La veille publique de Chronos

Pour faire face aux pics de pollutions majeurs, Mexico a décidé d'interdire la circulation aux voitures dans son centre-ville un jour par semaine et un samedi par mois jusqu'au mois de juin. Avec un tiers de son parc automobile âgé de plus de 20 ans, et une position géographique enclavée, Mexico est gangrénée par la pollution. Pour la première fois en 10 ans, la municipalité a déclenché une alerte à la pollution suite à des taux deux fois supérieurs à la norme acceptable.

Pour faire face aux pics de pollutions majeurs, Mexico a décidé d'interdire la circulation dans son centre-ville aux voitures un jour par semaine et un samedi par mois jusqu'au mois de juin. Avec un tiers de son parc automobile âgé de plus de 20 ans, et une position géographique enclavée, Mexico est gangrénée par la pollution. Pour la première fois en 10 ans, la municipalité a déclenché une alerte à la pollution suite à des taux deux fois supérieurs à la norme acceptable.

Olivier Razemon livre ici une analyse des causes du dépeuplement des centres des villes moyennes. Gangrénés par des déserts commerciaux naissant faute d'une clientèle suffisante, les centres-villes des moyennes communes subissent les conséquences d'un réseau de transport mal conçu, mais surtout d'une place trop peu importante laissée aux piétons. La marchabilité d'un espace et l'accessibilité au plus grand nombre sont autant de pistes qui permettent de repenser les centre-urbains pour leur influer un nouveau dynamisme.

Olivier Razemon livre ici une analyse des causes du dépeuplement des centres des villes moyennes. Gangrénés par des déserts commerciaux naissant faute d'une clientèle suffisante, les centres-villes des moyennes communes subissent les conséquences d'un réseau de transport mal conçu, mais surtout d'une place trop peu importante laissée aux piétons. La marchabilité d'un espace et l'accessibilité au plus grand nombre sont autant de pistes qui permettent de repenser les centre-urbains pour leurs influer un nouveau dynamisme.

Le premier test de l'Hyperloop a été réalisé ce mercredi, près de Las Vegas. Pourtant ce mode de transport, qui devrait "révolutionner" les transports interurbains, répond-il réellement aux problématiques de mobilités contemporaines ? Au contraire, ne renforcera-t-il pas les polarités urbaines déjà existantes sur le territoire au détriment des zones moins denses? Si l'innovation technique est louable, l'Hyperloop reste par ailleurs discutable dans ses objectifs en matière de mobilité.

Le premier test de l'Hyperloop a été réalisé ce mercredi, près de Las Vegas. Pourtant ce mode de transport, qui devrait "révolutionner" les transports interurbains, répond-il réellement aux problématiques de mobilités contemporaines ? Au contraire, ne renforcera-t-il pas les polarités urbaines déjà existantes sur le territoire au détriment des zones moins denses? Si l'innovation technique est louable, l'Hyperloop reste par ailleurs discutable dans ses objectifs en matière de mobilité.

La pollution lumineuse par l'éclairage urbain affecte 80% de la population mondiale, y compris à plusieurs centaines de kilomètres des grandes métropoles. Pour 2 Européens sur 3, et 4 Américains sur 5, le ciel nocturne est tellement illuminé que la Voie Lactée est invisible à l'oeil nu

La tendance qui poussait les particuliers à revendre l'intégralité de leur production d'électricité photovoltaïque s'inverse : baisse des coûts des panneaux solaires et augmentation de prix de l'énergie incitent désormais à l'autoconsommation. EDF lance dans ce sens une offre de panneaux couplés à une batterie de stockage et espère convaincre 3.000 clients par an à adopter les énergies renouvelables.

"« Ce sont les clients qui nous ont parlé d'autoconsommation. C'est la convergence de raisons économiques, techniques et sociétales », explique Antoine Cahuzac, directeur exécutif groupe d'EDF en charge des énergies renouvelables. « Il y a un mouvement de fond vers le "produire soi-même" »"

40 000 stations de recharge électrique seraient désormais disséminées dans l'archipel nippon contre 35 000 stations essence. Ce chiffre est corolaire d'une politique publique incitative, qui subventionne par exemple l'achat de véhicules électriques des particuliers. En 2015, le Japon était ainsi le cinquième pays du monde à vendre le plus de ces nouveaux véhicules. Sachant que la disponibilité des stations de recharge est une crainte fréquemment mentionnée par les acheteurs potentiels, le Japon - fort de ces 30 000 stations - devrait continuer à voir la part du véhicule électrique augmenter au détriment des modèles essence.

40 000 stations de recharge électrique seraient désormais disséminées dans l'archipel nippon contre 35 000 stations essence. Ce chiffre est corolaire d'une politique publique incitative, qui subventionne par exemple l'achat de véhicules électriques des particuliers. En 2015, le Japon était ainsi le cinquième pays du monde à vendre le plus de ces nouveaux véhicules. Sachant que la disponibilité des stations de recharge est une crainte fréquemment mentionnée par les acheteurs potentiels, le Japon - fort de ces 30 000 stations - devrait continuer à voir la part du véhicule électrique augmenter au détriment des modèles essence.

Courrir pour aler au travail est une pratique naissante, mais émergente. Ce mode de déplacement est plébiscité dans une logique de rationalisation entre temps de trajet et activité physique. Si ce mode n'a pas encore de catégorie dédié dans la répartition modale, cette manière de se déplacer pourrait en conquérir plus d'un, à la vue de l'appétence pour le "running" de nos jours. Si l'on s'économise des allers et venues à la salle, se déplacer en courant nécessite néanmoins une organisation quotidienne (avoir des vêtements propres, pouvoir se doucher..). Du tran-sport, littéralement.

Courrir pour aler au travail est une pratique naissante, mais émergente. Ce mode de déplacement est plébiscité dans une logique de rationalisation entre temps de trajet et activité physique. Si ce mode n'a pas encore de catégorie dédié dans la répartition modale, cette manière de se déplacer pourrait en conquérir plus d'un, à la vue de l'appétence pour le "running" de nos jours. Si l'on s'économise des allées et venues à la salle, se déplacer en courant nécessite néanmoins une organisation quotidienne (avoir des vêtements propres, pouvoir se doucher..). Du tran-sport, littéralement.

Entre la moto et la voiture, le rickshaw est un mode qui correspond parfaitement aux besoins de mobilités des centres-urbains. Son succès en Inde s'exporte dorénavant dans le monde entier, de l'Afrique à l'Amérique centrale. Et si finalement les modes de demain existaient déjà à travers la fiat, la citadine compacte, les rickshaw, une espèce androgyne entre la moto et l'auto, et les vélos, mode idyllique pour la mobilité individuelle en zone dense ?

Entre la moto et la voiture, le rickshaw est un mode qui correspond parfaitement aux besoins de mobilités des centres-urbains. Son succès en Inde s'exporte dorénavant dans le monde entier, de l'Afrique à l'Amérique centrale. Et si finalement les modes de demain existaient déjà à travers la fiat, la citadine compacte, les rickshaws, une espèce androgyne entre la moto et l'auto, et les vélos, mode idyllique pour la mobilité individuelle en zone dense ?

Il a fallu 24 heures à Yingchuang New Materials pour imprimer 10 maisons à partir de déchets de différents chantiers. Si la forme et la réplicabilité nous remémore la si décriée ère pavillonnaire, ce processus de production est une vraie solution à l'urgence qui anime certains territoires en matière de logement. Pour l'heure, seuls les murs sont imprimables, le verre des fenêtres et la toiture sont ajoutés dans un second temps. Demain, tous architectes de nos propres logis ?

Il a fallu 24 heures à Yingchuang New Materials pour imprimer 10 maisons à partir de déchets de différents chantiers. Si la forme et la réplicabilité nous remémore la si décriée ère pavillonnaire, ce processus de production est une vraie solution à l'urgence qui anime certains territoires en matière de logement. Pour l'heure, seuls les murs sont imprimables, le verre des fenêtres et la toiture sont ajoutés dans un second temps. Demain, tous architectes de nos propres logis ?

Les journées nationales de l'habitat participatif, le premier et 2 juin prochain à Strasbourg sont une occasion d'analyser ce type d'habitat émergent et de plus en plus plébiscité. Ce mode de conception « sur-mesure » de l'habitat ébranle la classique vente sur plan largement répandue dans les projets immobiliers. L'implication des ménages dès la conception est une des clé de la réussite de ces expériences. Mais au-delà de la conception, c'est l'ensemble des décisions requièrent la participation des habitants. Un fonctionnement qui reste encore à intégrer dans le quotidien des habitants.

Les journées nationales de l'habitat participatif, le premier et 2 juin prochain à Strasbourg sont une occasion d'analyser ce type d'habitat émergent et de plus en plus plébiscité. Ce mode de conception « sur-mesure » de l'habitat ébranle la classique vente sur plan largement répandue dans les projets immobiliers. L'implication des ménages dès la conception est une des clé de la réussite de ces expériences. Mais au-delà de la conception, c'est l'ensemble des décisions requièrent la participation des habitants. Un fonctionnement qui reste encore à intégrer dans le quotidien des habitants.

Rompre avec la sédentarité pour un habitat mobile, c'est le choix opéré par les "néo-nomades", qui troquent leur maison contre une caravane. Etudié par le collectif noLand, ce mode de vie, qui correspond à une tendance émergente, est-il plus durable ? Est-il le corollaire d'une précarisation du travail ? Cette évolution du lien entre habitat et mobilité est également l'objet du dossier de prospective de Chronos à paraître dans quelques semaines.

Rompre avec la sédentarité pour un habitat mobile, c'est le choix opéré par les "néo-nomades", qui troquent leur maison contre une caravane. Etudié par le collectif noLand, ce mode de vie, qui correspond à une tendance émergente, est-il plus durable ? Est-il le corollaire d'une précarisation du travail ? Cette évolution du lien entre habitat et mobilité est également l'objet du dossier de prospective de Chronos à paraître dans quelques semaines.

Jusqu'au 30 juin a lieu le débat public autour du projet d'Europacity. Les débats sont relativement calmes pour un projet suscitant tant d'opposition (en terme d'emplois locaux, de nuisances écologiques, de surfaces commerciales et d'impacts aux franges du projet). Certains promettent à Europacity un avenir à la Notre-Dame-des-Landes, d'autres y voit comme un moyen de redorer le blason de la Seine Saint Denis auprès du grand public, et des touristes.

Jusqu'au 30 juin a lieu le débat public autour du projet d'Europacity. Les débats sont relativement calmes pour un projet suscitant tant d'oppositions (en terme d'emplois locaux, de nuisances écologiques, de surfaces commerciales et d'impacts aux franges du projet). Certains promettent à Europacity un avenir à la Notre-Dame-des-Landes, d'autres y voit comme un moyen de redorer le blason de cette

Concept émergent dans les années 2000 par la révolution numérique marchandée initialement par IBM, la smartcity peine à trouver un modèle économique réel. Si de nombreuses expérimentation sont réalisés, notamment dans le champ de la mobilité, la généralisation de ses services pose des questions en terme de financement, de gestion qui ne sont aujourd'hui pas encore prévues. Les prévisions alléchante de croissance font de la smartcity un thème de prédilection pour l'innovation et les startups. Attention à ne pas se faire aveugler par des estimations trop spéculatives.

Concept émergent dans les années 2000 par la révolution numérique marchandée initialement par IBM, la smartcity peine à trouver un modèle économique réel. Si de nombreuses expérimentation sont réalisés, notamment dans le champ de la mobilité, la généralisation de ses services pose des questions en terme de financement, de gestion qui ne sont aujourd'hui pas encore prévues. Les prévisions alléchante de croissance font de la smartcity un thème de prédilection pour l'innovation et les startups. Attention à ne pas se faire aveugler par des estimations trop spéculatives.

Ce programme prévoit d'investir 12 milliards d'euros en recherche et développement sur les 5 prochaines années. En misant sur des acteurs locaux issus de GovTech - une agence publique centrée sur l'innovation - et différents partenariats bilatéraux notamment avec Londres, et Skolkovo, le centre de recherche Russe, Singapour souhaite encore augmenter la présence de start-up sur son territoire, qui a déjà triplé ces deux dernières années. On notera aussi le réaménagement de One-North, un nouveau quartier dédié à aux startups, incubateurs, et autres laboratoires de recherche.

Ce programme prévoit d'investir 12 milliards d'euros en recherche et développement sur les 5 prochaines années. En misant sur des acteurs locaux issus de GovTech - une agence publique centrée sur l'innovation - et différents partenariats bilatéraux notamment avec Londres, et Skolkovo, le centre de recherche Russe, Singapour souhaite encore augmenter la présence de startup sur son territoire, qui a déjà triplé ces deux dernières années. On notera aussi le réaménagement de One-North, un nouveau quartier dédié à aux startups, incubateurs, et autres laboratoires de recherche.

Nice abandonne son idée de stationnement intelligent. Trop couteux et peu efficient, ce sont 10 millions d'euros sacrifiés. La smart city "hollistique" montre aussi ses limites.

Nice abandonne son idée de stationnement intelligent. Trop couteux et peu efficient, ce sont 10 millions d'euros sacrifiés. La smart city "hollistique" montre aussi ses limites.

L'association Décider Ensemble a publié les résultats d'une enquête réalisée auprès de 194 collectivités sur l'impact des outils numériques dans la participation citoyenne. Si ces outils permettent de faciliter la participation, la mobilisation ne saurait se substituer entièrement aux dispositifs "présentiels" classiques, notamment auprès des individus peu fervent d'outils numériques.

L'association Décider Ensemble a publié les résultats d'une enquête réalisé auprès de 194 collectivités sur l'impact des outils numériques dans la participation citoyenne. Si ces outils permettent de faciliter la participation, la mobilisation ne saurait se substituer entièrement aux dispositifs "présentiels" classiques , notamment auprès des individus peu fervent d'outils numériques.

550 employés, tous en ligne, de chez eux ou d'un coworking. 20% des Américains ne se rendent jamais au bureau.

Un rapport de Bloomberg Philanthropies sorti en mai enjoint les villes à se saisir de la question du véhicule autonome. Les constructeurs annoncent qu'ils déploieront leurs VA à grande échelle dès 2021. La question est de savoir si les villes seront prêtes. Le rapport pointe six enjeux autour de cette question : 1- la fenêtre d'action est très étroite et il ne faut pas louper le coche, 2- le VA est pertinent en ville (densité de population, besoin de récupérer de l'espace public, etc.), 3- les tests faits sur autoroutes ne permettent pas de répondre au véritable enjeu qui est celui de la circulation dans un traffic dense et complexe, 4- le vieillissement de la population fait du VA une solution aux problèmes de mobilité qui s'annoncent, 5- les villes peuvent encore imposer leurs règles aux constructeurs, 6- il ne faut cependant pas oublier que les villes ne sont qu'un maillon de la chaîne et que c'est tout le système de mobilité qui est à repenser.

"l'agilité repose sur un paradigme qui est celui de l'adaptation. L'idée est que je ne suis pas capable de savoir où va mon environnement, je dois donc être capable de m'adapter très rapidement à ses fluctuations." Critique intéressante de l'agilité. Pour autant, il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. L'agilité au quotidien, telle que nous la mesurons chez Chronos, est d'un autre ordre que l'entreprise ou la ville agile, extension en effet parfois abusive de cette qualité que les usagers ont inventé pour faire face à un environnement contraint.

"Depuis son lancement en avril 2016, Mobike a étendu son service dans une centaine de villes chinoises et mis quelque 5 millions de bicyclettes à la disposition de plus de 100 million d'usagers, d'où le titre de « plus grande société de vélopartage au monde ». Après un lancement à Singapour la société a désormais des équipes en Europe mais aussi aux Etats-Unis et à Fukuoka au Japon"