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Aurialie Jublin

Le travail 3.0, une nouvelle façon de travailler | Le Cercle Les Echos - 0 views

  • Le travail à la demande connait déjà un formidable essor outre-Atlantique. Il a changé la façon dont les entreprises américaines choisissent leurs talents et répartissent leurs effectifs au sein d’équipes virtuelles constituées de salariés et de prestataires extérieurs. Une entreprise fonctionne sur le talent. C'est leur levier le plus important, et ce, quelle que soit leur taille.
  • Côté employé, le modèle du travail 3.0 ouvre également le marché de l’emploi. L’abolition des frontières régionales permet à chacun de se positionner sur des projets qui lui tiennent à cœur et pour lesquels il peut valoriser ses réelles aptitudes. Sa rémunération est fonction de sa prestation et non plus du seul "emploi traditionnel" qu’il a pu trouver dans sa région. Cette évolution de l’emploi conduit à des employeurs plus sereins et des "employés" plus épanouis et productifs
  • En France, les services d’externalisation croissent à un rythme annuel supérieur à 50 % depuis 2006
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    Un nouveau modèle d'emploi a récemment vu le jour : le travail 3.0, une combinaison de travail à la demande et de travail distant, au sein d'équipes virtuelles. Le recrutement change.
Aurialie Jublin

Mutation du travail : la preuve par la tranche de jambon ! - Metis - 1 views

  • Contrairement à la part instrumentale et subordonnée du travail que prend en compte la pensée industrialiste, un travail mesurable en joules pour l'obtention des calories via le sacrifice des cochons par exemple, le travail intellectuel et serviciel n'exige pas l'épuisement des ressources nécessaires (naturelle, animale ou humaine). Au contraire, quand le travail est œuvre, quand il est de qualité, il est espace de déploiement de ses dimensions expressives. Le travail est alors ressource et occasion de développement personnel. Il est même opérateur de santé. Il est alors permis d'imaginer que le travail subordonné pourrait un jour faire une place à un travail « de qualité » et contribuer a une démocratisation des entreprises. On touche ici la limite de l'illustration de notre propos par la tranche de jambon. Par différence avec le stake holder qu'est le cochon, pas seulement concerné mais très impliqué comme chacun le sait, il n'est pas encore question de participation de sa part aux décisions le concernant.
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    "Il n'y a pas de produit ou de service intellectuel qui n'exige des supports matériels. Il n'y a pas plus de produits tangibles qui ne soient l'objet d'un investissement en conception intellectuelle. Pour autant, l'accroissement de l'immatérialité de la production et de l'intellectualisation du travail (dont l'accroissement informationnel et la servicialisation sont deux des expressions majeures) nous confronte à un problème. Comment organiser un travail invisible au profit d'une production qui n'est ni mesurable, ni dénombrable ? La pensée industrialiste est clairement en défaut. Par habitude, on pense spontanément aux cadres, aux informaticiens, aux experts... Ce n'est qu'une dimension du sujet. Le phénomène est bien plus vaste. La tranche de jambon, par sa matérialité banale, peut nous aider à appréhender ce que nos sens ne perçoivent pas spontanément (1) s'agissant de la mutation du travail en cours."
Aurialie Jublin

La mondialisation en France: qui est in, qui est out? | Slate - 1 views

  • «Ce n’est donc plus la division du travail qui est essentielle, mais son envers tellement oublié, la coopération. Ce qui fait la performance, dans tous les domaines, c’est la qualité de la relation entre les parties prenantes: concepteurs, exploitants, vendeurs, sous-traitants et bien sûr usagers, dont le retour d’expérience est crucial.»
  • On est donc passé d’un monde professionnel répétitif et routinier, mais prévisible, comme celui décrit par Orwell, à cette fluidité un peu désarmante où tout change tout le temps et où il faut faire preuve d’initiative. La fin d’un salariat «pépère»? En tout cas, une nouvelle attitude est attendue des travailleurs, qui ne sont plus seulement des bras et des cerveaux mais, dans un nombre croissant de métiers, des individus jugés sur leur comportement…
  • Ainsi, le travailleur se met désormais en jeu «en tant que personne» dans son travail: «Y compris pour des tâches banales, dès lors qu’elles sont mal cadrées, on n’entend plus: “Tel travail est bien ou mal fait” mais: “Untel est bon, mauvais ou nul”.»
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  • A mesure que la coopération a pris de l’importance et que les compétences «relationnelles» sont devenues cruciales, l’apport de chaque employé est devenu plus difficile à évaluer individuellement, à quantifier. Un certain flou artistique dans les organisations, aggravé par le «zapping permanent des dernières modes de management qui font vivre l’industrie du consulting», déstabilise les collectifs de travail. Le syndrôme du bullshit job n’est pas loin... L’idée de faire de sa compétence, et même de sa personne, une marque sur un marché concurrentiel, avec ses atouts distinctifs, a pu éclore dans un tel contexte. Dans la postface du Nouveau monde industriel, Pierre Veltz écrivait: «Le besoin d’attirer le regard sur sa propre performance privilégie exagérément les qualités de séduction. Il alimente les guerres sourdes du ressentiment entre ceux qui pensent maîtriser mieux le savoir-faire que le faire-savoir et ceux qui, à l’inverse, savent mieux “se vendre”.»
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    "Comment la mondialisation a-t-elle changé la vie au travail? Internet détruit-il les emplois des classes moyennes? Mon coiffeur doit-il ouvrir un compte LinkedIn? Réponses du sociologue et économiste Pierre Veltz sur les grands bouleversements du travail."
Aurialie Jublin

Les machines feront de nous tous des intermittents - France Culture - 0 views

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    "Ce qu'on craignait depuis la fin du 19ème siècle est en train de se produire, dit Lanier, des machines et des programmes occupent une partie des emplois qui étaient ceux de la classe moyenne, accroissant le fossé entre un prolétariat toujours nécessaire à l'économie numérique et l'élite de cette même économie. La solution de Lanier est intéressante : que le simple fait d'être internaute soit rémunéré, car après tout, en fournissant des données à des entreprises qui ensuite les monnaient, nous créons de la valeur. La solution est très différente du revenu de base inconditionnel mais le constat n'est pas éloigné : le travail change, il faut imaginer de nouvelles formes de rémunération. Ne retrouve-t-on là une question qui est centrale dans l'intermittence : comment rémunérer ce qui est échappe aux vieilles définitions du travail ? Comment penser et caractériser qui est entre le travail ? Est-ce que le chômage est toujours de l'inactivité ? Parfois, on regrette (mais comme on le regrette à d'autres moments de la vie politique, quand on parle des retraites par exemple), que ces discussions ne soient pas l'occasion d'un vrai débat sur le travail, sa nature et son avenir. Car par bien des aspects, l'intermittence pourrait être un laboratoire permettant d'anticiper les mutations que va nous imposer la technologie, plutôt qu'un statut dont on a l'impression que beaucoup aimerait voir le disparaître."
julien camacho

Le numérique en entreprise : les DRH out ? - France Conditions de travail, am... - 1 views

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    Co auteur d'un rapport relatif à l'impact des TIC sur les conditions de travail publié conjointement par la Direction Générale du Travail et le Centre d'Analyse Stratégique (1), Daniel Ratier répond aux questions de Metis sur les principaux risques mais aussi les nombreuses opportunités du numérique pour le travail en entreprise.
Aurialie Jublin

Tous pirates - error 404 - 0 views

  • Concernant mon précédent billet, et parce que la share economy recouvre une très forte variété de domaines, je n'ai pas fait la distinction entre la production et la consommation. J'y reviens ici sur des points de débats que j'ai eus. Enfin, les deux types de cette nouvelle économie mettent en exergue deux points essentiels de notre société : la raréfaction du travail, et la déconnexion patente de l'investissement (partant, la finance) envers l'économie réelle. Plus d'investissement productif, et une numérisation qui crée de la valeur sans créer de l'emploi; il y a donc un nouveau contrat social à définir.
  • Depuis la faillite du socialisme (politique), un subtil équilibre se joue entre le public et le privé. L'Etat crée par l'éducation une richesse - le travailleur - qui sera exploitée par l'entreprise. En échange, l'entreprise contribue par l'impôt et les taxes à l'organisation de l'Etat. Le code libre, c'est une richesse commune, exploitée par tous, mais dans une asymétrie d'échanges. S'il fait le bonheur de communautés (celles d'Ostrom), il fait aussi le bonheur de la sphère privée. Ainsi, les flux économiques apparaissent comme une captation de valeur sur des territoires et des individus hors marchés (de l'Europe vers les US, du libriste vers Microsoft) à coût nul, pour être ensuite revendus aux producteurs initiaux. Le libre, c'est un peu l'Afrique qui importe son chocolat après avoir vendu à prix dérisoire ses fèves de cacao.
  • Que se passe-t-il ? Il faut en fait considérer qu'il n'existe pas un marché du travail, mais deux marchés : un marché de l'emploi, et un marché du revenu, lesquels ne sont pas corrélés. Les rentiers, investisseurs en capital, dealers de drogue, proxénètes, n'existent pas sur le marché du travail mais le sont bien sur celui du revenu. Idem pour les travailleurs pauvres, stagiaires, qui n'existent - quasiment - pas sur le marché du revenu, mais bien sur celui du travail.
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  • Le droit de la concurrence implique des entreprises, non des individus. Or, Internet permet de mettre en concurrence n'importe quel cerveau humain avec un autre. Même dans un territoire soumis au droit national. On a beaucoup glosé sur les emplois à 1€ du système allemand, pour des emplois peu gratifiants, d'une économie de cols roses. Le stagiaire français, lui, arrive sur un marché de cols blancs à 3€ de l'heure (436,5€ pour une semaine de 35h).
  • De même, le crowdfunding - qui apparaît comme une solution au problème du financement de l'entrepreneuriat - n'est que le symptôme d'une maladie beaucoup plus grave : la rupture consommée entre travail et capital, qui était déjà initiée bien avant la crise des subprimes
  • Quant au web, c'est la force du factor system, amplifiée par l'électricité. Ce pourrait être Pinterest, Tumblr, Github, Facebook, Amazon qui mettent en place une plateforme de travail - ludique, altruiste, sociale - à destination des populations du monde. Et dont la création de richesse ne bénéficie ni à la collectivité (via les procédés d'optimisation fiscale), ni à "l'ouvrier" de la connaissance, puisqu'il n'y a plus de pièce, seulement des flux d'information dont on ne mesure pas la valeur, avec un capital qui reste aux mains de la plateforme. Et dont les bénéficiaires sont quelques passagers clandestins d'une étrange économie.
  • Puisqu'il y a rupture de l'équilibre ténu entre public et privé, on voit apparaître une nouvelle structure : la communauté. Communauté d'intérêts, elle se structure autour de ses propres besoins, en dehors (ou à coté) des deux sphères connues. Pour certains share economy, nouvelles monnaies, troc, AMAP. Un système adaptatif qui n'a rien de nouveau.
  • Ce qui est appelé improprement économie collaborative, c'est finalement la société humaine. Parce que l'Etat n'opère plus son rôle de balancier face au privé, ne restent que deux sociétés qui se développent en parallèle, l'économie de marché et les communautés. Et l'une devient petit à petit le parasite de l'autre. Passager clandestin d'une économie dite collaborative, tirant des bénéfices sans les contraintes de la structure, les "pirates" ne sont pas ceux qui téléchargent le dernier Beyoncé, mais des multinationales qui exploitent un travail gratuit, repackagent des biens du domaine public, ou libérés (voir les méfaits du copyfraud que dénonce inlassablement Calimaq). Ou réorganisent des flux de travail ou de capital à leur avantage, sur le dos des communautés.
  • Pirate vient du grec : peirao, qui signifie tester, mettre à l'épreuve. Hacker a la même signification. Organisations comme individus testent en permanence la solidité des modèles en cours; ils s'introduisent dans les failles du sytème (la PI, l'optimisation fiscale, la territorialisation du droit); ils inventent un monde à part, intangible, non juridiquement encadré, mais qui se développe sur l'écosystème en place (les dérivés financiers, le trading haute fréquence).
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    Pour @marklor le marché de l'emploi n'est plus celui des revenus et l'économie collaborative en est le symptôme
Aurialie Jublin

Travail : quand le miroir numérique se substitue au réel - Union europeenne C... - 0 views

  • Je prêche donc, après en avoir été un apôtre et un acteur, pour limiter la projection numérique, en particulier en ce qui concerne le temps réel. Cela ne veut pas dire qu'il faut renoncer aux bénéfices apportés par la numérisation, mais simplement qu'il faut savoir s'arrêter pour laisser la part de jeu indispensable au bon fonctionnement. Un peu de numérisation est bénéfique, beaucoup peut être efficace, mais la numérisation totale est contre-productive parce qu'elle enlève au système la flexibilité et la capacité de jugement apportées par l'humain.
  • L'expertise tend à se sédimenter dans les systèmes informatiques et les progiciels ; le professionnalisme consiste de plus en plus à bien savoir utiliser ces dispositifs. Seul ou en collaboration, le travail consiste à nourrir ces dispositifs, à les enrichir avec des données de qualité, à les maintenir aux conditions opérationnelles et à les faire évoluer. La tendance est déjà à la mise à jour automatique de cette image. Bientôt, partout, la position et l'état de ces objets seront actualisés en temps réel.
  • Avant, les données numériques étaient le miroir de la réalité, elles suivaient son évolution. Avec ce retournement, c'est la réalité qui doit suivre et se conformer aux prévisions et aux simulations réalisées dans l'image numérique de l'entreprise. C'est bien l'image numérique qui devient l'instrument de travail, de prévision, de décision, de pilotage du réel : on doit atteindre les objectifs calculés par le tableur..., et d'ailleurs on en rend compte sur le même tableur.
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    "D'ici une dizaine d'années au plus, presque tous les « objets » d'une organisation (les hommes, les machines, les transactions...) auront leur image dans le système d'information (SI), en temps réel. C'est déjà le cas pour la plupart des objets : chaque agent, chaque objet important « existe » dans nos SI sous forme de fichier ou dans une base de données."
Aurialie Jublin

L'invasion des «métiers à la con», une fatalité économique? | Slate - 0 views

  • David Graeber est bien conscient que personne n’a la légitimité pour décider quels boulots sont utiles et quels boulots sont «foireux». Il ne s’agit même pas d’une distinction entre travail productif et improductif, mais plutôt entre travail socialement utile et travail vidé de sens. D’ailleurs, comme il l’observe, un métier est d’autant moins payé qu’il est utile à la société.
  • Mais la division du travail est en général perçue par les anarchistes comme dénaturant l’individu en le cantonnant à une vie dans laquelle la technique a fait de lui un esclave, bien loin de le libérer. L’opposition entre tâches de conception et tâches d’exécution, la nostalgie vis-à-vis d’un monde où le travailleur n’était pas dépossédé du fruit de son travail ou la critique de la «techno-bureaucratie» sont en effet des thèmes forts de la pensée anarchiste, en lien avec son refus de la hiérarchie sociale
  • Graeber pense que l'explication de ce paradoxe des bullshit jobs n’est pas économique: elle est politique. C’est parce que «la classe dirigeante a réalisé qu’une population heureuse et productive avec du temps libre était un danger mortel» que le travail inutile continue à prospérer.
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  • «Contrairement à une vision un peu critique de gauche qui dit que c’est de la faute du grand capital, en fait, il y a sans doute cette logique, mais nous sommes tous bureaucrates. Parce qu’au nom de la sécurité, du principe de précaution, de la facilité de la vie, on promeut cette extension de l’usage de la norme.»
  • Graeber est dans une mentalité qui rappelle celle de la génération Fight Club ou le choix de l’universitaire Matthew Crawford de quitter sa position de professeur pour… ouvrir un atelier de réparation mécanique. Mais le succès retentissant de son petit article, stimulant bien qu’un peu mal fichu, témoigne que derrière leurs écrans, les gens sont nombreux à prendre conscience des sacrifices qu'ils s'infligent en acceptant de telles routines professionnelles.
  • Mais le paradoxe ultime, c’est sans doute que seule une économie pleine de ces emplois jugés inutiles peut produire des textes comme celui de Graeber, des économistes pour le commenter, des journalistes pour le relayer et, plus encore… des gens pour le lire au bureau entre deux échanges d’emails avec le comité de pilotage.
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    "Alors que la technologie devait nous libérer du travail, l'économie contemporaine crée toujours plus de «métiers à la con» que ceux qui les exercent savent parfaitement inutiles, déplore l'anthropologue David Graeber. Ou pourquoi la semaine de 20 heures est encore loin."
Aurialie Jublin

Les intermittents du spectacle, un symbole des mutations du monde du travail ? | France... - 1 views

  • Des individus qui deviennent conducteurs de VTC sans avoir une licence de taxi. On comprend l'énervement des chauffeurs de taxis. Des individus, souvent modestes, qui louent leur chambre ou leur appartement sur Airbnb pour arrondir leurs fins de mois. On comprend les problèmes que cela pose aux hôtels. Et sans parler des auto-entrepreneurs qui, faute de trouver un emploi, ont tout simplement décidé de créer leur mini-entreprise pour se salarier eux-mêmes. 300.000 Français en moyenne le font chaque année. Un vrai phénomène social. Beaucoup de ces nouvelles formes de travail sont liées à internet qui permet une géolocalisation utile ou une mise en relation plus facile de l'offre et de la demande. C'est aussi une forme moderne et modeste du monde du travail, avec un côté Do-it-yourself (faites-le vous-même) : si l'on est au chômage, mieux vaut créer soi-même son propre travail.
  • Les partis et les syndicats traditionnels ont du mal à cerner ce phénomène majeur qu'est l'individualisation du travail. Fabienne Brugère, dans La politique de l'individu, a défendu l'idée que les individus n'appartiennent plus à des catégories professionnelles stables. L'heure n'est plus seulement aux positions, aux statuts sociaux, mais aux trajectoires.
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    "Alors qu'un médiateur a été nommé par le gouvernement pour "répondre à certaines inquiétudes" des intermittents du spectacle, peut-être serait-il bon de se pencher sur les nouvelles formes de travail provoquées par le numérique, mais aussi sur son individualisation croissante, dont les intermittents font partie. Analyse."
Aurialie Jublin

Où va l'économie numérique ? (2/3) : robotisation ou monopolisation ? Interne... - 1 views

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    "C'est peut-être difficile à croire, mais avant la fin de ce siècle, 70 % des emplois d'aujourd'hui sera remplacé par l'automatisation. Oui, cher lecteur, même votre travail vous sera enlevé par des machines. En d'autres termes, votre remplacement par un robot n'est qu'une question de temps." "Ce bouleversement est induit par une deuxième vague dans l'automatisation, estime Kevin Kelly : une vague centrée sur la cognition artificielle, les capteurs bon marché, l'apprentissage automatique et l'intelligence distribuée. Et cette automatisation profonde va toucher tous les emplois, du travail manuel au travail intellectuel." (...) "Chaque succès de l'automatisation génère de nouvelles professions - professions que nous n'aurions pas imaginées sans l'impulsion de l'automatisation. Pour le dire autrement, la majeure partie des nouvelles tâches créées par l'automatisation sont des tâches que seulement d'autres automates peuvent réaliser. "
Aurialie Jublin

Les jeunes face au travail: quatre portraits de groupe | Slate - 0 views

  • Ces quatre groupes diffèrent sur tant de points: potentialités de carrière, accès à l’emploi, statuts, univers culturel et politique, capacité de mobilité et horizon géographique…. Vivent-ils dans des bulles étanches l’une à l’autre? Pas si sûr, car ils ont vécu ensemble les profonds changements qui ont affecté les sociétés européennes ces vingt dernières années, et entre membres de cette génération existe une certaine solidarité.
  • Les nouvelles générations accordent presque plus d’importance à cette dimension de l’existence que les actifs plus âgés —contrairement à une idée qui leur impute un tropisme essentiellement hédoniste. Dans un contexte de pénurie, la valeur travail, en fait, s’est renchérie.
  • Si les aspects utilitaires comme le salaire et la sécurité sont d’abord recherchés (en moyenne) lors d’une première embauche, les jeunes valorisent aussi hautement ce qu’un emploi apporte au développement personnel et sont attentifs à la qualité des relations qui règnent dans l’entreprise. Ce dernier souci, par exemple, peut leur faire préférer un emploi qui a du sens à une stabilité de l’emploi. Enfin, contestant le spectre du travail comme horizon unique, ils s’attendent à ce que ses conditions d’exercice soient compatibles avec la vie personnelle.
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    "Diverse dans sa formation, son ambition, son intégration, la jeunesse française a pour point commun un rapport complexe et fort à la valeur travail, qui ne rend que plus visible l'année perdue par le nouveau gouvernement sur le sujet."
Aurialie Jublin

Bernard Stiegler : L'emploi est mort, vive le travail ! - Culture Mobile - 0 views

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    "D'ici une vingtaine d'années, l'automatisation va déferler sur tous les secteurs de l'économie mondiale et signer la mort définitive de l'emploi. Et si c'était une vraie bonne nouvelle ? Parce que l'emploi, cette activité privée de sens qui est sanctionnée par un salaire, a détruit le travail, explique le philosophe Bernard Stiegler. Et parce que la fin de l'emploi est l'occasion de réinventer le travail au cœur de nos sociétés du numérique, de construire une économie contributive en lieu et place de cette «économie de l'incurie» qui nous détruit à petit feu."
Aurialie Jublin

Anticipe ou crève ? Ces métiers de demain auxquels on ne peut pas se préparer - 1 views

  • dans le top 10 des profils professionnels qui s’arrachaient en 2010, aucun n’existait en 2004 ! Expert du développement durable, développeur d’applications mobiles, technicien dans le cloud computing, data miner ou community manager : tous ces emplois, dont l’apparition se fait d’ailleurs plus rapidement que leur traduction en français, n’existaient pas en 2010.
  • parmi les métiers en émergence révélés par l’Association pour l’emploi des cadres (l’Apec), on pouvait relever trois figures de proue du travail de demain : les profils de protecteur (gestion du risque), d’optimisateur (gestion de la performance) et de story-teller (gestion du sens). L’exercice est sérieux : il sert l’anticipation des besoins en compétences des entreprises, pour une meilleure adéquation avec les profils sur le marché du travail, et en amont avec les offres de formation.
  • le futur est dans les soft skills, ces “compétences douces” – pensée critique, résolution de problèmes, créativité, savoir-être, etc. – qui assurent l’adaptation de l’individu à des postes potentiellement très différents, et sont donc les moteurs de l’employabilité.
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    Deux tiers des écoliers de maternelle occuperont des emplois qui n'existent pas encore aujourd'hui. S'orienter vers la bonne formation et savoir quel métier on va exercer : pari impossible ? L'économie se transforme si vite que les exercices d'anticipation s'apparentent souvent à de la divination, comment se préparer au travail de demain ? Infographie
Aurialie Jublin

Les offres d'emplois, les nouvelles bonnes affaires du Boncoin.fr - 0 views

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    Extrait : "Logiquement, la fréquentation du Boncoin par les internautes en quête de travail s'envole. Médiamétrie, qui vient tout juste d'intégrer le site dans son panel emploi, estime qu'en juin il a accueilli 1,75 million de visiteurs uniques, devant RégionJob (1,48), l'agrégateur Indeed (1,38), Cadremploi (1,17), Keljob (1,15), l'Apec (1,1), Monster (1), etc. Seul Pole-emploi.fr fait largement mieux (6 millions)." Commentaire d'Hubert : Après avoir révolutionné les petites annonces entre particulier, le marché internet de l'immobilier et de l'automobile, LeBonCoin.fr est en passe de devenir le premier site privé de recherche d'emploi (derrière Pôle Emploi). La simplicité, un modèle ?
Aurialie Jublin

Le modèle "collaboratif" va détruire des emplois | Le Cercle Les Echos - 1 views

  • Collaboration, intelligence collective et les concepts qui y sont liés, aident à gagner du temps, à mieux résoudre les problèmes, à raccourcir l’accès à des experts ou à des solutions. En bref, cela nous permet d’obtenir de réels gains de productivité au niveau de l’individu, de la société et de l’entreprise. Mais comme chaque fois qu’il y a gain de productivité se pose la question des traductions concrètes qu’il convient d’en faire : faut-il l’utiliser pour la croissance (produire plus avec les mêmes ressources), pour l’innovation (produire des choses nouvelles) ou pour diminuer les effectifs (produire la même chose avec moins de ressources) ?
  • Une partie des postes de cadres moyens vont disparaître. Parmi les activités des cadres moyens, celles qui consistaient à être des courroies de transmission pour aider les individus et les équipes à entrer en relation ou à se connecter à des connaissances ou des outils – dans la hiérarchie, trans-silos ou encore vers l’externe – vont disparaître avec le développement d’une culture collaborative, des annuaires "intelligents", des réseaux sociaux internes et externes.
  • Des emplois rémunérés seront remplacés par des travaux d’amateur disponibles gratuitement ou par des emplois faiblement rémunérés. Certains emplois dont la rémunération était justifiée par une valeur ajoutée difficile d’accès commencent à être remplacés par des services internet qui apportent "apparemment" une valeur similaire.
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  • En d’autres termes, une troisième économie est née, non pas souterraine et invisible, mais partout où des emplois peuvent disparaître en raison de l’explosion des usages liés aux technologies collaboratives.
  • En bref, l’approche de la seconde économie soutient que les gains de productivité globale des facteurs (productivité du travail plus productivité du capital) et l’intégration de plusieurs technologies numériques ont entrainé la disparition d’emplois au profit d’une économie comme en second plan, souterraine, entièrement automatisée. La troisième économie aura les mêmes effets sauf que la force de déplacement des emplois est les hommes eux-mêmes et non des systèmes automatisés.
  • En réalité, la collaboration est : pour la société une bonne occasion d’éliminer les coûts liés aux imperfections du marché et de se focaliser sur l’amélioration de la qualité ; pour les entreprises, un moyen permettant aux employés de se concentrer sur des tâches de haute qualité réellement productives ; et pour les cadres moyens, l’occasion d’apporter une vraie valeur ajoutée au travail de leurs équipes et des individus qui les composent.
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    Nombre de tâches intermédiaires vont disparaître, nombre d'emplois rémunérés vont disparaître du fait de la dimension collaborative de notre société et de nos entreprises. L'économie de la collaboration va faire peser une pression supplémentaire sur le marché de l'emploi, pression qui sera similaire et supplémentaire à celle qu'exerce déjà la "seconde économie".
Aurialie Jublin

TaskRabbit ou l'emploi à la demande : les promesses (déçues) du futur du trav... - 1 views

  • Si TaskRabbit se présente comme le site de l’économie à la demande de demain, il suscite néanmoins de nombreuses critiques, parfois virulentes, s’attachant le plus souvent à la précarisation de l’emploi, à la baisse générale des salaires observable sur le site ou encore à la corvéabilité à merci des postulants. Consommation collaborative ou économie du petit boulot (gig economy), les ambigüités des promesses de TaskRabbit rejoignent les grandes interrogations liées à la dite « économie du partage ». Cependant, TaskRabbit pourrait bel et bien être un signe avant-coureur des structures du nouveau monde du travail, tel qu’il tendrait à l’être dans les années à venir, alors que l’emploi salarié devient minoritaire.
  • Dans un monde du travail qui n’a jamais autant fait place aux freelances, missions ponctuelles, et autres contributions irrégulières à des projets contributifs ou d’intérêts généraux, une régulation et une sécurisation des parcours seront néanmoins nécessaires pour éviter une trop importante atomisation de l’emploi fragilisant les individus. Reste à se tourner vers la protection, non plus d’emplois, mais bien de personnes, aux carrières plus mouvantes que jamais.
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    "Face à ce modèle attractif, mêlant promesses de désintermédiation, de matching (adéquation offre/demande) et d'hyper-flexibilité, beaucoup de postulants se trouvent néanmoins dans une situation délicate : la compétition accrue constatée sur ce site, notamment due au nombre d'offres postées largement inférieur au nombre d'inscrits, condamne certains d'entre eux à passer la majeure partie de leur temps les yeux rivés sur l'écran de leur smartphone, à la recherche de l'offre idéale. Une forme de précarisation qu'ils considèrent néanmoins parfois comme davantage enviable que l'inactivité."
Aurialie Jublin

Le numérique n'est pas - que - nuisible à l'emploi - 2 views

  • Pour certains, le fait que le numérique soit faiblement créateur d’emplois serait pourtant l’une de ses forces, car " il ne produirait que bien peu de valeur s’il devait générer autant de postes que les activités auxquelles il se substitue ", écrit Thibaut De Jaegher, directeur de la rédaction de L’Usine Nouvelle.
  • Mais le numérique, c’est de l’informatique en réseau. Et c’est à partir de sa capacité à connecter qu’il tire sa valeur et qu’il crée de nouvelles activités, de nouveaux potentiels, de nouveaux métiers, et finalement serait bon pour l’emploi.
  • Le numérique changerait aussi les critères de recrutement, et la manière de trouver la bonne personne pour un poste. Ce qui est important aujourd’hui, ce sont les compétences que les gens ont acquises et peuvent faire valoir, plus que leur diplôme. C’est ce qu’essaye de démontrer un site d’emploi comme Qapa
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  • Mais surtout, sans numérique point de séquençage ADN, de bio-informatique, d’impression 3D, de nanosciences, d’optimisation énergétique, de télésanté… Autant de nouveaux secteurs d’activité créateurs de valeur et d’emploi.
  • Certes, le numérique en lui-même n’a pour l’instant créé que quelques emplois très qualifiés (comme ces fameux data scientist, jobs de rêve, que l’on s’arracherait) et des emplois faiblement qualifiés de forçats du service client et de la logistique, voire demain d’ouvrier-développeur (les Américains formeraient des développeurs Rubi en 11 semaines pour produire du code à la chaîne !). "L’évaluation  du volume d’emplois créés par le numérique, sûrement négatif, est difficile", a déclaré Michel Sapin, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social. Reconnaissant, de plus, que les seules enquêtes disponibles avaient été commandées par des acteurs de la filière.
  • Des jeunes qui rejetteraient la société proposée, pour tenter de créer la leur. "La cyberculture est aussi la fille de la contreculture", a tenu à rappeler Michel Sapin. "Pour le numérique comme pour le reste, la question n’est pas de chercher un emploi, mais de créer un emploi. Le numérique est un formidable gisement de création d'emploi.
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    "Le numérique détruit plus d'emplois qu'il n'en crée. Sûrement. Il n'est pas pour autant nuisible à l'emploi en général. Explications."
Aurialie Jublin

Google concilie travail et intérêts personnels - 1 views

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    "Exit l'emploi du temps rigide. De plus en plus de jeunes diplômés plébiscitent en effet les entreprises où ils peuvent jongler entre leur travail et leur vie privée sans que cela soit mal vu. Google, Ubisoft, Canal+ et Electronic Arts les font rêver." Raison : possibilité d'intégrer intérêts personnels dans son emploi du temps grâce à la flexibilité, entreprises associées à la festivité et à la détente (Pernod Ricard, Heineken) Chez Google, 20% de temps dispo sur un projet personnel + repas gratuits, jeu, sport, ... Chez Décathlon a attiré les jeunes en développant récemment des "business games" pour se faire connaître des futurs diplômés. Ces jeux, qui consistent à mettre en compétition des équipes étudiantes autour d'une mission professionnelle fictive, semblent avoir atteint leur objectif.
dkaplan

Travailler 2.0 : nouvelles technologies, nouveaux lieux, nouvelles organisations - 2 views

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    Supplément "campus" du Monde sur les évolutions du travail, avril 2013.
Aurialie Jublin

Pôle emploi ouvre une passerelle vers Viadeo - Le Monde Informatique - 1 views

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    "Viadeo et Pôle emploi ont conclu un partenariat pour développer l'usage des réseaux sociaux professionnels chez les demandeurs d'emploi et fluidifier les diffusion des offres d'emploi et des CV."
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