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François Bertrand

L'innovation sociale pour nous sortir de la crise ! | InternetActu.net - 0 views

  • L’innovation sociale pour nous sortir de la crise !
  • Nos élus doivent davantage intégrer l’innovation sociale au sein des grandes politiques publiques. Aujourd’hui, les politiques d’innovation misent essentiellement sur la technologie, sans forcément bien prendre en compte son implication sociale majeure. Alors que l’économie solidaire produit les modèles de développement parmi les plus robustes et les plus efficaces, elle reste souvent le parent pauvre des politiques publiques. Or la culture et les méthodes propres à l’innovation sociale peuvent apporter un profond renouveau à l’ensemble des politiques et de la puissance publique, améliorer le service rendu et, pourquoi pas, réconcilier les citoyens avec leurs gouvernants.
François Bertrand

Do Better Schools Lead to More Growth? Cognitive Skills, Economic Outcomes, and Causation - 0 views

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    pour david
François Bertrand

Reviewing national research systems: Responses, the template and country studies - 0 views

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    un modèle d'analyse du système national de recherche d'un pays
François Bertrand

2009/03/13 > BE Etats-Unis 157 > Innovation aux Etats-Unis : l'Amérique se re... - 0 views

  • Les mêmes indicateurs, seize au total, ont été utilisés pour évaluer la performance des 40 pays les plus développés technologiquement. Ils ont été regroupés en six catégories :- entrepreneuriat,- capital humain,- politiques de soutien,- infrastructures d'information et de communication,- capacité d'innovation et- performance économique.
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    voir aussi le site de l'ITIF : le classement de la France n'est pas très rose...
François Bertrand

Le vide poches : le blog du planning stratégique: Au Dela Du Profit : philoso... - 0 views

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    à la fois comme modèle de présentation et aussi sur le fond
François Bertrand

Le vide poches : le blog du planning stratégique: Intégrer des lead user dans... - 0 views

  • Intégrer des lead user dans le processus de conception et innovation : les utilisateurs à l’avant-garde d’un domaine, ayant un fort intérêt à innover pour eux-mêmes, imaginant des solutions qui répondent à des attentes qui vont se généralise
  • Von Hippel base sa theorie Lead user sur un utilisateur qui présenterait deux caractéristiques, à l’avant-garde d’une tendance (the ahead of trend) et possédant un fort intérêt à innover (the high expected benefit).
  • Schreier et Prügl enrichissent la théorie en testant quatre nouvelles composantes (Schreier & Prügl, 2008) : connaissance du consommateur (consumer knowledge), expérience d’utilisation (use experience), lieu du contrôle (locus of control), innovativité innée (innovativeness).
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  • Le Lead user est un individu qui possède donc 6 caractéristiques : - à l’avant-garde d’une tendance - ayant un fort intérêt à innover - possédant une connaissance du domaine de l’innovation - possédant une connaissance sur ses usages dans le domaine de l’innovation - possédant une forte innovativité innée - possédant un lieu de contrôle de l’action interne
  • Le Lead user pouvant aussi être Early adopter et Leader d’opinion, leur identification devient donc un enjeu important, à la fois comme source d’innovation et comme source de diffusion de l’innovation.
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    article assez pédagogique sur les lead users
François Bertrand

L'innovation en Poitou-Charentes - Olivier Bouba-Olga : Blog d'un économiste ... - 0 views

  • Idée 4 : une menace principale, les effets de mode Quelques problèmes importants, liés à la diffusion d'idées à la mode. i) on est trop à la recherche d'un prétendu modèle optimal (la Silicon Valley, bien sûr ! base incontournable du modèle des clusters), on ne réfléchit pas suffisamment aux spécificités des territoires avant de lancer des politiques de soutien à l'innovation. Or, Poitou-Charentes est une région très spécifique, qui appelle donc des politiques également spécifiques. ii) nombre de politiques considèrent que l'agglomération est nécessaire à l'innovation, et préconisent donc l'émergence de pôles de taille importante, ainsi que la concentration spatiale de la recherche. Les études disponibles devraient pourtant relativiser ce discours. Il y a sans doute une taille minimale à respecter, mais des territoires de taille moyenne peuvent tout à fait être performants en matière d'innovation, on l'a vu avec la productivité apparente de la recherche en Poitou-Charentes. iii) on préconise également le rapprochement des entreprises et des laboratoires de chaque région. Or si pour certaines régions c'est pertinent, ça ne l'est pas pour Poitou-Charentes : les compétences des deux parties prenantes sont faiblement complémentaires. Une stratégie réseau serait plus efficace. Or, pour prendre l'exemple des pôles de compétitivité, elle est pénalisée par le zonage R&D. iv) pour les PME, les enjeux les plus forts sont en termes d'innovation organisationnelle, d'une part, et de diversification cohérente, d'autre part. Ce sont donc des formes particulières d'innovation qui doivent être intégrées dans la réflexion et soutenues par les politiques, notamment en Poitou-Charentes, où le tissu productif est composé de nombreuses PME.
Fred L

Recherche et Droits d'Auteur - 0 views

  • Les chercheurs, individuellement, n'ont aucun poids devant les éditeurs, et toute forme de résistance individuelle risque de se payer à titre personnel par un nombre réduit de publications, et donc une carrière handicapée. La meilleure défense de leur droits serait donc que l'administration préserve l'intérêt public (comme le fait déjà l'administration U.S.) en limitant le droit des chercheurs à céder l'exclusivité de leurs publications. L'auteur a proposé à l'INRIA d'adopter la position suivante: «Les droits d'auteur des articles appartiennent aux auteurs. Cependant, la production d'articles scientifiques, de rapports de recherche et de rapports techniques est l'une des missions essentielles de l'INRIA. Par conséquent, l'INRIA se réserve le droit de diffuser les travaux effectués dans l'institut selon toutes modalités qu'il estimera utiles à l'accomplissement de ses missions.» Une telle rédaction n'enlève en fait aucun droit aux auteurs, mais leur permet de garder, au travers de leur institution, la libre disposition de leurs écrits indépendamment de toute pression extérieure. On peut espérer que, à terme, une telle politique encouragera une distribution électronique ouverte, et la continuation du libre accès aux rapports techniques de toutes les institutions scientifiques, accès que l'on voit plutôt se restreindre à l'heure actuelle sous la pression des éditeurs, au moins en ce qui concerne la forme numérisée qui devient prévalante.
Fred L

Rapport_Morand_Manceau_-_Pour_une_nouvelle_vision_de_l_innovation_-_ESCP_Europe_2009.pd... - 0 views

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    impressionnant, on dirait notre rapport !
Fred L

L'ascenseur social ne démarre pas au 15e étage !... par Alain Cadix - LeMonde.fr - 0 views

  • L'ascenseur social ne démarre pas au 15e étage !... par Alain Cadix
  • A défaut de faire fonctionner l'ascenseur social, n'était-il pas plus aisé d'étêter l'édifice éducatif ? Mais tirer vers le bas ne grandit pas une nation. Cette tentation n'épargne pas encore quelques milieux où l'on argue que les grandes écoles détournent les meilleurs éléments des voies qui conduisent à la recherche, occultant la contribution essentielle des grandes écoles et de leurs anciens élèves à la R & D des entreprises mais aussi à la recherche publique ; que les grandes écoles ont une faible valeur ajoutée, seul le concours d'entrée ayant la valeur d'une certification
  • Au fond, la raison de ce malaise et de ces débats vient du fait qu'on essaie de pallier en fin de parcours éducatif les dysfonctionnements majeurs de notre système scolaire. L'ouverture sociale des grandes écoles soulève polémiques et pose questions dans la sphère du ministère de Valérie Pécresse. Fondamentalement, c'est celui de Luc Chatel qui est concerné. En effet, les grandes écoles (et les formations universitaires de master), en bout de chaîne, puisant dans les viviers qui leur sont préparés en amont, c'est vers l'amont qu'il faut porter le regard pour essayer d'expliquer (en grande partie) cet élitisme du haut enseignement supérieur.
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  • Près de 80 % des élèves de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) étaient dans le quart supérieur à l'évaluation en 6e ; les jeux semblant ainsi quasiment faits dès l'entrée au collège. Cette proportion va peut-être évoluer avec le quota désormais atteint de 30 % de boursiers dans les CPGE.
  • Il existe une corrélation très forte entre les résultats à l'évaluation en 6e et les résultats à l'évaluation en CE2, avec un avantage marqué aux enfants des catégories professionnelles intellectuelles et supérieures.
  • Plus en amont encore, au début du CP, l'avantage des enfants de milieux favorisés est particulièrement net pour la pré-lecture, la reconnaissance des lettres, la maîtrise des concepts liés au temps.
  • Les grandes écoles ont fait de méritoires efforts ces dernières années pour s'ouvrir à la mixité. Mais l'ouverture sociale est bridée par la structure catégorielle des viviers en amont.
  • Elles vont probablement faire évoluer leurs concours pour permettre une plus grande mixité sociale à l'entrée. Mais il y a fort à parier qu'alors, pour garantir la qualité de leur diplôme principal, ce qui est essentiel, vital pour elles, certaines grandes écoles seront amenées à créer un diplôme à bac+3, une licence, comme du reste Sciences-Po récemment, transformant la première année d'études en leur sein (troisième et dernière année du cycle licence) en une année de sélection qui sera théorique par ses enseignements et draconienne par ses évaluations.
  • Et nous reviendrons peu ou prou à la case départ tant que le problème ne sera pas pris en charge très en amont, bien avant le baccalauréat, au cours des quinze années de scolarité, maternelle, primaire et secondaire.
  • Alain Cadix, ancien président de la Conférence des grandes écoles, est directeur de l'Ecole nationale supérieure de création industrielle (ENSCI – Les Ateliers). Cet article n'engage pas la Conférence des grandes écoles.
Fred L

LaTribune.fr - "La réactivité ne suffit pas, il faut un plan de modernisation" - 0 views

  • En termes d’innovation, je veux faire deux propositions : d’abord, que les projets industriels labellisés par les pôles de compétitivité bénéficient d’un financement prioritaire des banques, sous le contrôle du médiateur du crédit. Ensuite, pourquoi ne pas créer un guichet unique de l’innovation, un véritable service public chargé d’aider les entreprises dans leur développement et leur dialogue avec les pouvoirs publics ?
Fred L

Les petites sociétés innovantes déplorent l'abandon des pouvoirs publics - L'... - 0 views

  • Fut un temps où le gouvernement regardait les start-up, ces jeunes sociétés technologiques innovantes, avec les yeux de Chimène. Cette époque serait révolue. Désormais, ce sont les "gazelles", c'est-à-dire les entreprises de taille moyenne en forte croissance, qu'elles soient ou non innovantes, qui sont choyées. Un nouveau sigle a d'ailleurs fait son apparition dans les statistiques : ETI, pour "entreprises de taille intermédiaire". Les aides publiques aux PME leur sont désormais prioritairement destinées.
  • En 2009, la part de ce budget consacré aux interventions classiques, c'est-à-dire aux avances remboursables pour les start-up, plonge de plus de 60 %, pour ne plus atteindre que 270 millions d'euros.
  • L'essentiel du budget global d'intervention d'Oseo Innovation (qui s'élève au total à 430 millions d'euros) est désormais destiné à financer des projets de recherche de grands groupes et d'ETI (dont certains avaient été sélectionnés par l'Agence de l'innovation industrielle, aujourd'hui disparue).
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  • Oseo Innovation devait également distribuer les subventions aux entreprises des pôles de compétitivité, à partir du 1er janvier 2009, mais cette décision a été repoussée.
  • Les équipes d'Oseo Innovation en sont convaincues. Leurs dirigeants n'ont plus la main sur le personnel distribuant les aides en région. Celui-ci est rattaché à Joël Darnaud, un professionnel de la banque qui applique les méthodes de ce secteur. La distribution d'aides rapporte une prime à celui qui l'octroie. Ce qui incite à faire du chiffre, sans forcément s'attacher à la qualité du dossier, au caractère réellement innovant des produits et services dont il est censé financer l'élaboration.
François Bertrand

DB Research : The Global Innovation Index and Report 2008-2009 - a newcomer among innov... - 0 views

  • The Global Innovation Index and Report 2008-2009 – a newcomer among innovation indicators
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    un profilage des pays. Les critères sont intéressants
Fred L

Innovation le journal : « Transformer l'innovation en croissance » - 0 views

  • Nathalie Kosciusko-Morizet : « Transformer l’innovation en croissance » La nouvelle Secrétaire d’État à la prospective et au développement de l’économie numérique veut rapprocher le grand public avec les nouvelles technologies de communication ©Tanguy Cadieu La toute nouvelle Secrétaire d’État à la prospective et au développement de l’économie numérique a profité hier de l’inauguration du nouveau laboratoire virtuel commun d’Alcatel-Lucent et de l’Institut Télécoms (INT) pour faire le point sur ses grands axes de travail. Parmi ses priorités à court et moyen terme : généraliser l’accès au haut débit (puis au très haut débit), assurer une transition en douceur vers la TNT et développer la télévision mobile personnelle (TMP). Autres points clés : « utiliser le numérique comme apport de compétitivité et de croissance » ou encore mieux rapprocher « le public et la technologie » avec, par exemple, le développement du télétravail.
Fred L

Les éco-innovations ont désormais leur chaire internationale - RECHERCHE ENVI... - 0 views

  • Les Stratégies   Croissance verte afficher_top_rubrique("Les Stratégies"); OAS_AD("Middle3");   OAS_AD("Middle4"); Partager :Les éco-innovations ont désormais leur chaire internationale [ 27/01/09  ] 1 commentairesL'ASSOCIATIONBaptisée « Generating Eco-Innovation », la nouvelle chaire d'enseignement est le fruit d'une association entre les fondateurs du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) Universud Paris et quatre industriels : GDF Suez, Italcementi, SAUR, SNCF.
François Bertrand

The Economist : The chaebol have mostly learnt their lesson, but some lapses continue - 0 views

  • Many of the changes have gone deep. After the crisis, foreign investors were welcomed, and now around half of the shares of Samsung Electronics and LGE are foreign-owned.
  • In practice the new rules were hardly draconian.
  • Moreover, no South Korean government appears able to resist the temptation to use the chaebol for policy ends.
  • ...3 more annotations...
  • Some of the biggest ones were exempted from the ceilings on outside shareholdings because they were giving support to Roh Moo-hyun’s favourite initiatives, such as investing in sectors designated as “growth engines”, promising to help build the “enterprise cities” that Mr Roh hoped would spread growth to the regions, or even attempting to do business with North Korea.
  • Still behaving badly
  • To this day chaebol families are more admired for their economic contribution than reviled for their criminal propensities, which are often viewed as the foibles of a ruling aristocracy. The chaebol families are the closest thing South Koreans have to royalty.
François Bertrand

Innovation : à la recherche du temps perdu « La bêtise économique - 0 views

  • Innovation : à la recherche du temps perdu
  • L’histoire comme clef de lecture ? De ce point de vue, le regard des historiens des entreprises, des techniques et de l’innovation permet d’éclairer le débat actuel, et, en premier lieu, d’attirer l’attention sur deux basculements majeurs. Le premier, qui relève de la sémantique, n’est pas des moindres. Le débat s’est cristallisé aujourd’hui sur la figure du chercheur ”fondamental”, et par extension sur le scientifique et le savant, en imposant une dichotomie formelle avec les figures de l’inventeur et de l’ingénieur, et par extension le chercheur ”appliqué”. Alors même que l’environnement et les enjeux ont changé, on reste ainsi figé sur une représentation archaïque - conservatrice et cloisonnée - des lieux et des acteurs de la recherche. Deuxième basculement, celui d’une dérive élitiste négative. De plus en plus de jeunes diplômés des grandes écoles scientifiques (Centrale, Arts et Métiers, etc.) ont eu tendance, au cours de ces quinze dernières années, à préférer la finance à l’industrie… comme si le diplôme d’une grande école valait exclusivement pour sa représentation sociale, et non pour sa capacité à ouvrir à des carrières d’ingénieur-chercheur de haut niveau. La crise financière changera-t-elle la donne, les fera-t-elle revenir vers l’industrie? Au cours de ces vingt dernières années, de nombreux succès conjoints des centres de recherches des grandes écoles et d’entreprises industrielles (Thales, Snecma, CEA, etc.), ont pourtant montré l’excellence de ce type de partenariats et l’efficacité de ces passerelles technologiques (grandes écoles /universités/entreprises, et public/privé). Le mouvement de ces partenariats contractuels n’est pas marginal, il implique déjà 9000 enseignants-chercheurs.
  • Un environnement favorable et l’inscription de leurs innovations dans un véritable projet économique et social constamment repensé.
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  • Sur ce point, voici presque trente ans, le sociologue et économiste Yves Stourdzé avait remarquablement qualifié les rapports entre la recherche et l’industrie en France, en parlant ”d’un véritable Yalta technologique” : en France, on excellait dans la création d’innovations pointues (Concorde, Exocet, etc.), mais on était incapable de développer des innovations destinées à des marchés de masse (micro-informatique, électronique grand public, etc.). Aujourd’hui, si ce constat vaut encore en partie, il est heureusement aussi démenti.
  • Parallèlement, des secteurs qui portent aujourd’hui l’innovation comme les biotechnologies, la génétique, l‘économie numérique, ont souffert d’un double mouvement : un engagement public insuffisant d’une part, un excès de régulation contraignante d’autre part.
  • Recherche et innovation s’enrichissent de toutes les mixités et de tous les échanges, quand, parfois, par hasard, on s’oblige è travailler ensemble : individuel et collectif, public et privé, grandes écoles et universités, entreprises et laboratoires de recherche. L’histoire le démontre, c’est dans ce jeu complexe des acteurs, dans les allers-retours d’un dialogue toujours renouvelé et aux finalités parfois différentes, dans la continuité de l’enrichissement des connaissances, que se sont toujours nichées des ruptures technologiques créatrices.
Fred L

Toute l'Europe: Comparatif : l'innovation en Europe - 0 views

  • Comparatif : l'innovation en Europe Le palmarès de l'innovation 2008 a été rendu public : Etats-Unis, premier. Japon, deuxième. Europe, troisième. Aucun changement dans le trio de tête des régions les plus innovantes au monde, mais l'écart se resserre dans la course à l'innovation.
Fred L

[S&D-5] Libre-accès aux publications scientifiques | Mediapart - 0 views

  • [S&D-5] Libre-accès aux publications scientifiques 15 Janvier 2009 Par HerveLeCrosnier
  • Le mouvement pour le libre-accès aux publications scientifiques est né de ces contradictions. Comment valoriser la recherche en la diffusant le plus largement, et ce faisant augmenter le potentiel global de la «société de la connaissance» ?
  • La publication dans les revues, surtout dites «de haut niveau», est une nécessité pour le chercheur. C'est le syndrome «publish or perish». Les publications permettent de faire évoluer la carrière de chaque chercheur, de valoriser le laboratoire ou l'université, et donc lui permettre d'obtenir de meilleures conditions de recherche. Mais pour une large fraction des chercheurs, la dissémination des résultats apparaît aussi comme un débouché normal de la recherche.
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  • À l'inverse de cette démarche de partage, l'édition de revues scientifiques est devenu un business très bénéfique, appuyé sur des achats publics (bibliothèques) et la fourniture gratuite de la matière intellectuelle par la recherche... publique.
  • «Au cours des cinquante dernières années, les éditeurs sont parvenus à transformer les revues scientifiques - traditionnellement, une forme de publication considérée comme secondaire et peu profitable - en un commerce lucratif.» souligne Jean-Claude Guédon.
  • Ce système s'étend maintenant des publications imprimées vers la diffusion (payante) en ligne des articles. Pour accéder aux services électroniques des éditeurs les chercheurs doivent se décrire, ce qui induit un profilage des chercheurs. Officiellement, ceci est destiné à leur servir les articles les plus susceptibles de les intéresser. En réalité, l'éditeur obtient des informations sur les recherches en cours (les équations de recherche documentaire, les commandes d'articles) qui ont un double intérêt: anticiper sur les secteurs à venir (veille technologique) et produire les journaux qui pourraient devenir leader de ces nouveaux secteurs revendre les listings à des annonceurs ciblant les secteurs de la recherche en fonction de ces profils. C'est cyniquement le justificatif donné par Elsevier pour ouvrir en septembre 2007 OncologySTAT, le premier site d'articles médicaux en accès gratuit financé par la publicité.
  • L'Appel de Budapest a défini deux voies pour obtenir un libre-accès le plus large possible aux publications scientifiques : «L'accès libre à la littérature des revues à comités de lecture est le but. L'auto-archivage (BOAI - I) et une nouvelle génération de revues alternatives en libre accès (BOAI - II) sont les moyens d'atteindre cet objectif. Ils ne constituent pas seulement les moyens directs et efficaces à cette fin, ils sont à la portée des savants eux-mêmes, immédiatement, et ne nécessitent pas d'attendre des changements quelconques apportés par les marchés ou la législation.»   On retrouve la volonté des nouveaux mouvements sociaux du numérique d'agir dès maintenant et par eux-mêmes pour développer des solutions praticables, inventives et ouvertes.
  • Pour Stevan Harnad, principal promoteur de BOAI-1, l'archivage est une décision individuelle qui doit être poussée par les institutions. Celles-ci doivent rendre obligatoire le dépôt en archive ouverte pour les recherches qu'elles financent. Ce faisant, l'archivage ne change rien au circuit traditionnel, ce qui rend cette stratégie opérationnelle. Inlassable débatteur, Stevan Harnad a su donner une vision globale à cette stratégie et la voir adopter, même si au passage elle fut affaiblie par une trop longue durée avant la libre-publication. Les grands organismes nationaux de recherche (NIH aux États-Unis, RCUK en Grande-Bretagne, CNRS, INSERM et INRIA en France... ) et les trusts finançant les recherches (Wellcome Trust par exemple) exigent dorénavant la mise à disposition dans des archives ouvertes.
  • Dans le même temps, bénéficiant de financements importants et s'appuyant sur de nouveaux modèles économiques comme le paiement à la source, la deuxième voie, dite BOAI-2, a décollé avec la création de nouveaux journaux respectant d'emblée la définition du libre-accès. Alors qu'il dirigeait le NIH (National Institute of Health), le prix Nobel Harold Varmus a proposé en 1999 l'ouverture d'une vaste archive pour les publications bio-médicales. Or l'opposition des éditeurs des revues existantes est devenue manifeste, notamment en obtenant du Congrès un délai de 12 mois avant la mise en accès libre. C'est donc sur leur terrain que Harold Varmus est allé remettre en cause le système des revues. Avec Michael Eisen et Patrick Brown, il crée PloS (Public Library of Science) qui va rapidement lancer des revues en libre-accès (PloS Biology, PloS medecine, ...) qui sont devenues des revues de référence majeures.
  • C'est un moment important pour le mouvement pour le libre-accès à la recherche qui se joue actuellement. Car la cible de l'affrontement, et les éditeurs ne s'y trompent pas, est déplacée dans l'univers politique. Au fond, c'est la relation de la recherche à la société qui se discute. On trouve deux logiques contradictoires, mais qui aboutissent à cette même re-politisation de la question des publications scientifiques : le refus de l'intervention publique de la part des éditeurs le désir d'ouverture des recherches à la société civile pour mieux comprendre ce qui se joue dans les laboratoires et l'impact de la science sur la société.
  • Car avec les publications en libre-accès, les chercheurs ont non seulement modifié l'équilibre interne de leur profession, ouvert des débats politiques sur le financement de la recherche, mais aussi et peut être surtout pour ce qui nous intéresse ici, ouvert la porte à un nouvel usage par un public élargi.
  • Il se profile une autre relation du «public» à la science. Les groupes concernés veulent accéder à l'information de plus haut niveau pour évaluer les enjeux scientifiques avant même qu'ils ne deviennent «technoscience». Une des première manifestation de ce phénomène a été l'implication des groupes de malades dans la recherche médicale, pour faire pression, analyser les avancées, ou diffuser les résultats des recherches. Les malades du SIDA sont souvent devenu des co-experts de leur maladie, en égalité avec l'équipe médicale.
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    [S&D-5] Libre-accès aux publications scientifiques 15 Janvier 2009 Par HerveLeCrosnier
François Bertrand

IDEAS: OECD Science, Technology and Industry Working Papers, OECD Directorate for Scien... - 0 views

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    une source de papiers de recherche susceptibles de nous intéresser
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