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François Bertrand

Pour un partenariat stratégique entre la France et l'Inde - RELATIONS INTERNA... - 0 views

  • La France pourrait-elle amorcer la reconquête du marché indien, dont l'économie ascendante devrait dépasser la sienne en 2020 avant de devenir la troisième de la planète vers 2035
  • La France pourrait-elle amorcer la reconquête du marché indien, dont l'économie ascendante devrait dépasser la sienne en 2020 avant de devenir la troisième de la planète vers 2035 ? A priori, non. Car, à l'ère de la connaissance numérique dominée par l'immatériel Internet, la politique française du commerce extérieur demeure ancrée dans un modèle révolu d'import-export de biens manufacturés.
  • Cette approche d'import-export est peut-être appropriée avec la Chine, l'« usine du monde » - qui a conclu 20 milliards d'euros de contrats avec la France lors de la visite de Nicolas Sarkozy. Mais pas pour l'Inde, émergeant comme un « cerveau du monde » avec ses millions de scientifiques et ingénieurs hautement qualifiés, un secteur informatique en plein essor et d'ambitieux programmes de biotechnologie et de recherche spatiale.
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  • A l'ère de Google et de Wikipedia, au lieu de pratiquer des échanges marchands avec l'Inde en y exportant des biens manufacturés, la France doit entreprendre ce que Warren Buffett appelle le « vrai commerce » - l'échange d'idées et de talents avec l'Inde. Cela suppose l'adoption d'un nouveau paradigme de coopération et d'intégration économique qui permettrait à l'Hexagone d'approprier les innovations disponibles dans les pays partenaires riches en talent comme l'Inde.
  • Pour l'Inde, une telle approche créative pourrait reposer sur une nouvelle structure de marché collaborative qui serait formés de « réseaux d'innovation franco-indiens (Rifi) ». Les Rifi formeraient un écosystème fluide et dynamique reliant talents, idées et capitaux français et indiens pour satisfaire la demande locale et internationale. A la place des échanges commerciaux rigides et entre « importateurs » et « exportateurs », les Rifi supposent la collaboration plus riche de quatre acteurs : les inventeurs (organismes de recherche et universités scientifiques), les transformateurs (développeurs, commerciaux), les financiers (banquiers, capital-risque) et les intermédiaires (experts, médias, facilitateurs). Dans ce modèle fluide, les entreprises françaises collaborant avec leurs partenaires indiens adopteraient, en fonction de leur stratégie et selon les projets, le rôle de l'inventeur, du transformateur, de l'intermédiaire ou du financier.
  • Le temps presse pour la France de concrétiser ces Rifi car les Anglo-Saxons opèrent depuis belle lurette des réseaux d'innovation en Inde.
  • Mais il reste beaucoup à faire, car la France fait figure de cancre dans un récent classement de Forrester de 26 pays de l'OCDE en matière de capacité à bâtir des réseaux d'innovation internationaux. Maîtrise inadéquate de langues étrangères, pénurie de capital-risque, exaltation de la R&D aux dépens de sa commercialisation - autant de raisons expliquant ce mauvais score français.
  • le gouvernement français doit accélérer les échanges d'étudiants et scientifiques entre universités et centres de recherche des deux pays
  • pour encourager les pôles de compétitivité locaux à établir des liens directs avec des inventeurs, financiers et transformateurs indiens
  • Et aussi de capitaliser sur la communauté indienne en France, dont les 60.000 ressortissants bilingues travaillent dans tous les secteurs économiques.
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    très bon article
Fred L

McDonald's France interpelle les étudiants en packaging pour innover - Toute ... - 0 views

shared by Fred L on 05 Jun 08 - Cached
  • McDonald’s France interpelle les étudiants en packaging pour innover 5 juin 08 | e.bonus | #7463 :: rss Pour optimiser l’innovation en matière environnementale, McDonald's France lance son premier appel à projets environnementaux en direction des universités et des grandes écoles. McDo donne l’opportunité à des équipes de professeurs, de chercheurs et d’étudiants des filières technologiques, scientifiques et management de mener des projets concrets contribuant à l’avancée environnementale de l’entreprise.
  • Les équipes dont le projet sera retenu bénéficieront d’une bourse de 10 000 euros. Elles pourront mener, au cours de l'année universitaire 2008-2009 et en relation avec McDonald’s, des travaux permettant de trouver des solutions innovantes en matière d'environnement. McDonald’s France a retenu trois thèmes de progression prioritaires et non limitatifs : L’énergie ; Les emballages ; Les productions agricoles. Tout autre projet sera examiné attentivement, au regard des opportunités de progression de l’entreprise : eau, transports, nuisances locales, déchets, construction et rénovation, management environnemental, … Les candidats ont jusqu’au 30 juin 2008 pour déposer leurs notes d’intention. Un jury composé d’experts du département Environnement et des départements impliqués dans les projets examinera et décidera de l’éligibilité des dossiers. Les candidats peuvent consulter les formalités, critères et procédures de sélection des projets ainsi que le calendrier sur www.mcdonalds.fr/appelaprojets
François Bertrand

En France, Microsoft place la barre très haut - Enquête - Calixte Laurent - 0 views

    • François Bertrand
       
      un titre pour un de nos chapitres ?
  • En 2004, en effet, Bertrand Delanoë lâche une bombe : la mairie de Paris va abandonner Windows pour Linux.
  • Si Microsoft France est aujourd'hui la cinquième «région» dans l'organisation du groupe, c'est sans doute parce que cette filiale concentre tous les défi s auxquels est confrontée la multinationale et tous les atouts qui peuvent assurer son avenir.
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  • En sortiront deux grands programmes : Idées (un plan d'aide aux start-up) et un partenariat de recherche fondamentale avec l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria). Le but ? Modifier la perception de Microsoft par la presse et les élites politiques.
  • Comment garder l'esprit start-up quand on étouffe sous le cash ?
  • «Aujourd'hui, on nous motive à la schlague : les deux phrases préférées de la direction sont «c'est inacceptable !» et «c'est inadmissible !». Et traiter en public des ingénieurs commerciaux de «chicken» (poules mouillées), c'est humiliant mais surtout contre-productif : comment garder l'envie de se défoncer après avoir été traité comme ça devant ses pairs ?» soupire un cadre avec amertume.
  • ce qui allait permettre à Microsoft France de gagner ses galons de «fi lle aînée de l'église Microsoft»
  • De fait, le bilan social indique que le nombre de licenciements à Microsoft France a augmenté de 80% entre 2002 et 2007 et que celui des démissions a été multiplié par trois dans la même période. Au premier trimestre 2008, il y a eu 33 démissions, c'est-à-dire autant que sur tout 2006. Et, entre 2002 et 2008, Microsoft a dégringolé de la première à la cinquième place au classement français des «entreprises où il fait bon travailler», qui faisait sa fierté.
  • Exportation d'idéesSeul problème avec ce système des score cards : il rend difficile l'évaluation de qualités spécifiques, comme l'innovation ou la créativité. Or ce sont justement ces deux critères où excellent les Français, deux critères qui sont des atouts pour le siège.
  • C'est en France qu'a été développé Messenger pour mobile, lancé en première mondiale avec Bouygues Telecom en 2005; c'est la France qui va mener le projet de refonte de la page d'accueil de MSN au niveau mondial; la France, surtout, qui a inventé le programme Idées, né du fameux «plan image». L'initiative a d'ailleurs été «exportée» au siège, où son auteur, Julien Codorniou, va la déployer à l'échelle mondiale. Même la score card est née dans l'Hexagone : «C'est moi qui l'avais mise en place à Microsoft France il y a trois ans, raconte Eric Boustouller; un jour, je l'ai montrée à Kevin Turner (directeur opérationnel) qui a décidé de la déployer dans tout le groupe !»
François Bertrand

TechCrunch en français » [fr] Vue d'un VC: Entretien avec Michel Dahan - Bane... - 0 views

  • Toi qui connais bien le secteur, l’histoire du capital risque en France en quelques mots c’est possible? Non, car elle est plus longue qu’on ne le croit avec des histoires qui remontent à 20 ou 30 ans pour des équipes comme nous ou Sofinnova , Siparex etc … Disons pour simplifier qu’il y a eu des équipes proches des grandes institutions, mais qui ont souvent peu à peu pris leur indépendance. La bulle internet a permis un grand foisonnement d’équipes nouvelles qui n’ont pas toutes pu résister mais les mécanismes fiscaux comme les FCPi ont permis d’avoir en France une des plus nombreuse profession d’Europe.
  • Penses tu que le capital risque en France est suffisamment développé? que lui manque t il? L’éco système est maintenant complet avec tous les conseils ( leveurs, avocats etc …). Ce qui manque toujours c’est bien sûr l’accès à un marché boursier, mais nos confrères aux US découvrent maintenant aussi cette situation.
  • Nous voyons depuis le début de l’année des projets particulièrement forts et nous avons doublé notre rythme d’investissement. Mais il faut des équipes prêtes à affronter la tempête.
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  • J’entends beaucoup les entrepreneurs se plaindre du manque de solution de financement d’amorçage? Quelle est ton analyse? L’amorçage est la partie la plus risquée de l’aventure de la création d’entreprise. Il n’est pas étonnant que partout dans le monde les entrepreneurs peinent à trouver des fonds pour des projets non encore bien établis. Dans la phase de démarrage le rôle des financement de proximité est essentiel. Il faut aussi que les porteurs de projets se disciplinent et acceptent de démarrer lentement, même si je reconnais que ce n’est pas toujours possible. Mais d’un point de vue statistique, reconnaissons que tous les projets ne sont pas viables, nous ne retenons qu’un projet sur cent. Ces projets trouvent parfois preneur chez d’autres confrères mais, soyons politiquement incorrect et disons qu’ il n’est pas sûr que plus de 10% des projets méritent d’être financés…
  • Dans le deal flow recent quel tendances vois tu emerger? Les VCs n’aiment évidement pas parler de leur stratégie ou de leur deal flow, pour des raisons évidentes, mais disons que nous avons beaucoup écarté de projets de réseaux sociaux et qu’on revoit arriver des projets solides d’Ecommerce, qui étaient partis bien trop tôt en 2000.
  • Google, je ne sais pas, car la barre est haute. Bien sûr il y a des copies de projets US et ce n’est pas une mauvaise chose, mais l’Europe a su générer des grands projets très innovants, comme Skype ou en France « Vente privée » dont le modèle est d’une puissance remarquable puisqu’ils semblent seulement limités par leur offre de marchandise !
Fred L

IsraelValley | EDITO: EXCLUSIF FRANCE ISRAËL - QUESTIONS A DOMINIQUE. KLEIN -... - 0 views

  • Troisième question CCFI : la France et Israël se positionnent sur le créneau high-tech et innovation, y a-t-il une complémentarité suffisante entre les deux pays, comment mieux faire ? DK : Dans le domaine de la R&D des programmes bilatéraux existent depuis plusieurs années. Ils sont pilotés par OSEO du côté français et OCS (Office of Chief Scientist) institution équivalente du côté israélien. 6 à 8 projets sont retenus chaque année et aucun n’est refusé pour manque de crédits disponibles. Des équipes françaises et israéliennes coopèrent au sein de programme R&D lancés pas l’Union Européenne. En 2008, la Mission Economique a pris l’initiative de créer, dans le domaine des biotechnologies et en marge d’un grand salon international qui se tient annuellement en Israël : BioMed, des rencontres entre les 7 pôles de compétitivité français du domaine santé et des grandes universités israéliennes principalement représentées par leurs responsables de transfert de technologie. Cela étant, tout ceci reste modeste par rapport à ce qui est fait entre Israël et les Etats Unis (financement trois fois plus important en matière de R&D). Depuis longtemps les entreprises américaines sont à la recherche des capacités d’innovation qui existent dans les universités et les start ups israéliennes et les entreprises innovantes israéliennes s’intéressent au marché des USA (70 sociétés israéliennes cotées au NASDAQ contre 6 françaises !). Comme précédemment une plus grande présence des responsables de l’innovation français en Israël devrait conduire à des résultats sensiblement meilleurs. Propos recueillis pas Jacques Beer-Gabel, administrateur de la CCFI
Fred L

IsraelValley | News: FRANCE ISRAËL : ISRAELVALLEY LANCE "LE GUIDE PRATIQUE DE... - 0 views

  • EXCLUSIF FRANCE ISRAËL - QUESTIONS A DOMINIQUE. KLEIN - la France et Israël se positionnent sur le créneau high-tech et innovation, y a-t-il une complémentarité suffisante entre les deux pays, comment mieux faire ? Par Jacques Beer-Gabel à Tel-Aviv Dominique Klein Chef de Mission, Service Economique auprès de l’ambassade de France en Israël répond à 3 questions posées par la CCFI
Fred L

« Les jeunes entreprises innovantes sont dans un désert de financement » - VI... - 0 views

  • PHILIPPE POULETTY - PRÉSIDENT DE FRANCE BIOTECH - GRÉGOIRE CHERTOK - ASSOCIÉ GÉRANT DE ROTHSCHILD & CIE« Les jeunes entreprises innovantes sont dans un désert de financement »
  • Après deux ans de travaux, Philippe Pouletty (France Biotech), Grégoire Chertok (Rothschild) et Pierre-Alain de Malleray (inspecteur des finances) ont remis hier au gouvernement un rapport très critique sur le dispositif français de financement des « jeunes pousses » innovantes. Rédigé sous l'égide du Conseil d'analyse économique, il propose 11 mesures concernant la recherche et développement et le crédit aux PME. Des mesures qui revêtent une actualité toute particulière en pleine crise financière.
  • En Amérique du Nord, un quart des grands groupes actuels n'étaient que des PME il y a vingt ans, voire n'étaient même pas nés. Regardez Google, Cisco, Genentech ou Amgen. En Europe, cette proportion tombe à 7 % et en France à 1 %.
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  • Tout part du financement de la recherche. Mais ce n'est pas l'argent qui manque, ce sont les bons projets qui ne sont pas assez nombreux.
  • L'une de nos propositions est donc d'accorder un volant de financement beaucoup plus important à l'Agence nationale de la recherche (ANR). Le système actuel de la recherche est beaucoup trop statique, à l'inverse de ce qui se fait ailleurs dans le monde. Et pas simplement aux Etats-Unis, mais aussi en Suisse, en Irlande, au Canada. Dans ces pays, le financement se fait plus sur projet, après évaluation et sélection intransigeante par des grandes agences de moyens.
  • N'est-ce pas justement le rôle de l'ANR ?Philippe Pouletty. Oui, mais quel est son budget ? 1 milliard d'euros, soit seulement 8 % du budget de la recherche académique. Aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne, 80 % du financement se fait à travers les agences de moyens. Le système contraint les chercheurs, tous les trois ou quatre ans, à aller chercher les crédits avec les dents, ce qui les oblige à se comparer aux autres - un excellent exercice de « benchmarking » - et à être performants. C'est la prime à l'excellence scientifique qui donne partout des résultats en qualité des publications, en nombre de prix Nobel, de créations de start-up ou sur l'attractivité des universités pour les entrepreneurs.
  • otre proposition est de donner 5 milliards de plus à l'ANR, quitte à faire transiter une part des crédits qui alimentent en direct les universités, le CNRS, l'Inserm, et de renforcer sa bonne gouvernance pour qu'elle soit le vecteur puissant d'une réforme profonde et rapide de la recherche française.
  • Le soutien de l'Etat aux PME est-il efficace ?Philippe Pouletty. Il est insuffisant.L'Etat doit faire des choix et focaliser ses moyens sur l'écosystème des PME innovantes et celles de moins de 250 salariés. Pour favoriser un renouveau de la recherche industrielle, mieux vaut doter l'ANR de 10 milliards d'euros et allouer 10 milliards d'euros à Oséo Innovation que saupoudrer 20 milliards de crédit d'impôt recherche sur cinq ans. Car ce dernier finance désormais à 80 % des grandes entreprises, qui risquent de substituer l'argent public à la dépense privée. Il n'y a pas que la France qui aide prioritairement ses grandes entreprises de la sorte et néglige les petites. Si l'on veut attirer des centres de recherche dans l'Hexagone, il faut des cerveaux, quelques campus de niveau international, des jeunes entreprises innovantes de croissance rapide, plutôt que des incitations fiscales mal orientées.
  • Beaucoup reste à faire en matière de fiscalité. Les pouvoirs publics pourraient utiliser les 2,6 milliards d'euros d'aides fiscales à l'assurance-vie pour inciter davantage à en réorienter un pourcentage dans les jeunes entreprises innovantes (JEI), de 3 % à 4 % par exemple, et relever certains plafonds de déductions d'impôt qui sont beaucoup plus élevés à l'étranger.
  • Cette crise est à plusieurs titres l'occasion de faire bouger les lignes. D'abord en instaurant un véritable « New Deal » avec les banques. Ensuite, en intervenant au niveau des fonds propres des entreprises, grâce à un déplafonnement des déductions loi Tepa de l'ISF. En fléchant vers les PME une partie du fonds d'investissement de 100 milliards d'euros annoncé par le gourvernement. Enfin, troisième idée, en réorientant une partie de l'assurance-vie vers les PME.
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    Un article intéressant, notamment pour David. Il faut se procurer et lire ce rapport
François Bertrand

Laurent Fabius préconise la disparition de fait du CNRS dans le cadre de l'Un... - 0 views

  • Comme nous le craignions, une partie des activités des actuels Etablissements Publics à caractère Scientifique et Technologique (EPST) français deviendra patrimoine d'universités jumelées avec le secteur privé, et le reste (budget compris) sera transféré à l'Union Européenne.
    • François Bertrand
       
      coeur de leur argumentaire
  • Quels que soient les défauts du Comité National, l'AERES (Agence d'Evaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur créée en 2006), qui tend à s'emparer de ses missions, est loin d'offrir les mêmes garanties.
  • Que se passera-t-il si le CNRS est disloqué au bénéfice d'universités qui n'ont pas les moyens de se substituer à lui et d'un montage européen qui recherchera les emplacements et modes de gestion les « moins chers » pour ses programmes ?
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  • Dans le Journal du CNRS de mai 2008, Valérie Pécresse déclare : « Notre système reposera à terme sur quatre piliers : des organismes de recherche d’excellence, partenaires des universités et porteurs d’une vision nationale et internationale de la politique de recherche, ce qui leur confère une capacité unique pour analyser la conjoncture et faire la prospective scientifique ; des universités plus autonomes, avec une gouvernance plus efficace et des compétences nouvelles leur permettant de définir et de mener efficacement une stratégie de recherche ; une recherche sur projets dynamique, dont l’ANR porte la plus grande part et dont la programmation doit être étroitement articulée avec les organismes de recherche ; et enfin une recherche privée ambitieuse et rendue plus attractive par le crédit d’impôt recherche »
  • Même si son descriptif réduit, tout compte fait, le rôle du CNRS à « analyser la conjoncture et faire la prospective scientifique »
  • Le transfert à l'Union Européenne des moyens de nos EPST ouvrira nécessairement la voie à une délocalisation à grande échelle de la recherche française au sein de l'Union, voire même ailleurs. On peut difficilement imaginer que ces délocalisations soient sans conséquences dans le domaine industriel.
  • Les implications de cette évolution sur le plan des garanties d'indépendance des chercheurs et de transparence de la recherche sont également très préoccupantes.
  • D'autant plus que le « modèle américain » reste une référence constante. Or, notre article du 7 mars avait déjà évoqué les doléances de nos collègues d'outre-Atlantique à propos des ingérences politiques de l'administration US dans le travail des scientifiques et dans la diffusion de leurs résultats.
  • En somme, au nom du « patriotisme continental » et du « modèle américain », ce dont il s'agit c'est de démanteler des composantes stratégiques de l'Etat et du secteur public français, et d'en délocaliser des activités essentielles. Les conséquences économiques et sociales seront très graves, mais tout se prépare sans faire des vagues et avec un choeur de déclarations « positives ». Au service de quels intérêts ? Quant aux questions à caractère citoyen sur l'indépendance des agents ou la transparence, elles semblent avoir été tout simplement exclues du débat. S'agirait-il de préoccupations « d'une autre époque » ?
  • (Merci de bien vouloir publier ce texte, réponse de Laurent Fabius aux affirmations de cet article). La CERI et le CNRS: faux procès et vrai projet
  • Dans la mondialisation, recherche et innovation sont les clés de notre avenir. Tout le monde le dit, mais on ne propose rien de concret. M. Sarkozy et son gouvernement se contentent d’une approche comptable, destructrice et sans vision.
  • j'ai proposé qu'elle porte à cette occasion le projet ambitieux et concret d'une Coopération Européenne de la Recherche et de l'Innovation (CERI)
  • qui aurait vocation, à terme, à se substituer à ses équivalents nationaux - l'ANR en France
  • Renforcer la recherche, d'abord, en augmentant ses moyens.
  • La CERI
  • Simplifier,
  • Dans le labyrinthe actuel, les chercheurs passent trop de temps à remplir des dossiers de subvention – pour des sommes bien souvent modiques.
  • Valoriser, enfin, le statut des chercheurs et des étudiants.
  • Dans une analyse intitulée : « Quatre propositions pour retrouver une perspective », publiée par le journal Les Echos le 28 avril, Laurent Fabius impute à la France, sans autre explication, un « lourd problème de compétitivité » et une « insuffisance d'innovation et de recherche ».
  • Le CNRS, l'INSERM et les autres organismes de recherche français devraient, d'après Laurent Fabius, disparaître au bénéfice d'une politique globale pilotée par l'Union Européenne avec un seul « ministère européen de la Recherche et de l'Innovation ».
  • Après cette « analyse » péremptoire, qu'il ne prend pas la peine d'étayer par des arguments, Fabius écrit à propos de la recherche scientifique et technologique :  « ... C'est par elle que nous ferons la différence dans la mondialisation. Puisque la France va présider l'Union européenne, je propose que nous lancions le projet concret d'une Coopération européenne pour la recherche et l'innovation (Ceri), nouveau moteur du développement. Osons mettre en commun nos budgets nationaux de recherche, créer un espace européen de l'innovation dont bénéficieront nos PME, abattre les murs qui fragmentent les parcours et les carrières de nos étudiants et de nos chercheurs. Proposons un seul ministère européen de la Recherche et de l'Innovation, doté d'une politique coordonnée... »
  • rapport de François d'Aubert à Valérie Pécresse (notre article du 17 avril)
  •  
    Le texte contient pas mal de références, ainsi que la réponse de Fabius
Fred L

minefe.gouv.fr : Communiqués de presse Économie, finances - 0 views

  • 07 février 2008 - Discours d'Hervé Novelli : conférence de presse du 7 février 2008 - Le commerce extérieur de la France en 2007 et ses défis
  • Pour faire croître nos entreprises, nous avons : - levé les freins à leur développement : simplification, dématérialisation, suppression des effets de seuils, rescrit fiscal et social. - amélioré la structure financière des entreprises : réduction des délais de paiement, suivi des encours PME des banques, réduction d’ISF pour l’investissement dans les PME, développement des business-angels - obtenu la mise en place d’un Small Business Act européen, annoncée par M. Barroso en décembre dernier.
  • 3e partie : Diagnostic des faiblesses structurelles dont souffrent nos entreprises
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  • Première faiblesse  : Notre compétitivité-coût vis-à-vis des pays de l’OCDE s’est détériorée au cours des 5 dernières années. Cette dégradation est générale au sein des pays européens, sauf l’Allemagne.
  • Deuxième faiblesse : notre position en termes de dépenses de R&D est honorable certes, mais doit encore progresser, en particulier la R&D des entreprises. Ces progrès sont nécessaires pour améliorer notre productivité et notre croissance, mais aussi pour renforcer la présence française à l’international Les dépenses consacrées à la R&D rapportées au PIB s’élevaient en France en 2005, dernies chiffres disponibles, à près de 37 milliards d’euros, soit 2,13 % du PIB. L’effort de R&D de nos entreprises est clairement insuffisant (1,12 % du PIB), notamment en comparaison de l’Allemagne (1,68 %), les Etats-Unis (1,68 %) ou le Japon (2,53 %). En particulier, les dépenses consacrées à la R&D et à l’innovation dans nos PME est nettement en retrait.
  • Slide 18 : Troisième faiblesse , relative à la structure de notre tissu d’entreprises : Premier constat : le nombre d’entreprises exportatrices baisse. Après avoir crû continument jusqu’en 2001, le nombre d’entreprises exportatrices a sensiblement baissé ces dernières années. Il se stabilise depuis 2006 à environ 98 000 entreprises mais pourrait à nouveau baisser. Pour l’essentiel, les entreprises qui ont disparu sont des PME indépendantes, de petite taille et qui ne parviennent pas à pérenniser leur activité d’exportation. Deuxième constat : l’essentiel de nos exportations est réalisé par une très faible proportion de nos exportateurs. Il est symptomatique de constater que les 100 premières entreprises exportatrices représentent 40% de nos exportations, ou encore que 1% des quelque 100 000 entreprises exportatrices concentrent 70% de la valeur de nos exportations. Or l’on sait que la croissance de nos exportations repose sur les entreprises aptes à exporter de façon régulière.
  • la cause principale de cette fragilité réside dans le nombre insuffisant de nos entreprises moyennes. Nous manquons de PME suffisamment grosses et innovantes pour profiter à plein des marchés à l’exportation. La différence avec l’Allemagne est nette : le Mittelstand allemand est parfaitement adapté à la conquête des marchés à l’exportation, y compris quand ceux-ci sont lointains. Il nous faut bâtir un « Mittelstand à la française ».
  • Conclusion intermédiaire : Certes, notre problème d’exportation ne vient pas que des PME : les grands groupes exportent moins et c’est aussi une difficulté. Toutefois, la baisse de nos entreprises exportatrices doit appeler une réaction politique. Car des travaux récents du CEPII en France et de Bruegel au niveau européen montrent que ces problèmes de démographie des entreprises exportatrices sont importants : pour augmenter nos exportations, il est plus efficace d’essayer d’augmenter le nombre d’exportateurs que la valeur moyenne exportée par chaque entreprise.
  • J’y vois un encouragement à renforcer notre action et une justification aux mesures que je vais maintenant vous présenter.   4e partie : Une politique structurelle pour restaurer la compétitivité des entreprises françaises
  • Pour répondre à ces défis, nous avons décidé de nombreuses mesures structurelles.
  • Pour inciter nos entreprises à innover davantage, nous avons réformé le CIR en le triplant, fusionné OSEO et l’AII, lancé un audit des pôles de compétitivité afin de mieux les soutenir et adopté une loi-phare en matière de propriété industrielle. Nous avons mis en place l’autonomie des Universités.
  • Enfin, pour améliorer la compétitivité-coût de nos entreprises, nous avons entamé une réforme : - de la fiscalité (suppression de l’IFA, révision générale des prélèvements obligatoires - du coût du travail, par l’exonération des heures supplémentaires Nous avons enfin obtenu la mise en place d’un Small Business Act européen, annoncée par M. Barroso en décembre dernier et sur lequel j’ai récemment remis des propositions au Commissaire Verheugen. Je proposerai avec Christine Lagarde au printemps, au sein de la Loi de modernisation de l’économie, une série de mesures structurelles pour l’entrepreneur : transmission, financement, simplification…
  • 5e partie : Une mobilisation générale pour l’exportation
  • Slide 23 : deux grands principes animent ces 10 mesures j’ai souhaité tout d’abord que la France se hisse au niveau des meilleurs dispositifs d’aides européens. J’ai demandé une étude précise des dispositifs de nos concurrents allemand, italien, britannique, espagnol, voire même japonais sur certains aspects. J’en ai tiré des enseignements qui inspirent certaines de ces mesures. deuxième principe : recentrer nos efforts sur les PME et entreprises moyennes, dont l’analyse qui précède montre bien qu’elles doivent constituer le socle de nos exportations et de nos emplois.
  • Slide 24 : 1re mesure : nous réformons les procédures de la Coface en les simplifiant et en favorisant leur utilisation par les PME et les entreprises innovantes
  • Slide 27 : 4e mesure : nous mobilisons les grands groupes pour soutenir les PME à l’export. les grands groupes peuvent servir de tremplin à nos PME sur les marchés étrangers, de multiples façons, dès lors qu’ils peuvent y trouver un intérêt. J’ai perçu une réelle volonté de mobilisation de la part des dirigeants de grands groupes exportateurs que j’ai rencontrés et je réunirai donc les 15 premiers d’entre eux à Bercy le 3 mars pour prendre des engagements réciproques sur des objectifs de portage de PME.
  • 6e mesure  : Nous renforçons l’approche sectorielle, en lien avec les pôles de compétitivité. Les plans d’actions sectoriels ont connu un réel succès en termes de nombre d’opérations mais aussi par leur capacité à fédérer des actions collectives Nous en conservons le principe, mais je souhaite en renforcer le pilotage et lancer de nouveaux plans, dans d’autres secteurs : l’ingénierie, le ferroviaire, l’automobile, l’architecture, notamment, qui sont autant de secteurs porteurs à l’étranger et où le savoir-faire de nos entreprises n’est plus à démontrer.
François Bertrand

TechCrunch en français » [fr] Peut on créer un Google à la Française? la répo... - 0 views

  • Je suis sceptique sur la capacité de la France à produire le prochain Google. Il faudrait que nos universités comme cela a été le cas avec Stanford pour Google, soient plus actives dans le domaine de l’incubation et de l’investissements, que nos startups pensent international dès le premier jour, que la perception du succès en France soit plus positive, que l’Etat facilite la créations des startups et injecte son argent dans des projets dynamiques plutôt que dans des mécaniques lourdes qui veulent copier Google (vous savez à qui je pense), que nos écoles de commerce et d’ingénieur ne proposent pas une spécialisation entrepreneur, mais diffuse la culture de l’entrepreunariat dès la première année, que nos médias aient plus de respects pour les entrepreneurs qui réussissent mais aussi ceux qui échouent, car l’échec est une étape importante dans la route vers le succès. Bref je crois que nous sommes loin de disposer en France d’un écosystème favorable à la naissance d’un Google Français. Voilà ce que j’aurais dis si j’avais été présent lors de ce débat. En revanche je pense que nous continuerons à voir de belles entreprises naître ici.
  •  
    la réponse est ...
Marjolaine Grisard

France Angels - Le réseau des réseaux de Business Angels en France - 0 views

  •  
    quand nous serons en Corée!
  •  
    L'association France Angels organise la semaine des business angels
  •  
    quand nous serons en Corée!
François Bertrand

Délocalisations, recherche scientifique et propagande politique : La Science ... - 0 views

  • Blog international du Collectif "Indépendance des Chercheurs" (France)
  •  
    La science au XXI siècle : blog d'un collectif de chercheurs (?) sur la réforme de la recherche en France.
Fred L

Contribution à l'innovation - LIVRE - 0 views

  • « Futuris 2008, La Recherche et l'Innovation en France »,sous la direction de Jacques Lesourne et Denis Randet.Ed. Odile Jacob, 470 pages, 27 euros.  
  • Ce gros ouvrage collectif est le troisième opus d'une oeuvre annuelle qui dresse un bilan sans concession de l'état de la politique de recherche et d'innovation en France : point forts, points faibles, flux financiers, réformes engagées, comparaisons internationales, état de la demande sociale, politique européenne...
  • La France est un pays moyen qui entend être partout et disperse ses forces
  • ...3 more annotations...
  • C'est pourquoi les auteurs, réunis dans le collectif Futuris, préconisent une vraie définition des priorités, notamment dans le domaine des sciences du vivant, une meilleure articulation recherche-universités et la mise en place d'indicateurs fiables dans le cadre de la réforme de l'Etat.
  • Le collectif. Futuris est un programme de travail développé au sein de l'Association nationale de la recherche et de la technologie (ANRT) qui regroupe à la fois chercheurs du privé (des entreprises) et du public. Elle est présidée par Jean-François Dehecq, président de Sanofi Aventis.
  • Les auteurs. L'ouvrage est piloté par le prospectiviste Jacques Lesourne, et rassemble une vingtaine d'économistes et chercheurs, provenant entre autres de l'université, de l'institut Pasteur, de l'Inserm, du CEA, de l'école des Mines et d'entreprises privées.
François Bertrand

Syntec Informatique appelle à une politique industrielle du logiciel européen - 0 views

  • Reste qu’entre ces résistances dans la recherche publique et l’absence quasi totale de prise en considération de l’édition logicielle à destination des entreprises dans le plan numérique 2012 d’Eric Besson, secrétaire d’Etat à l’économie numérique, la France ne semble pas vraiment avoir pris la mesure des enjeux. Ce que confirme à demi mot Pascal Rialland, l’autre co-président du comité Editeurs de Syntec Informatique, selon qui « dans le rapport Numérique 2012 d’Eric Besson on a le sentiment d’une sous représentation de la valeur stratégique du logiciel ». Celui qui est également Directeur général de SAP en France regrette que « les propositions soient surtout orientées vers l’utilisateur final mais pas vraiment sur l’industrie. On oublie surtout les logiciels d’entreprise qui pourtant génèrent trois fois plus de chiffre d’affaires que le logiciel de jeux qui a la part belle dans le rapport. Un point d’autant plus important que ce déficit industriel se double d’un déficit dans les usage des entreprises de l’Hexagone par rapport à leurs concurrents à l’international ».
Fred L

LaTribune.fr - "Chat" avec Laurent Blanchard, vice-président Europe, directeu... - 0 views

  • mariam : Quelle est la relation entre la compétitivité et l'innovation? Est ce qu'il y a une complémentarité entre l'innovation et la compétitivité? Et comment développer ces notions dans un sujet sans les définir au début? Et merci Je crois que l'innovation est un choix stratégique d'une société, dont l'objectif est d'apporter une vraie valeur à ses clients et, par ricochet, apporter un avantage compétitif. Chez Cisco, l'innovation fait partie de nos gènes et de notre vision qui est d'améliorer la façon dont les personnes travaillent, vivent, se divertissent et apprennent. Aujourd'hui, nous investissons plus de 5 milliards de dollars en recherche et développement pour améliorer l'usage des technologies de l'Internet et cela par l'innovation. Nous nous focalisons plus sur l'innovation en tant que créateur de valeur pour nos clients plutôt que comme avantage compétitif par rapport à nos concurrents...
  • FrançoisB : A côté de la R&D ou du service marketing, les grandes entreprises mette de plus en plus en place des "systèmes de management des idées" de leurs collaborateurs, également dénommés "Innovation Participative". Que pensez-vous d'une telle démarche ? En quoi est-ce innovant ? J'en pense beaucoup de bien et, chez Cisco, nous avons mis en place une démarche complètement innovante pour susciter, développer l'innovation. Cette démarche s'appelle I-zone, qui est une boîte à idées dans laquelle chaque collaborateur de Cisco dans le monde -nous sommes 65.000 personnes- peut poster une idée. Ces idées sont ensuite enrichies à travers une plate-forme collaborative par laquelle tout autre collaborateur peut venir les développer. Nous avons été précurseurs chez Cisco France par la création d'une initiative baptisée "I-nova", qui a pour objectif de faire émerger de nouvelles idées pour soutenir la croissance de la filiale française...
  • L'innovation est un moyen de repenser, de définir de nouveaux processus. Par exemple, la réduction des frais de voyage, par l'adoption d'une nouvelle technologie que nous appelons "téléprésence", permettant d'organiser des réunions virtuelles dans les conditions réelles, sans avoir à se déplacer. Chez Cisco, cela nous a permis d'économiser plus de 300 millions de dollars de frais de voyage en 2008, également d'éviter l'émission de CO2 équivalant à 15.000 voitures sur un an, tout en apportant des gains de productivité. Plus de 200.000 réunions ont été ainsi organisées.
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  • Le résultat est que nous sommes passés de taux d'utilisation de 2 à 5% des systèmes de visio classiques à plus de 50% en téléprésence...
  • Selon vous, les collectivités locales doivent-elles jouer un rôle pour favoriser l'innovation ? Lequel ? Les collectivités locales ainsi que les administrations en général ont un rôle majeur dans la promotion de l'innovation. Je prendrai comme exemple le développement du très haut débit, la brique de base pour les outils de collaboration.
François Bertrand

Innovation : La France, un paradis fiscal sous surveillance - 0 views

  • Notre pays redevient une destination attractive pour les entreprises, surtout celles qui innovent. Vive la relocalisation nationale ! Mais attention, avantage fiscal doit rimer avec responsabilité, comme le rappelle Hervé Estampes, Directeur du Groupe Fiscal et Financier chez LowendalMasaï.
François Bertrand

Innovation : à la recherche du temps perdu « La bêtise économique - 0 views

  • Innovation : à la recherche du temps perdu
  • L’histoire comme clef de lecture ? De ce point de vue, le regard des historiens des entreprises, des techniques et de l’innovation permet d’éclairer le débat actuel, et, en premier lieu, d’attirer l’attention sur deux basculements majeurs. Le premier, qui relève de la sémantique, n’est pas des moindres. Le débat s’est cristallisé aujourd’hui sur la figure du chercheur ”fondamental”, et par extension sur le scientifique et le savant, en imposant une dichotomie formelle avec les figures de l’inventeur et de l’ingénieur, et par extension le chercheur ”appliqué”. Alors même que l’environnement et les enjeux ont changé, on reste ainsi figé sur une représentation archaïque - conservatrice et cloisonnée - des lieux et des acteurs de la recherche. Deuxième basculement, celui d’une dérive élitiste négative. De plus en plus de jeunes diplômés des grandes écoles scientifiques (Centrale, Arts et Métiers, etc.) ont eu tendance, au cours de ces quinze dernières années, à préférer la finance à l’industrie… comme si le diplôme d’une grande école valait exclusivement pour sa représentation sociale, et non pour sa capacité à ouvrir à des carrières d’ingénieur-chercheur de haut niveau. La crise financière changera-t-elle la donne, les fera-t-elle revenir vers l’industrie? Au cours de ces vingt dernières années, de nombreux succès conjoints des centres de recherches des grandes écoles et d’entreprises industrielles (Thales, Snecma, CEA, etc.), ont pourtant montré l’excellence de ce type de partenariats et l’efficacité de ces passerelles technologiques (grandes écoles /universités/entreprises, et public/privé). Le mouvement de ces partenariats contractuels n’est pas marginal, il implique déjà 9000 enseignants-chercheurs.
  • Un environnement favorable et l’inscription de leurs innovations dans un véritable projet économique et social constamment repensé.
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  • Sur ce point, voici presque trente ans, le sociologue et économiste Yves Stourdzé avait remarquablement qualifié les rapports entre la recherche et l’industrie en France, en parlant ”d’un véritable Yalta technologique” : en France, on excellait dans la création d’innovations pointues (Concorde, Exocet, etc.), mais on était incapable de développer des innovations destinées à des marchés de masse (micro-informatique, électronique grand public, etc.). Aujourd’hui, si ce constat vaut encore en partie, il est heureusement aussi démenti.
  • Parallèlement, des secteurs qui portent aujourd’hui l’innovation comme les biotechnologies, la génétique, l‘économie numérique, ont souffert d’un double mouvement : un engagement public insuffisant d’une part, un excès de régulation contraignante d’autre part.
  • Recherche et innovation s’enrichissent de toutes les mixités et de tous les échanges, quand, parfois, par hasard, on s’oblige è travailler ensemble : individuel et collectif, public et privé, grandes écoles et universités, entreprises et laboratoires de recherche. L’histoire le démontre, c’est dans ce jeu complexe des acteurs, dans les allers-retours d’un dialogue toujours renouvelé et aux finalités parfois différentes, dans la continuité de l’enrichissement des connaissances, que se sont toujours nichées des ruptures technologiques créatrices.
Fred L

Internationalisation de la R&D des entreprises et attractivité de la France -... - 0 views

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  • Internationalisation de la R&D des entreprises et attractivité de la France
  • juin 2007
  • Cette analyse appréhende l’importance et les caractéristiques du processus d’internationalisation de la recherche et développement (R&D) des entreprises. Elle mesure l’attractivité de la France en matière de R&D, comparée aux autres pays de l’OCDE.
  • RESUMÉ
Fred L

JDLE - Journal de l'environnement - 0 views

  • Nanotechs et ENR: la France peut mieux faire
  • Globalement, le rapport conclut: «Dans le domaine de l’énergie et de l’environnement, où la France est économiquement très présente, la France gagnerait à aligner ses efforts sur ceux du leader japonais qui présente des roadmaps (feuilles de route) plus matures sur de nombreuses applications des nanomatériaux dédiés à ce domaine.»
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