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Aurialie Jublin

LinkedIn s'associe à Evernote pour faire entrer les cartes de visite papier d... - 0 views

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    LinkedIn et Evernote annoncent la signature d'un partenariat stratégique. Les abonnés du réseau social pourront accéder aux services d'Evernote (notamment la numérisation de cartes de visite) et inversement. A l'ère d'Internet et des réseaux sociaux, on pourrait penser que les cartes de visite papier sont en voie de disparition. Et pourtant. Elles constituent toujours l'un des traits d'union le plus répandus entre professionnels, notamment lors d'événements de "networking". LinkedIn, leader des réseaux sociaux professionnels, veut faire entrer les cartes professionnelles dans l'ère numérique. Il avait acheté la start-up Card Munch, spécialiste du "scan" de cartes de visites, en 2011, Mais c'est sur un autre partenaire, Evernote (un bloc note digital, bien plus populaire), qu'il s'appuie pour étendre cette fonctionnalité. Le service Card Munch sera d'ailleurs fermé en juillet prochain.
abrugiere

Les travailleurs optent de plus en plus pour l'emploi à la carte | EurActiv.fr - 2 views

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    l'aspiration des individus à un travail épanouissant et adapté à leur projet de vie, qui contraint décideurs politiques et partenaires sociaux à repenser la relation d'emploi et le modèle social. une nouvelle réalité du travail faite de diversification des contrats, personnalisation des conditions de travail, porosité croissante entre vie privée et vie professionnelle, essor du travail indépendant. Le modèle unique a vécu, vive le travail à la carte ! Chacun veut désormais pouvoir « rester soi » au travail. Désormais, c'est le travail qui doit s'adapter aux contraintes personnelles et choix individuels (et non plus l'inverse). Demain l'emploi sera fragmenté, individualisé, à la carte. La relation de subordination sera remplacée par une relation de collaboration, dans laquelle la maîtrise et l'aménagement des tâches par les salariés eux-mêmes seront déterminants. Le modèle unique fondé sur le CDI et l'échange du travail du salarié contre un salaire est devenu caduc. On le constate déjà par la diversification des contrats de travail (près de 40 en France, en Belgique ou en Italie !) et par l'essor de nouvelles formes d'emploi (auto-entreprenariat, portage salarial, crowdsourcing…). Ma conviction est qu'on a sans doute atteint aujourd'hui, en France et en Europe, le point culminant du salariat.
Aurialie Jublin

The Digital Labor Landscape - MindMeister Mind Map - 0 views

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    Carte très riche sur les différentes formes du "digital labor"
Aurialie Jublin

Google: les secrets de son département des ressources humaines | Slate - 0 views

  • lorsqu’un employé meurt, Google verse à son conjoint ou partenaire la moitié de son salaire pendant dix ans. Il serait toutefois erroné de penser que Google distribue les bienfaits dans le seul but d’être sympa. POPS surveille attentivement des quantités de statistiques relatives à la façon dont les employés réagissent aux avantages octroyés: apparemment, l’entreprise ne jette pas l’argent par les fenêtres.
  • Depuis deux ou trois ans, Google a même embauché des chercheurs en sciences sociales pour étudier son organisation. Ces scientifiques –rattachés au groupe dit «PiLab» pour People & Innovation Lab– organisent des dizaines d’expériences sur les employés dans le but de connaître les meilleures réponses aux problématiques associées à la gestion d’une entreprise de grande taille.
  • Sa principale trouvaille, c’est que les managers intermédiaires servent à quelque chose, contredisant le postulat autrefois posé par les fondateurs de l’entreprise, Larry Page et Sergey Brin, selon lequel on peut faire tourner une entreprise où personne n’est le chef de personne.
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  • Mieux encore, en partant du résultat de leurs recherches, les analystes ont réussi à corriger les mauvais managers. En compulsant les retours obtenus au sein de leurs équipes par les bons managers, les chercheurs ont dégagé huit grands principes. Ils paraissent évidents et plutôt vague –«un manager qui obtient un score élevé est un bon coach», «un bon communicateur» évite de «micro-manager»– mais le système des grands principes a fonctionné. Lorsque POPS a diffusé ces vérités à travers l’organisation et isolé les managers les moins performants afin de les envoyer en formation, l’entreprise a constaté une amélioration de son management.
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    Comment l'entreprise américaine est devenue un endroit où il fait si bon travailler : amélioration du congés maternité pour que les femmes ne quittent plus l'entreprise (ce qui coute cher, car il faut remplacer la personne) + augmentation du bien être "En 2007, Bock décide donc de changer le système. Les nouvelles mères allaient obtenir cinq mois de congé maternité avec 100% de leur salaire, la prise en charge à 100% des cotisations retraite et maladie, et l'autorisation de répartir ces congés à la carte, afin par exemple d'en prendre une partie juste avant la date de l'accouchement. (...) De plus Google se mit à offrir les sept semaines de congé parental à tous ses salariés, partout dans le monde."
Aurialie Jublin

Livre: Homo economicus, prophète (égaré) des temps nouveaux - Daniel Cohen - 0 views

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    La société devient de plus en plus compétitive. Un monde néo-darwinien où les plus faibles sont éliminés et soumis au mépris des vainqueurs est en train de s'imposer. Dans les entreprises comme dans les couples, les indicateurs de bien-être reculent. Car la compétition sans la coopération ne fonctionne pas. Pour l'économiste Daniel Cohen, rien n'est inéluctable dans ces évolutions. Mais à l'heure où des milliards d'humains se pressent aux portes d'un modèle occidental défaillant, il y a urgence à repenser le rapport entre la quête du bonheur individuel et la marche des sociétés. Prolongeant les réflexions de son précédent livre, La Prospérité du Vice, l'auteur nous entraîne de la Rome antique au Pékin d'aujourd'hui en passant par l'Amérique, dressant une vaste carte des plaisirs et des peines du monde contemporain. Un essai aussi provocateur qu'intelligent.
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    Notes suite à son intervention sur France Inter le 4 sept http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=444457 : Retrouver le gout du bonheur dans un modèle concurrentiel Homo œconomicus : personnage de fiction, devenu le modèle néo-classique en économie, et même un prophète Ex : directeur d'un centre de don de sang décide de donner une prime aux donneurs pour augmenter le nombre de dons, or c'est l'inverse qui se passe -> la prime financière a détruit la prime morale / les économistes oublient le souci moral L'homme moral quitte la salle quand l' Homo œconomicus y rentre Paradoxe : L'accumulation de richesse extraordinaire n'a pas haussé le niveau de bien être des sociétés depuis les années 50. Marchandisation, capitalisme financier, course au profit et à l'enrichissement incitation financière même au sein de l'entreprise, la valeur travail se délite -> appauvrissement de la société Homo-sapiens grande capacité d'adaptation mais incapable d'anticiper sur ses affects Travail - empreinte dans la matière (Lévis-strauss) Equilibre dans les années 50/60 entre coopération et compétition Syndicats - force de coopération Individu par défaut (Robert Castel) 3 forces : - Capitalisme financier (faire des résultats, contrainte sur les salariés) - Mondialisation triste - mise en concurrence, hausse de la compétition - Société de l'information/Avènement du numérique participe au délitement de la société, car c'est levier de mise en concurrence, qui pousse à se comparer aux autres ; pousse à la compétition plutôt qu'à la coopération (même si ya des communautés virtuelles) Putnam Société post-matérialiste - dernière forme de liberté, sortir de la nécessite, des besoins, redonner du sens à la coopération / réfléchir au mieux plutôt qu'au plus
hubert guillaud

IFTF : Technology Horizons - 0 views

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    En 2014, l'Institut pour le Futur compte travailler sur l'horizon des technologies via de nouvelles cartes combinatoires pour aider à naviguer dans le futur. Au menu de 2014, deux thèmes notamment : un sur le rapport homme machine, via les interfaces et les nouvelles modalités d'interactions et un autre sur les Maker Cities, du faire au refaire.
hubert guillaud

Le gouvernement a un modèle pour les données : ce que j'ai appris de l'Estoni... - 0 views

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    Pete Herlihy, du Cabinet numérique du Cabinet Office britannique, revient d'Estonie. Et il est emballé par le modèle de développement numérique de ce petit pays qui permet d'enregistrer une société en ligne en quelques minutes, d'avoir accès à tout service d'état ou municipal en ligne... Qui permet à chaque citoyen d'accéder à ses enregistrements éducatifs, médicaux, d'emploi... et de les corriger. Pour cela, l'Estonie repose sur un registre national (la base de donnée de la population) qui fournit un identifiant unique à chacun et les cartes d'identités de chacun servent d'identifiant pour la plupart des transactions. Mais toutes les informations de chacun ne sont pas conservé à un endroit unique, bien au contraire. Un x-Road, un réseau de partage de données sécurisé, permet aux organismes d'Etat d'échanger leurs données voir à des services privés de les utiliser. Les citoyens peuvent avoir accès facilement à leurs données et peuvent s'en servir pour des actes publics. Certaines banques de données sont librement accessibles comme celle des propriétaires fonciers. Le système fonctionne enfin sur un registre ouvert qui montre qui a accès à quoi et permet à chacun de savoir qui a eut accès à ses données d'une manière très claire. En tout cas, visiblement le cas a été suffisamment inspirant pour que l'un des responsables du numérique britannique se projette dans l'adaptation du mode de fonctionnement estonien au contexte britannique. Voir également l'article de RSLN Mag : http://www.rslnmag.fr/post/2013/11/04/LEstonie-modele-du-171;-gouvernement-de-donnees-187;.aspx
hubert guillaud

La carte de France des sports les plus pratiqués, commune par commune | Slate - 0 views

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    Le football des pauvres de la campagne, le tennis des riches de la ville.
Aurialie Jublin

Ces mutuelles santé qui remboursent les objets connectés - 0 views

  • Le groupe mutualiste à l'origine de cette initiative intervient auprès de 130.000 clients d'un type particulier. Il s'agit de professionnels de santé (infirmier, médecins, dentistes, pharmaciens) que la mutuelle souhaite inciter à utiliser des objets connectés comme dispositif de prévention.Mais, ces professionnels pourraient aussi devenir d'excellents prescripteurs de ces objets connectés auprès de leur propre clientèle, les patients.Soucieux de répondre aux inquiétudes de ses adhérents, le groupe mutualiste indique qu'il n'aura accès à aucune donnée de santé liée à l'utilisation de ces objets connectés. Donc, aucun contrat modulant ses tarifs en fonction du mode de vie ou de l'état de santé des adhérents n'est possible.
  • Aucun contrat de complémentaire santé ne peut prévoir donc encore d'appliquer une modulation tarifaire en fonction des habitudes de vie ou des paramètres individuels de santé. Mais l'assurance automobile vient néanmoins de franchir le Rubicon en modulant les tarifs selon la conduite au volant. Direct Assurance (Groupe Axa) propose une formule de contrat avec boîtier connecté qui applique un système de bonus-malus en fonction du comportement routier du conducteur.
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    "Pasteur Mutualité crée un forfait de prise en charge d'objets connectés dans ses complémentaires santé.  Les mutuelles jouent officiellement la carte de la prévention."
Aurialie Jublin

A quoi ressemblera le recrutement du futur ? - 0 views

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    Plate-forme de recrutement en ligne, forum de recrutement virtuel, concours pour gagner votre premier CDI, CV vidéo… La diversification des modes de recrutement par le jeu ou par la technologie s'affiche dans tous les salons professionnels comme sur les écrans d'ordinateurs des directions des ressources humaines. Le réseau LinkedIn vient ainsi de diffuser une carte interactive des compétences disponibles en Europe et aux Etats-Unis à destination des recruteurs. En outre, 75 % des DRH consultent désormais le profil des candidats sur Internet, indiquait en juillet une enquête du cabinet de recrutement Robert Half.
abrugiere

Va-t-on vers un droit du travail à la carte ? - Idées - France Culture - 2 views

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    à écouter 
Aurialie Jublin

Le Uber de la restauration débarque à Toulouse. L'indépendance, c'est l'escla... - 0 views

  • Non, Take Eat Easy ne recourt pas à des auto-entrepreneurs.ses pour contourner le droit du travail. Quelle mauvaise langue faut-il être... S’il ne salarie pas ses coursierEs, c’est simplement parce que « 70% [d’entre elleux] sont étudiants ou ont déjà un job à côté » ! Moi qui pensais que l’on pouvait avoir un contrat de travail tout en suivant des études... Mais si la start-up ne fait appel qu’à des prestataires, c’est surtout, surtout par amour de la liberté. « Les coursiers travaillent quand ils veulent, ils apprécient cette flexibilité » C’est beau, la flexibilité... Ça sonne quand-même mieux que « précarité », qui peut prétendre le contraire ? « Et en plus, ils sont payés pour faire leur passion !  » (sic).
  • Il n’est pas obligé d’observer un jour de repos par semaine, de s’ennuyer en congés payés, de cotiser à des mutuelles obligatoires… Bref, il est in-dé-pen-dant. Il s’est renseigné, il peut même crever librement ! Le journal La Tribune a posé la question au CEO. « Qu’avez-vous prévu si [l’unE de vos coursierEs] se retourne contre vous en cas d’accident ? – Nous avons étudié cette question avec nos conseillers juridiques. Normalement, les coursiers ne pourraient pas se retourner contre nous, l’assurance est à leur charge et nous vérifions qu’ils en ont une. »
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    Une autre vision des livreurs de plats, notamment sur la question l'auto-entrepreneur, un salarié déguisé : "Rien de plus simple (pour prouver le fameux lien de subordination). La jurisprudence a reconnu quelques éléments permettant de déceler les abus :   - Mise à disposition du matériel (Take Eat Easy fournit à Jordan un smartphone, une tenue estampillée du logo de l'entreprise, un sac de livraison et éventuellement un porte bagage) ;   - Instructions spécifiques pour l'exercice d'une activité (Jordan est obligé de livrer en vélo, alors qu'unE clientE ne peut exiger qu'un résultat, et non une méthode pour y parvenir) ;   - Travail au sein d'un service organisé (Jordan s'intègre à une organisation du travail entièrement pensée hors de lui) ;   - Existence d'un système de sanction (les strikes) ;   - Comptes-rendus périodiques (le tracking GPS) ;   - Le fait de n'avoir qu'un seul client ;   - Le fait pour le prestataire de n'avoir ni carte de visite ni adresse email professionnelle ;   - …"
Aurialie Jublin

Arduino: notre vrai patron, c'est la communauté - 2 views

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    "Communauté ouverte et intelligence collective jouent désormais un rôle majeur dans de nombreux domaines autrefois réservés aux organisations et aux institutions. « Nous nous éloignons du monde impersonnel de la production institutionnelle, au profit d'une nouvelle économie autour des connexions et des récompenses sociales », explique ainsi la futurologue Marina Gobis dans son livre The Nature of the Future. Elle nomme ce processus « socialstructing. » La force motrice derrière le socialstructing, ce sont les nouvelles technologies, qui sont intrinsèquement sociales et personnelles. « Elles nous aident à créer des communautés autour d'intérêts, d'identités et de défis personnels communs », et créent parfois de « nouveaux produits, services et savoirs qu'aucune institution n'est en mesure de fournir », explique Marina Gobis. Dans le domaine des affaires, où le socialstructing a manifesté sa plus grande puissance, nous avons assisté à l'émergence et à l'évolution de Linux, d'Android et aujourd'hui du matériel en open source, dans le sillage de l'Internet des objets. Des entreprises d'un genre très particulier sont issues de ce mouvement. Arduino, entre plateforme communautaire et fournisseur de cartes pour les imprimantes 3D, est le leader mondial dans son domaine."
Aurialie Jublin

Jérôme, 49 ans, ancien livreur de repas à vélo : «Il y a dans l'ubérisation u... - 0 views

  • «Je ne me bats pas contre le statut d’autoentrepreneur, mais c’est un cheval de Troie. Il y a dans l’ubérisation une forme d’occupation idéologique et politique où l’on valorise surtout le pouvoir d’achat», analyse-t-il. Autre motif d’espoir : son collectif, le Clap, a rencontré d’autres associations de livreurs à Bruxelles en octobre. Avec pour but de porter collectivement leurs revendications sociales.
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    "Pourtant, lorsqu'il s'inscrit en tant que livreur sur la plateforme Tok Tok Tok en 2014 (fermée depuis), Jérôme n'est pas un militant. Après une longue période de chômage, cet ex-animateur périscolaire voit dans la livraison de repas à domicile un bon moyen de se remettre en activité. «Quand j'ai entendu parler de ça, je me suis dit que c'était comme être serveur dans tout Paris et à vélo. Je trouvais ça génial !» se souvient-il. Comme d'autres, il crée un statut d'autoentrepreneur et signe un contrat d'intermédiation avec la société. «Très vite, je m'aperçois que ce n'est pas aussi fun que ça. Quand je signe mon contrat, je suis payé à la course. Au bout d'un mois, je perds 10 kilos et je suis fatigué», décrit-il. Lorsqu'il se blesse dans un accident en pleine livraison, son congé n'est pas pris en charge. Un proche lui conseille de parler de sa situation avec un juriste. Comme les autres livreurs, il porte une tenue de l'entreprise, a un téléphone et une carte bancaire de la boîte. «Je lui ai envoyé 30 pages, il a halluciné, il m'a dit "formellement, t'es salarié"», se souvient Jérôme. Il découvre aussi qu'une clause dans son contrat l'empêche de travailler pour une autre entreprise de livraison pendant deux ans. «Là, le juriste m'explique ce qu'est la subordination et je tombe des nues.»"
Aurialie Jublin

Ces patrons qui osent "libérer" leurs salariés - 1 views

  • L'exercice d'un contrôle autoritaire s'accompagne d'une multitude de coûts cachés qui ne pèsent pas seulement sur les bénéfices, mais sur la santé des employés [...] La grave erreur des bureaucrates est de s'imaginer que, parce qu'une chose s'appelle règle, elle est préférable à un arrangement moins formel. D'autant que la plupart de ces règles ne se bornent pas à saper le moral des salariés : elles empêchent la grande majorité d'entre eux de faire ce qui conviendrait.
  • « Lâcher prise » ? C'est la clé de ces transformations menées par ces patrons. En supprimant toute surveillance au profit de l'auto-organisation du personnel, ils ont décuplé la motivation au prix d'un intense effort sur leur rapport au pouvoir.
  • Au final, l'agilité d'une entreprise est déterminée par son leadership : « Pour atteindre la performance forte et durable qu'ils visaient, ces patrons ont renoncé à agir sur l'homme (à le contrôler, le motiver, le manager) et préféré agir sur son environnement pour que ce dernier le nourrisse », résume Isaac Getz. Mais avec deux cartes maîtresses, la transparence et la confiance, dans un jeu qui implique les salariés. Cela leur inspire une automotivation qu'aucun chèque ne produira jamais.
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    Persuadés que le meilleur moyen pour rester compétitifs est de responsabiliser leurs troupes, certains chefs d'entreprise ont fait le pari de lâcher la bride à leur personnel. Visite guidée dans ces laboratoires de ressources humaines qui affichent des performances très convaincantes. Pas d'échelon hiérarchique, ni grade; regroupement des collaborateurs par client et non pas service / organisation en mini-usine; pas d'emploi du temps; infos sur l'entreprise libres pour prendre les décisions en toute connaissance de cause; ...
abrugiere

Le CDI ne fait plus le bonheur | Le Cercle Les Echos - 2 views

  • Premièrement, le CDI ne protège plus les salariés : dans un environnement économique où la durée de vie des entreprises ne cesse de raccourcir (75 ans dans les années 1930, 15 ans à l’aube des années 2000), détenir un contrat permanent ne garantit plus un emploi à vie. En Italie, 50% des CDI sont interrompus au bout de deux ans. Pire, l’emploi salarié est trop souvent associé à de la souffrance au travail : cadences extrêmes, management par le stress, logique de résultats inatteignables.
  • Deuxièmement, la relation de subordination incarnée par le CDI ne correspond plus à notre système productif. En se tertiarisant, l’économie exige prise d’initiative, agilité et adaptabilité. Il n’est plus demandé au salarié d’effectuer des tâches standardisées et répétitives, mais de mettre à la disposition de son employeur sa créativité, sa réactivité et sa personnalité. A l’heure du travail dématérialisé, le lien de subordination fait d’obéissance et de contrôles est devenu contre-productif et tend de plus en plus à être remplacé par du management collaboratif, où l’autonomie et la responsabilisation prévalent.
  • Troisièmement, le salariat, conçu au départ comme un système de redistribution de revenus, de droits et protections, a perdu nombre de ses avantages : la hausse des cotisations sociales s’accompagne d’une baisse des prestations sociales (retraites, sécurité sociale, indemnités chômage). La répartition des profits se fait de plus en plus en faveur des actionnaires, au détriment des travailleurs. Les carrières ne sont plus ascensionnelles, la rémunération ne suit plus l’ancienneté.
  • ...4 more annotations...
  • L’essor de nouvelles formes de travail, telles que portage salarial, auto-entrepreneurs, groupements d’employeurs ou multi-activité, témoigne des mutations en cours et bouleverse la séparation stricte qui existait entre salariat et travail indépendant.
  • Cette nouvelle réalité du travail correspond aussi à la montée de l’individualisation de la relation d’emploi. Les gens ne veulent plus appartenir, ils veulent choisir. Le travailleur veut désormais consommer le travail comme il consomme biens et services.
  • Aujourd’hui, l’individu veut également pouvoir définir le cadre de sa relation d’emploi et personnaliser ses conditions de travail. A titre d’exemple, 52% des Français voudraient pouvoir travailler de chez eux et 68% des salariés à temps partiel déclarent avoir choisi ce mode de travail, le plus souvent pour concilier vie familiale et professionnelle.
  • Services publics de l’emploi, entreprises de travail temporaire, cabinets de recrutement, associations sociales... De nouveaux havres de stabilité sont nécessaires pour accompagner des travailleurs au parcours de plus en plus chaotique et un emploi fragmenté, individualisé et à la carte. Parions que l’avenir verra la résurgence des guildes professionnelles, à la fois garantes de la formation de leurs travailleurs, négociateurs de leurs conditions de travail, fournisseurs d’avantages sociaux et sources d’offres d’emploi.
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    "Et si le salariat n'était plus synonyme d'épanouissement au travail ? Cette question (tout comme le titre provocateur de cet article) vise à remettre en cause notre vision monolithique mais obsolète du marché du travail : seul le CDI à temps plein protège les travailleurs et leur apporte sécurité et stabilité professionnelles."
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    - Premièrement, le CDI ne protège plus les salariés : dans un environnement économique où la durée de vie des entreprises ne cesse de raccourcir (75 ans dans les années 1930, 15 ans à l'aube des années 2000), détenir un contrat permanent ne garantit plus un emploi à vie 2) Deuxièmement, la relation de subordination incarnée par le CDI ne correspond plus à notre système productif. En se tertiarisant, l'économie exige prise d'initiative, agilité et adaptabilité 3) Troisièmement, le salariat, conçu au départ comme un système de redistribution de revenus, de droits et protections, a perdu nombre de ses avantages : la hausse des cotisations sociales s'accompagne d'une baisse des prestations sociales (retraites, sécurité sociale, indemnités chômage). La répartition des profits se fait de plus en plus en faveur des actionnaires, au détriment des travailleurs. Les carrières ne sont plus ascensionnelles, la rémunération ne suit plus l'ancienneté.
Aurialie Jublin

Les auteurs de BD se cachent pour mourir - Le nouvel Observateur - 0 views

  • La transformation de l’auteur de bande dessinée en couteau suisse vivant, capable d’assurer le dessin, le scénario, la couleur et à présent sa propre promotion, n’a pas plu à certains auteurs expérimentés ayant connu un petit âge d’or. Une époque où le statut des auteurs était d’autant mieux défini qu’ils bénéficiaient de la carte de presse en tant que participant aux journaux de BD.
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    "Bruno Maïorana et Philippe Bonifay ne sont pas des débutants dans la BD. Pourtant, les contrats précaires et les fins de mois difficiles ont eu raison de leur passion. C'est officiel : ils arrêtent."
Aurialie Jublin

Le transport public se transforme en espace de travail - Influencia - 0 views

  • Dans chacun de ses cinq bus de luxe, la start-up vous permet de valider votre transport avec un QR code, pas la peine de trimbaler un billet ou une carte. Une fois à l’intérieur du bus ultra moderne boisé et hipstérisé, vous êtes carrément assis dans un café à l’atmosphère collaborative, avec le wifi gratuit et un bus manager qui tient son smartphone comme un menu, prêt à vous amener le jus de votre choix au premier clic de commande. L’autre valeur ajoutée de Leap, c’est un GPS qui permet de suivre le trajet en temps réel et une application donnant accès aux profils sociaux des autres passagers.
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    "Pour répondre au défi du transit de masse dans les cités urbaines connectées de demain, le bus se réinvente. Et à San Francisco, cela passe forcément par les start-up, comme Leap lancée la semaine dernière."
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