociaux. Lesquels, à force de mal se porter, finiront par être remis en cause, au détriment des salariés. La boucle sera alors bouclée.
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    "La logique de l'économie du partage, c'est celle de la fin du salariat, admettent même ses plus ardents défenseurs. Avec, pour conséquence, une impossibilité croissante de financer la protection sociale, et donc le risque de faire disparaître le modèle français de sécu"
abrugiere

Bernard Stiegler : « Nous entrons dans l'ère du travail contributif » | Rue89 - 1 views

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    STIEGER : encore lui... ! Il nous terrasse par sa simplicité parfois (sa complexité d'autre fois :) )  Là c'est limpide une fois de plus : le "travailleur contributif" Nous vivons l'entrée dans un nouveau mode de travail : l'ère du travail contributif, où le contributeur n'est ni simplement un producteur, ni simplement un consommateur.  Le contributeur de demain n'est pas un bricoleur du dimanche. C'est un amateur, au vieux sens du terme. C'est quelqu'un qui est d'abord motivé par ses centres d'intérêt plutôt que par des raisons économiques. C'est un nouveau modèle du travail. Je parle de « déprolétarisation ». On n'apporte pas seulement sa force de travail, mais du savoir. C'est une plus-value énorme Concernant le montant de la rémunération, il pourrait y avoir une formule avec une part salariale et une part sous la forme d'un intéressement contributif. On peut imaginer des trucs comme ça. Tout cela relève d'une valorisation de ce que l'on appelle les externalités positives.
Aurialie Jublin

Givemedolz le crowdfunding gratuit pour les contributeurs - 0 views

  • Les porteurs de projets n’ont plus à demander une contribution financière aux membres de leur communauté, mais demandent un peu de temps.
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    "Ce nouveau modèle permet à tout internaute de contribuer à des projets grâce à son activité web, valorisée par Givemedolz auprès de ses partenaires. Plus d'une centaine d'annonceurs ont ainsi rejoint ce  programme, et offrent la possibilité de collecter de l'argent grâce aux vidéos publicitaires, aux achats en ligne (cashback), aux sondages ou encore aux recyclages"
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