"e thème de la violence scolaire fait florès dans les médias depuis les années 1990, repris par un certain nombre de chercheurs, dont l'un des plus emblématiques est sans nul doute Éric Debarbieux, président de l'Observatoire international de la violence à l'école, qui a présidé les dernières Assises nationales sur le harcèlement scolaire les 2 et 3 mai 2011. Cette nouvelle dénomination interroge sur l'évolution de la réflexion sur les violences scolaires. En effet, la caractérisation de celles-ci a évolué depuis la prise en compte de cette question dans les débats publics. Si les dénominations suivantes ont coexisté, la prédominance de l'une ou de l'autre renseigne sur les représentations sociales de la violence. Du terme d'« incivilités », apparu dans les années 1990, on est passé à celui de « microviolences » dans les années 2000. Aujourd'hui, les recherches se recentrent sur le harcèlement scolaire. Que signifie ce changement de nom et qu'annonce-t-il en termes de traitement de la violence à l'école ?"
"Nous interrogeons les agencements spatiaux des écoles primaires, maternelles et élémentaires, du XXIe siècle au regard des défis qui les traversent. Quels aménagements spécifiques et quelles organisations spatiales pour répondre aux enjeux contemporains éducatifs et pédagogiques ? Quelle serait l'école « idéale » ?"
"Catherine Hurtig-Delattre - chargée d'études à l'Institut français de l'éducation (centre Alain-Savary) de Lyon et coordonnatrice de l'ouvrage Coéducation. Des clés pour une responsabilité partagée aux Éditions Canopé - apporte des éléments de compréhension et d'action pour répondre aux enjeux de la coéducation."
"La coéducation, une absolue nécessité pour…
…construire une communauté éducative protectrice et efficiente, inclure des élèves à besoins particuliers, lutter contre le harcèlement, accompagner de façon concertée un projet d'orientation adapté à l'épanouissement de chaque jeune. Focus."
Nicole Belloubet a confirmé vouloir travailler sur une modification de la carte de l'éducation prioritaire (EP). Une éducation prioritaire dont on attend le bilan depuis 2018 mais qui ne semble toujours pas d'actualité. Yannick Trigance, spécialiste des questions d'éducation, revient sur les besoins de cette dernière
"Après un état des lieux des enjeux et des objectifs, ce document apporte des précisions sur les principes et les démarches qui favorisent une coopération apaisée entre équipes éducatives et familles."
"les alliances éducatives au cœur du grand programme de rénovation des écoles. Les personnels d'encadrement, dont les personnels de direction en qualité de premiers responsables pédagogiques de l'unité éducative, devront ainsi accompagner, convaincre et installer les conditions matérielles et psychologiques pour qu'enfin le concept d'alliance éducative passe de l'état de notion embryonnaire à celui de réalité vécue au quotidien."
"Les rencontres avec les représentants légaux des élèves sont des temps particulièrement importants de la relation école/familles pour le suivi du parcours scolaire de l'élève.
Le choix de l'organisation de l'année en trimestres ou en semestres peut avoir une influence sur la fréquence et les modalités des rencontres parents/professeurs. Mais tous les temps de rencontre et a fortiori ceux organisés institutionnellement ont pour objectif d'informer, d'expliciter les attendus de l'École et d'échanger autour du projet scolaire de l'élève."
La première politique d'éducation prioritaire a été mise en place il y a plus de 35 ans. Dès sa conception, les auteurs de cette politique alertaient sur la nécessité qu'elle ne soit que temporaire au risque d'entraîner des effets pervers de stigmatisation de ces établissements du fait du label « éducation prioritaire », avec pour conséquence :