Sénat / Délégation aux entreprises - Synthèse - Responsabilité sociétale des ... - 0 views
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Veille & Documentation on 06 Jul 20La pandémie de Covid-19 a plongé le monde dans une crise sanitaire, économique et sociale sans précédent. La mobilisation des entreprises, quels que soient leur secteur et leur taille, pour contribuer à lutter contre la pandémie a été à la hauteur de ces circonstances exceptionnelles. Nombreuses sont celles qui ont converti leur appareil productif pour fabriquer masques, respirateurs, produire du gel hydroalcoolique ou accueillir des personnels soignants afin d'alléger leur temps de trajet. La crise a apporté la preuve tangible et pragmatique de la responsabilité sociétale des entreprises : contribuer à l'intérêt général. Les entreprises responsables s'imposent comme un nouveau « business model » financièrement rémunérateur, économiquement résilient, sociétalement plébiscité. Elles répondent à l'attente de « valeurs » de la part des consommateurs, à l'appel au « sens » des salariés et au constat, de plus en plus partagé par les actionnaires, que la performance financière en sera meilleure. La RSE devient même un avantage comparatif pour une économie nationale. Les entreprises sont donc interpellées de toutes parts pour être « plus responsables », par leurs « parties prenantes » mais aussi par les pouvoirs publics. Ainsi, l'ONU s'est adressée directement à elles en 1999 pour en faire des acteurs de la lutte contre le réchauffement climatique. Les entreprises sont destinataires des 17 objectifs de développement durable (ODD) de 2015, qui entendent construire un agenda universel pour construire un monde plus durable et inclusif. L'Europe durable à l'horizon 2030 attend, selon la Commission européenne, un comportement responsable des entreprises. La France a adopté une législation pionnière dès 2001, s'est dotée d'une diplomatie RSE proactive, et d'un forum qui réunit depuis 2013 les parties prenantes de la RSE. Démarche volontaire à l'origine, elle s'impose de plus en plus aux entrepri