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"A peine éclos, le marché des liseuses s'effondre. Et il s'effondre plus vite que prévu. Selon une étude iSuppli de décembre, on a expédié 14,9 millions de liseuses en 2012 contre 23,2 millions d'unités en 2011, rapporte Brian X Chen pour le Bits Blog du New York Times. e-Marketer, bien que plus optimiste, s'appuyant sur les données du Market Intelligence & Consulting Institute, souligne le ralentissement de 2012, mais prédit un rebond pour les années à venir (18,2 millions d'unités pour 2013 et 23 millions pour 2016, notamment grâce au développement du marché européen et asiatique : mais, même ce sursaut laisse le marché de 2016 inférieur à celui de 2011). L'étude de la pénétration des liseuses sur le marché américain par e-marketer montre que le marché va continuer à progresser, mais à un rythme très faible (19,4 % de la population américaine devrait être équipée de liseuse en 2016 contre 15,4 % en 2012)." Finalement plus une question d'usages et de points de vue que de chiffres...

"Selon une étude réalisée par BOD (Book On Demand) les auteurs autoéditiés ne savent pas faire de marketing pour vendre et faire connaitre leurs livres. Cette enquête a été réalisée auprès de 2800 auteurs indépendants, en, France, Allemagne, Suède, Danemark et Finlande. Heureusement, L'écriture est la « principale occupation » de plus de 6 auteurs auto-édités sur 10 en France. Et l'esprit n'est pas à la vente mais au loisir, puisque Ils sont près de 80 % en France, et jusqu'à 90 % en Finlande, à considérer que la rédaction est un hobby avant tout."

"Ganxy, fondé en 2009, vient officiellement d'être lancé à la Foire du Livre de Francfort. La société donne aux auteurs et aux éditeurs un ensemble d'outils simples pour leur permettre de vendre des livres et de les commercialiser, de les contrôler et d'en faire leurs promotions. Ainsi, en seulement quelques minutes, n'importe qui peut créer une « vitrine » pour un livre, qui inclut sa couverture, la description de l'ouvrage, une vidéo et autres documents de marketing, ainsi que les options d'achat. Les auteurs et les éditeurs peuvent vendre des livres directement à travers la « vitrine » ou simplement fournir des liens vers les détaillants. La « vitrine » entière peut alors être tweetée, incorporée dans une page blog, un site ou Facebook, ou tout simplement se suffire à elle-même comme un site Web. Le premier avantage du marketing direct, et le plus immédiat, c'est que l'auteur récupère 90% du prix du titre. L'entreprise prend 10 % de chaque vente, quand un ebook est vendu par une « vitrine ». Ganxy récupère également de l'argent à travers les liens d'affiliation de sites de vente au détail qui sont incorporés dans la « vitrine ». L'auteur peut aussi demander à utiliser ses propres liens d'affiliation dans la « vitrine »."

"Le libraire du Quartier Saint Michel compte développer ses ventes en ligne. Il propose sur son site Web des biens culturels : livres, CD, DVD, ebooks et presse numérique. Afin de booster ses ventes Gibert Joseph se lance dans le marketing participatif, le client devient un ambassadeur de la marque par le bouche à oreille."

Commentaire d'InaGlobal [http://www.inaglobal.fr/edition/lu-sur-le-web/va-t-creer-des-best-sellers-grace-au-big-data] : "Les éditeurs français s'intéressent à l'utilisation du big data pour peaufiner leur stratégie marketing. Grâce au développement des ebooks, les acteurs de l'édition peuvent maintenant connaître précisément les habitudes de lecture de leurs consommateurs : le moment où ils arrêtent la lecture d'un livre, le temps passé sur chaque passage, les appétences pour tel ou tel genre… L'enjeu : pouvoir recommander le bon ouvrage au bon moment au bon lecteur. « Peut-être que le prochain Harry Potter sera construit de toutes pièces, à partir des données que l'on récolte, notamment avec les solutions de lecture en streaming... » prédit déjà Angela Tribelli responsable marketing de HarperCollins."

"Renault a annoncé dans un communiqué sur son site le partenariat entre Adobe et Renault pour proposer une application ebook pour tablettes et smartphones à l'occasion du lancement du nouveau crossover urbain Captur au salon de Genève. Le communiqué indique que "c'est la 1ère fois dans le monde qu'une telle application est conçue, créée et développée dans un délai très court, pour être disponible sur smartphones, tablettes et ordinateurs sur les plateformes, Apple iOs, Android et Web." L'objectif pour Renault n'est bien sûr pas de se lancer dans le livre numérique, mais d'utiliser le support livre numérique comme un outil marketing."

"Vous n'avez toujours pas lu les suggestions marketing de notre calendrier de l'avent 2013? Nous offrons un conseil par jour pour aider à augmenter la visibilité de vos titres. Récapitulatif des deux dernières semaines."

"En dehors de l'édition, les marques deviennent des media, qui se co-construisent avec leurs fans, en leur offrant un service. Pourtant, la démarche chez les éditeurs se limite à la recherche d'auteur, une tâche qu'accomplit très bien un algorithm. Il ne faudra donc pas s'étonner le jour où ils remplaceront les professionnels de l'édtion."

"Selon un communiqué de presse, le diffuseur de livres numériques français, Numilog, s'associe en Allemagne avec la plateforme de distribution de MVB (Marketing und Verlagsservice des Buchhandels GmbH's). Dans le cadre de leurs activités de distribution numérique, les associés pourront échanger leurs catalogues respectifs et accroître considérablement les offres de leurs points de vente partenaire."

"Deux articles du magazine Forbes analysent le conflit qui oppose les bibliothèques américaines et les éditeurs au sujet du prêt d'ebooks. L'auteur, expert en marketing, considère que l'avenir des bibliothèques réside en partie dans la promotion de l'édition indépendante. Il met tout d'abord en exergue certains aspects des changements en cours : augmentation exponentielle du nombre de publications, baisse de la part des acquisitions des bibliothèques par rapport au chiffre d'affaires global du livre, rôle essentiel des bibliothèques en matière de promotion de la lecture. Il présente ensuite les politiques des éditeurs américains en matière de vente d'ebooks aux bibliothèques, les arguments des éditeurs et des bibliothécaires dans le conflit en cours, les stratégies des diffuseurs Overdrive et 3M, ainsi que le projet de Digital Public Library of America. A l'issue de ce panorama, l'auteur considère qu'au delà de l'accès aux publications des grands éditeurs, les bibliothèques doivent se saisir d'un autre défi : la promotion de l'édition indépendante. Il note en effet que les petits éditeurs sont sensibles au rôle de recommandation des bibliothèques, et donc plus enclins à collaborer avec elles pour la diffusion de leurs livres numériques. Surtout, en rendant visibles certains titres au sein d'une offre pléthorique, les bibliothèques sont au coeur de leurs missions de médiation. Pour relever ce défi, l'auteur préconise une coopération entre bibliothèques au niveau national."

"Le livre enrichi grâce au numérique est un produit très attrayant pour les éditeurs, mais sa portée commerciale reste très limitée, du fait de sa mise à disposition uniquement sur les « markets » d'applications, de sa visibilité et de son accessibilité. Beaucoup reste encore à faire quant au développement et à la mise en place d'une nouvelle économie d'édition numérique. La création et l'innovation sont elles-aussi au cœur des enjeux, puisqu'en matière de livre numérique, les possibilités sont infinies et l'on peut tout imaginer, pour peu que le concept soit facilement abordable et adopté par les lecteurs…"

"Avec quelques autres, et au risque de passer pour une nouvelle Cassandre, j'attire régulièrement l'attention (enfin j'essaie) sur les risques que le web ne devienne qu'un système mass-médiatique parmi d'autres, soumis aux mêmes logiques de rente, aux mêmes stratégies marketing, aux mêmes enfermements idéologiques (dernier en date "Le web : promesse tenue ?"). Or voici que deux nouvelles viennent une nouvelle fois confirmer, sinon que le web est mort (Web is Dead), à tout le moins qu'il présente quelques signes d'agonie passablement inquiétants." La fin de Google Reader (lecteur de flux RSS très utilisé) et l'apparition des DRM (Digital Rights Management) dans le HTML5, remet aussi en cause la lecture numérique, ou tout du moins celle du Web.

"Lulu was founded on the philosophy of breaking down barriers that prevent talented authors from sharing their knowledge and telling their stories. Our goal is to help authors reach the broadest possible audience by providing tools to create, publish, market and sell their remarkable work. In an ongoing commitment to our founding philosophy, we continue to remove barriers when we see them, which brings us to the subject of Digital Rights Management (DRM)… Effective January 15, 2013, Lulu will no longer offer Adobe's Digital Editions DRM as an option when publishing or revising eBook content in EPUB and PDF formats."

"Une étude menée par Bowker Market Research et BISG (Book Industry Study Group) indique que les personnes ayant adopté la lecture numérique se tournent plus vers les tablettes que vers les liseuses. 44% des lecteurs qui lisent des ebooks préfèrent lire sur tablette. Cela représente 7 points de plus qu'en Août 2012."

"Cédric Naux est le directeur du développement numérique de la branche presse chez Bayard Jeunesse. En charge de la stratégie numérique pour des revues destinées aux enfants telles que J'aime Lire ou Pomme d'Api, il a accepté de nous exposer son point de vue sur cette mutation à la croisée de l'édition, du marketing et des nouvelles technologies."

"Le 11 avril aura lieu à Paris le premier bookcamp jeunesse. Une demi-journée d'ateliers pour se rencontrer et échanger autour des questions qui animent l'édition et la création numérique pour la jeunesse : adaptation, conception, production, diffusion, marketing, médiation, usages... Un bookcamp, c'est un moment de réflexion et d'expérimentation partagées. Ce n'est pas une conférence, ce n'est pas non plus une table ronde. Le mot d'ordre ? Tous participants. Venez. Avec vos idées, vos questions, vos problèmes, vos expériences. La richesse d'un bookcamp, c'est vous. L'objectif ? Aller au-delà des constats pour ouvrir la voie à des idées nouvelles, à des expérimentations aussi. Pour concevoir des œuvres numériques, il faut être créatif, inventif, tenace, agile. Nous espérons ces ateliers bouillonnants, pétillants, concrets et riches de votre présence et de votre expérience. Nous vous y attendons avec plaisir et impatience."

"Les fichiers PDF sont mal adaptés à nos outils de lecture numérique modernes. Une Start-up Française, Archicol, propose un nouveau format, annoncé comme "le mode de lecture le plus ergonomique du marché"." Une création marketing... Au détriment des formats comme l'EPUB.

"De plus en plus de parents encouragent leurs enfants à s'intéresser à la lecture numérique. C'est en tout cas ce que montre le rapport du distributeur et fabricant Kobo "Children's Digital Book Market"basé sur l'étude de PTPA Media (Parent Tested Parent Approved). Le compte-rendu relève une croissance exponentielle de la consommation des eBooks par les enfants ces trois dernières années."

"La toile d'araignée du livre numérique prend de plus en plus d'espace. Depuis un mois, PhoneReader, nous propose sur sa page d'accueil un hit- parade des livres les plus en vue dans le domaine numérique.On peut donc y découvrir 36 livres que nous incite à découvre la "librairie sociale ebookstore" fondée par Jean-Philippe Pastor : "L'objectif est de rassembler 200 à 300 contenus éditorialisés par jour. PhoneReader est l'application du marketing mobile sur le livre. De plus, il double la capacité de référencement naturel." Je vous invite à y aller dare-dare pour vous faire une idée. C'est très instructif. Au niveau des éditeurs, il y en a pour tous les goûts, même le mauvais."