Skip to main content

Home/ Tic&Travail/ Group items tagged données ouvertes

Rss Feed Group items tagged

Aurialie Jublin

L'Etat entrepreneur ouvert, nouvel avatar du numérique au service de la moder... - 1 views

  •  
    Décloisonnement et ouverture sont mis en avant, comme l'indique Jacques Marzin, son directeur : "Nous voulons favoriser l'intrapreneuriat (1) au sein même des administrations et que telle administration et même tel expert s'engage à réaliser un projet précis répondant à des besoins exprimés au cours d'un débat ouvert." L'Etat se veut "plateforme", c'est-à-dire que la logique ascendante fermée cède le pas à une logique horizontale ouverte : "Nous fournirons dans les semaines à venir un socle agnostique destiné à accueillir des API(2) sécurisées de différentes natures (principalement fournies par les administrations) qui elles-mêmes serviront à bâtir des applications multicanales à destination des usagers." La donnée comme bien commun - Culturellement, ce changement implique un choc, résumé dans un des "principes directeurs" : "Les administrations doivent accepter que leurs données relèvent du bien commun". Les API's seront en effet ouverte, ce qui signifie que des acteurs extérieurs pourront y accéder et les utiliser, par exemple pour développer de nouveaux services.
hubert guillaud

Le gouvernement a un modèle pour les données : ce que j'ai appris de l'Estoni... - 0 views

  •  
    Pete Herlihy, du Cabinet numérique du Cabinet Office britannique, revient d'Estonie. Et il est emballé par le modèle de développement numérique de ce petit pays qui permet d'enregistrer une société en ligne en quelques minutes, d'avoir accès à tout service d'état ou municipal en ligne... Qui permet à chaque citoyen d'accéder à ses enregistrements éducatifs, médicaux, d'emploi... et de les corriger. Pour cela, l'Estonie repose sur un registre national (la base de donnée de la population) qui fournit un identifiant unique à chacun et les cartes d'identités de chacun servent d'identifiant pour la plupart des transactions. Mais toutes les informations de chacun ne sont pas conservé à un endroit unique, bien au contraire. Un x-Road, un réseau de partage de données sécurisé, permet aux organismes d'Etat d'échanger leurs données voir à des services privés de les utiliser. Les citoyens peuvent avoir accès facilement à leurs données et peuvent s'en servir pour des actes publics. Certaines banques de données sont librement accessibles comme celle des propriétaires fonciers. Le système fonctionne enfin sur un registre ouvert qui montre qui a accès à quoi et permet à chacun de savoir qui a eut accès à ses données d'une manière très claire. En tout cas, visiblement le cas a été suffisamment inspirant pour que l'un des responsables du numérique britannique se projette dans l'adaptation du mode de fonctionnement estonien au contexte britannique. Voir également l'article de RSLN Mag : http://www.rslnmag.fr/post/2013/11/04/LEstonie-modele-du-171;-gouvernement-de-donnees-187;.aspx
hubert guillaud

Les scientifiques doivent être les fers de lance de l'usage éthique des Big D... - 1 views

  •  
    Pour le physicien Albert-László Barabási, le spécialiste de l'analyse des réseaux, la façon dont la NSA recueille les données personnelles des américains a brisé le modèle traditionnel qui lie la science et la société. La plupart des technologies ont plusieurs usages (pensez à l'énergie atomique, au génie génétique...) et on ne peut pas pour autant décider d'arrêter toute recherche du fait des risques qu'elles comportent. Au lieu de cela, les scientifiques doivent faire preuve de transparence sur les risques et les abus possibles et parvenir à un consensus avec la société pour l'usage de ces technologies. Les scientifiques dont les travaux ont alimenté la NSA ont échoués à montrer les dangers de ces outils. Les politiques, enivrés par la puissance de ces outils, n'ont pas réussi à faire que leur utilisation respecte les cadres strictes de la constitution. Les Big Data sont un saint Graal. Ils promettent de mettre à jour les lois mathématiques qui régissent la société. Barabási explique qu'il a lui-même utilisé des données de millions d'utilisateurs de téléphone mobile pour faire des analyses, sauf que les siennes étaient anonymisées afin de ne pas nuire aux utilisateurs. Mais oui, la fouille de données peut être une arme, reconnaît le chercheur. Il peut être tout aussi dommageable que la bombe atomique. Il empoisonne la confiance. Il peut cibler des combattants, mais aussi des civils innocents. Utilisée comme une arme, elle doit être traitée comme une arme. Et Barabási d'en appeler au concept de la non-prolifération pour tenter de trouver une règle d'apaisement en rendant public les outils, en prônant le désarmement et l'utilisation pacifique. Pour cela, il faut tisser une nouvelle alliance avec la société en amendant les droits de l'homme par le droit de propriété de ses données. Il faut réaffirmer que les données (mon historique et modèle de navigation, mes habitudes de consommation, mon historique de
Aurialie Jublin

How Sensors and Social Data Can Improve the Office | MIT Technology Review - 2 views

  •  
    Résumé IA : Ben Waber, auteur de "People Analytics: How Social Sensing Technology Will Transform Business", revient pour la Technology Review sur comment augmenter la réalité sociale sur nos lieux de travail. Que se passe-t-il quand l'espace de travail, les murs qui séparent les gens, voir même la machine à café sont déterminés par les données ? Il revient sur un vieux projet du MIT, Augmented Cubicle - http://fab.cba.mit.edu/classes/MIT/863.09/people/ben/project4.html - qui avait pour objet d'influencer la dynamique sociale dans le lieu de travail via une installation favorisant les échanges distants. A l'heure où les interactions sociales deviennent plus faciles à mesurer, le prochain défi est de trouver comment utiliser ce que nous apprenons des données comportementales pour influence ou améliorer les échanges entre collègues au travail. Ben Waber, à la tête de Sociometrics Solutions - http://www.sociometricsolutions.com - une spinoff du Medialab du MIT dont nous avons souvent parlé, utilise des badges pour monitorer les employés de sociétés clientes. Ces données ont ainsi montré que ceux qui mangent dans des groupes plus nombreux, ont tendance à être plus productifs. Le ton de la voix, la fluctuation de son volume, sa rapidité peut prédire combien une personne sera persuasive dans ce qu'elle dit. Sachant cela, le travail de Sociometric solutions est désormais de regarder comment peut-on indiquer à quelqu'un de moduler sa voix pour être plus persuasif ? Comment peut-on organiser des réunions afin quelles permettent de mieux mêler les gens ? Faudra-t-il imaginer demain des machine à café robot itinérantes pour permettre aux groupes de mieux se rencontrer ? Faudra-t-il imaginer demain des robots lents comme SlothBots - http://www.arch-os.com/projects/slothbots/ - qui viendront subtilement refermer une conversation d'un groupe des autres travailleurs ? Est-il éthique d'utiliser des technologies d
Aurialie Jublin

Vers un pair à pair de l'innovation sociale ouverte ? - @ Brest - 1 views

  • Apprendre à collaborer entre des milliers de personnes à reconnaître le travail de chacun à organiser les apports contributifs est une révolution méthodologique dans une société habituée à gérer la rareté. C’est du fonctionnement des communautés de contributeurs du logiciel libre et de wikipédia que nous avons appris de nouvelles méthodologies qui crée de nouvelles richesses partagées. Ce sont de nouveaux rapport sociaux qui encouragent et valorisent le pouvoir d’agir des contributeurs et ne sont plus essentiellement basés sur la fonction, le titre ou la place hiérarchique.Dans un monde numérique où la copie ne coûte rien, les données ouvertes, les logiciels libres, les ressources éducatives libres, et nos pratiques de la musique ou des films copiés sont issus de ce changement de paradigme de la rareté vers l’abondance qui nous fait découvrir la richesse des échanges de pair à pair et du partage.
  • La coopération ouverte est un profond changement de culture dans une société où le travail est organisé de manière cloisonnée et hiérarchique. Apprendre à donner à voir, copier, réutiliser, partager demande du temps parce que ce n’est pas dans nos habitudes.L’expérience nous montre que la coopération qui partage et mutualise est une expérience souvent irréversible. Nous prenons goût à cette forme de co-production où chacun-e est invité-e à co-produire, où sont reconnus celles et ceux qui font plutôt que les responsables hiérarchiques.
  • Aujourd’hui l’innovation ouverte progresse dans les entreprises où elle stimule la créativité, dans les services où elle favorise l’implication des personnes, dans le tiers secteur où elle est facteur d’innovation sociale.
  •  
    En donnant à voir des dizaines d'initiatives, nous nous rendons compte que l'innovation sociale ouverte est abondante sur le territoire du pays de Brest (et ailleurs si la même démarche est engagée). Les centaines de personnes concernées ont souvent en commun un souci de partage, de solidarité, de territoires en transition. En appliquant les méthodologies collaboratives issues du logiciel libre et des projets autour des biens communs numériques nous souhaitons explorer un pair à pair des acteur-ice-s de l'innovation sociale ouverte qui contribue au mieux vivre ensemble et à la transformation du territoire.
julien camacho

Spécial Cloud: 1- Quel est l'intérêt des architectures Cloud ouvertes? - 1 views

  •  
    Entre un large accès à des solutions innovantes, une plus large ouverture des données, une accélération de la consommation et une meilleure maîtrise des dépenses IT, le Cloud Computing se fait une place au soleil et, telle une vague de fond, vient modifier la façon de délivrer les services informatiques et leurs contenus. Grâce aux technologies et aux services de Cloud Computing, les entreprises souhaitent gagner en flexibilité et en coûts opérationnels. Quelles soient actrices de ce marché ou consommatrices des services dans le nuage, elles souhaitent établir un rapport plus souple et moins contraignant, dans un environnement ou écosystème moins propriétaire.
Aurialie Jublin

Un algorithme pour dénicher des développeurs talentueux ? - 0 views

  •  
    Vivienne Ming est un chercheur qui s'est donné pour objectif de rendre le processus d'embauche dans le domaine de l'IT nettement plus ouvert. Sa compagnie Gild travaille sur le développement d'un algorithme qui pourrait prédire si un programmeur serait excellent pour la tâche qui lui sera confiée.
Chamila Puylaurent

Le numérique change-t-il le travail ? - 1 views

  •  
    Données ouvertes (open data), espace numérique collaboratif, système d'information partageable, virtualisation : les outils s'emploient à dissoudre les frontières de l'entreprise. Ces frontières bougent, notamment dans les secteurs où la diffusion du numérique est la plus forte. Le numérique, s'il n'en est pas la cause, est le facilitateur : progressivement, l'imbrication entre entreprises clientes et prestataires sous-traitants se renforce
  •  
    "Au-delà de la possibilité technique et des compétences des salariés, le changement d'organisation n'est possible que si culturellement le tissu social est prêt". Un article qui est issu de dernier numéro des cahiers de l'ARCEP "Technologies : impacts économiques, sociétaux et réglementaires." Je vous conseille aussi toute la partie sur les impacts sur l'Humain.
Aurialie Jublin

Quand les algorithmes remplaceront les cadres... - L'Express avec L'Expansion - 2 views

  • Exemple, ces armées de juristes employés outre-Atlantique par les cabinets d'avocats pour la recherche documentaire, indispensable là-bas aux procédures judiciaires. "Bientôt, une seule personne fera le travail de 500", affirmait sans sourciller au New York Times un spécialiste du secteur. En France, c'est l'automatisation de la gestion des contrats et des brevets dans des bases de données qui offre des gains d'efficacité et de productivité aux directions juridiques des grands groupes.  
  • Même chose pour les services de lutte contre la fraude, au fisc, aux allocations familiales ou dans les assurances : "Avec le data mining (exploration de données, NDLR), le taux de fraudes détecté par enquêteur est multiplié par dix", assure Mouloud Dey, directeur solutions et marchés émergents à SAS France, un des leaders de la gestion de données.  Plus étonnant, le big data renforce même l'efficacité de la police, grâce à des technologies de "police prédictive" : "En analysant une masse d'événements passés, on peut repérer les zones et les heures à risques et organiser les patrouilles en fonction", ajoute Mouloud Dey. Aux Etats-Unis, ces techniques ont amélioré les performances des services de police malgré les réductions d'effectifs.  
  • Des gains de productivité, on en retrouve aussi à une échelle inédite dans la programmation informatique (les algorithmes détectent et réparent mieux les bugs), la pharmacie (les ordinateurs modélisent et testent plus vite les molécules) ou la traduction. Cette révolution est due à Google. Depuis 2007, la firme de Mountain View a emmagasiné des millions de textes déjà traduits, qui permettent aujourd'hui à "Google Translate" d'en traduire d'autres automatiquement.
  • ...2 more annotations...
  • Même les médecins ne sont plus à l'abri du big data ! IBM a ouvert le bal en 2012 : son superordinateur Watson a été installé au Memorial Sloan-Kettering Cancer Center de New York, où les cancérologues lui apprennent à soigner les tumeurs du poumon. Il a ingéré des millions d'articles scientifiques et de cas de patients. En comparant les symptômes des nouveaux malades à ces informations, il peut proposer aux médecins des pistes de traitement.
  • "Je n'ai encore jamais vu un ordinateur innovant, créatif, bon négociateur ou bon leader, ou encore capable de rassurer une personne en détresse", répond Andrew McAfee. Et pourtant... La créativité n'échappe pas à la curiosité des spécialistes de l'intelligence artificielle : "Nous travaillons avec des designers et des compositeurs, pour voir comment mettre leurs méthodes de travail en équation et les améliorer", explique Marcin Detyniecki, chercheur CNRS à Paris VI.
  •  
    "DRH, médecins, avocats, assureurs, enseignants, analystes financiers... Même les cols blancs sont menacés. La révolution du "big data" s'étend déjà à tous les métiers et à tous les secteurs. "
Aurialie Jublin

Vous apportez votre tablette perso au bureau ? La fin du salariat | Rue89 Eco - 0 views

  • Le mot d’ordre du PDG de cette société, Mark Templeton est clair : « N’importe quoi, n’importe où, n’importe quand. » Il s’agit de traiter le salarié comme un consommateur des données et de prendre en compte le fait qu’avec son ordinateur personnel et, de plus en plus, son smartphone ou sa tablette numérique, il va pouvoir accéder aux données de son entreprise en même temps qu’à ses propres fichiers personnels et, bien sûr, au Web.
  • cette fusion outil professionnel/appareil personnel prolonge le mouvement d’autonomisation des salariés. L’équation personnelle – compétences, réseau de relations et capacité à les utiliser dans le travail – compte toujours plus.
  • Les experts de Fing n’occultent pas les dangers de précarisation et d’exclusion pour ceux qui ne sauront pas s’adapter. Leur diagnostic retient cependant l’attention. Chaque individu devient responsable de son « employabilité » :
  • ...1 more annotation...
  • 2010-2020 sera sans doute la période charnière pour le passage d’une société hiérarchique à un système de relations ouvert qui va dynamiter les organisations des entreprises et donner davantage de pouvoirs aux individus, pour le meilleur et pour le pire.
  •  
    "Face aux aspirations à l'autonomie des salariés, les employeurs ont, jusqu'à présent, réussi à sauvegarder l'essentiel : la maîtrise de l'organisation du travail. Mais les nouvelles technologies de l'information sont en train de miner cet ordre social, en permettant la reprise en main de leur environnement de travail et de leur propre organisation par les salariés. Une sorte de re-privatisation du travail signant le délitement du salariat."
Aurialie Jublin

Que devient le travail dans l'économie digitale ? - Metis - 1 views

  • Cette économie ne peut se définir uniquement par les technologies digitales elles-mêmes mais par un ensemble de propriétés radicalement nouvelles. On en citera quelques unes qui montrent que l'on aborde des rivages nouveaux :- le rendement croissant des innovations et le coût marginal zéro. Le principe des rendements croissants, lié aux externalités de réseaux positives, fait que la valeur d'un bien ou d'un service digital est d'autant plus élevée qu'il bénéficie d'un réseau étendu. La conséquence est que les coûts de production et de distribution, quasiment indépendants du volume produit, doivent être payés dès l'investissement initial. Jusqu'ici nous avions vécu dans une économie de rendements décroissants !- des nouveaux modèles d'affaire se développent autour des plateformes en ligne générant une nouvelle forme de marché appelée marché « à deux versants ou bifaces ». Cela concerne des produits ou des services qui sont proposés simultanément à deux catégories d'utilisateurs via internet. Ces marchés induisent des types de concurrence en rupture avec les marchés traditionnels où plusieurs concurrents coexistent et sont en compétition. Là, le gagnant prend tout (the winner takes all).
  • Concernant l'impact des ruptures technologiques sur les environnements de travail, les auteurs, après avoir recensé six nouveaux champs (le cloud, les données massives, les applications mobiles, la géolocalisation, l'internet des objets, les machines apprenantes et la robotique mobile) notent bien des potentiels de transformation du travail notamment par un déplacement de la frontière entre les capacités des humains et des machines.
  • Les auteurs distinguent les nouvelles formes de travail ou d'emploi suivantes plus spécifiquement liés au développement de l'économie digitale:- les « nomades numériques » qui peuvent être des travailleurs salariés ou des indépendants. Leur activité est réalisée à l'extérieur des locaux de l'employeur ou du client. Cette forme de travail repose sur une grande autonomie et permet à des personnes exclues habituellement des emplois classiques de travailler. Mais qu'en est-il de la prise en charge de la santé et de la sécurité de ces nomades numériques ?- l' « externalisation ouverte » (crowd working) qui désigne le travail réalisé à partir de plates-formes en ligne permettant à des organisations ou des individus d'accéder, via internet, à un groupe indéfini et inconnu d'autres organisations ou individus pour résoudre des problèmes spécifiques ou fournir des services ou des produits spécifiques en échange de paiement. Ceci se traduit par le développement d'un marché orienté sur la tâche plutôt que sur l'emploi et une baisse de la qualité du travail ; on constate souvent un détournement des normes d'emploi. Certains parlent de «cybertariat » (cyber-prolétariat). D'une certaine manière, cela s'apparente à une formalisation de l'économie informelle.- le travail sur appel organisé par des plateformes. Il consiste en une relation d'emploi continu formalisée par un contrat de travail sans travail continu. Ce type de contrat repose sur le principe du travail sur appel, en fonction de la demande : c'est un travail occasionnel intermittent, une nouvelle forme d'intermédiation entre une demande de travail et des réserves de travailleurs en attente de tâches et de missions. Ces emplois sont caractérisés par un temps de travail très flexible, un salaire très variable et une disponibilité étendue : ils matérialisent un découplage entre le contrat de travail et le temps de travail, et soumettent la vie quotidienne à des horaires imprévisibles.
  • ...1 more annotation...
  • Ces nouvelles formes de travail se caractérisent par un brouillage des frontières : recouvrement entre vie professionnelle et vie privée, ambivalence entre le statut de salarié et d'indépendant, ou parfois de collaborateur bénévole, difficultés à distinguer le producteur du consommateur, etc. D'où la conclusion provisoire : « si ces formes de travail ne sont pas entièrement neuves et si elles sont en partie porteuses d'éléments positifs pour les travailleurs, elles sont aussi accompagnées de nombreux effets qui suscitent l'inquiétude, qui bousculent les systèmes de relations sociales et qui requièrent des formes de régulation appropriées ».
  •  
    "Le document de travail de Patricia Vendramin et Gérard Valenduc à l'origine de cet article est publié par l'Institut syndical européen (European Trade Unions Institute), un centre de recherche et de formation de la Confédération Européenne des syndicats (CES). L'Institut a demandé à deux professeurs-chercheurs de faire le point sur l'impact des technologies digitales sur le travail."
Aurialie Jublin

Note de lecture de "Travail au singulier" de Patricia Vandramin- Cairn.info - 2 views

  • En sorte que le nomadisme coopératif ainsi enrichi va désigner « cette volonté et ce besoin constants de s’associer aux autres, à la fois pour réaliser l’activité professionnelle, mais aussi pour porter un projet personnel » (p. 11). Pour montrer qu’une telle façon d’envisager son rapport aux autres et au travail devient un trait majeur des sociétés occidentales contemporaines, l’auteur va chercher à identifier les formes de solidarité dominantes dans le secteur des TIC, secteur qu’elle considère comme précurseur des entreprises de demain.
  • Enfin, l’auteur précise que toute cette réflexion autour d’un nouveau type de lien social au travail (et plus généralement dans la société) se veut une aide au service des organisations syndicales, apparemment incapables de prendre l’exacte mesure des transformations à l’œuvre chez les salariés et notamment, les appartenances multiples, vécues comme librement consenties et permettant de préserver son quant-à-soi. En ce sens, le nomadisme coopératif, en rappelant que les individus ont dorénavant un sens du collectif et de l’engagement différent, constitue une aide précieuse pour réorienter l’activité syndicale : les « nouveaux salariés » aspirent autant qu’autrefois à la solidarité, mais ils l’envisagent sur le modèle du projet (partager des objectifs limités à court terme), dans lequel ils sont prêts à s’engager en sujets – sans délégation –, avec des groupes provisoires composés de salariés appartenant à des métiers et des entreprises divers (réseaux).
  • De façon complémentaire, on pourrait chercher à apprécier les proximités avec l’émergence du compagnonnage, au début du XIXe siècle en France.
  • ...1 more annotation...
  • Comme le rappellent G. Noiriel et A. Dewerpe[3] [3] NOIRIEL, 1986 ; DEWERPE, 1989. ...suite, le compagnonnage s’est développé surtout dans les métiers artisanaux urbains ; ses membres doivent faire le tour de France pour parfaire leur formation ; ils ont à lutter contre les tendances délétères de l’individualisme, valeur prônée par la société postrévolutionnaire ; les associations qui se créent sur cette base sont ouvertes aux ouvriers de différentes professions. Ajoutons que le compagnonnage a donné naissance à des sociétés de secours mutuel cherchant, notamment, à donner des ressources aux ouvriers pour résister aux baisses de salaire.
  •  
    Développe le concept du "nomade coopératif"/"nomadisme coopératif"
Aurialie Jublin

Etats-Unis. Voilà ce qui se passe quand on parle des salaires chez Google | C... - 0 views

  • Les autres salariés remercient Erica pour le document et lui envoient des “peer bonuses”, sorte de primes de 150 dollars (137 euros) que peuvent s'envoyer les salariés entre eux quand ils estiment que quelqu'un a fait quelque chose de bien pour l'entreprise. Mais Erica découvre que, pour que ces primes soient accordées au salarié, il faut que son supérieur donne son aval. Et la supérieure d'Erica les a toutes rejetées. Au même moment, un autre salarié – un Blanc, précise Erica, qui est elle-même noire –, lui aussi très impliqué dans le tableur sur la transparence des salaires, a également reçu des peer bonuses. Sauf que les siens lui ont été accordés.
  •  
    "Une ancienne salariée de Google a raconté dans une série de tweets comment elle a essayé de se pencher sur les inégalités de salaires au sein de l'entreprise. Et comment Google le lui a fait payer."
1 - 13 of 13
Showing 20 items per page