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hubert guillaud

701 000 heures de garde-à-vue - PlayListSociety.fr - 0 views

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    "La NSA pousse sur un terreau sociétal qui a fait du contrôle de soi, des autres et du monde, par la technologie, une évidence du lien, un ethos, une manière de vivre." Alain Damasio. "Ce désir de contrôle, cette pulsion de surveillance et de sécurité frénétique, elle passe désormais par chacun d'entre nous. Elle prend corps et fait fibre dans nos nerfs. Chacun s'en fait le relai, le colporteur, la conduction jouissive et peureuse. Chacun y trouve son petit plaisir de flic, de gestionnaire en maîtrise, de voyeur à deux balles. Tu contrôles ta maison, ta voiture, tes achats ; il surveille les mails de sa femme, géolocalise sa fille, budgétise le temps de connection de son fils. Elle contrôle son pouls, sa tension, compte ses calories et ses pas. Vous filtrez vos appels, cherchez votre ex sur Facebook, googueulisez la fille que vous avez rencontrée au bar hier plutôt que de la découvrir telle qu'elle se révèle. Et l'on vous offre tous les outils personnels et paresseux pour ça. Toutes les applis. Toute la quincaillerie clinquante du geek à portée de clics et de bips." "Parfaitement insupportables en 1940, en 1970, la NSA et ses viols arachnéens ne choquent personne en 2014 parce que la NSA, au fond, c'est devenu un peu nous." Bienvenue à l'extension indéfinie du domaine du contrôle de soi !
hubert guillaud

Privacy Alert #1 : le consentement explicite | La Quadrature du Net - 0 views

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    La Quadrature du Net initie une série de billets pour expliquer les enjeux de la nouvelle législation sur les données que s'apprête à voter la Commission européenne. Premier enjeu, défendre le consentement explicite : "Le contrôle des utilisateurs semble être problématique pour les géants de l'Internet, dont les bénéfices reposent largement sur la quantité de données personnelles qu'ils collectent. Ils redoutent qu'un plus grand contrôle donné aux utilisateurs amoindrisse les quantités de données qu'ils traitent. Ceci nous montre bien comment notre vie privée est considérée par ces entreprises : si leurs activités respectaient véritablement notre vie privée, pourquoi craindraient-elles que nous n'y consentions pas ? Exiger un consentement explicite ne porterait atteinte qu'aux entreprises qui ne respectent pas notre vie privée. Les autres, en revanche, ne pourraient que bénéficier du gain de confiance résultant du véritable contrôle donné aux utilisateurs."
hubert guillaud

Ne pas lâcher le PRISM pour l'ombre - Affordance.info - 0 views

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    Olivier Ertzscheid revient sur Prism et les révélations d'Edward Snowden sur les écoutes dont nous sommes les victimes. Une affaire qui pointe l'impasse dans laquelle nous conduit l'idéologie de la transparence. Pour Olivier Ertzscheid, le contrôle des Etats a toujours existé. Son renforcement et son omniprésence est à la fois conjoncturelle (nous avons accès à des tonnes de données plus facilement) et structurelle (il est le pendant de la perte de contrôle sur la société). A la question politique du contrôle s'ajoute celle, plus éthique, de la bienveillance. Dans une société au sein de laquelle l'essentiel des écosystèmes informationnels sont consubstantiellement des dispositifs de sur-veillance qui instrumentalisent à leur seul profit des logiques de sous-veillance, la question de la bienveillance dans le pilotage desdits systèmes doit être posée avec force et détermination. Il n'est plus temps de se perdre en conjectures sur la capacité desdits acteurs ou systèmes à réguler eux-mêmes l'empathie ou le respect de la vie "privée" dont ils pourraient nous donner gage.
hubert guillaud

Le lourd regard du mâle - Model View Culture - 0 views

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    Kate Losse pose une question qui dérange : quel est le lien entre la surveillance et le sexisme ? La surveillance de masse est le produit d'une inégalité de pouvoir technologique. Si le scandale de la NSA a été si fort, c'est peut-être parce que les hommes blancs, maîtres de la technologie, sont devenus les cibles du regard surveillant plutôt que ses maîtres hautains... Et Kate Losse de nous rappeler que le précurseur de Facebook était Facemash, une application d'appréciation des photos des étudiants et surtout des étudiantes de Harvard. Mais la suppression de la fonction de notation n'a pas changé la fonction de base du site qui est d'afficher des photos des gens autour de vous pour votre consommation et votre jugement. Nous devons en savoir plus sur là où se porte les regards dans nos réseaux sociaux. La différence sexuée de consommation de Facebook n'est-elle pas invisible ? La transparence n'est pas symétrique. La technologie est fondamentalement une question de pouvoir, rappelle Kate Losse, au sens le plus élémentaire du terme, comme le développement d'outils qui étendent la puissance de leurs propriétaires. Dans le cas de Facebook, depuis l'origine, l'accent a été mis sur la photographie et sur des informations d'identification. Alors que les entités de contrôle de Facebook sont majoritairement des hommes, les contenus portent majoritairement sur des photographies de femmes. Les décisions de développement reflètent ce contrôle : lorsque "Places" a été déployé, il a d'abord permis aux utilisateurs d'étiqueter des endroits par des amis, sans le consentement explicite des victimes. La surveillance et le sexisme ont en commun un modèle d'exploitation de personnes qui ne maîtrisent pas la technologie et qui ne sont autorisés à exister que sous contrôle.
hubert guillaud

Le féodalisme assure la sécurité - Wired.com - 0 views

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    Bruce Schneier, le spécialiste de la sécurité informatique, l'assure, c'est par le féodalisme que les grands de l'internet assurent la sécurité. Les fournisseurs de matériel contrôle le matériel et les logiciels que nous utilisons. Les services maintiennent les données pour nous. Ceci en raison de la commodité qui assure la redondance, l'automatisation et même (parfois) le partage. "La confiance est notre seule option". Parfois nous avons le contrôle sur les mises à jour, mais nous ne savons même pas ce qu'elles vont installer pour nous. Bref, être un vassal a ses avantages. Même si les seigneurs peuvent agir de manière arbitraire et capricieuse. Mais ils agissent toujours pour leur propre intérêts. Ces entreprises nous possèdent, peuvent nous vendre ou nous livrer aux autorités... Reste que nous recevons peu de garanties de protection en retour, que ces entreprises sont soumises à peu de règles et de restrictions. "Cette situation doit changer. Il doit y avoir des limites à ce que les vendeurs de nuages peuvent faire avec nos données". L'Etat centralisé a imposé la primauté du droit pour arrêter la féodalité, mais nos gouvernements ont renoncé à leur rôle dans le cyberespace. Il est tant que les gouvernements interviennent pour créer des environnements réglementaires qui protègent les vassaux des seigneurs.
hubert guillaud

Anil Dash sur le web que nous avons perdu - David Weinberger - 1 views

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    David Weinberger revient sur une passionnante conférence donnée par l'entrepreneur Anil Dash - http://dashes.com/anil/ - au Centre Berkman. En ligne, nos espaces publics sont devenus des propriétés privées. Alors que nous pouvons transgresser l'espace public, nous ne le pouvons plus en ligne. Nous sommes soumis aux CGU, qui permet à ces sociétés de supprimer ou censurer nos photos, nos messages, nos textes, comme ils le souhaitent. Facebook a démantelé la culture du web et ses valeurs. Etre blogueur était un état distinctif, être sur Facebook ne l'est plus. Nous habitons un internet qui interdit la critique, le journalisme... comme le fait la censure automatique d'Apple ou Facebook. Le contrôle de nos données est devenu illégal. On peut chanter Happy Birthday en famille, mais pas mettre ce moment sur YouTube. RSS ou les métadonnées permettaient de rendre les contenus découvrables et partageables. Instagram ne propose pas d'étiqueter les photos comme le proposait Flickr, ni de les placer en Creative Commons. Les liens sont devenus l'outil économique d'optimisation des moteurs de recherche et demain les moteurs du spam. Les standards et l'interopérabilité n'ont pas progressés. Facebook n'est pas un espace public et la transgression ou la dissidence n'y sont pas autorisées. Nous passons de moins en moins de temps sur des pages et de plus en plus dans des flux or, les flux sont des accès contrôlés ! Dans les flux, "l'hôte contrôle l'expérience que nous faisons du contenu". Alors que va-t-il se passer. Pour Anil Dash, il est certain que des politiques à l'égard des logiciels sociaux vont poindre et notamment nous intéresser aux Conditions générales d'utilisation...
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L'adieu à la caisse - La Vie des idées - 0 views

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    L'automatisation des services se déploie dans de nombreux secteurs : banques, cinémas, administrations publiques. Une enquête sociologique menée par Sophie Bernard dans "Travail et automatisation des services : la fin des caissières" démontre que cette tendance conduit à une intensification du travail des agents concernés. En passant du travail séquentiel classique de la caisse au travail simultanée de surveiller plusieurs caisses automatiques, les caissières ont moins de contrôle sur leurs rythmes de travail et doivent être plus disponibles encore. "Si le corps du travailleur est pratiquement libéré de toue contrainte, son esprit doit par contre être entièrement disponible". La mise au travail des clients renouvelle la frontière du travail, le rapport de pouvoir et est source de nouvelles tensions, notamment en renforcant leur rôle de contrôle.
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Zimmermann : "Faire confiance à Google ou Facebook, c'est être à poil sur Internet" - Le Point - 1 views

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    Jérémie Zimmerman de la Quadrature du Net revient sur les révélations d'Edward Snowden : "Il y a de toute façon une différence entre les interceptions ciblées se faisant sous contrôle de l'autorité judiciaire dans le cadre d'une enquête précise et les interceptions massives qui sont réalisées en toute impunité, surtout lorsqu'elles concernent les citoyens non américains. Le chiffon rouge de la "cyberguerre", tout comme la menace terroriste servent d'épouvantail aux autorités pour décrocher des budgets militaires monstres et faire voter des lois toujours plus intrusives, donnant à la NSA et au FBI des pouvoirs quasi illimités, sans aucune forme de contrôle par les citoyens. La question est d'autant plus préoccupante lorsque ces pouvoirs s'étendent aux citoyens non américains, qui ne sont donc pas protégés par la Constitution américaine."
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Comment échoue la logique du rien à cacher - Zephoria - 0 views

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    Chaque mois d'avril, danah boyd, comme bien de ses concitoyens, doit remplir sa déclaration d'impôt. Comme chacun d'entre nous elle le fait au mieux, tente de ne rien oublier... Et pourtant, si l'organisme des impôts américain décidait de faire un contrôle, ils trouveraient certainement quelque chose : oubli, erreur de calcul, etc. "La possibilité d'un contrôle est donc intimidant et effrayant, non pas parce que j'ai quelque chose à cacher, mais parce que prouver qu'on est innocent prend du temps, de l'argent, des efforts et de l'émotion." Et c'est justement ce qui lui arrive en ce moment, suite à un déménagement. Et il est difficile de rassembler des documents qui le prouve. Si le gouvernement utilisaient les données de son opérateur téléphonique, il pourrait le voir pourtant. Mais le gouvernement via Prism utilise les données pour créer de la suspicion, pas pour confirmer l'innocence des gens. Le cadre de la présomption d'innocence est important pour les libertés civiles, même si cela signifie que certains criminels échapperont à la justice. Ces cadres demandes aux gouvernements de prouver que quelqu'un a fait quelque chose de mal. Parce qu'il est facile de susciter des soupçons. Malgré cette protection, chaque année, des innocents sont condamnés à la prison et parfois même condamnés à la peine de mort. Si quelqu'un à intérêt à vous déclarer coupable, alors il peut d'autant plus facilement peindre ce portrait de vous s'il a suffisamment de données. Les gens se sentent souvent à l'abri de la surveillance de l'Etat parce qu'ils n'ont rien fait de mal. Et pourtant, si vous rencontré les auteurs de l'attentat de Boston, peut-être serez vous soupçonnés, poursuivis par les médias, comme on l'a vu durant cette affaire. La société génère des soupçons sur ceux qui ne lui ressemble pas : pauvres, étrangers, ou ceux qui ont une fois différente... Ceux qui ne sont pas comme nous sont suspects et cela renforce le désir de les
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"Pourquoi stocker toutes nos vies sur des serveurs aux Etats-Unis ?" - Le Monde.fr - 1 views

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    Jérémie Zimmermann : "Nous devons questionner notre rapport, en tant que société tout entière, à la technologie. D'un côté, nous avons des technologies qui sont faites pour rendre les individus plus libres, par l'ouverture et le partage des connaissances : ce sont les logiciels libres (comme GNU/Linux, Firefox ou Bittorrent), les services décentralisés (que chacun fait tourner sur son serveur ou sur des serveurs mutualisés entre amis ou à l'échelle d'une entreprise, institution, etc.) et le chiffrement point à point (qui permet aux individus de protéger par les mathématiques leurs communications contre les interceptions). De l'autre, nous constatons la montée en puissance de technologies qui sont conçues pour contrôler les individus, voire restreindre leurs libertés en les empêchant d'en faire ce qu'ils souhaitent. Je pense à ces pseudo "téléphones intelligents" qui ne sont ni des téléphones (ils sont avant tout des ordinateurs qui savent également téléphoner), ni intelligents, car en réalité ils permettent de faire moins de choses que des ordinateurs traditionnels et sont conçus en réalité pour empêcher à l'utilisateur de choisir d'où seront installés les programmes, d'installer les programmes de son choix, ou même d'avoir accès pour le comprendre au fonctionnement des puces cruciales qui permettent d'émettre ou recevoir des données... Si l'on devait appeler cela de "l'intelligence", cela serait peut-être au sens anglais du mot, pour parler de renseignement, d'espionnage... car de tels appareils semblent être conçus pour espionner leurs utilisateurs. De la même façon, ces services massivement centralisés sont par essence, par leur architecture, faits pour aspirer toutes les données personnelles possibles et imaginables. Ce sont les modèles économiques de ces entreprises qui sont basés sur le fait d'entretenir un flou entre vie privée et vie publique... Toutes ces technologies ont en commun de maintenir l'utilis
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L'accompagnement de la révolution numérique: une chance pour la France ? - le Blog de FDN - 0 views

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    "un Internet neutre serait "un simple tuyau qui ne discrimine ni ne modifie les données qu'il transporte"" rappelle Laurent Chemla, mais la neutralité, ça n'existe pas. Parce que tout opérateur établit des politiques de routage : par sa nature même l'internet est discriminant. Parce que l'internet est par définition a-centré, c'est-à-dire que sont intelligence est à ses extrémités et que tout ordinateur relié à l'internet peut devenir serveur autant que client. C'est ce principe qui a permis l'explosion d'innovation, mais c'est ce principe qui est marginalisé par l'asymétrie des débits d'émission et de réception. "La première des atteintes à l'objectif de neutralité est l'asymétrie des débits." Internet n'est donc ni neutre techniquement, ni politiquement. Mais l'objectif de neutralité n'en est pas moins important et ce d'autant que le marché seul est désormais incapable de garantir les libertés minimales de chacun. L'affirmation du principe de neutralité peut n'avoir que peu d'effets : un internet pourrait être légalement neutre pour permettre des échanges entre appstores centralisés. La décentralisation des données de l'utilisateur impliquera toujours de centralisation et toujours moins de contrôle. La seule réponse pérenne, estime Laurent Chemla, c'est de rééquilibrer le flux des données, ce qui ne serait pas sans effets majeurs sur l'économie comme sur les questions de contrôle de l'information et de vie privée permettant de mettre un frein à l'exil de données au mains d'une poignée de géants supranationaux. Alors que faut-il faire ? Pour Laurent Chemla, les solutions sont de trois ordres. Rééquilibrer les pouvoirs entre grandes entreprises et particuliers par la législation, pour renforcer la liberté d'expression et l'égalité des citoyens. Enfin, pourquoi ne pas proposer aux opérateurs la participation à un service public de la fourniture d'accès établie sur une réglementation claire favorisant la neut
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Requiem pour notre monde merveilleusement inefficace - Slate.com - 0 views

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    L'été dernier, Momentum, une agence de marketing espagnole, a fait parlé d'elle en proposant un distributeur de boisson qui modifiait le prix des boissons selon la température extérieure, en baissant le prix des boissons fraiches quand il faisait trop chaud. Bien sûr, cet exemple n'avait pas d'autre vertu que marketing, souligne Evgeny Morozov : toute entreprise normalement constitué ne pourrait faire que l'inverse... Mais Momentum a surtout montré que la prolifération de capteurs bons marchés permet d'introduire la tarification dynamique, sans intervention de l'opérateur humain. En 2011 Intel et Kraft ont lancé iSample, un capteur optique pour déterminer l'âge et le sexe de l'acheteur et lui suggérer des produits appropriés... Demain, ils permettront d'empêcher les automates qui délivrent des DVD de proposer des films porno à des enfants...  "Une fois que nos visages peuvent être attachés à nos profils de réseaux sociaux, toutes sortes d'autres manipulations entrent en scène", estime Morozov : réductions, oui, mais aussi augmentations... Si la machine peut prédire les situations en analysant notre profil de réseau social ou interroger l'application d'auto-tracking sur notre téléphone pour savoir à quel point nous sommes assoiffés, pourra-t-elle nous facturer plus cher la boisson fraîche dont nous avons besoin ? Pour l'investisseur Max Levchin, les capteurs peuvent enfin nous permettre d'utiliser nos objets à leur plein potentiel. Alors que dans le passé les services de taxis traitaient les appels dans l'ordre d'arriver, Uber ou Hailo, elles, vous permettent d'avoir accès à un service différent si vous en payez le prix. Demain seront-nous traités différemment selon que nous sommes amis avec Bill Gates sur Facebook ou que nous ne sommes pas sur le site social mondial ? "Dans le cas des taxis, l'inefficacité n'était pas seulement une conséquence malheureuse d'un monde sans capteurs. Au contraire, il était l'aboutissement l
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Vie privée en ligne : comment les consommateurs abaissent la garde - NYTimes.com - 0 views

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    Alessandro Acquisti, économiste comportemental à l'université Carnegie Mellon à Pittsburgh a étudié comment nous négocions notre vie privée en ligne, c'est-à-dire comment nous offrons nos données en échange d'un deal qu'on ne peut refuser. Pourquoi agissons-nous de manière inconstante ? Nous sommes facilement manipulés par la façon dont on nous demande des informations, estime le chercheur. Mais, si donner aux utilisateurs un contrôle accru semble une solution, cela pourrait bien se révéler être une illusion. Bien souvent, la gratification immédiate (de recevoir une réduction par exemple ou un avantage), l'emporte sur la prudence. Il a ainsi proposé aux acheteurs d'un centre commercial une carte de réduction de 10$ et leur proposait 2$ de remise supplémentaire s'ils leur offraient la lise de ce qu'ils avaient acheté en échange. 50% des gens ont accepté ce deal ! Mais quand il leur proposait de racheter à 10 $ une carte de réduction de 12 $ s'ils voulaient garder leur information privée, 90ù l'ont fait ! Pourquoi une telle différence de comportement ? Si nous n'avons pas un avantage dès le départ, on a plus de mal à l'acquérir ensuite, estime le chercheur. "La transparence et le contrôle sont des mots vides qui sont utilisés pour pousser la responsabilité de l'utilisateur pour les problèmes qui sont créés par d'autres."
hubert guillaud

Liberté pour les utilisateurs, pas pour les logiciels, par Benjamin Mako Hill - Framablog - 0 views

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    "La liberté de l'utilisateur ne découle pas toujours de la liberté du logiciel", rappelle Benjamin Mako Hill. Google, Facebook et autres ont bâti leur empire sur les logiciels libres. Pourtant, les utilisateurs ne peuvent changer le logiciel ou l'utiliser comme ils le souhaitent. "Chaque fois qu'on remplace un logiciel libre du bureau par un SaaS (Software as Service ou Logiciel en tant que service), on passe d'une situation où l'utilisateur avait le contrôle sur ses logiciels à une situation où il n'a pratiquement plus aucun contrôle. (...) En se concentrant sur la liberté des logiciels et non sur celle des utilisateurs, bien des partisans du logiciel libre n'ont pas su anticiper cette inquiétante dynamique." "Les promoteurs du logiciel libre doivent revenir à leur objectif premier : la liberté des personnes et non celle des logiciels. 
hubert guillaud

« Facebook a dit à mon père que j'étais gay » - Bug Brother - 0 views

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    En vous faisant ajouter (sans votre autorisation) dans un groupe public (une chorale gay), deux étudiants américains ont vu toutes leurs relations êtres mises au courant de leur homosexualité. Une histoire qui montre bien les limites de la complexité des options de confidentialités sur Facebook. Sur Facebook, notre vie est publique, rappelle Jean-Marc Manach. Quoi qu'on y partage, l'information est accessible à Facebook et ses annonceurs voire aux autorités. Facebook nous donne l'illusion du contrôle, mais pas le contrôle.
hubert guillaud

Stallman avait malheureusement raison depuis le début - Framablog - 0 views

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    Richard Stallman et la Free Software Foundation répètent inlassablement qu'il est fondamental que l'homme contrôle le logiciel. Pour Thom Holwerda, le président Obama a signé une loi qui permet de maintenir en détention indéfiniment des gens soupçonnés de terrorisme sans la moindre forme de procès ou de jugement... Or, rappelle-t-il, les manifestants pacifique d'Occupy ont été qualifiés de terroristes par les autorités. Richard Stallman, avec ses propos parfois extrêmiste, avait-il donc raison de nous prévenir du risque que présente le contrôle sur le logiciel et le matériel que nous utilisons. L'impossibilité de vérifier ce que fait le code dans nos terminaux devient chaque jour plus grave.
hubert guillaud

Le gouvernement américain à trahi l'internet, nous devons le reprendre - theguardian.com - 0 views

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    La NSA a sapé un contrat social fondamental, estime le spécialiste de la sécurité Bruce Schneier. Mais aussi les entreprises qui ont construit et gérer cette infrastructure, comme celles qui vendent du matériel et des logiciels ou qui accueillent nos données. Nous ne pouvons plus leur faire confiance pour être les gardiens d'un internet éthique. C'est aux ingénieurs d'en reprendre le contrôle. C'est à eux d'être les lanceurs d'alertes des actions illégales de nos gouvernements. Nous devons savoir comment la NSA subvertissent les routeurs, les commutateurs, le cloud, et les technologies de chiffrement... C'est aux ingénieurs de reconcevoir l'internet pour éviter ce type d'espionnage massif. Enfin, les ingénieurs de l'internet doivent influer sur sa gouvernance et la doter de nouveaux moyens, notamment en exigeant la transparence et le contrôle des gouvernements et des sociétés de l'internet. Ceux qui aiment la liberté doivent la réparer !
hubert guillaud

Le design suédois, version politiques publiques - La 27e Région - 0 views

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    Le nouveau management public (cette "société de l'audit", du management par objectif, de l'orientation vers les résultats...) cherche à bâtir un système de contrôle intégré et n'obtient en retour que des "rituels de rationalité", c'est-à-dire une expansion encore plus grande de la bureaucratie et une attitude de dédain du politique qui préfèrent alors l'éviter pour gouverner. Ce système se fond sur le contrôle, la séparation des tâches, les résultats, la compétition, là où nous aurions besoin de confiance, d'approches systémiques, de coopération, d'apprentissage et d'innovation, estime Bengt Jacobson, chercheur à l'université de Södertorn et membre de la Public Administration Academy suédoise. Pour les hauts fonctionnaires, le problème ne réside jamais dans le système, mais dans le fait qu'il n'est pas encore suffisamment mis en place !
hubert guillaud

Les passagers aériens peuvent garder leurs chaussures... en échange de leurs données - NextGov.com - 0 views

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    L'administration chargée de la sécurité des transports américain vient de dévoiler un programme premium permettant aux voyageurs aériens de passer plus vite les contrôles de sécurité (sauf pour leurs matériel électroniques et liquides, toujours soumis à vérification). Pour 85 $ par an et à la condition qu'ils autorisent l'autorité à avoir accès à leurs données personnelles en ligne, ceux qui souscriront au programme pourront passer plus vite les contrôles de sécurité des aéroports.
hubert guillaud

Rencontre avec les pirates qui veulent jailbreaker l'internet - Wired - 0 views

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    Klint Finley est allé à la rencontre de l'Indie Web movement (le mouvement pour un web indépendant) qui tenait récemment une rencontre, autour de Ward Cunningham, l'inventeur du wiki, de Kevin Marks, le responsable des web services de British Telecom ou Brad Fitzpatrick, le créateur de Live Journal... Des hackers qui développent des alternatives open source au web des grandes sociétés, comme Camlistore, une alternative open source à Google Drive. L'idée est de créer un web qui se comporte comme une seule entité. Bien qu'animé par des gens qui travaillent chez Google, Facebook ou Twitter, le web indépendant travaille à s'en défaire. Parmi les outils qui sont en train d'être mis au point, on trouve des alternatives à Twitter ou Facebook comme StatusNet ou Diso (le réseau social distribué)... ou encore Diaspora devenu Mark.io depuis le décès de son fondateur. Plutôt que de remplacer les silos des acteurs majeurs de l'internet, le mouvement se défini par sa volonté à construire des outils qui vous permettent d'héberger vos données et machines, mais également de les partager via le net. Ce qu'on appelle le POSSE (Publish on your Own Site, syndicate elsewhere). Au début, ils ressemblent à n'importe quel autre tripotée de geeks technologie. Mais alors vous avez un préavis d'un d'entre eux est Ward Cunningham, l'homme qui a inventé le wiki, la technologie a fait Wikipedia sous-tend. Et il ya Kevin Marks, l'ancien vice-président des services Web à British Telecom. Oh, et ne manquez pas Brad Fitzpatrick, créateur du site de blogs LiveJournal séminal et, plus récemment, un codeur qui travaille dans la salle des machines de l'empire en ligne de Google. Emballé dans une petite salle de conférence, cette bande hétéroclite de développeurs de logiciels doit pedigree numérique hors normes, et theyhave une mission à l'avenant. Ils espèrent jailbreaker l'internet. Ils appellent cela le mouvement de la bande indie, en vue de créer un
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