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Aurialie Jublin

Surfer une heure par semaine au travail n'est pas toujours abusif - 0 views

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    Le salarié à temps partiel (30 heures hebdomadaires) consultant, sur son lieu de travail, des sites Internet sans rapport avec son activité professionnelle pendant environ une heure par semaine mérite-t-il toujours un licenciement pour cause réelle et sérieuse ? Non, vient de trancher la cour d'appel de Bordeaux.
Aurialie Jublin

Convention Syntec, nouvelle condition pour le forfait-jours - 1 views

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    pour recourir au forfait jour , il faut conclure une convention individuelle écrite et recueillir l'accord du salarié (Cass. Soc. 13 février 2013, n°11-27826), mais il faut que cette possibilité soit prévue (article L3121-39 du Code du travail) par un accord collectif d'entreprise, une convention collective ou un accord de banche. L'accord ou la convention doit garantir une protection de la santé des travailleurs.
Aurialie Jublin

Le problème avec la mobilité, c'est qu'elle vous suit partout (2) - Etherciel - 0 views

  • Les systèmes de messagerie permettent en effet de laisser un message en cas d'absence, qui sera systématiquement adressé en réponse à tous les courriels. Depuis le "Absent jusqu'au xx, messages non lus" jusqu'au "je consulte mes messages et ferai en sorte de vous répondre aussi vite que possible", en passant par tous les stades de "messages lus épisodiquement" ou "m'appeler en cas d'urgence", la pratique a déjà inventé différents paliers de disponibilité. Ces paliers mériteraient d'être formalisés, prévus et organisés au niveau collectif, plutôt que laissés à la fantaisie des salariés ou à l'arbitraire des patrons. Ce que les salariés "absents" définissent ainsi sont des niveaux de service, des paliers de pression, des temps de réponse aux sollicitations électroniques. Cette création de la pratique, improvisée par les individus concernés, pourrait passer en force de loi.
  • Les inventeurs du "droit à la déconnexion" ont oublié une étape intermédiaire importante, qui va consister à analyser l'obligation de connexion qui s'impose actuellement à des millions de salariés. Cette obligation ne saurait être combattue, elle fait partie des conditions imposées par la nature du terrain, l'Etherciel. Mais elle peut être maîtrisée, mesurée. Il faut la négocier. Et il faut souhaiter que, dans une certaine mesure, cette obligation s'efface, pour certaines plages horaires, dans le cadre d'un droit à la déconnexion qui a toute sa raison d'être.
  • Dans un souci de cohérence, un "droit à la mobilité" pourrait être reconnu : droit de travailler depuis n'importe quel point sur la surface du globe. Un droit à la mobilité géographique assorti d'engagements de service apparaît comme l'autre face de l'obligation de connexion, qui tend à s'imposer, en pratique. La présence au bureau ne doit plus être le point de référence qu'elle est aujourd'hui. Puisque les outils permettent de travailler "à distance" de la même façon que au bureau,
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    Demain, comment seront fixées les conditions de travail du salarié téléchargé ? Pour tenir compte du bouleversement en cours lié à l'adoption des outils numériques mobiles, nous allons devoir redéfinir les paramètres sur lesquels se fonde la relation employeur/employé :   - droit à la mobilité géographique, concrètement je peux travailler de n'importe où, cela revient au même, alors je ne vois pas pourquoi je serais obligé de venir tous les jours au bureau pour y passer un quota d'heures   - obligation de connexion, par contre, quel que soit le lieu où je trouve, je me dois de rester en ligne, pour faire mon travail, effectuer la prestation attendue,   - niveaux de service ...et je me dois de respecter des pourcentages de disponibilité, des taux de réponse fixés à l'avance. Ces niveaux de service varient au fil de la journée. 
Aurialie Jublin

Anticipe ou crève ? Ces métiers de demain auxquels on ne peut pas se préparer - 1 views

  • dans le top 10 des profils professionnels qui s’arrachaient en 2010, aucun n’existait en 2004 ! Expert du développement durable, développeur d’applications mobiles, technicien dans le cloud computing, data miner ou community manager : tous ces emplois, dont l’apparition se fait d’ailleurs plus rapidement que leur traduction en français, n’existaient pas en 2010.
  • parmi les métiers en émergence révélés par l’Association pour l’emploi des cadres (l’Apec), on pouvait relever trois figures de proue du travail de demain : les profils de protecteur (gestion du risque), d’optimisateur (gestion de la performance) et de story-teller (gestion du sens). L’exercice est sérieux : il sert l’anticipation des besoins en compétences des entreprises, pour une meilleure adéquation avec les profils sur le marché du travail, et en amont avec les offres de formation.
  • le futur est dans les soft skills, ces “compétences douces” – pensée critique, résolution de problèmes, créativité, savoir-être, etc. – qui assurent l’adaptation de l’individu à des postes potentiellement très différents, et sont donc les moteurs de l’employabilité.
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    Deux tiers des écoliers de maternelle occuperont des emplois qui n'existent pas encore aujourd'hui. S'orienter vers la bonne formation et savoir quel métier on va exercer : pari impossible ? L'économie se transforme si vite que les exercices d'anticipation s'apparentent souvent à de la divination, comment se préparer au travail de demain ? Infographie
Aurialie Jublin

Interview de Jérôme Giusti, Avocat : "Est-on propriétaire de son compte Twitt... - 0 views

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    Extrait : Il existe un procès en cours aux Etats-Unis justement sur cette question. Noah Kravitz a été employé par la société PhoneDog pendant cinq ans et a démissionné en octobre 2010. Son employeur lui a alors demandé de renoncer à son compte Twitter, @PhoneDog-Noah, qui comptait à l'époque 17000 followers. Le salarié a refusé, se contentant de renommer son compte @noahkravitz tout en conservant ses followers. Le salarié travaille depuis pour un concurrent de PhoneDog. Son ancien employeur a saisi la justice américaine et lui réclame 340000 USD à titre de dommages et intérêts. Cette somme correspondrait, selon PhoneDog, à la perte des 17000 followers de Noah Kravtiz que la société considère en fait comme des consommateurs potentiels de ses produits. Juridiquement parlant, la société PhoneDog estime être le véritable propriétaire du compte Twitter car elle aurait été à l'origine de la création de ce compte et prétend en outre que cette propriété serait justifiée par les coûts et les ressources qu'elle a investis pour augmenter le nombre de followers et la connaissance générale de ses services au travers de ce média. La justice américaine n'a pas encore tranché et je ne connais pas en France d'affaires judiciaires similaires. A suivre…
Aurialie Jublin

Freelance Isn't Free Act passes in NYC with 51 votes! - 0 views

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    In a truly historic moment, New York City became the first city in the nation to protect freelance workers against client nonpayment today on October 27, 2016. This landmark victory is a testament to what can be accomplished when we stand together for the rights of the new workforce.
Aurialie Jublin

40 ans de déréglementation du marché du travail | AlterEco+ Alterecoplus - 0 views

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    Timeline de 1972 à nos jours
Aurialie Jublin

Un PC personnel peut être un bien insaisissable par les créanciers - 0 views

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    L'ordinateur personnel ne peut pas être un saisi par un créancier s'il est un instrument de travail ou s'il sert à chercher du travail.
Aurialie Jublin

Surveillance au travail nette augmentation des plaintes a la CNIL en 2011 - 0 views

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    Augmentation sensible des plaintes liées à la gestion des ressources humaines (670 plaintes, + 12%). Les dispositifs de cybersurvaillance (+59%) font, de loin, l'objet de l'augmentation la plus nette : ils recouvrent l'utilisation des outils informatiques et l'accès à la messagerie électronique. La sécurité des données de ressources humaines est le second aspect de cette hausse spécifique au monde du travail (+27%). Elle correspond aux failles de sécurité du réseau informatique (ou erreur humaine) « ayant pour conséquence la divulgation, aux collègues ou plus largement sur internet, de données telles que le numéro de sécurité sociale, les revenus ou les coordonnées des salariés ».
Aurialie Jublin

Messagerie informatique professionnelle: quand le règlement intérieur restrei... - 0 views

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    La Cour de Cassation retient que les courriels adressés ou reçus par le salarié à l'aide de l'outil informatique mis à sa disposition par l'employeur pour les besoins de son travail sont présumés avoir un caractère professionnel en sorte que l'employeur est en droit de les ouvrir hors la présence de l'intéressé sauf s'ils sont identifiés comme personnels. La Cour de cassation chambre sociale 26 juin 2012 N° de pourvoi: 11-15310 ajoute que le règlement intérieur peut toutefois contenir des dispositions restreignant le pouvoir de consultation de l'employeur.
Aurialie Jublin

8,2 millions de Français regardent des vidéos au travail - 0 views

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    Perméabilité sphère pro et perso // csqce juridiques
Aurialie Jublin

Le DRH, stratège des temps | Le Cercle Les Echos - 0 views

  • Depuis les lois Aubry sur les 35 heures, la valeur temps prend davantage de relief et davantage encore à l’heure de la société de l’information. En filigrane de l’entreprise, de l’organisation, le temps se tord, se tend, se distend, au rythme des missions à accomplir, des clients et actionnaires à satisfaire et le travail passe d’une composante physique à une composante cognitive. La société de l’information succède à la société postindustrielle.
  • Nous sommes passés d’un droit étatique à un droit du temps de travail devenu dès le début des années 80, le champ d’application des accords dérogatoires. Aujourd’hui, place à l’accord d’entreprise ou à défaut l’accord de branche. Constituant le premier thème de la réglementation sociale, il incarne aujourd'hui la figure de la déréglementation.
  • Le forfait jour, compromis de la nomadisation illustre cette porosité des temps. Récemment, par l’arrêt du 24 avril, la jurisprudence a rappelé que la prudence devait rester de mise : à l’employeur de contrôler la charge et l’amplitude de travail de ses salariés. Des pratiques susceptibles d’entrainer la faute inexcusable. Le juge veille sur les conditions dans lesquelles ces conventions sont établies. L’accord collectif devant assurer le "respect des durées maximales de travail ainsi que des repos, journaliers et hebdomadaires" et, plus largement, "le respect du droit à la santé et au repos"… L’arrêt du 31 janvier 2012, l’arrêt du 26 septembre 2012 et plus récemment l’arrêt du 24 avril 2013 concernant la convention Syntec en attestent.
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  • Plus près de nous, par l’arrêt du 25 septembre 2013, la Cour de cassation considère que "l’instauration d’une modulation du temps de travail constitue une modification du contrat de travail qui requiert l’accord exprès du salarié".
  • Comment pour le DRH, manager ces temps du travail ? Les compensations financières comme le compte épargne temps, des compensations sur la réduction des trajets, des aménagements comme les crèches d'entreprise sont des solutions fonctionnant comme des amortisseurs.
  • L’autonomie de la charge de travail permet certes de s’abstraire de cette seule approche comptable du temps, mais elle nécessite de confronter le travail prescrit, le travail réel, et le travail subjectif. Construire une représentation partagée en mobilisant tous les acteurs de l’entreprise, pratiquer un management du travail, lui permettent en cela de travailler sur l’enjeu de la performance, mais aussi de la santé au travail et plus particulièrement de la charge mentale chez les cadres
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    "La société de l'information transforme profondément le rapport au temps et au lieu de travail. Une nomadisation plaçant le DRH au centre de nouveaux enjeux."
Aurialie Jublin

Tous co-workers ! - MetisEurope.eu - 1 views

  • Que leur situation soit voulue ou subie, ils se tiennent en marge des organisations et des cadres collectifs d'action conçus en priorité pour les salariés. Héritiers des paysans, des artisans et des professions libérales, ils cultivent un état d'esprit fait d'indépendance et de l'assurance que procure la maîtrise de savoir-faire spécifiques et recherchés. Travailleurs individuels passés par la case « chômage » et qui ont créé leur propre emploi en vendant des prestations qu'ils exécutent eux-mêmes, ils sont plus proches des journaliers, tâcherons et nourrices des siècles précédents et comme eux obnubilés par la peur du lendemain.
  • Les Fermes de Figeac, « coopérative agricole et de territoire » réunit des activités agricoles, de transformation, de commerce et de production d'électricité grâce à l'exploitation collective de panneaux photovoltaïques, et bientôt d'éoliennes, en considérant le territoire comme un « vecteur de développement » et en misant sur les circuits courts, les labels de qualité, les énergies renouvelables et la coopération, y compris pour collecter et investir l'épargne locale.
  • Chacun à sa manière illustre parfaitement la définition très éclairante de l'autonomie d'Alain Ehrenberg: « L'autonomie, telle qu'elle se donne à voir dans la vie d'aujourd'hui n'est pas seulement la capacité kantienne à se donner des lois. Elle est un système qui se décompose en valeurs et en normes de choix -fondées sur la propriété de soi- se référant à la nécessité d'être pro-actif dans l'action, et pas seulement réactif- qui se manifestent à travers les trois aspects de l'indépendance, de la compétition et de la coopération. L'autonomie aujourd'hui est le système de relations englobant toutes ces notions qui peuvent être complémentaires ou contradictoires selon les contextes ».
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  • Comme nous tous, ils cherchent à concilier un besoin de sécurité et une part d'utopies personnelles, sociales ou politiques. Mais différemment de beaucoup d'entre nous - et sans vouloir nous imposer leur choix - ils n'en croient plus le salariat capable. Le lien de subordination qui lui est inhérent le disqualifie à leurs yeux. Ils cherchent avec optimisme et enthousiasme de nouvelles formes de travail mêlant technologies et convivialité, business plan et militantisme, indépendance et coopération. Le collectif y est synonyme d'échanges « entre pairs », d'enrichissement, d'entraide et in fine de sécurité, mais les organisations syndicales sont absentes de leur univers.
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    "Qu'y a-t-il de commun entre un web designer, un photographe, un apiculteur, un couvreur-zingueur, un avocat, un coiffeur itinérant, un assistant maternel ? Ils peuvent tous être homme ou femme, bien sûr, mais beaucoup d'entre eux exercent (légalement) leur activité sans être salariés. En France, en 2012, un peu plus de 11% des actifs occupés, tous secteurs confondus, sont qualifiés de « non salariés »."
Aurialie Jublin

Le « pay what you want », une formule « payante » ?, Les Echos - 0 views

  • « Quand on n’a pas de relation de personne à personne, qu’on reste caché derrière son ordinateur, personne ne va payer le prix », commente Pascale Hébel, directrice du département consommation au Crédoc (centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie). « C’est quelque chose qui ne peut pas durer, il y a une culture en France faisant qu’on veut être plus malin que les autres », estime-t-elle. « Pour un objet qui a une valeur, il y a forcément un coût, une marge, cela va à l’encontre de la loi économique ».
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    "Le système du « payez ce que vous voulez », initié par le groupe de rock Radiohead, s'est aujourd'hui développé dans de multiples secteurs, comme l'hôtellerie, la restauration ou la distribution de vêtements. Restaurants, nuits d'hôtels, oeuvres d'art ou même conseils juridiques, le système du « pay what you want » (payez ce que vous voulez) continue d'attirer les consommateurs, tout comme les commerces à la recherche de buzz."
Aurialie Jublin

Hyperconnectés, sur-sollicités, débordés… : il faut sauver le salarié numérique - 1 views

  • Faut-il pour autant passer par la loi pour préserver les employés, à l’exemple de l’Allemagne qui essaie de se doter d’une législation anti-stress ? Le but d’un tel recours législatif : restaurer des temps et des lieux dédiés à autre chose que le travail et éviter que les salariés hyperconnectés ne fassent un burn out. Pour Dr. Mark, il s’agirait plutôt de changer la culture du travail tant au niveau des employés que des entreprises.
  • Pour se déconnecter des réseaux sociaux, ne pas bondir à chaque notification de son smartphone, rediriger des e-mails “push” indésirables, organiser et hiérarchiser les tâches, quelques outils servent à simplifier son environnement digital de travail : Utiliser un service, comme Notify Me Not, qui classe les emails de notification et permet de se concentrer sur les emails professionnels envoyés par des « vraies » personnes. Mettre ses e-mails en pause avec Inbox Pause qui bloque les emails le temps voulu. Utiliser des applications pour lutter contre les technologies qui font perdre du temps et gagner en productivité : Any.do, un gestionnaire de tâches, Asana, un outil de collaboration sans email, Due, une application pour fixer des rappels de tâches, ou comme Do, une application qui permet de rester concentrer sur les tâches importantes. A situation désespérée, mesure extrême : installer l’extension Strict Pomodoro sur le navigateur pour bloquer tous les sites désignés comme indésirables pour un moment voulu, le temps de rester concentré sur son travail.
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    "Une étude révèle que les salariés vérifient leur smartphone environ 150 fois par jour ; une autre, qu'un employé américain est interrompu toutes les trois minutes. Comment les RH s'emparent-t-elles de cet enjeu ?"
Aurialie Jublin

Tout savoir (ou presque) du rapport Mettling en moins d'un quart d'heure - 3 views

  • Le premier volet des 36 propositions concerne justement le développement de l’éducation numérique par les moyens de la formation professionnelle. Le rapport demande que le numérique fasse partie des savoirs fondamentaux dès l’école et souhaite que dans les six prochains mois, les branches professionnelles "lancent une consultation […] pour mesurer leur besoin en formation".     Le rapport propose aussi de placer la transformation numérique au cœur des dispositifs de professionnalisation et de passerelles entre les métiers.
  • Dans la sixième proposition, il est ainsi proposer de développer les formations de reconversion, tandis que la huitième invite à "privilégier le management de proximité au sein de l’effort d’éducation numérique". Sans oublier de mobiliser la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) pour préparer l’adaptation (mesure n°5)
  • D’autres propositions visent à créer un cadre juridico fiscal, qui soit à la fois incitatif et protecteur. C’est le morceau le plus médiatique, puisqu’il concerne les questions de réglementation du temps de travail. Le rapport propose de sécuriser le forfait jours. Si ce mode d’organisation du travail semble adapté pour les entreprises et les salariés du numérique, les décisions de la Cour de cassation, qui a estimé hors la loi un certain nombre d’accords de branche, ont jeté le trouble.
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  • es auteurs proposent ainsi la création de nouveaux droits attachés à la personne, qui pourraient être transférés d’un statut à un autre. Par exemple, un salarié qui deviendrait indépendant pourrait conserver ses droits à la formation et continuerait à alimenter son compte. C’est l’idée implicite du compte personnel d’activité. Mais le rapport Mettling va plus loin en estimant que ces nouvelles formes de travail qui se sont développés avec le numérique doivent participer au financement de la protection sociale.
  • Et dans sa préconisation numéro 16, il va encore plus loin, puisqu’il indique qu’il est nécessaire d’instaurer "un devoir d’information des plateformes de services pour l’établissement des droits et cotisations". Le rapport estime, en effet, que pour les personnes qui ont développé une activité qui est une source de revenus significative sur une plateforme numérique, il n’est pas question que cela soit assimilé à du travail au noir.
  • Conséquemment, elle doit être "soumise à des obligations similaires en termes de cotisations et de taxes que les activités du secteur formel". Pour les plateformes de type Uber ou Airbnb, cela pourrait signifier de devoir déclarer toutes "les informations nécessaires à l’établissement des droits et des cotisations".
  • Le rapport propose également des mesures pour que le développement du numérique soit au service de la qualité de vie au travail. Cela suppose l’instauration d’un droit de déconnecter, complété par un devoir de déconnecter.
  • Parmi les autres préconisations, on notera encore la volonté de développer un dialogue social recourant davantage aux outils numériques et de favoriser "l’accès aux outils numériques des partenaires sociaux". Et pour aller encore plus loin à l’avenir, il souhaite qu’une partie des financements des investissements d’avenir aille vers la recherche en sciences sociales, notamment pour réfléchir à des notions comme le travail passif du client ou les relations sociales dans l’entreprise étendue.
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    "Le texte très complet débouche sur 36 préconisations allant loin dans les pratiques managériales des entreprises, puisqu'il évoque aussi bien la rémunération que la formation. L'ensemble est relativement créatif, proposant de nouveaux droits mais aussi de nouvelles obligations. Il propose notamment des mesures pour rapprocher le salarié et le travailleur indépendant. Pour qu'ils aient des droits plus proches et que les uns et les autres cotisent équitablement au système de protection sociale."
Aurialie Jublin

Blog newlaw.fr - 0 views

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    Publication juridique
Aurialie Jublin

Travail nomade et contrats de projets: vers l'entreprise sans toit ni loi? - 3 views

  • La question de la légitimité du manager et donc du partage du pouvoir et de la démocratie dans l’entreprise sera aussi posée. Rêvons un peu : dans une entreprise construite non plus comme une pyramide hiérarchique mais comme un réseau d’associés, elle pourrait pousser jusqu’à organiser un processus d’élection des managers, voire du patron. A minima, il y aura une évaluation du management par l’ensemble des salariés, comme le suggère déjà la généralisation du 360°. Ce sera le prix à payer pour s’assurer de l’engagement des salariés, leur permettre de travailler ensemble et… les garder !
  • Si elle veut perdurer sous sa forme actuelle et s’assurer de l’engagement de ses salariés, l’entreprise devra repartir de ce qu’ils sont réellement c’est-à-dire des individus à la fois déliés et renouant sans cesse de nouveaux liens autour des projets successifs qu’elle leur proposera. C’est ce que rend possible l’arrivée massive du numérique : travailler à distance dans une sorte de nomadisme coopératif. Évidemment, cela ne concerne ni toutes les structures, ni tous les métiers. Mais c’est une tendance de fond, qui devrait à terme concerner un nombre grandissant de travailleurs, bien au-delà des professionnels et managers globalisés et hautement qualifiés dont c’est le cas aujourd’hui.
  • L’entreprise de demain sera précisément l’inverse : une unité de temps, celui d’un projet, d’un contrat, d’un marché, mais sans unité de lieu puisque les salariés embauchés pourront se trouver à des milliers de kilomètres de distance, dans des bureaux disjoints ou chez eux en télétravail etc. Cette dé-spatialisation du travail est la grande nouveauté. Travailler, ce n’est plus se retrouver avec d’autres dans un lieu construit pour cela, mais se mettre en réseau avec d’autres et organiser une sociabilité commune.
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  • Qu’on le veuille ou non, la société de l’activité, de l’autonomie individuelle ou du travail libéré sera plus que jamais une société de consommation et de travail invisible. On touche ici à l’un des paradoxes les plus secrets du processus d’individualisation : l’autonomie et l’épanouissement de l’individu dans et hors du travail se paient d’une double aliénation. L’une liée au besoin de consommer et l’autre liée à la nécessité de faire appel à un travail invisible, souvent pénible et précaire, nécessaire à cette consommation. Ce paradoxe des sociétés démocratiques ne va pas se défaire demain : le post-matérialisme, qui se lit dans l’autonomie des individus, libère totalement la figure du consommateur alors même que l’individu croit s’en affranchir en se libérant du travail.
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    "L'organisation du travail a connu depuis quarante ans des évolutions majeures, mais nous ne sommes qu'au début du chemin. Si elle veut perdurer sous sa forme actuelle et s'assurer de l'engagement de ses salariés, l'entreprise devra repartir de ce qu'ils sont réellement, c'est-à-dire des individus à la fois déliés et renouant sans cesse de nouveaux liens autour des projets successifs qu'elle leur proposera. C'est ce que rend possible l'arrivée massive du numérique : travailler à distance dans une sorte de nomadisme coopératif. La généralisation du travail en mode projet pourrait avoir pour conséquence l'avènement de « contrats de projet ». Jusqu'à ces dernières décennies, l'entreprise disposait d'une unité de lieu. L'entreprise de demain sera marquée par une unité de temps, celui d'un projet, d'un contrat, d'un marché, mais sans unité de lieu puisque les salariés pourront se trouver à des milliers de kilomètres de distance, dans des bureaux disjoints, ou chez eux en télétravail. Travailler, alors, ce n'est plus se retrouver avec d'autres dans un lieu construit pour cela, mais se mettre en réseau et organiser une sociabilité commune. L'idée même de l'entreprise y survivra-t-elle?"
Aurialie Jublin

L'économie collaborative ne partage que les restes - Influencia - 1 views

  • Ceci est le point culminant logique d’un processus qui a commencé il y a trente ans lorsque les entreprises ont commencé à sacrifier des emplois à temps plein pour des travailleurs temporaires, indépendants ou freelancers et consultants. C’était un moyen de déplacer les risques et inconnues sur le travailleur et une façon de contourner les lois du travail imposant des standards minimums de salaire, du nombre d’heures et des conditions de travail. Celles là mêmes qui permettent aux employés de se mettre ensemble pour négocier des salaires et bénéfices plus intéressants.
  • Les partisans de l’économie collaborative soulignent également que comme le travail à la demande continue de grandir, les travailleurs assemblent leur force pour acheter une assurance et d’autres bénéfices en groupe. Mais, clairement, ils ne se rassemblent pas pour négocier une part plus importante du revenu ou des horaires plus fixes. Cela s’appellerait un syndicat – quelque chose dont Uber, Amazon et les autres entreprises à la demandent ne veulent pas entendre parler.   Certains économistes font l’éloge du travail à la demande car c’est une façon plus efficace d’utiliser une force de travail. Mais le plus gros challenge économique auquel nous faisons face n’est pas l’efficacité. C’est la distribution du travail et une redistribution plus équitable de ses gains. Sur ce dernier sujet, l’économie de partage (des restes), sur certains points, nous renvoie encore bien en arrière...
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    "Et si l'économie collaborative en plus de ne pas profiter à tout le monde tuait le rêve du partage équitable et nous renvoyait à une époque où les droits et la protection des employés étaient inexistants ? La thèse de Robert Reich, l'ancien ministre du travail de Bill Clinton, méritait bien une traduction."
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