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Rss Feed Group items tagged

Fred L

Un mot tout simple, presque oublié, émerge des conversations ..."le lien"... ... - 0 views

  • La grande digitalisation nous a fait perdre "le lien"
  • L'univers numérique est en expansion perpétuelle. L'homo numericus a créé en 2007 à l'échelle mondiale, 281 milliards de gigaoctets de données, donc 45 go par être humain, soit dix fois plus qu'en 2006 (source).
  • L'individu est désormais doté de supers pouvoirs dans le monde numérique : s'exprimer, se connecter, échanger et créer. Il peut utiliser ces nouveaux outils pour réaliser ses projets, accomplir de grandes choses avec d'autres ou au nom de l'intérêt général. Ainsi, nous sommes passés en quelques années de myspace, à facebook et maintenant arrivent les sites communautaires "pour les grandes causes" comme thepoint.
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  • Dans ce contexte dématérialisé, mondialisé, déshumanisé... le "lien" ça existe encore ?
  • On parle plutôt d'hyperlien de nos jours... (ce qui, dans un système hypertexte sur internet nous permet de passer d'une origine à une destination). Tout le monde cherche le moyen d'optimiser les moteurs de recherche de google...ils deviendraient inductifs, et non plus que déductifs, ils auraient une courbe d'expérience, bref...ils s'humanisent...surtout que derrière, à produire des contenus, il n'y a pas que des robots..
  • On parle de contexte. Le contexte de vie d'un coté, le contexte de production du contenu d'accomplissement recherché, de l'autre. On cherche à synchroniser les deux contextes et les aligner sur un même territoire d'accomplissement.
  • On parle plutôt d'accès...deux citations. - "C'est de l'accès plus que de la propriété que dépendra désormais notre statut social". Jérémy Rifkin - "Mon réseau social est bien plus intelligent que google" Luc Legay.
  • Et en effet, pour finir, on parle plutôt de ...métaverse... Le réel devient virtuel (flash mobs) et le virtuel devient réel (second life)... Nous passons prés de 20% de notre temps sur internet, et nous attendons que le réel nous offre une réalité augmentée équivalente (source) pour pouvoir "surfer"...glisser... on line et off line...de la même façon...
  • Quelles opportunités s'ouvrent aux marques?
  • Et le marché semble pourtant s'être stabilisé. Mais l'enjeu n'est pas de simplement digitaliser les contenus et de les répartir dans des formats plus ou moins payants... et la valeur ajoutée n'est pas que dans une meilleure interactivité pour satisfaire un consom'acteur de plus en plus exigeant, participant.
  • Dans un univers digitalisé, avec une multitude de contenus numériques disponibles dans le virtuel et dans le réel...la grande valeur ajoutée... celle qui n'a pas de prix...c'est l'accès performant aux données.
  • Les médias, marques, personnes qui sauront rendre facilement activables les contenus dans un contexte donné, de façon sensible, et non pas mécanique pour ne pas dire " humaine" gagneront.
François Bertrand

2009/01/12 > BE Royaume-Uni 92 > Le Royaume-Uni publie le premier rapport ann... - 0 views

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    comme source d'inspiration : en général, les rapports britanniques sont bien écrits.
François Bertrand

Hal Varian: Boost Private Investment to Boost the Economy - WSJ.com - 0 views

  • In the modern economy, there are four sources of demand (consumption, investment, government and exports) and two sources of supply (domestic production and imports). When a component of demand declines, supply will ultimately have to decline as well.
  • In the case of the U.S. economy now, the double-whammy of wealth shocks from the real-estate bubble and the stock-market crash has made consumers understandably cautious. Quite sensibly they want to consume less and save more.
  • Increasing exports would be great, but it's not going to happen. The rest of the world is having its own problems, so we are unlikely to see a big boost in demand for American goods.
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  • Direct stimulus of consumption is tricky. In this economic climate, most of the money returned to consumers from tax cuts would probably be saved
  • That brings us to government expenditure, which is getting most of the press.
  • second, spending may easily focus on pork-barrel projects that have little inherent value.
  • That brings us to private investment, which hasn't been getting nearly as much attention as it deserves. This is unfortunate, since private investment is what makes possible future increases in production and consumption. Investment tax credits or other subsidies for private-sector investment are not as politically appealing as tax cuts for consumers or increases in government expenditure. But if private investment doesn't increase, where will the extra consumption come from in the future?
  • Mr. Varian is professor of economics at the University of California, Berkeley, and chief economist at Google.
François Bertrand

Le vide poches : le blog du planning stratégique: Intégrer des lead user dans... - 0 views

  • Intégrer des lead user dans le processus de conception et innovation : les utilisateurs à l’avant-garde d’un domaine, ayant un fort intérêt à innover pour eux-mêmes, imaginant des solutions qui répondent à des attentes qui vont se généralise
  • Von Hippel base sa theorie Lead user sur un utilisateur qui présenterait deux caractéristiques, à l’avant-garde d’une tendance (the ahead of trend) et possédant un fort intérêt à innover (the high expected benefit).
  • Schreier et Prügl enrichissent la théorie en testant quatre nouvelles composantes (Schreier & Prügl, 2008) : connaissance du consommateur (consumer knowledge), expérience d’utilisation (use experience), lieu du contrôle (locus of control), innovativité innée (innovativeness).
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  • Le Lead user est un individu qui possède donc 6 caractéristiques : - à l’avant-garde d’une tendance - ayant un fort intérêt à innover - possédant une connaissance du domaine de l’innovation - possédant une connaissance sur ses usages dans le domaine de l’innovation - possédant une forte innovativité innée - possédant un lieu de contrôle de l’action interne
  • Le Lead user pouvant aussi être Early adopter et Leader d’opinion, leur identification devient donc un enjeu important, à la fois comme source d’innovation et comme source de diffusion de l’innovation.
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    article assez pédagogique sur les lead users
François Bertrand

IDEAS: OECD Science, Technology and Industry Working Papers, OECD Directorate for Scien... - 0 views

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    une source de papiers de recherche susceptibles de nous intéresser
François Bertrand

ADIT : Où chercher la nouveauté ? Le déplacement intersectoriel au fondement ... - 0 views

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    Et si le secret de l'innovation n'était qu'une histoire de déplacement intersectoriel de connaissances ? Mouvement récent, certaines entreprises se spécialisent dans une mission dont l'objet était jusque-là enfoui dans le cœur de métier de l'entreprise : l'innovation. Ni secteur ni technologie de prédilection pour ces entreprises qui accumulent des connaissances et d'intenses capacités de veilles stratégiques et technologiques sous forme de méthodologies et de mémoires. Elles mettent au service de leurs clients, des entreprises à la recherche de l'innovation, des moyens d'accéder à des connaissances autant juridiques, de marketing que technologiques jusqu'alors inaccessibles. Il ne s'agit pas de les consulter pour du « y'a qu'à » mais bien au contraire de s'y associer pour voir se former rapidement le prototype en esquisse du nouveau produit porteur de différenciation et de la conquête des parts de marché. Source : ADIT - Technologies Internationales Numéro : 138, octobre 2007
François Bertrand

ScienceDirect - The International Handbook on Innovation : Creativity and Innovation = ... - 0 views

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    Creativity and Innovation = Competitiveness? When, How, and Why 2003 Elias G. Carayannisa and Edgar Gonzaleza aSchool of Business and Public Management, The George Washington University, USA Available online 25 January 2007. This article is not included in your organization's subscription. However, you may be able to access this article under your organization's agreement with Elsevier. Summary In this chapter, we propose to look at both for-profit and not-for-profit entities to examine: (a) when, how, and why creativity and innovation occur; (b) how and why creativity triggers innovation and vice versa; and (c) what are the connections and implications for competitiveness of the presence or absence of creativity and innovation using empirical findings from both the public and private sectors. We combine literature sources (including those of the authors) as well as field interviews on the practice and implications of creativity and innovation from the perspective of competitiveness.
Fred L

Saclay : un campus sous pression - 0 views

  • Saclay : un campus sous pression
  • Les six premiers dossiers finalisant les projets de campus sélectionnés devaient arriver sur le bureau de Valérie Pécresse à la date butoir du 3 novembre 2008. Ces notes d’intention détaillent les plans de financements et les partenariats avec les collectivités territoriales de chaque projet. Le comité de sélection de l’Opération campus se réunira mi-novembre 2008 pour définir les moyens qui leur seront alloués.
  • Sélectionné lors de la seconde vague, le plus grand des projets, celui du plateau de Saclay ne doit rendre sa copie qu’en février 2009, si tout va bien... Le pilote de ce projet, Philippe Lagayette, a en effet démissionné en octobre 2008 de ses fonctions. Il est remplacé par deux chargés de mission.
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  • Pour la partie campus, la ministre de l’enseignement supérieur a choisi fin octobre Jacques Glowinski, jusqu'alors membre du comité de sélection et professeur honoraire en neuropharmacologie au Collège de France. Il sera chargé de définir les priorités en mettant d’accord les 21 acteurs de ce projet chiffré initialement à 1,8 milliard d’euros. Un dossier plus que complexe. Sur l’aménagement du plateau, son co-pilote sera Vincent Pourquery de Boiserin, directeur régional et départemental de l’Equipement (Centre et Loiret), nommé lui par Christian Blanc, secrétaire d’Etat chargé du développement de la région capitale...
  • Définir des priorités. Après avoir difficilement obtenu l’agrément du comité de sélection de l’Opération campus (2), l’heure est à la définition des priorités. Faut-il privilégier la naissance de l’Institut de mathématiques ou de l’Institut de l’énergie ? Est-il plus urgent de rénover les locaux d’Orsay de Paris 11 ou de financer la venue de nouveaux établissements sur le plateau ? Les 21 établissements ont jusqu’à février 2009 pour finaliser la déclinaison opérationnelle du projet.
  • Gérer les conflits. Si les collaborations entre les 21 établissements signataires ne cessent de croître, la concurrence entre eux reste vive. RTRA, pôle de compétitivité, groupement d’intérêt scientifique… les structures s’empilent sans concertation. A l’image des deux PRES (Pôles de recherche et d’enseignement supérieur) qui auront chacun leur pôle en sciences de l’ingénieur. Alors que ParisTech regroupe déjà 11 écoles d’ingénieurs, Universud a prévu la constitution d’un collège des sciences de l’ingénieur avec Centrale Paris, Supélec et l’ENS Cachan. Un doublon qui en dit long…
  • Boucler le financement. Mais c’est avant tout du volet financier que dépend l’émergence du campus. Les 21 établissements ont vu grand. « Nous avons écrit une véritable lettre au Père Noël », confie l’un d’eux. Il leur faut trouver 1,8 milliard d’euros (dont 1 milliard d’euros d’ici à 2015). Bien plus que ce qu’ils peuvent espérer du gouvernement… Les dix lauréats de l’Opération campus devraient en effet se partager les fruits du placement d’un fonds de cinq milliards d’euros. Soit environ entre 150 et 250 millions d’euros par lauréat.
  • Arbitrages. Les établissements du plateau misent donc sur l’effet de levier du plan campus, sur les partenariats public-privé et sur les collectivités territoriales. Leur intention : financer 80% des opérations par des sources privées. Une gageure dans le paysage de l’enseignement supérieur français. Des arbitrages seront nécessaires.
  • Quelles que soient les dissenssions passées ou à venir, universités, grandes écoles et organismes de recherche savent qu’ils n’ont pas le choix. Nicolas Sarkozy, qui a fait de Saclay un chantier présidentiel, les a déjà prévenus lors de la cérémonie en l’honneur du prix Nobel de physique Albert Fert, le 28 janvier 2008 à Orsay : « A la fin 2008, cette opération aura un pilote et un projet qui associera toutes les institutions scientifiques, grandes écoles, universités et bien sûr les élus, pour aller de l’avant ».
  • (1) Parmi les membres de ParisTech, AgroParisTech, l’ENSAE et l’ENSTA ont prévu de déménager entièrement sur le plateau de Saclay, l’Institut Télécom et l’Ecole des mines de Paris partiellement. Autres volontaires : Centrale Paris et l’ENS Cachan.(2) Le dossier a été sélectionné lors du second appel à projets en juillet 2008. Lors du premier appel en mai, le jury avait jugé les projets « isolés et non structurants ».
François Bertrand

SLR - Le Crédit Impôt Recherche ? Du Cash pour les entreprises ! - 0 views

  • Voyons du côté de la Cour des Comptes, si pointilleuse quand il s’agit du CNRS elle affirme par exemple que : « Le coût budgétaire du crédit d’impôt recherche incite à développer les moyens d’évaluation de ses effets sur l’évolution de la recherche des entreprises. De telles évaluations, comme toutes celles concernant les dépenses fiscales, sont sans doute difficiles et délicates à mener et à interpréter. (...) Les premières études menées pour le compte du ministère de la recherche et de la technologie tendent à montrer l’efficacité de cette forme d’aide fiscale. Elles devraient être poursuivies et approfondies ». En conclusion peu d’études existent et visiblement la Cour hésite à conclure sur un soutien au CIR... on doit pouvoir trouver un soutien plus franc.
  • Peut-être dans le rapport Guillaume. Celui-ci disait déjà en 1997 à propos du CIR et des grandes entreprises que « Ces aides n’échappent pas au risque des effets d’aubaine. Il n’est pas non plus certain qu’elles constituent les mesures les plus efficaces pour le développement du potentiel de ces groupes en France.
  • Pour sa part, Henri Audier dans un article intitulé « Le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche raconté à Sarkozy » a compilé des sources très officielles qui montrent que entre 2002 et 2006, en euros constants, les aides de l’Etat (aides directes et CIR) se sont accrues de 1636 millions. Même sans aucun effet d’entraînement, on aurait pu s’attendre à ce que les dépenses de recherche du privé augmentent de la même somme : 1€ investi pour 1€ de CIR... Or elles n’augmentent que trois fois moins (458 millions), montrant que 1,2 milliards se sont engloutis dans les sables, en pure perte .
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  • Le Crédit d’impôt atteindra bientôt 3 voire 4 milliards, soit en gros le coût de la recherche de toutes les universités, incluant la moitié des salaires de tous les enseignants-chercheurs ! Cette évolution démentielle ne fait suite et n’est suivie d’aucune évaluation sérieuse,
François Bertrand

Le Figaro - Le Figaro Magazine : Universités-grandes écoles : comment choisir - 0 views

  • Mais, au-delà de son utilité concrète, ce site unique constitue aussi et surtout un signe fort du décloisonnement en cours entre les deux piliers de l'enseignement supérieur français : grandes écoles et universités recrutent désormais à la même source, au même moment, dans le même vivier. Certes, elles se font toujours concurrence, mais le climat a changé. Il est aux partenariats, aux alliances, aux passerelles et à l'émulation entre ces deux types d'établissements qui poursuivent en outre le même but : devenir plus performants, plus visibles, plus forts.
  • Dès la rentrée prochaine, l'université de Bretagne- Sud ouvrira par exemple sa première classe préparatoire, réservée aux bacheliers STG (sciences et technologies de la gestion) ; tandis que, dans le même temps, le directeur de Sciences-Po Paris, Richard Descoings, envisage de supprimer le concours d'entrée dans son établissement. L'Ecole centrale ouvre une filiale à Pékin ? La Sorbonne annonce la construction de l'une de ses répliques à Abu Dhabi. Les stages professionnalisants deviennent enfin la règle en master 1 et 2 d'université ? L'apprentissage fait son entrée dans la plupart des grandes écoles, Essec et Sup de Co incluses. Et quand 10 grandes écoles s'allient pour fonder le pôle d'excellence ParisTech, les 20 meilleures universités de France se regroupent en une coordination d'élite, la Curif, ouvertement dédiée à la défense de leurs intérêts spécifiques.
  • Plusieurs masters 1 et 2 de l'université Paris-VII-Diderot sont ainsi cohabilités par de grandes écoles comme Polytechnique, Normale sup, les Ponts, les Mines ou Centrale. Et le privé s'y met aussi : HEC s'associera à Paris-XIII dès la prochaine rentrée pour un cursus commun en économie et finance internationale, en autorisant les étudiants d'université qui intégreront son master spécialisé à ne régler qu'entre 20 et 30 % des frais d'inscription normaux.
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  • Universités-grandes écoles : comment choisir
François Bertrand

La concentration spatiale de la recherche académique - Olivier Bouba-Olga : B... - 0 views

    • François Bertrand
       
      argument à nuancer
  • La proposition souvent entendue de concentrer la recherche sur un ensemble restreint de campus, et de confier aux autres universités le soin des formations jusqu'au niveau L peut dans ce cadre se révéler contre-productive : on néglige d'une part l'importance des interactions recherche-enseignement pour dispenser des cours de qualité, y compris au niveau L ; on occulte d'autre part les besoins d'interaction entre chercheurs, entreprises et collectivité pour la coproduction des connaissances nouvelles.
  • Conclusion Au final, les arguments plaidant pour une concentration spatiale de la recherche me semblent plutôt légers.  Ils sont logiquement portés par de grands pôles (la PSE et la TSE en économie), et correspondent tellement bien à l'idée toujours très prisée en France selon laquelle le "big is beautiful", qu'ils risquent de s'imposer très rapidement. Rectificatif : en fait, ils se sont déjà imposés.
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  • Vous verrez en passant qu'il s'agit aussi d'une critique des analyses très à la mode de l'économie géographique, qui certes ont permis d'avancer des propositions intéressantes sur tout un ensemble de points, mais qui ont tendance à être mobilisées à toutes les sauces, parfois de manière non pertinente.
  • La concentration spatiale de la recherche académique
  • L'enjeu est sans doute moins d'accroître la taille que d'améliorer l'organisation.
  • Autrement dit, une proximité temporaire peut être préférable à une localisation définitive.
  • le fait que des chercheurs mobilisent des équipements communs peut inciter à leur regroupement
  • Le marché des chercheurs n'est pas un marché local, il s'agit d'un marché d'envergure nationale, voire globale. Cette internationalisation est d'ailleurs considérée comme une source de gains de productivité en matière de recherche, car elle favorise la diffusion des connaissances, qui peuvent être remobilisées dans des contextes locaux spécifiques. L'enjeu n'est donc pas de concentrer les chercheurs en un lieu donné, mais de favoriser leur circulation
  • peuvent parfaitement échanger à distance et faire circuler, ainsi, des connaissances tacites.
Fred L

[S&D-5] Libre-accès aux publications scientifiques | Mediapart - 0 views

  • [S&D-5] Libre-accès aux publications scientifiques 15 Janvier 2009 Par HerveLeCrosnier
  • Le mouvement pour le libre-accès aux publications scientifiques est né de ces contradictions. Comment valoriser la recherche en la diffusant le plus largement, et ce faisant augmenter le potentiel global de la «société de la connaissance» ?
  • La publication dans les revues, surtout dites «de haut niveau», est une nécessité pour le chercheur. C'est le syndrome «publish or perish». Les publications permettent de faire évoluer la carrière de chaque chercheur, de valoriser le laboratoire ou l'université, et donc lui permettre d'obtenir de meilleures conditions de recherche. Mais pour une large fraction des chercheurs, la dissémination des résultats apparaît aussi comme un débouché normal de la recherche.
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  • À l'inverse de cette démarche de partage, l'édition de revues scientifiques est devenu un business très bénéfique, appuyé sur des achats publics (bibliothèques) et la fourniture gratuite de la matière intellectuelle par la recherche... publique.
  • «Au cours des cinquante dernières années, les éditeurs sont parvenus à transformer les revues scientifiques - traditionnellement, une forme de publication considérée comme secondaire et peu profitable - en un commerce lucratif.» souligne Jean-Claude Guédon.
  • Ce système s'étend maintenant des publications imprimées vers la diffusion (payante) en ligne des articles. Pour accéder aux services électroniques des éditeurs les chercheurs doivent se décrire, ce qui induit un profilage des chercheurs. Officiellement, ceci est destiné à leur servir les articles les plus susceptibles de les intéresser. En réalité, l'éditeur obtient des informations sur les recherches en cours (les équations de recherche documentaire, les commandes d'articles) qui ont un double intérêt: anticiper sur les secteurs à venir (veille technologique) et produire les journaux qui pourraient devenir leader de ces nouveaux secteurs revendre les listings à des annonceurs ciblant les secteurs de la recherche en fonction de ces profils. C'est cyniquement le justificatif donné par Elsevier pour ouvrir en septembre 2007 OncologySTAT, le premier site d'articles médicaux en accès gratuit financé par la publicité.
  • L'Appel de Budapest a défini deux voies pour obtenir un libre-accès le plus large possible aux publications scientifiques : «L'accès libre à la littérature des revues à comités de lecture est le but. L'auto-archivage (BOAI - I) et une nouvelle génération de revues alternatives en libre accès (BOAI - II) sont les moyens d'atteindre cet objectif. Ils ne constituent pas seulement les moyens directs et efficaces à cette fin, ils sont à la portée des savants eux-mêmes, immédiatement, et ne nécessitent pas d'attendre des changements quelconques apportés par les marchés ou la législation.»   On retrouve la volonté des nouveaux mouvements sociaux du numérique d'agir dès maintenant et par eux-mêmes pour développer des solutions praticables, inventives et ouvertes.
  • Pour Stevan Harnad, principal promoteur de BOAI-1, l'archivage est une décision individuelle qui doit être poussée par les institutions. Celles-ci doivent rendre obligatoire le dépôt en archive ouverte pour les recherches qu'elles financent. Ce faisant, l'archivage ne change rien au circuit traditionnel, ce qui rend cette stratégie opérationnelle. Inlassable débatteur, Stevan Harnad a su donner une vision globale à cette stratégie et la voir adopter, même si au passage elle fut affaiblie par une trop longue durée avant la libre-publication. Les grands organismes nationaux de recherche (NIH aux États-Unis, RCUK en Grande-Bretagne, CNRS, INSERM et INRIA en France... ) et les trusts finançant les recherches (Wellcome Trust par exemple) exigent dorénavant la mise à disposition dans des archives ouvertes.
  • Dans le même temps, bénéficiant de financements importants et s'appuyant sur de nouveaux modèles économiques comme le paiement à la source, la deuxième voie, dite BOAI-2, a décollé avec la création de nouveaux journaux respectant d'emblée la définition du libre-accès. Alors qu'il dirigeait le NIH (National Institute of Health), le prix Nobel Harold Varmus a proposé en 1999 l'ouverture d'une vaste archive pour les publications bio-médicales. Or l'opposition des éditeurs des revues existantes est devenue manifeste, notamment en obtenant du Congrès un délai de 12 mois avant la mise en accès libre. C'est donc sur leur terrain que Harold Varmus est allé remettre en cause le système des revues. Avec Michael Eisen et Patrick Brown, il crée PloS (Public Library of Science) qui va rapidement lancer des revues en libre-accès (PloS Biology, PloS medecine, ...) qui sont devenues des revues de référence majeures.
  • C'est un moment important pour le mouvement pour le libre-accès à la recherche qui se joue actuellement. Car la cible de l'affrontement, et les éditeurs ne s'y trompent pas, est déplacée dans l'univers politique. Au fond, c'est la relation de la recherche à la société qui se discute. On trouve deux logiques contradictoires, mais qui aboutissent à cette même re-politisation de la question des publications scientifiques : le refus de l'intervention publique de la part des éditeurs le désir d'ouverture des recherches à la société civile pour mieux comprendre ce qui se joue dans les laboratoires et l'impact de la science sur la société.
  • Car avec les publications en libre-accès, les chercheurs ont non seulement modifié l'équilibre interne de leur profession, ouvert des débats politiques sur le financement de la recherche, mais aussi et peut être surtout pour ce qui nous intéresse ici, ouvert la porte à un nouvel usage par un public élargi.
  • Il se profile une autre relation du «public» à la science. Les groupes concernés veulent accéder à l'information de plus haut niveau pour évaluer les enjeux scientifiques avant même qu'ils ne deviennent «technoscience». Une des première manifestation de ce phénomène a été l'implication des groupes de malades dans la recherche médicale, pour faire pression, analyser les avancées, ou diffuser les résultats des recherches. Les malades du SIDA sont souvent devenu des co-experts de leur maladie, en égalité avec l'équipe médicale.
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    [S&D-5] Libre-accès aux publications scientifiques 15 Janvier 2009 Par HerveLeCrosnier
François Bertrand

OCDE Science, Technology and Industry Scoreboard 2007 : Highlights - 0 views

  • Investment in knowledge has grown at the same pace as GDP
  • In both Japan and the EU, R&D intensity (R&D expenditure relative to GDP) picked up in 2005 to 3.3% and 1.7%, respectively, following a drop in 2004. In the United States, R&D intensity declined from a peak of 2.7% in 2001 to 2.6% in 2006, mainly owing to stronger growth in GDP than in the other main regions. In 2005, China became the third R&D spender world wide (in purchasing power parity terms) after the United States and Japan, with growth of more than 18% a year in 2000-05.
  • Venture capital is a major source of funding for new technology-based firms and a decisive determinant of entrepreneurship and innovation. It represented about 0.12% of OECD-wide GDP in 2005, up from 0.10% in 2003. It was much higher in Nordic countries (and growing rapidly), but it still remains concentrated in the United Kingdom and the United States. In 2005, these two countries attracted half of all OECD venture capital.
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  • Innovation policies: increased focus on tax incentives and industry-university linkages
  • In 2006, 20 OECD countries offered tax relief for R&D compared to 12 in 1995
  • many OECD governments have encouraged universities to patent their inventions
  • While decreasing slightly, to about 7%, in the countries that pioneered such policies (Australia, Canada and the United States), the share has increased markedly in Japan and the European Union, notably in France and in Germany, although levels remain modest (1.5% in Japan, 3% in the EU, but more than 5% in France).
  • Co-operation between industry and public research institutions
  • The Nordic countries (especially Finland) and Belgium are ahead of other countries
  • S&T and innovation performance: the rise of new players
  • In terms of specialisation, patent data show that emerging economies (India, China, Israel, Singapore) and the United States focus their innovative efforts on high-technology industries (computers, pharmaceuticals) while continental Europe concentrates on medium-high-technology industries (automobiles, chemicals).
  • Innovation surveys show that large firms have a greater tendency to innovate than small ones.
  • California and Tokyo are by far the most inventive regions in ICT and biotechnology
  • The United States has the most biotechnology firms (close to 2 200), followed by Japan and France (around 800 each). In most countries, biotechnology represents 2 to 6% of business R&D but the share is higher in the United States, Switzerland and Canada, and above all in some smaller countries where it exceeds 20% (Denmark, New Zealand, Iceland).
  • The United States and Japan have a comparative advantage in biotechnology and nanotechnology patenting and in the relevant scientific fields, while the EU is the world leader in environment-related technologies (solid waste, renewable energy and motor vehicle abatement), with Germany playing a very active role. Japan is second to the EU in all three environmental technology fields. However, while patenting in renewable energy and motor vehicle abatement has been increasing rapidly since the mid-1990s, patenting in solid waste technologies has declined.
  • High- and medium-high-technology manufacturing accounts for significant shares of exports from Ireland, Japan and Switzerland (shares of over 75%) as well as from Germany, Hungary, Korea and the United States. Among the BRIICS (Brazil, Russia, India, Indonesia, China and South Africa), these industries' exports are most important in China and Brazil, accounting for 55 and 32%, respectively, of total exports of manufactured and primary products. Because of the globalisation of value chains, a economy such as China imports more high-technology goods than it exports; much of these imports are components that are assembled in Chinese factories.
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    comparaison internationale pas mal de données sur des idées qui circulent
François Bertrand

Grandes écoles : ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain - La Tribune.fr - 0 views

  • Par Jean-Louis Mutte, directeur général du groupe Sup de Co Amiens Picardie
  • Rendons justice à Thomas Lebègue et Emmanuelle Walter (Grandes écoles: la fin d'une exception française, Calmann-Lévy, 223 pages, 17 euros) : tout n'est pas faux dans leur charge sans nuance ni finesse contre un système qui mériterait d'être remis en question à bien des égards.
  • Cela dit, proclamer la fin des Grandes écoles, au motif qu'elles servent uniquement une certaine élite à s'autoreproduire au frais du contribuable, est au mieux erroné, au pire outrancier. Bref, ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain. Je ne peux parler, évidemment, qu'au titre de mon école, l'ESC Amiens Picardie qui délivre un mastère en gestion.
  • ...1 more annotation...
  • Les grandes écoles apportent quotidiennement la preuve de leur efficacité et de leur valeur ajoutée à notre économie. Je ne pense pas qu'elles soient si exceptionnelles que cela si je les compare aux "business schools" américaines par exemple. En tout cas, elles me semblent, à beaucoup d'égards, mériter d'être une source d'inspiration plutôt qu'un sujet de polémique.
François Bertrand

IMF : France -- 2008 Staff Visit: Concluding Statement - 0 views

  • France is indeed "on the move." But global headwinds have strengthened. Now is the time to press on the accelerator in implementing the ambitious strategy to shift the country to a more rapid growth path, while also decisively preparing the public finances for the future.
  • Increasing competition, reducing rents and mark-ups, and raising employment are the best way to enhance pouvoir d'achat, ease inflation, and boost growth.
  • The Loi de modernisation économique (LME) stands to be a major step in better equipping the economy to face global challenges, clearing rigidities in product and services markets, to the benefit of the consumer.
  • ...2 more annotations...
  • The RGPP should also provide the opportunity to advance further in rethinking the role of the state in the economy. This will need to include streamlining the different levels of local and regional government, where—as well-illustrated in the DOFP—expenditures have consistently grown faster than in the central government, and where overlapping responsibilities have been a source of significant inefficiency.
  • Looking beyond 2008 to the remainder of the legislature, efforts should focus on effective implementation of current reforms, further action in key areas, and a steadfast adherence to the announced fiscal consolidation path.
François Bertrand

Science21 : CNRS, Pécresse, précarité... et vingt-cinq ans de « véritables st... - 0 views

  • Valérie Pécresse présentait en Conseil des Ministres  une communication sur la « stratégie nationale de recherche et d'innovation », avec pour but proclamé « d'identifier des priorités de recherche au niveau national en fonction des besoins de la société, des défis scientifiques à relever et des marchés porteurs pour les entreprises »
  • La recherche publique est ainsi mise en demeure de voler au secours des besoins d'une industrie privée en difficulté. Mais quelle est la source réelle des problèmes de l'industrie française ? Il semble bien que les privatisations, les délocalisations et la généralisation de la précarité d'emploi y soient pour beaucoup. Résultat de vingt-cinq ans de la même politique, invariablement accompagnée de discours sur une prétendue « modernisation ». Rien de vraiment nouveau dans les écrits et déclarations de Valérie Pécresse.
  • Ces derniers temps, de plus en plus de réunions européennes et internationales de «décideurs » au sommet sont consacrées à l'organisation de la recherche fondamentale à l'échelle planétaire ayant manifestement en vue des « optimisations budgétaires ». Quel est donc l'objectif de la « réforme » en cours des institutions scientifiques françaises, si ce n'est la privatisation et la délocalisation de la recherche ?
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  • Le texte ministériel « Stratégie nationale de recherche et d’innovation »
  • La cible est donc clairement l'indépendance et la liberté d'initiative de la recherche publique.
  • Au vu de ce tableau, il ne semble pas que les concessions faites par les organisations majoritaires des personnels de la recherche et de l'enseignement supérieur à l'occasion de la séance du Conseil d'Administration du CNRS du 1er juillet aient permis de stabiliser la situation. La réalité semble bien être que l'opération de démantèlement du CNRS et de précarisation de l'emploi de chercheur se poursuit malgré les marchandages de la fin du mois de juin.
François Bertrand

Official Google Blog: Partnering with GE on clean energy - 0 views

  • Today we announced that we're joining forces (PDF file) with GE to use technology, information and corporate resources to drive the changes necessary to empower consumers with better energy choices.
  • We all receive an electricity bill once a month that encourages little except prompt payment. What if, instead, we had access to real-time information about home energy use? What if our flat screen TVs, electronic equipment, lights and appliances were programmed to automatically adjust to save money and cut energy use? What if we could push a button and switch the source of our homes' electricity from fossil fuels to renewable energy? What if the car sitting in our garage ran on electricity – the equivalent of $1 per gallon gasoline – and was programmed to charge at night when electricity is cheapest?
François Bertrand

L'art d'entreprendre - 1 - Avoir « une » idée excellente - Les Echos.fr - 0 views

  • RÉSUMÉL'auteur a suivi des dizaines de projets de création d'entreprise au cours de sa carrière. Il a remarqué que les entrepreneurs affrontent les mêmes problèmes lors de la période précédant le lancement du projet et pendant les premières années de son développement. Entre autres conseils, il rappelle qu'il vaut mieux commencer modestement, qu'il est vital de créer de la valeur rapridement ou encore qu'il est essentielde trouver un compromis intelligent entrele contrôle du capitalet l'ouverture aux actionnaires.
  • Avoir « une » idée excellente, « un » produit remarquable ou « un » marché porteur ne suffisent pas.
  • Comme rien ne se construit sans la volonté d'un entrepreneur, et rien de grand ne se construit seul, il est essentiel de trouver un compromis intelligent entre le contrôle du capital - au besoin, au travers d'un pacte - et la constitution d'une équipe d'actionnaires fondateurs responsables et soudés.
  • ...5 more annotations...
  • Défendre son indépendance passe également par la protection intellectuelle de la créativité : brevet, marques, modèles, copyrights et sites Internet.
  • La création de « captives d'investissement », chargées de mettre en valeur l'intelligence d'une équipe entrepreneuriale, et une partie des ressources disponibles, dans des projets extérieurs - quelquefois à l'autre bout du monde - offre une réelle opportunité de diversification des sources de la performance et, sans conteste, une autonomie stratégique accrue.
  • Afin de susciter l'émergence et le développement d'une telle culture de la performance, il est souvent utile de lier les éléments variables de la rémunération des principaux collaborateurs à la croissance du résultat opérationnel, de la rentabilité nette ou, mieux encore, de la rentabilité nette par action (en tenant compte du fait que le nombre d'actions pourrait être amené à varier dans le temps). L'ouverture du capital aux collaborateurs qui le souhaitent, au travers d'un programme de stock-options - et non d'actions gratuites - attribuées en fonction de la croissance de la rentabilité nette par action, associée à un éventuel programme de rachat d'actions par la société si elle n'est pas cotée, constitue un puissant facteur de cohésion et de motivation. Enfin, la participation à des programmes de formation adaptés peut également contribuer à une évolution favorable des attitudes et des comportements.
  • La réalité est que le modèle économique sur lequel a reposé le développement de notre société européenne durant près d'un siècle semble avoir atteint sa pleine maturité. Nous sommes aujourd'hui à la croisée des chemins. Les nombreuses expériences faites en matière d'économie dirigée ne semblant pas avoir donné les résultats escomptés en termes de croissance, d'innovation et de prospérité, nous sommes condamnés à remettre en question un certain nombre d'hypothèses considérées comme étant établies. « Je me suis trompé, l'économie de marché fonctionne », me disait récemment un collègue universitaire qui a passé sa vie à enseigner les fondements de l'économie dirigée, et qui, manifestement, avait choisi d'ignorer « Capitalism and Freedom » et « Free to Choose » de Milton Friedman. Un constat que ne rejetteraient pas aujourd'hui de nombreux responsables politiques qualifiés comme étant de gauche.
  • Même si nous ne nous rapprochons que très lentement d'une telle société de responsabilité et d'entreprise, il n'est pas interdit d'en décrire, comme je le fis il y a dix ans déjà, quelques dimensions :- la réhabilitation du rêve, de la créativité, du goût du risque, du sens de l'effort et de l'éthique à tous les niveaux du système éducatif et chez ses principaux acteurs ;- l'absence de toute forme d'aide et d'assistance à la création d'activités et d'entreprises, les aides publiques les plus efficaces étant celles qui n'ont pas lieu d'être ;- un environnement fiscal favorable à la constitution et au développement des fonds propres des entreprises, notamment au cours des phases de création et de développement ;- une législation sociale empreinte de souplesse, ouverte aux objectifs et au mode de fonctionnement de l'entreprise en tant qu'instrument de création et de distribution de richesse ;- une incitation à la réussite individuelle et à la prise de risque se traduisant par une fiscalité du revenu et un système de protection sociale respectueux de l'effort consenti par chacun ;- la professionnalisation de la gestion des entreprises dans l'intérêt des divers partenaires impliqués - clients, collaborateurs, Etat, actionnaires - et l'équité des mécanismes de partage du surplus de valeur créé ;- le sens du concret, le pragmatisme, le refus des idéologies, le respect de la liberté et de l'intégrité des projets personnels, compatibles avec l'évolution démocratique du monde moderne ·
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