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Home/ Mission FNEP 2008/ Group items tagged diagnostic

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Fred L

Paul-Sabatier lance sa nuit de l'innovation - 0 views

  • Paul-Sabatier lance sa nuit de l'innovationUniversité. 75 étudiants de mastère invités à plancher en continu sur un projet de créativité ce soir.
  • Pourtant, les compétences en la matière sont encore rares». Face à ce constat, l'université Paul-Sabatier adécidé d'organiser, pour la première fois, une « nuit blanche de l'innovation».
  • partir de ce soir 27 octobre à 18 heures et jusqu'à demain 18 heures, des enseignants du département inter-UFR d'Ingénierie, feront travailler 75 étudiants, issus des promotions de 3 masters différents (spécialistes en management des entreprises en réseau et en ingénierie du diagnostic, d'instrumentation et de la mesure) sur un projet de créativité, en termes techniques et économiques. Cette opération est menée avec l'appui du cabinet conseil gestion d'innovation Novapten.
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  • Au delà de cette journée, l'université Paul Sabatier, fortement impliquée dans la culture de l'Innovation, intègre progressivement à ses cursus des formations spécifiques, en partenariat avec Novapten.
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    Ca bouge en France
François Bertrand

Vue d'ensemble - 0 views

  • Débat 1 : Peut-on créer des clusters technologiques ? Débat 2 : L’économie résidentielle, horizon indépassable des territoires « périphériques » ? Débat 3 : Attirer les créatifs, une stratégie gagnante ?
  • Thématique 1. Innovation et Proximité Thématique 2. Mondialisation et Proximité Thématique 3. Développement durable et Proximité Thématique 4. Travail, emploi et Proximité Thématique 5. Diagnostic territorial et Proximité
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    en plein dans notre sujet "territoire"
François Bertrand

Innovation : à la recherche du temps perdu « La bêtise économique - 0 views

  • Innovation : à la recherche du temps perdu
  • L’histoire comme clef de lecture ? De ce point de vue, le regard des historiens des entreprises, des techniques et de l’innovation permet d’éclairer le débat actuel, et, en premier lieu, d’attirer l’attention sur deux basculements majeurs. Le premier, qui relève de la sémantique, n’est pas des moindres. Le débat s’est cristallisé aujourd’hui sur la figure du chercheur ”fondamental”, et par extension sur le scientifique et le savant, en imposant une dichotomie formelle avec les figures de l’inventeur et de l’ingénieur, et par extension le chercheur ”appliqué”. Alors même que l’environnement et les enjeux ont changé, on reste ainsi figé sur une représentation archaïque - conservatrice et cloisonnée - des lieux et des acteurs de la recherche. Deuxième basculement, celui d’une dérive élitiste négative. De plus en plus de jeunes diplômés des grandes écoles scientifiques (Centrale, Arts et Métiers, etc.) ont eu tendance, au cours de ces quinze dernières années, à préférer la finance à l’industrie… comme si le diplôme d’une grande école valait exclusivement pour sa représentation sociale, et non pour sa capacité à ouvrir à des carrières d’ingénieur-chercheur de haut niveau. La crise financière changera-t-elle la donne, les fera-t-elle revenir vers l’industrie? Au cours de ces vingt dernières années, de nombreux succès conjoints des centres de recherches des grandes écoles et d’entreprises industrielles (Thales, Snecma, CEA, etc.), ont pourtant montré l’excellence de ce type de partenariats et l’efficacité de ces passerelles technologiques (grandes écoles /universités/entreprises, et public/privé). Le mouvement de ces partenariats contractuels n’est pas marginal, il implique déjà 9000 enseignants-chercheurs.
  • Un environnement favorable et l’inscription de leurs innovations dans un véritable projet économique et social constamment repensé.
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  • Sur ce point, voici presque trente ans, le sociologue et économiste Yves Stourdzé avait remarquablement qualifié les rapports entre la recherche et l’industrie en France, en parlant ”d’un véritable Yalta technologique” : en France, on excellait dans la création d’innovations pointues (Concorde, Exocet, etc.), mais on était incapable de développer des innovations destinées à des marchés de masse (micro-informatique, électronique grand public, etc.). Aujourd’hui, si ce constat vaut encore en partie, il est heureusement aussi démenti.
  • Parallèlement, des secteurs qui portent aujourd’hui l’innovation comme les biotechnologies, la génétique, l‘économie numérique, ont souffert d’un double mouvement : un engagement public insuffisant d’une part, un excès de régulation contraignante d’autre part.
  • Recherche et innovation s’enrichissent de toutes les mixités et de tous les échanges, quand, parfois, par hasard, on s’oblige è travailler ensemble : individuel et collectif, public et privé, grandes écoles et universités, entreprises et laboratoires de recherche. L’histoire le démontre, c’est dans ce jeu complexe des acteurs, dans les allers-retours d’un dialogue toujours renouvelé et aux finalités parfois différentes, dans la continuité de l’enrichissement des connaissances, que se sont toujours nichées des ruptures technologiques créatrices.
François Bertrand

CAS : Diagnostic stratégique France 2025 - 0 views

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    Rapport du CAS - avril 2008 voir en particulier la partie "création, R&D et innovation" (fichier 3)
Fred L

Ecosysteme-croissance.com - Liens pour en savoir plus - 0 views

  • Avoir des leaders dans la compétition universitaire mondiale. Président du groupe de travail : Philippe Wahl. Le groupe de travail « Enseignement supérieur » de l'Institut Montaigne propose ici, après avoir identifié les sept conditions que doit remplir un pôle universitaire et de recherche pour prétendre à l'excellence mondiale, cinq projets de rapprochement ou de création d'établissements. À nos universités et grandes écoles d'en dessiner maintenant les contours précis. Vite. Il en va de la compétitivité du pays tout entier. RAPPORT - Octobre 2006 http://www.institutmontaigne.org/site/page.php?page_id=2502
  • 21 mai 2006  Pôles de compétitivité, qu'en penser ?   par Henri Audier, Cette série de textes est d’abord informative et vise à donner les moyens à chacun de se faire une idée concrète de la politique gouvernementale en matière d’innovation, et d’abord sur les pôles de compétitivité. Les informations données ici proviennent des CIADT, des sites des pôles et de la presse. http://recherche-en-danger.apinc.org/article.php3?id_article=1434  
  • http://www.operation-futuris.org/dyn_menu.asp   Opération FutuRIS Recherche Innovation Société Lancée par l'Association Nationale de la Recherche Technique, l'opération FutuRIS présente son diagnostic, ses scénarios et ses propositions dans un contexte particulièrement riche (loi d'orientation et de programmation de la recherche, nouveaux conseils régionaux, nouveau programme-cadre européen de  recherche et développement).  
François Bertrand

Revue ESPRIT - Introduction. La réhabilitation inattendue de l'université au ... - 0 views

  • La réhabilitation inattendue de l'université au sein de l'enseignement supérieur
  • un diagnostic précis sur l’université : la plus-value apportée aux talents individuels par l’institution y apparaît faible
  • ne faisons pas comme si les hausses de budget
  • ...46 more annotations...
  • Curieux paradoxe : il faut mettre en scène une volonté centrale de pousser des établissements à devenir autonomes, alors que le mouvement entamé déjà depuis une dizaine d’années avait montré une assez grande appétence des présidents d’université à prendre leurs responsabilités
  • La contractualisation entre l’État et les universités (depuis 1988), des mesures incitatives, la concertation au sein de la Conférence des présidents d’université (CPU), la volonté des acteurs locaux de surmonter de vieilles querelles et de ne pas se complaire dans la morosité de la crise ont débouché, de manière encore peu reconnue et discrète, sur des évolutions institutionnelles majeures.
  • pouvaient, à elles seules, régler tous les problèmes
  • que la compétition
  • Que manque-t-il à cette réforme pour qu’elle porte des promesses de redressement de l’université dans son ensemble et qu’elle ne débouche pas sur une compétition darwinienne ?
  • se déroule
  • de manière
  • plus visible et moins trompeuse
  • Mais quel sera le rôle régulateur de l’État
  • a perspective de l’autonomie inquiète les universitaires. Les critiques qui lui sont adressées, à ce stade, sont de quatre ordres.
  • de se demander comment ce projet peut être une réforme véritablement démocratique et favorable à une plus grande égalité des chances pour les étudiants
  • Il convient donc
  • 1. Faut-il craindre un pouvoir excessif des présidents d’université ?
  • La réponse viendra plus sûrement des contraintes réelles que rencontre un président d’université dans l’exercice de ses attributions
  • 2. La deuxième inquiétude concerne le localisme.
  • L’autre aspect du localisme serait une trop grande dépendance de l’université aux acteurs économiques locaux
  • 3. La crainte du dualisme est réelle chez tous les acteurs universitaires
  • Elle peut être une occasion pour les étudiants des filières littéraires de prendre conscience qu’ils maîtrisent plus de savoir-faire qu’ils ne le pensent.
  • C’est pourquoi la loi prévoit un mouvement en deux étapes
  • sur le modèle de Dauphine ou de Sciences Po
  • n’est-elle pas pensée de manière trop uniforme, c’est-à-dire en faisant passer les humanités classiques sous la toise des sciences dures ?
  • 4. Cette réforme
  • En effet, plutôt que cette opposition dommageable, inculquée dès le lycée dans notre système, ce sont trois autres partages qui apparaissent déterminants aujourd’hui.
  • Tout d’abord, la distinction entre recherche fondamentale et recherche finalisée, qui court à l’intérieur de chaque domaine de savoir, évoquée ici dans la discussion entre Marion Guillou et Alain Trautmann sur l’avenir de la recherche : le maintien de l’équilibre entre les deux est un critère déterminant de la qualité de la recherche dans l’avenir.
  • est celle qui intervient entre culture de la recherche et culture d’application, la première caractérisant plutôt l’université et la seconde plutôt les écoles d’ingénieur ou les grandes écoles à la française.
  • La deuxième distinction
  • Plusieurs auteurs soulignent
  • que l’évolution de l’économie favorise bien la première
  • Enfin
  • le partage déterminant pour des langues et, au-delà, de la culture, était celui entre langue technique et langue de savoir
  • il n’existe pas un modèle unique d’organisation de la vie universitaire
  • Catherine Paradeise en dénombre ici précisément quatre modes différents (napoléonien, humboldtien, britannique et nord-américain)
  • Dans un précédent grand dossier de la revue Esprit consacré à l’université en 1978, il était pertinent de titrer le premier article : « L’Université n’est plus un enjeu majeur ». Aujourd’hui, c’est exactement le contraire qui se passe
  • alors que le nombre d’étudiants a été multiplié par soixante-dix au cours du XXe siècle en France, le nombre de polytechniciens n’a été multiplié que par deux, ce qui signifie qu’il est devenu trente-cinq fois plus dur d’entrer à l’École polytechnique qu’un siècle plus tôt. Comme le montrent Henri Guillaume et Emmanuel Macron, dans la société postindustrielle qui doit miser sur la connaissance, ce n’est plus une stratégie adaptée.
  • Entrer dans la société de la connaissance
  • Qu’est-ce que l’innovation et comment la recherche peut-elle avoir un effet positif sur le développement économique ?
  • quelle est la spécialisation économique de la France ? Comment peut-elle s’insérer au mieux dans la mondialisation ? Quel est l’impact du nouveau mon­de industriel sur la politique des territoires
  • Dans l’économie mondiale, les chances des pays développés de maintenir une création de richesse sur leur territoire ne peuvent passer que par le développement de nouvelles activités, de nouvelles productions ou de nouvelles manières de faire qui permettront à nos économies de maintenir un avantage comparatif vis-à-vis de pays émergents avec lesquels nous ne pouvons pas rivaliser sur les productions anciennes.
  • Et ces nouveautés ne viendront que d’innovations issues de personnes bien formées, ouvertes et curieuses, à travers notamment la recherche instituée
  • voir l’article de Pierre Veltz et l’encadré qui présente les nouveaux modèles de la création technologique
  • La réforme de l’autonomie, bien qu’elle ne concerne que des aspects limités de l’organisation universitaire, touche à un point stratégique.
  • Mais les étudiants que nous formons parmi les meilleurs, selon un standard international, ne trouvent pas d’emploi ni de poste de recherche adaptés à leur profil en France et partent à l’étranger.
  • Et cela est sans doute lié à l’absence de campus.
  • On savait depuis longtemps qu’un Européen ou un Américain ne comprenait pas bien notre système de grandes écoles…
  • Bref, la période formule une « demande d’université ».
  • D’autres rendez-vous ont été manqués, si l’université manque celui-ci, ce n’est pas seulement elle qui en souffrira mais la société entière, les opportunités des étudiants, sa faculté d’innovation, ses perspectives économiques, l’ensemble de notre capacité de réaction pour l’avenir.
Fred L

Le Figaro - Economie : Les entreprises réinventent l'innovation à La Baule - 0 views

  • Les entreprises réinventent l'innovation à La Baule
  • La World Investment Conference a insisté sur le rôle central du partage de la connaissance dans le développement économique.
  • C'est le message adressé par le président de la République en clôture de la World Investment Conference, qui s'est tenue jeudi et vendredi à La Baule. Nicolas Sarkozy concluait ainsi le thème sur lequel plus de 1 000 participants ont planché, arrivant au diagnostic que non seulement l'innovation, mais aussi «l'énergie créative» feront de l'Europe un territoire plus attractif et plus compétitif.
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  • «Le capital humain créateur de valeur est la future priorité de l'Europe.»
  • Les entreprises l'ont anticipé. Mark Lloyd (département design chez Citroën) compare son métier à celui de jardinier : «L'idée n'est pas de créer de nouveaux produits, mais de les fertiliser. Aujourd'hui, on innove pour créer une image de marque : c'est beaucoup plus complexe que ce que nous faisions il y a dix ans !»«L'industrie de la connaissance est l'avenir de l'Europe», lâche aussi Jaques Guers, président de Xerox France, entreprise spécialisée dans la bureautique et l'imprimerie. Ainsi, son centre de recherche et développement de Grenoble travaille sur «le sens des mots, pas sur la forme. Nos clients ont besoin de ce nouveau savoir».
  • Une idée largement partagée par Ashok Narasimhan, fondateur de Wipro Technologies : «90 % de la valeur ajoutée se trouve dans la résolution des problèmes du client, pas dans la technologie.
  • t ce ne sont pas les investissements étrangers qui créent de l'emploi, ce sont les réseaux et l'intelligence.» Ce n'est pas Gigi Wang, en charge du MIT Stanford Venture Lab, qui le contredira. Selon elle, la clé du succès est aussi dans «la mise en réseau». Dans son laboratoire, où se croisent entrepreneurs en herbe, entreprises matures ou encore chercheurs, elle dit «éduquer la communauté à l'innovation et la productivité, en profitant de toutes les intelligences».
  • Un Facebook pour entreprises
  • Le réseau, c'est ce que compte bien exploiter François Barrault, PDG de BT Services. Selon lui, ce sont les évolutions de ces dernières années qui rendent une nouvelle forme d'innovation indispensable. «En un an, les connexions à Internet ont été multipliées par 14 en Asie. Désormais, la connaissance est distribuée.» Pour transformer cette connaissance en innovation, BT Services lance un produit qu'il qualifie de «révolutionnaire : un Facebook pour les entreprises». Sur ce réseau, «des idées et des expériences pourront être partagées, des solutions trouvées : on passe d'un modèle : je sais donc je suis à un modèle je sais donc je donne . Ce partage de la connaissance crée de l'innovation. Alors qu'il y a quelques années, on mettait des barbelés autour des centres de R & D».
  • «Attention quand même à la propriété intellectuelle», met en garde Francis Bailly (General Electric). Et de rappeler que le développement d'une molécule prend vingt ans et coûte 1 milliard de dollar. «Si la recette se trouve sur Internet, plus personne ne voudra investir en développement. Les entreprises doivent certes se réinventer, mais surtout dans leur façon de travailler. C'est une autre forme d'innovation.» .
david duplouy

Jeffrey Sachs : "Il faut changer le monde pour notre propre survie" - Le Monde.fr - 0 views

  • Jeffrey Sachs
  • L'économiste qui a converti les pays de l'Est à l'économie de marché est au chevet d'un monde en crise.
    • david duplouy
       
      En complément des réflexions d'Albert Ollivier sur la durabilité de notre système économique
  • A 53 ans, Jeffrey Sachs est directeur de l'Institut de la terre (université Columbia, New York), un organisme unique en son genre mêlant recherche en sciences économiques et sociales et travail de terrain. Le but : mettre la planète sur la voie du développement durable.
  • ...2 more annotations...
  • Dans son dernier ouvrage, paru aux Etats-Unis en mars, Common Wealth, Economics for a Crowded Planet ("Richesse pour tous, économie pour une planète surpeuplée", Penguin Press), il explique que la Terre est proche du point de rupture, menacée par la croissance, la surpopulation et les désastres écologiques. Proposant un " plan Marshall " à l'échelle mondiale
  • La crise alimentaire est selon vous un signe avant-coureur du diagnostic développé dans votre dernier livre. N'êtes-vous pas trop alarmiste ? Souvenez-vous de cette devinette : si sur un point d'eau donné le nombre de nénuphars double chaque jour et qu'ils recouvriront toute la surface au bout de trente jours, quand le nombre de nénuphars recouvriront-ils la moitié du point d'eau ? Réponse : le 29e jour. Je pense que nous sommes au 29e jour. Nous avons laissé les choses évoluer en se disant qu'on avait le temps. Et aujourd'hui, nous sommes 6,7 milliards d'habitants, le PNB mondial atteint les 70 trillions de dollars, nous infligeons des dommages sans précédent à notre environnement et nous voulons avoir une croissance de 5 % par an comme si de rien n'était. Cela signifie un doublement de la taille de l'économie mondiale tous les quatorze ans.
Fred L

minefe.gouv.fr : Communiqués de presse Économie, finances - 0 views

  • 07 février 2008 - Discours d'Hervé Novelli : conférence de presse du 7 février 2008 - Le commerce extérieur de la France en 2007 et ses défis
  • Pour faire croître nos entreprises, nous avons : - levé les freins à leur développement : simplification, dématérialisation, suppression des effets de seuils, rescrit fiscal et social. - amélioré la structure financière des entreprises : réduction des délais de paiement, suivi des encours PME des banques, réduction d’ISF pour l’investissement dans les PME, développement des business-angels - obtenu la mise en place d’un Small Business Act européen, annoncée par M. Barroso en décembre dernier.
  • 3e partie : Diagnostic des faiblesses structurelles dont souffrent nos entreprises
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  • Première faiblesse  : Notre compétitivité-coût vis-à-vis des pays de l’OCDE s’est détériorée au cours des 5 dernières années. Cette dégradation est générale au sein des pays européens, sauf l’Allemagne.
  • Deuxième faiblesse : notre position en termes de dépenses de R&D est honorable certes, mais doit encore progresser, en particulier la R&D des entreprises. Ces progrès sont nécessaires pour améliorer notre productivité et notre croissance, mais aussi pour renforcer la présence française à l’international Les dépenses consacrées à la R&D rapportées au PIB s’élevaient en France en 2005, dernies chiffres disponibles, à près de 37 milliards d’euros, soit 2,13 % du PIB. L’effort de R&D de nos entreprises est clairement insuffisant (1,12 % du PIB), notamment en comparaison de l’Allemagne (1,68 %), les Etats-Unis (1,68 %) ou le Japon (2,53 %). En particulier, les dépenses consacrées à la R&D et à l’innovation dans nos PME est nettement en retrait.
  • Slide 18 : Troisième faiblesse , relative à la structure de notre tissu d’entreprises : Premier constat : le nombre d’entreprises exportatrices baisse. Après avoir crû continument jusqu’en 2001, le nombre d’entreprises exportatrices a sensiblement baissé ces dernières années. Il se stabilise depuis 2006 à environ 98 000 entreprises mais pourrait à nouveau baisser. Pour l’essentiel, les entreprises qui ont disparu sont des PME indépendantes, de petite taille et qui ne parviennent pas à pérenniser leur activité d’exportation. Deuxième constat : l’essentiel de nos exportations est réalisé par une très faible proportion de nos exportateurs. Il est symptomatique de constater que les 100 premières entreprises exportatrices représentent 40% de nos exportations, ou encore que 1% des quelque 100 000 entreprises exportatrices concentrent 70% de la valeur de nos exportations. Or l’on sait que la croissance de nos exportations repose sur les entreprises aptes à exporter de façon régulière.
  • la cause principale de cette fragilité réside dans le nombre insuffisant de nos entreprises moyennes. Nous manquons de PME suffisamment grosses et innovantes pour profiter à plein des marchés à l’exportation. La différence avec l’Allemagne est nette : le Mittelstand allemand est parfaitement adapté à la conquête des marchés à l’exportation, y compris quand ceux-ci sont lointains. Il nous faut bâtir un « Mittelstand à la française ».
  • Conclusion intermédiaire : Certes, notre problème d’exportation ne vient pas que des PME : les grands groupes exportent moins et c’est aussi une difficulté. Toutefois, la baisse de nos entreprises exportatrices doit appeler une réaction politique. Car des travaux récents du CEPII en France et de Bruegel au niveau européen montrent que ces problèmes de démographie des entreprises exportatrices sont importants : pour augmenter nos exportations, il est plus efficace d’essayer d’augmenter le nombre d’exportateurs que la valeur moyenne exportée par chaque entreprise.
  • J’y vois un encouragement à renforcer notre action et une justification aux mesures que je vais maintenant vous présenter.   4e partie : Une politique structurelle pour restaurer la compétitivité des entreprises françaises
  • Pour répondre à ces défis, nous avons décidé de nombreuses mesures structurelles.
  • Pour inciter nos entreprises à innover davantage, nous avons réformé le CIR en le triplant, fusionné OSEO et l’AII, lancé un audit des pôles de compétitivité afin de mieux les soutenir et adopté une loi-phare en matière de propriété industrielle. Nous avons mis en place l’autonomie des Universités.
  • Enfin, pour améliorer la compétitivité-coût de nos entreprises, nous avons entamé une réforme : - de la fiscalité (suppression de l’IFA, révision générale des prélèvements obligatoires - du coût du travail, par l’exonération des heures supplémentaires Nous avons enfin obtenu la mise en place d’un Small Business Act européen, annoncée par M. Barroso en décembre dernier et sur lequel j’ai récemment remis des propositions au Commissaire Verheugen. Je proposerai avec Christine Lagarde au printemps, au sein de la Loi de modernisation de l’économie, une série de mesures structurelles pour l’entrepreneur : transmission, financement, simplification…
  • 5e partie : Une mobilisation générale pour l’exportation
  • Slide 23 : deux grands principes animent ces 10 mesures j’ai souhaité tout d’abord que la France se hisse au niveau des meilleurs dispositifs d’aides européens. J’ai demandé une étude précise des dispositifs de nos concurrents allemand, italien, britannique, espagnol, voire même japonais sur certains aspects. J’en ai tiré des enseignements qui inspirent certaines de ces mesures. deuxième principe : recentrer nos efforts sur les PME et entreprises moyennes, dont l’analyse qui précède montre bien qu’elles doivent constituer le socle de nos exportations et de nos emplois.
  • Slide 24 : 1re mesure : nous réformons les procédures de la Coface en les simplifiant et en favorisant leur utilisation par les PME et les entreprises innovantes
  • Slide 27 : 4e mesure : nous mobilisons les grands groupes pour soutenir les PME à l’export. les grands groupes peuvent servir de tremplin à nos PME sur les marchés étrangers, de multiples façons, dès lors qu’ils peuvent y trouver un intérêt. J’ai perçu une réelle volonté de mobilisation de la part des dirigeants de grands groupes exportateurs que j’ai rencontrés et je réunirai donc les 15 premiers d’entre eux à Bercy le 3 mars pour prendre des engagements réciproques sur des objectifs de portage de PME.
  • 6e mesure  : Nous renforçons l’approche sectorielle, en lien avec les pôles de compétitivité. Les plans d’actions sectoriels ont connu un réel succès en termes de nombre d’opérations mais aussi par leur capacité à fédérer des actions collectives Nous en conservons le principe, mais je souhaite en renforcer le pilotage et lancer de nouveaux plans, dans d’autres secteurs : l’ingénierie, le ferroviaire, l’automobile, l’architecture, notamment, qui sont autant de secteurs porteurs à l’étranger et où le savoir-faire de nos entreprises n’est plus à démontrer.
Fred L

BRUEGEL.ORG - POLICY BRIEFS - 0 views

  • Policy Brief 2008/03 Europe's R&D: Missing the Wrong Targets? This Policy Brief address two challenges: First, Europe is failing to live up to the target set in the Lisbon agenda to increase public and private-funded investment in R&D to 3 percent of GDP. Can Europe catch up? Second, since countries have different industrial specialisations, do targets for business funded R&D investment make any economic sense? [download the report] THE AUTHOR Bruno van Pottelsberghe [meet Bruno] POLICY BRIEFS A Tail of Two Countries[read it] Europe's R&D: Missing the Wrong Targets?[read it] Is Structural Spending on Solid Foundations?[read it] Financing Europe's Fast Movers[read it] Why Europe is not Carbon Competitive[read it] Why Reform Europe's Universities?[read it] Is Europe Ready for a Major Banking Crisis?[read it] Global Imbalances: Time for Action[read it] A Better Globalisation Fund[read it] Global Governance: An Agenda for Europe[read it] A Primer on Innovation and Growth[read it] Single Market Trails Home Bias[read it] Farewell National Champions[read it] Welcome to Europe[read it] Last Exit to Lisbon[read it] The Euro: Only for the Agile[read it] Global Current Account Imbalances: How to Manage the Risk for Europe[read it] Globalisation and the Reform of European Social Models[read it] Bruegel Rue de la Charité 33 B-1210 Brussels Belgium +32 2 227 4210 info@bruegel.org
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    Document cité par Antoine MASSON MESR 19/6/8 Diagnostic intéressant et synthétique de la stratégie de Lisbonne
Fred L

Stratégie nationale de recherche et d'innovation : une consultation par inter... - 0 views

  • Des universités autonomes
  • Le système français a cette particularité, qu'une partie de nos meilleurs étudiants ne va pas à l'université et qu'une partie de nos meilleurs chercheurs n'est pas à l'université. Tout l'objectif est de construire un système coopératif entre grandes écoles, universités et organismes de recherche, de renforcer un maillon qui était jusqu'à présent ni libre ni autonome, le maillon universitaire.
  • Faiblesse de l'innovation en France
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  • si nous sommes un grand pays de recherche, nous ne sommes pas dans le peloton de tête des pays d'innovation
  • C'est l'objet même du crédit impôt recherche. Cet outil très puissant, avec un taux d'aide triplé depuis début 2008 fait l'objet de nombreuses convoitises à l'international, depuis l'administration Obama jusqu'au gouvernement de Madame Merkel dont la commission d'experts pour la recherche et l'innovation conseille la création d'un tel outil fiscal outre-Rhin.
  • Du côté français, nous devons encore renforcer la recherche partenariale entre laboratoires publics et entreprises privées. De nombreuses incitations existent déjà comme les Instituts Carnot, les incubateurs d'entreprises, ou le doublement des dépenses de recherche partenariale dans le calcul du crédit impôt recherche
  • Nous devrons les évaluer et les faire évoluer si elles ne sont pas suffisamment incitatives.
  • Alors que l'Etat accompagne les entreprises avec des avantages fiscaux plus que conséquents, en particulier avec le remboursement anticipé du crédit impôt recherche annoncé dans le cadre du plan de relance qui va concerner neuf mille entreprises et 90% de PME, je souhaite vraiment que les entreprises s'engagent à maintenir leur effort de recherche et renforcent aussi leurs partenariats avec les établissements publics
  • les dépenses sous-traitées à un laboratoire public comptent double dans l'assiette du CIR
  • un dispositif spécifique pour les doctorants, « les doctorant-conseils», pour permettre à un doctorant d'effectuer des missions en entreprise et donc de familiariser l'entreprise avec les thématiques de sa thèse. C'est un bon dispositif pour permettre aux entreprises de tester la valeur d'un doctorant, et pour permettre au jeune chercheur de se familiariser avec d'autres horizons. 
  • La valorisation du doctorat est un enjeu majeur pour notre université, mais aussi pour notre pays, et pour le développement de la recherche privée.
  • Ils devront devenir davantage stratèges, et s'organiser autour d'une cohérence disciplinaire forte. Leur rôle sera conforté en tant qu'agence de moyens, apportant les concours  financiers et humains aux différents laboratoires, en particulier dans les universités.
  • Ils seront également opérateurs de recherche notamment dans le cadre de leurs unités propres ou pour la gestion des très grandes infrastructures de recherche qui leur incombe.
  • Coordinations inter-organismes et décloisonnement
  • 83 universités, 225 écoles, et 21 organismes de recherche
  • Ces consortiums et autres alliances permettront une meilleure coordination de notre effort national de recherche, et viendront alimenter la programmation thématique de l'ANR.
  • s'inscrire dans la « Vision 2020 » de l'espace européen de la recherche
  • programmation conjointe
  • Cet outil radicalement nouveau a justement vocation à coordonner les actions des différents Etats-membres sur des thématiques clés au regard des grands enjeux de demain
  • Rôle de l'Agence nationale de la recherche
  • confortée dans un rôle d'agence de financement pour des projets sélectionnés et évalués sur des critères d'excellence scientifique.
  • Il y a un an l'ANR consacrait 25% de ses budgets aux programmes blancs et 75% aux projets thématiques. Je crois que nous devons faire évoluer cet équilibre
  • Pour son volet thématique, l'ANR devra puiser dans les priorités de la stratégie nationale de recherche et d'innovation et s'appuyer sur les organismes de recherche qui doivent retrouver un rôle central dans cette programmation. 
  • C'est donc plus sur une démarche « bottom-up », que l'ANR devra maintenant fonder son activité avec environ 50% de projets thématiques et, 50 % de programmes blancs faisant émerger l'excellence et la créativité.
  • Ces programmes blancs devront sans doute être un minimum orientés par discipline de manière à en préserver certaines de la concurrence des autres. Je pense notamment aux sciences humaines et sociales qui devront à mon avis disposer de programmes blancs spécifiques. 
  • Simplification de la vie quotidienne des laboratoires
  • Les unités mixtes sont les briques élémentaires de notre système de recherche. C'est le lieu de la coopération entre les organismes et les universités, et dans certains cas avec les entreprises.
  • travailler au meilleur fonctionnement des unités mixtes de recherche.
  • simplification résolue de leur gestion. Vous savez qu'il y a 400 unités mixtes qui ont plus de quatre tutelles. C'est-à-dire quatre systèmes de contrôle de gestion, quatre systèmes de financement, quatre évaluations, quatre modes de gestion des ressources humaines.
  • simplifier la gestion de la propriété intellectuelle dans les unités mixtes de recherche.
  • A l'image de l'accord signé mardi dernier entre l'Institut Pasteur et l'Université Pierre et Marie Curie, je veux que l'on fixe un responsable unique pour la gestion des brevets dans les unités mixtes.
  • Pôles et campus
  • de véritables services uniques et communs de valorisation pourront être créés au sein des grands pôles universitaires
  • es pôles de recherche et d'enseignement supérieur se dotent de structures de valorisation conjointes
  • Ces services, véritables guichets uniques, proposeront au tissu industriel local des programmes de recherche partenariale, l'expertise des laboratoires qu'ils fédèrent, ou encore l'exploitation de brevets issus de la recherche publique
  • c'est avec une logique de site renforcée, comme à Toulouse, à Grenoble ou, bientôt, à Saclay, avec de véritables clusters d'excellence, associant enseignement, recherche fondamentale, innovation et entreprenariat, que nous pourrons attirer les meilleurs chercheurs internationaux et éviter que nos meilleurs chercheurs nationaux ne partent à l'étranger
  • Plan carrières
  • insi, les jeunes maîtres de conférences qui vont être recrutés l'année prochaine le seront avec des salaires entre 12 et 25% plus élevés qu'aujourd'hui. 
  • « plan carrières » inédit de 252 millions d'euros qui concerne tous les moments clefs des carrières
  • Le « plan carrières », c'est d'abord une harmonisation par le haut des carrières des enseignants-chercheurs et des chercheurs de façon à ce qu'il n'y ait plus de décalage injustifié.
  • des primes allant jusqu'à 15 000 € par an qui pourront être attribuées sur des critères d'excellence scientifique ou d'excellence pédagogique.
  • 20% des chercheurs  des organismes qui pourront prétendre à cette prime, si elle est attribuée à un taux moyen de 6 000 € par an
  • donner une visibilité sur l'emploi scientifique public pour les dix prochaines années, discipline par discipline
  • mener une analyse prospective de l'emploi scientifique à dix ans et permettre des recrutements qui ne soient pas des recrutements par à-coups
  • Il s'agit de pouvoir s'engager avec les organismes sur de vrais contrats d'objectifs et de moyens qui doivent être le cadre d'une relation de confiance entre l'Etat et les organismes.
  • supprimer le rapport semestriel qu'elle demandait aux laboratoires : ce sont 4 500 rapports supprimés !
  • continuer dans ce sens, et supprimer les nombreuses petites, mais à la longue tellement lourdes, surcharges administratives de vos laboratoires.
  • aucun document de référence disponible définissant les priorités à quatre ans, que sont les grands défis de la connaissance, les grands défis technologiques, et les grands défis sociétaux que la recherche doit nous permettre de relever
  • La cohérence d'ensemble était en réalité le fruit de la bonne volonté d'un certain nombre de professionnels plus que celle d'un cap clair, défini aussi bien pour nos chercheurs que pour nos partenaires internationaux.
  • C'est tout le contraire de l'action des gouvernements des autres grands pays de recherche et d'innovation comme le Japon, le Royaume-Uni, la Russie ou l'Allemagne, qui, chacun, ont rassemblé leurs grandes priorités de recherche dans un document stratégique. 
  • Vocation de la stratégie nationale
  • la référence pour fixer les priorités des organismes de recherche dans leurs contrats d'objectifs qui les lieront à l'Etat, et pour donner une légitimité nouvelle à la programmation de l'Agence nationale de la recherche.
  • construite sur le socle d'une vision académique solide, et préparée avec tous les acteurs de la recherche nationale et de l'innovation, publique et privée.
  • refuse les cloisonnements artificiels entre recherche fondamentale et recherche appliquée. La recherche est un continuum qui est une réponse globale aux enjeux de notre société pour demain.
  • Une démarche « bottom-up »
  • Sciences et société
  • Il est en effet essentiel d'associer ces porteurs d'enjeux à notre stratégie pour rapprocher la science et la société
  • ceux que l'on appelle maintenant les porteurs d'enjeux, c'est-à-dire les milieux associatifs qui représentent les diverses sensibilités de notre société. Ce sont aussi les représentants de l'Assemblée Nationale et du Sénat qui participent à ce projet
  • associations de protection de l'environnement
  • un certain nombre de nos concitoyens croient au progrès, d'autres s'en méfient. Il faut donc parvenir à bâtir des consensus sur le progrès scientifique.
  • es débats citoyens que nous avons lancés notamment dans le cadre du Grenelle de l'environnement doivent être toujours présents lorsque nous définissons des nouvelles priorités de recherche
  • Nous venons d'ailleurs de lancer un débat public sur les conditions de développement des nanotechnologies
  • Je souhaite qu'il ne puisse plus y avoir à l'avenir des malentendus et de l'irrationnel quand nous parlerons de nouvelles technologies ou de nouveaux champs de recherche. C'est pourquoi, il faut pouvoir intégrer en amont les inquiétudes sociétales fortes, et c'est aussi l'objet de la stratégie nationale de recherche et d'innovation.
  • es associations de promotion des sciences qui travaillent notamment pour que les vocations scientifiques se révèlent chez nos jeunes et que la relève soit assurée.
  • avec la stratégie nationale de recherche et d'innovation, nous allons pouvoir rendre publiques et donc visibles aux yeux de tous, y compris de nos grands partenaires mondiaux, les futures orientations de notre recherche.
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