Skip to main content

Home/ Tic&Travail/ Group items tagged société

Rss Feed Group items tagged

Aurialie Jublin

21 jobs of the future : a guide to getting and staying employed over the next 10 years ... - 0 views

  •  
    Raisons pour lesquelles ne pas s'inquiéter de l'automatisation et du progrès : - le travail a tjs changé - de nombreux emplois actuels sont horribles - les machines ont besoin d'humains - ne pas sous-estimer l'imagination et l'ingéniosité humaines - la technologie va améliorer tous les aspects de la société - la technologie résout et crée des pb
Aurialie Jublin

Critique de Linchpin (Seth Godin) : un livre indispensable ? - ikon.fr - 1 views

  • Linchpin commence par un chapitre écrit sur un ton quasi-apocalyptique, qui dresse un constat du monde du travail assez radical. Godin fait le procès de la société actuelle qui, héritant de la révolution industrielle, valorise le conformisme, l’obéissance à l’extrême et l’oubli de soi. Autrement dit, la promesse d’un bon salaire et d’une sécurité de l’emploi en l’échange de notre consentement à devenir des rouages bien huilés dans la machine du travail. Le propos de Linchpin est d’encourager le lecteur à devenir le pivot, et non le rouage, car à l’inverse du pivot qui est indispensable au bon fonctionnement de la machine toute entière, le rouage est facilement remplaçable s’il est défaillant.
  • Un “linchpin” (une personne indispensable), nous dit Godin, est une personne capable de créer, de trouver des solutions nouvelles, d’établir des connexions fructueuses entre les individus. Plus que tout, c’est une personne qui fait son travail comme un artiste travaillerait à son oeuvre : elle y met de sa personne toute entière et sait qu’elle n’a pas le droit d’avoir peur de se mouiller.
  • un linchpin est un artiste, en ce sens qu’il fait ce qui le passionne par générosité, parce qu’il est conduit par la volonté de changer l’immobilisme ambiant. Adam Smith disait dans La Richesse des Nations que chaque individu, en cherchant son intérêt personnel, concourrait sans le savoir à servir l’intérêt général (théorie de la main invisible). Pour Godin, c’est l’inverse : le linchpin cherche d’avantage à servir l’intérêt général (celui de ses clients, de son entreprise ou même du monde entier), ce qui indirectement finit par servir son intérêt personnel (par de belles promotions).
  •  
    Linchpin, littéralement "pivot" en français, est un livre qui diffère des précédents travaux de Godin par le fait qu'il s'adresse directement aux individus et pas aux entreprises. Le sous-titre du livre, que je traduirais grossièrement par "Etes-vous indispensable ? Comment donner à sa carrière un avenir remarquable ?" donne tout de suite le ton : Linchpin a des allures de livres de coaching. Pourtant, autant le dire tout de suite, Linchpin est un faux livre de coaching. Au contraire, dans ce livre plus personnel que les autres, Godin cherche surtout à ouvrir les yeux du lecteur sur l'opportunité (l'obligation ?) de changer son rapport au travail, et à mieux appréhender les peurs qui paralysent tout processus de changement personnel. 
abrugiere

UP' Magazine - Stress, la souffrance de l'homme insuffisant - 4 views

  •  
    Le monde du travail impose l'autonomie source de souffrances pour des hommes toujours plus "insuffisants": Dès la fin du XXe siècle, la " fatigue d'être soi " a pris le pas sur l'angoisse névrotique, qui était la maladie dominante au XIXe siècle (1). La société actuelle imposant des niveaux d'exigence qui s'avèrent de plus en plus insupportables pour l'individu, laisse le champ libre à une nouvelle souffrance.
  •  
    Pfuff un article qui fait un peu mal au moral....  Le névrosé souffrait parce qu'il était l'objet d'un conflit entre le désir et l'interdit. L'individu actuel souffre d'une impossibilité de se sentir à la hauteur, d'une incapacité à faire face à des exigences exogènes et endogènes toujours plus extrêmes ; c'est la souffrance de l'homme insuffisant. Le premier souffrait d'une surcharge d'interdits ; le second souffre d'une surcharge de possibles. L'homme contemporain est placé dans l'obligation, l'impérieuse nécessité, d'agir à tout prix et de plus en plus vite. Il doit trouver l'énergie de cette action, en lui, dans ses ressorts internes car il y est contraint par l'initiative, l'autonomie, la responsabilité plus que par l'obéissance. Le rapport social actuel est 'psychologisant' c'est-à-dire qu'il fait appel aux ressources personnelles de l'individu
Aurialie Jublin

Le DRH du XXI ème siècle | Le nouvel Economiste - 1 views

  • A l’aune de ces nouvelles tendances, la relation contractuelle avec l’entreprise se redéfinit. “L’operating system” des entreprises, jadis basé sur les processus et la hiérarchie, migre vers la transversalité et le lien social. L’une des missions prioritaires des DRH ? Accompagner ce changement.
  • Beaucoup de transformations viennent par le recrutement et la formation. La réussite de l’entreprise dépend donc des opérationnels. Le DRH est bien placé pour identifier les champions de demain. “La fonction RH est la personne qui est responsable des talents, de leur recrutement et leur développement”, estime Alexandre Pachulski. La formation est un domaine propice pour aider à transformer l’entreprise et engager les collaborateurs. Le recrutement est aussi un processus dans lesquel s’incarne très bien le collaboratif. Plus aucune entreprise ne recrute un salarié sur la base du jugement d’un seul manager.
    • Aurialie Jublin
       
      Qui pour remplacer le DRH dans une société de l'individu autonome en réseau ?
  • Soumis à des stress multiples, partenaires sociaux, salariés, directions métiers, il s’assure avant tout qu’il n’y pas de conflits. Passer d’un mode contrôle-commande à un mode de reconnaissance et d’autonomie dans une organisation n’est pas facile. “Les DRH ne doivent plus s’occuper des individus mais du collectif. Ils passent du je au nous”, résume Alexandre Pachulski.
  • ...1 more annotation...
  • Le DRH du XXIe siècle sera avant tout hybride. Il doit avoir une connaissance de la technologie – ce qui irrigue la transformation des organisations – mais aussi connaître les métiers, et avoir une culture internationale. Audacieux et innovant, dynamique et participatif, il ne doit pas être un chef du personnel engoncé dans des logiques de règlement ou de contrat. Plus architecte que spécialiste, il captera les tendances et comprendra les grandes modifications sociétales. Ces dimensions ne s’apprennent pas forcément dans les écoles et les universités.
  •  
    L'entreprise du futur sera collaborative ou ne sera pas Pour accompagner ces changements, la fonction ressources humaines va devoir se transformer. Ses responsables, les DRH, sont âprement sollicités : mobilité, réseaux sociaux, télétravail, collaboratifs, génération Y, les facteurs de changement, majeurs, se multiplient. Les responsables de la valorisation du capital humain sont les pilotes naturels de ces mutations. Ces dernières sont aussi des opportunités : les ressources, dites humaines sont celles qui font la différence, offrent des opportunités, permettent de sortir du lot de la concurrence, bref accélèrent la croissance. A condition toutefois de parvenir à relever quelques enjeux, à commencer par la maîtrise du numérique ou la gestion des fameux "digital natives"…
Aurialie Jublin

Salaire à vie: l'emploi est mort, vive le salariat! | Slate - 1 views

  • L'échelle des revenus serait de 1 à 4, soit de 1.500 à 6.000 euros. Le passage d'un niveau à l'autre serait fonction de la qualification, équivalent du grade dans la fonction publique, attestant qu'une personne «peut participer à un certain niveau de création de valeur économique et a donc droit à un tel niveau de salaire». Ces qualifications, dont la liste précise serait sujette à délibérations, incluraient l'ancienneté, la pénibilité, les diplômes...
  • Pour cet universitaire, le chantage à l'emploi fait de nous des «mineurs sociaux» qui ne sont pas reconnus comme «producteurs de valeur économique», et le salaire à vie nous transformerait en «majeurs sociaux».
  • Il rappelle que le salaire à vie existe déjà: en effet, les fonctionnaires et les retraités touchent déjà un salaire universel. En le généralisant à l'ensemble des Français, le sociologue ne veut pas seulement éradiquer la misère, mais bien dessiner les contours d'un nouveau système:
  • ...8 more annotations...
  • En effet, entre les cotisations dites «patronales» et «salariales», près de la moitié de notre salaire est aujourd’hui socialisé et permet de financer la sécurité sociale et les minimas sociaux. Bernard Friot propose de prolonger cette conquête et de socialiser 100% du salaire.
  • Mais Bernard Friot ne s'arrête pas là: il propose que toute la valeur ajoutée de l'entreprise soit socialisée et que le profit soit donc supprimé. L'argent ainsi collecté servirait à payer les salaires mais aussi l'investissement des entreprises et la Sécurité sociale.
  • Les porteurs de projets devraient demander des financements auprès d'une caisse chargée d'en étudier la viabilité et l'utilité. Ainsi, ils ne seraient plus dépendants des prêts bancaires, de leur épargne personnelle ou du bon vouloir des apporteurs de capitaux et leur vision court-termiste.
  • Pour autant, les entrepreneurs, qu'il définit comme «des personnes qui impulsent des productions et des collectifs de travail» existeront toujours, de même que la hiérarchie au sein des entreprises.
  • Enfin, il met en garde contre «l'ethnocentrisme petit-bourgeois» qui fait croire que certains arrêteront leur activité jugée dégradante. S'appuyant sur une étude, il relève que les éboueurs, contrairement à ce que l'on pourrait croire, non seulement aiment leur métier mais ont conscience de leur utilité sociale. Il faut ajouter à cela le besoin humain de reconnaissance de son utilité sociale, qui passe notamment par le travail.
  • Un autre argument avancé contre le salaire à vie est la nécessité d'avoir des entrepreneurs compétents dont la seule motivation serait l'argent.
  • Bernard Friot fait valoir que sur le web, la coopération non lucrative marche très bien, prenant l'exemple des logiciels libres. De même, dans le milieu universitaire, la motivation n'est pas tant le salaire que celle d'être «le premier à mettre à jour une nouveauté».
  • Les défenseurs du revenu de base mettent également en cause le caractère constructiviste de la proposition de Friot: elle ne laisserait pas assez de place à l'individu pour décider de la société dans laquelle il veut vivre, contrairement au revenu de base, qui serait lui plus humaniste et adaptable aux volontés de tous.
  •  
    "Et si, de la même manière que le suffrage universel est venu récompenser notre capacité à tous participer à la chose publique, un salaire à vie venait consacrer notre capacité à tous produire de la valeur? C'est l'idée mise en avant par l'économiste et sociologue Bernard Friot."
abrugiere

Donner, c'est bon pour l'économie | Slate - 1 views

  •  
    Comment donc développer le don et en faire un véritable instrument économique? Jean-Michel Cornu se verrait bien créer un mécanisme dédié: la donnaie. Son cahier des charges n'est pas simple: comme peu de personnes donnent, il s'agit de maximiser la valeur des dons. Ou, plus précisément, de maximiser l'écart entre l'effort demandé au donateur, et l'utilité perçue par le bénéficiaire
julien camacho

Distinguer la société des mythes par l'analyse des réseaux sociaux « Internet... - 0 views

  •  
    Les réseaux sociaux sont à la mode, mais ils ont toujours existé, et les mathématiques s'y intéressent depuis quelques années déjà… Mais peut-on utiliser la théorie des réseaux pour examiner des rapports sociaux très anciens, et, en allant plus loin encore, concernant des univers au moins partiellement imaginaires ? Et que peut-on en tirer ?
julien camacho

"Un revenu de base pour tous et sans condition? Une idée au service de l'espr... - 1 views

  • On dit aussi que l'allocation universelle pourrait favoriser l'esprit d'entreprise... On distribue un revenu dés le début et sans condition, on stabilise les perspectives d'avenir des citoyens, qui seront plus enclins à prendre des risques car ils sauront que quoiqu'il arrive, s'ils ratent, ils trouveront un filet de sécurité. C'est plus efficace que d'agiter le bâton en disant, attention, si vous ne travaillez pas, on vous coupe les vivres. Cela stabilise les gens et permet en effet de restaurer la liberté d'initiative, d'entreprendre. L'État social doit avoir un rôle actif pour favoriser l'esprit d'entreprise.
  • Dans nos sociétés post-aristocratiques, pour exister socialement, les gens doivent faire leurs preuves. Il existe sans doute quelques profiteurs, il y en a partout, mais la plupart des gens savent que l'existence sociale provient de ce que l'on fait, donc bien souvent du travail.
  • En Suisse, la réflexion sur le système de couverture sociale des risques est très avancée. Au sein même des grands organismes de sécurité sociale, on songe sérieusement à rationaliser le système des prestations, de le simplifier et de le rendre plus transparent. Car la multiplication des prestations sélectives est lourde, coûteuse, oppressive. Elle représente une charge non seulement bureaucratique mais aussi psychique importante.
  • ...2 more annotations...
  • La gauche n'aime pas l'idée du revenu de base parce qu'elle considère qu'il n'est pas socialisant, qu'il est juste financier, monétaire, qu'il renforce l'assistance alors qu'elle veut se défaire de cette image d'assistanat. Elle veut passer à un État social actif. C'est-à-dire que le citoyen doit démontrer qu'il souhaite contribuer à la production.
  • Cela ne risque-t-il pas d'accroître le nombre de sans emplois ? C'est là que l'allocation universelle a un rôle à jouer. Dans la grande production automatisée, il est clair que le travail de masse n'aura plus sa place. Tendanciellement, toute activité mécanisable a vocation à l'automation. Il convient de préparer et favoriser le décollage d'un secteur, que j'appelle "quaternaire", d'activités non mécanisables, c'est-à-dire personnelles et autonomes, et cela, quel que soit le domaine: manuel, relationnel ou intellectuel. En attendant, il faut assurer la continuité du système par l'instauration de revenus exogènes à flux réguliers.
  •  
    "Gauchiste, l'idée d'un revenu pour tous sans condition ? Plus compliqué que cela. Même la Suisse s'y intéresse de près. Le philosophe Jean-Marc Ferry considère qu'il s'agit d'une nécessité pour faire face à la concurrence accrue des pays émergents et à la captation de richesses par la finance au détriment de l'économie réelle."
abrugiere

Revenu de base : vers une société emancipée du marché du travail ? | Up Confe... - 0 views

  •  
    Le revenu de base pose de plein fouet la question de notre relation au travail. Remet sur le devant de la scène les activités qui sont sorties du secteur marchand
Aurialie Jublin

Management RH de Google : Top 10 des pratiques innovantes - JDN Management - 4 views

  •  
    Sociétés citées : a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z Qui sommes nous ? Contact Publicité Recrutement Données personnelles Mentions légales Plan Corrections © 2012 CCM Benchmark
  •  
    "Chez Google, les décisions RH se basent entièrement sur les données récoltées par le  service  « People Analytics » (Analyses du Personnel). Ce service effectue tout type de recherches  à l'aide d'enquêtes effectuées auprès du personnel. Il met en place des tableaux de bords, identifie des corrélations et émet des préconisations d'actions.  Le but est de justifier chaque décision RH avec une série de données à l'appui. "
Aurialie Jublin

A quoi ressemblera le travail demain? Sandra Enlart et Olivier Charbonnier - 0 views

  • La sixième idée est une forme de constat des nouvelles compétences à développer.  Les auteurs en listent 10 : - sensemaking - intelligence sociale et relationnelle - capacité d'innover et de s'adapter - compétences interculturelles - compétences à traiter des masses élevées d'informations - capacité à communiquer via les nouveaux médias - transdiciplinarité - capacité de conception - capacité de gérer sa charge mentale - collaboration virtuelle
  • La conclusion propose 5 enjeux pour les nouveaux systèpes d'organisation de demain : - s'adapter et faire face - impulser, soutenir, favoriser - réguler, ouvrir, aider - discuter dialoguer confronter - intégrer articulerrelier
  • les entreprises anticipent maladroitement le phénomène internet  tant dans le changement des relations individuelles que des relations collectives.
  • ...4 more annotations...
  • La deuxième idée réside dans la porosité désormais consacrée entre la société et l'entreprise. Avec les portables il n'y a plus de barrière si étanche. L'information envahit tous les domaines.
  • La troisième idée est celle d'un monde en mutation comprenant des modèles organisationnels éclatés.
  • La quatrième idée défend la thèse que l'entreprise s'intègre dans un écosystème. Il s'agit moins d'une transformation en profondeur et plus d'une évolution vers des systèmes plus ouverts avec une richesses d'acteurs et de formes de production, des mobilisations d'équipes autour d'idéaux types, de nouvelles manières de coopérer dépassant la seule relation contractuelle.
  • La cinquième idée rassemble les mutations du travail qui répondent aux générations actuelles. Le contrat social se modifie, le travail est une ressource pas une contrainte. C'est un lieu de socialisation, de confort, de collaboration, d'apprentissage, de découvertes. Le travail se met en scène.
  •  
    "Après leur dernier ouvrage "Faut-il encore apprendre?" , les fondateurs du laboratoire d'innovation et de prospective DSide récidivent. Sandra Enlart et Olivier Charbonnier traitent dans leur nouvel opus du travail demain. Si dans faut-il encore apprendre les auteurs constataient déjà un trouble dans les formes classiques de l'apprentissge à cause de l'iruption numérique, ils tirent cette fois les constats des transformations à l'oeuvre au coeur du travail. Après quelques pages de job-fiction pour nous mettre en bouche, ils montrent comment internet transforme le travail."
Aurialie Jublin

Les agencs d'emploi : 16 millions de missions d'intérim ... en autres - 1 views

  •  
    "En 2012, après deux années de redressement, l'emploi intérimaire a chuté de 11,6%. Mais le travail temporaire demeure un vecteur d'accès à l'emploi, souligne le Prisme (Professionnels de l'intérim, services et métiers de l'emploi) dans son bilan annuel. Surtout, les agences d'emploi s'affirment comme un acteur de référence de la sécurisation des parcours professionnels et de la réactivité RH."
  •  
    Extrait : Levier d'insertion ou de réinsertion sur le marché du travail, l'intérim se veut aussi vecteur de professionnalisation : au-delà de l'expérience opérationnelle, 14% des intérimaires français ont ainsi bénéficié d'une formation en 2012. En France, 38% des missions d'intérim requièrent un haut niveau de compétences - un record. Le Prisme souligne la poursuite, en 2012, de « l'élévation du niveau de qualification des intérimaires » : symbole de cette tendance à la spécialisation, depuis 1999, la part des ouvriers non qualifiés parmi les intérimaires a chuté de plus de 12 points, au profit des ouvriers qualifiés (+9), mais aussi des cadres et professions intermédiaires (+5). Au total, l'intérim cadres a progressé de 120% en 13 ans, et, loin des clichés, près d'un quart des intérimaires sont aujourd'hui des « cols blancs », tant cadres techniques qu'administratifs et commerciaux.
  •  
    Extrait : Un rapport de l'Institut Montaigne, prônant un engagement accru de l'entreprise dans la société et une gestion renouvelée des ressources humaines, soulignait que l'« agence d'emploi est un employeur responsable avec lequel les intérimaires peuvent négocier sur le long terme ».« La profession a fait le choix d'une flexibilité responsable« , commente le Prisme : pour développer l'employabilité des intérimaires (formation, validation des acquis professionnels, gestion de carrière, suivi personnalisé), en partenariat avec les premiers concernés, les agences d'emploi sont aussi un « laboratoire social ».
Aurialie Jublin

Libérer le travail de l'emprise du marché total | Témoignage Chrétien - 0 views

  • Prenons par exemple le modèle allemand : il valorise les communautés de travail, au niveau de l’entreprise comme à celui des branches professionnelles. À la différence de leurs homologues français, les dirigeants des grandes entreprises allemandes en ont souvent gravi les échelons. Ils ont la même culture professionnelle que les travailleurs, qui sont de leur côté associés au contrôle de la direction. En revanche, ce système accorde une moindre place aux droits des individus, ce qui explique que les réformes Hartz de 2004, créant des contrats de travail sous-payés pour une population sans emploi, n’ont pendant longtemps pas suscité de fortes réactions syndicales. Ce n’est que dix ans après, au regard de la forte croissance des inégalités qu’elles avaient générées, que le gouvernement allemand de coalition s’est résolu à instaurer le salaire minimum. 
  • Dans les conditions actuelles, il est rare qu’un autoentrepreneur puisse maintenir longtemps son activité sans s’insérer dans des réseaux de dépendance économique, soit qu’il doive diriger le travail d’autrui, soit que son travail soit dirigé par autrui. C’est l’une des leçons qui peut être tirée de la crise du modèle industriel que l’on a mis en oeuvre en agriculture dans les années 1960. La plupart des éleveurs ont été intégrés dans des liens de dépendance économique à l’égard des grandes firmes agroalimentaires, de l’Union européenne et des banques. Ils ont ainsi perdu tout contrôle sur ce qu’ils produisaient, sur la façon dont ils le produisaient et sur la fixation des prix de leurs produits. C’est particulièrement vrai des éleveurs «hors-sol» qui sont en fait des travailleurs subordonnés mais demeurent en droit des entrepreneurs indépendants.
  • Dans l’économie actuelle, beaucoup d’entreprises petites ou moyennes sont ainsi les maillons de chaînes de production où ce sont les entités les plus puissantes, celles qui contrôlent non pas les moyens de production mais les systèmes d’information, qui disposent du pouvoir et captent la majeure partie de la valeur ajoutée. Sans avoir à répondre de la sécurité économique des travailleurs. Un chauffeur remercié par Uber n’est pas licencié, il est « déconnecté ».
  • ...6 more annotations...
  • La réalisation de la justice sociale ne dépend pas principalement du droit du travail, mais bien davantage des règles qui régissent la sphère monétaire, le commerce international et le fonctionnement des grandes entreprises. C’est là que se situent les vraies « réformes structurelles » dont nous avons besoin. Il faut sortir de la schizophrénie actuelle qui fait que d’un côté l’Europe oblige les pays les plus pauvres à démanteler leurs barrières douanières et que de l’autre elle déplore l’émigration en masse de leur jeunesse ; que d’un côté on autorise le rachat par les sociétés de leurs propres actions, c’est-à-dire l’enrichissement des actionnaires aux dépens des ressources vives de l’entreprise, et que de l’autre on déplore la chute de l’investissement ; que d’un côté on autorise le dumping social et fiscal en Europe, et que de l’autre on s’inquiète de l’endettement des États et du délabrement des services publics.
  • La mutation que vous évoquez est celle de l’ubérisation, du self-employment. Elle transforme des formes de la dépendance économique qui affecte aussi bien les salariés que les entrepreneurs. Le travail n’est plus organisé sur le modèle taylorien du travail à la chaîne, c’est-à-dire d’une obéissance mécanique aux ordres, mais sur celui de la direction par objectifs, de la programmation du travailleur. La subordination ne disparaît pas mais change de forme. Ce n’est plus le moindre de ses gestes qui est dicté et mesuré, mais sa « performance ». L’obéissance fait place à l’allégeance du travailleur à l’égard d’un donneur d’ordre qui lui assigne une tâche qu’il peut organiser avec une certaine marge d’autonomie, pourvu qu’il remplisse ses « objectifs ».
  • Le cercle vertueux de la libération dans le travail et de la créativité ne peut être tracé que si ceux qui le réalisent ne vivent pas dans la peur du chômage et peuvent peser collectivement sur son contenu et son organisation.
  • La logique des droits de tirage sociaux est d’assurer une solidarité dans l’exercice d’une liberté individuelle ; par exemple, prendre un congé sabbatique, prendre soin de ses parents malades, acquérir des connaissances ou une formation nouvelle, créer une entreprise, élever ses jeunes enfants, etc. La personne qui ferait ce choix bénéficierait de dispositifs finançant la rémunération de ces différentes activités.
  • Les droits de tirage sociaux donneraient à chacun la possibilité de combiner diverses formes de travail dans une vie et de passer de l’une à l’autre sans mettre en péril ses revenus et ses droits. Cette proposition complète la Sécurité sociale, qui assure une solidarité face aux risques indépendants de la volonté, comme la maladie, l’accident ou la vieillesse.
  • Sans réduction des inégalités, notamment entre les revenus du travail et ceux du capital, et sans interdiction du dumping social et fiscal, le « compte personnel d’activité » prévu dans la loi el-Khomri risque de devenir un moyen de renvoyer chacun à une épargne individuelle qui renforcera encore le poids de la « bancassurance ». C’est seulement sur la base d’une plus juste distribution des revenus et des charges que de nouveaux dispositifs de solidarité pourront voir le jour, qui mettront les progrès de la productivité au service du plus grand nombre et permettront à chacun de faire ainsi plus de place à des tâches librement choisies.
  •  
    "La loi Travail de Myriam El Khomri soulève des débats passionnés. Professeur au Collège de France, Alain Supiot pose un regard aiguisé sur ce qu'ils révèlent."
abrugiere

Refonder l'entreprise : entretien avec Armand Hatchuel et Blanche Ségrestin -... - 1 views

  •  
    entretien vidéo
  •  
    Notes brutes sur la vidéo USA : gouvernance actionnariale/rachat d'action (équivalent au budget R&D) / gestion des capitaux au lieu de gestion de l'entreprise / Création et innovation collective sous-évaluée Pas de modèle de l'entreprise (ni juridique, ni théorique), d'où importance de la corporate gouvernance // pas de droit de l'entreprise en tant que tel (droit du travail, droit des contrats, droit commercial ...) Entreprise différent de société commerciale : 1874-Valras-"entrepreneur"-loue des territoires, des services, .../1932-Mills-"modern cooperation", "manager"/1880-1910, luttes syndicales, 1898 "chef d'entreprise" responsable en cas d'accident du travail, contrat de travail apparait 1881-business school apparait 3 caractéristiques de l'entreprise : 1) dynamique de création collective (domestiquer l'innovation)-> subordnation/contrat de travail/nouveaux métiers/figure du chef d'entreprise, manager différent du propriétaire et du créateur // 2) collectif organisé // 3) figure de gestion Théorie de l'agence : focalisation de la shareholder value / mangement par objectif / décomposition du collectif / surveillance des dirigeants / stockoptions interdits jusqu'au début des années 80 Perspectives (refonder l'entreprise qd responsabilité sociale des entreprises inssufisante et shareholder value prépondérante) : 1) refonder l'entreprise autour de l'idée de la création collective : nouveaux usages des ressources mobilisées pour créer qq chose de nouveau / parler de potentiel plutôt que de capital 2) nécessité d'une personne pour inventer ces nouveaux usages (ne représentant aucune entité ou groupe) / parler d'habilitation plutôt que de mandat / renoncer à biaiser leur jugement (par ex avec des stock options) 3) céder son autonomie de gestion : les salariés aussi assument des risques (pas que les actionnaires) puisqu'ils renoncent à une partie de leur autonomie 4) règle de solidari
Aurialie Jublin

Rapport du CAS sur " le développement du télétravail dans la société numériqu... - 1 views

  •  
    rapport de 150 pages sorti en nov 2009
Jacques-Francois Marchandise

Le grand chambardement de la société salarialeLa mutation de l'après plein em... - 1 views

  •  
    Article Libé de 1995 : bouleversements du travail et technologies de l'information
Aurialie Jublin

Robert Castel, La montée des incertitudes - 0 views

  •  
    Synthèse de la réflexion et l'analyse du sociologue sur la grande transformation qu'a connue le salariat depuis une trentaine d'années et esquisse des pistes d'action pour réduire cette montée des incertitudes. 3 parties : - la première, intitulée « Les dérégulations du travail », est composée de textes qui traitent de l'évolution de la place du travail dans la société actuelle, du rôle du droit du travail dans le redéploiement de l'État social, du rapport au travail spécifique des jeunes et de l'institutionnalisation du « précariat », forme d'activité au deçà du salariat. - la 2e partie de l'ouvrage s'intéresse aux reconfigurations nécessaires des protections individuelles et au rôle de l'État social dans un environnement mouvant et incertain, marqué par la mondialisation. - la dernière partie, Les chemins de la désaffiliation, est consacrée aux voies qui conduisent certains groupes à la fragilisation extrême, voire la rupture du lien social, ce que Castel a appelé dans Les métamorphoses de la question sociale, la désaffiliation. J'ai souligné certains passages (avec les outils diigo), mais ils n'apparaissent pas dans le groupe, seulement dans ma libraiie
abrugiere

Rifkin J.  "La fin du travail" - 1 views

  • Le prix du progrès", qui lui apparaît comme la séparation de la population mondiale en deux forces irréconciliables, d’un côté les faibles broyés par le progrès, de l’autre une élite de manipulateurs d’abstraction
  • La logique du marché pousse l’entreprise à sa restructuration interne, qui signifie une baisse du personnel. Le reengineering consiste en une organisation plus souple de l’entreprise, notamment grâce à un aplanissement des hiérarchies. Ces décisions accélèrent la production mais suppriment un nombre considérable d’emplois, en particulier ceux des cadres moyens, qui seront 80% à avoir perdu leur emploi à la fin de ce phénomène.
  • Les principes de "management scientifique" prônés par Taylor devinrent la référence obligée en matière d’organisation du travail. La manie de l’efficacité devint une réelle croisade. Elle atteignit tous les secteurs de la vie de l’Amérique, remodelant la société selon les critères chronométriques astreignants de la culture machinique et industrielle : entreprises, mais aussi administrations, services municipaux, système éducatif, vie quotidienne.
  • ...12 more annotations...
  • L’ingénieur, équipé des outils de l’efficacité, devint le nouveau héros.
  • La première révolution industrielle a été marquée par l’avènement du charbon et l’utilisation des machines à vapeur. La deuxième révolution industrielle fût causée par la découverte du pétrole et de l’électricité. La troisième révolution industrielle s’accompagne de "machines pensantes", robots à commandes numériques, ordinateurs, logiciels ultrasophistiqués.
  • Le traitement horizontal plutôt que vertical de l’information fait s’effondrer la pyramide traditionnelle de l’entreprise au profit de réseaux fonctionnant sur un même plan, ce qui élimine de plus en plus de cadres moyens.
  • Le recyclage, solution proposée comme excuse aux réductions de personnel, ne fonctionne en réalité que pour un cinquième des chômeurs
  • Actionnaires et patrons se sont quant à eux enrichis grâce aux gains de productivité induits par les restructurations. La vague de reengineering a provoqué ensuite le déclin de la classe moyenne, dont le nombre d’emplois, les salaires, ainsi que la protection sociale ont chuté de manière critique
  • Les manipulateurs d’abstraction, nouvelle élite de travailleurs du savoir, parviennent seuls à augmenter leurs revenus grâce à la nouvelle économie mondiale high-tech. Le fossé entre riches et pauvres se creuse, et les tensions toujours plus fortes pourraient aboutir à une révolution sociale.
  • La perte de son emploi est donc pour lui, au-delà des difficultés matérielles, une perte d’identité dangereuse.
  • Le mouvement pour la réduction du temps de travail est historique
  • L’évolution est progressive, et de 80 à 60 heures, puis de 60 à 40 heures, nous devons maintenant nous diriger vers les 30 voire les 20 heures.
  • Ce tiers secteur, domaine qui comblera le vide provoqué par la suppression d’emplois, est celui de la vie associative, qui tisse le lien communautaire : l’entraide, l’enseignement, la recherche, l’art, la religion, entre autres.
  • Milton Friedman proposa un judicieux impôt négatif sur le revenu.
  • When Corporations Rule the World (également daté de 1995, Kumarian Press), David Korten
  •  
    Notes de lecture de l'ouvrage de Rifkin. IDées fortes : la productivité conduit à la destruction d'emploi. La croissance sera dorénavant sans emploi (1995). L'ère industrielle fondée sur le travail humaine s'achève. L'ère de l'information partagée et l'énergie décentralisée lui succède : disparition des emplois classes moyennes. Apparition d'un tiers secteur, etc.
Aurialie Jublin

Le capitalisme cognitif (recension) - 0 views

  • nous discuterons cependant les deux thèses qui justifient son titre, d’abord le fait que l’économie "cognitive" plus que l’économie de l’information caractériserait notre époque, mais surtout le fait que le capitalisme soit vraiment compatible avec cette nouvelle économie de l’immatériel, alors que tout montre au contraire son inadaptation, aussi bien sur les droits de propriété que sur le salariat : c’est véritablement un nouveau système de production
  • Commençons par le moins important, sans doute, par ce que l’expression de capitalisme "cognitif" peut avoir d’un peu trop optimiste. Il l’oppose, avec quelques raisons, aussi bien à la "société de l’information" (ou de la communication) qu’au "capitalisme technologique" ou même à une simple "économie reposant sur la connaissance"
  • Il conquiert ses titres de noblesse et son rang dans la prospection, dans la valorisation et dans l’exploitation des éléments des connaissances qui résistent à la codification numérique et qui incorporent le maximum d’externalités positives. Nous avons nommé cette particularité l’exploitation de la force inventive du travail vivant ou l’exploitation de degré deux.
  • ...4 more annotations...
  • Le capitalisme cognitif s’intéresse à la valorisation de l’intelligence et de l’innovation, pas à celle de l’information (...) Pour être productif, il est condamné à vivre avec des degrés nouveaux et inouïs de liberté.
  • Le mode de production du capitalisme cognitif (...) repose sur le travail de coopération des cerveaux réunis en réseau au moyen d’ordinateurs
  • A mesure que l’automatisation se généralise, ce n’est plus notre "force" de travail qui est valorisée mais bien notre intelligence, nos relations, nos émotions, notre créativité. Est-ce que tout cela peut être englobé sous le terme de capacité cognitive ? Ce n’est pas sûr, de même qu’insister sur le "travail vivant" reste trop général et un peu trop optimiste en escamotant l’infrastructure informatique omniprésente et la domination de la technique qui pénètre tous les interstices de la vie
  • L’information, bien sûr, ne vaut rien en elle-même, sans le récepteur pour lequel elle fait sens, mais qui n’est pas forcément un organisme vivant. Il n’y a pas d’information circulante sans information structurante (organisation apprenante). J’avais essayé de montrer, notamment dans L’Ere de l’information cosignée par Jacques Robin, toute la complexité de l’information et ce qui l’opposait à l’énergie (entre autres son improbabilité, sa discontinuité, sa non-linéarité, son imperfection, sa reproductibilité, son caractère de signe, sa fonction anti-entropique, etc.).
  •  
    Critique de l'essai Le Capitalisme cognitif, la nouvelle grande transformation de Yann Moulier-Boutang
« First ‹ Previous 121 - 140 of 175 Next › Last »
Showing 20 items per page